Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), maréchal de France, homme politique, ministre sous le Second Empire.
Reference : 017016
Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), maréchal de France, homme politique, ministre sous le Second Empire. L.A.S., Paris, 4 mars 1856, 1p in-4. Probablement à Michel-Paul Dabrin qui fut maire du 2e arrondissement de Paris avant 1860 (cet arrondissement correspond pour partie aux 8e, 9e, 17e et 18e actuels). Il demande les prénoms d'une pensionnée, orpheline d'un lieutenant colonel du génie, Joseph Galbaud du Fort (1807-1849) tué au siège de Rome en 1849. [397]
Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), maréchal de France, homme politique, ministre sous le Second Empire.
Reference : 017017
Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), maréchal de France, homme politique, ministre sous le Second Empire. L.A.S., Paris, 24 décembre 1869, 1p in-8. A l'officier et écrivain Théodore Choumara (1787-1870). Il a communiqué la lettre de son correspondant à Napoléon III qui fait rechercher les pièces demandées. [397]
1888 Paris, E.Dentu , 1888, In douze , 348 pp, broché, petit manque sur la page de couverture, dos fendu,état usagé,mais texte complet papier piqué,
mention de deuxième édition,.
Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau (1781-1869), préfet, administrateur.
Reference : 013625
Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau (1781-1869), préfet, administrateur. L.S., Paris, 5 avril 1843, 1p in-4. Au marquis de La Rochefoucault-Liancourt, probablement Frédéric Gaëtan de La Rochefoucauld-Liancourt (1779-1863). Il a pris note de la recommandation du marquis en faveur d'Alexandre Chevrier qui souhaite une place d'ordonnateur suppléant mais ne promet rien car il y a peu de places vacantes. [304]
Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), homme politique, militaire, maréchal de France, ministre de la guerre.
Reference : 012989
Jean-Baptiste Philibert Vaillant (1790-1872), homme politique, militaire, maréchal de France, ministre de la guerre. L.S., Paris, 10 mai 1854, 1p in-folio. Au chimiste et agronome Georges Ville (1824-1897). Refus du financement des études sur l'acclimatation de plantes en France et en Algérie, n'ayant pas assez de crédits pour cela. [92-2]
Charles-Philibert Barthelot de Rambuteau (1781-1869), préfet, homme politique.
Reference : 013122
Charles-Philibert Barthelot de Rambuteau (1781-1869), préfet, homme politique. L.S., Paris, 25 novembre 1847, 1p in-folio. A Tanneguy Duchâtel (1803-1867), ministre de l'intérieur. A propos de délibérations concernant les péages des ponts et les enfants trouvés. [299-3]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 11 décembre 1879, 1pœ in-8 (20 lignes). Belle lettre à Scholl lui signalant qu'il veut lui dédier son prochain livre Petites Comédies du boudoir, sauf si Scholl ne le souhaite pas. Il lui signale aussi que son fils, ayant intégré l'école de Guerre à Paris, viendra lui rendre visite en début d'année suivante. Scholl acceptera la dédicace. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 19 février 1880, 1p in-8 (9 lignes). Il envoie à Scholl le livre qu'il lui a dédié, Petites Comédies du boudoir, qui vient de paraître chez Calmann-Lévy. « Quand tu auras un moment, jettes-y les yeux - Il a grand besoin d'un peu d'aide ». Il lui demande d'en parler dans l'Evénement. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 16 juillet 1885, 1p in-8 (12 lignes). Il remercie Scholl et lui demande de remercier Maxime Boucheron, probablement pour des articles sur un de ses ouvrages. L'article de Scholl étant dans L'Echo de Paris, celui de Boucheron probablement dans Le Figaro. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 15 août 1885, 1p in-12 (11 lignes). « Voilà de cela trente-et-un ans, tu m'as tué, un jour, puis ressuscité, dans Le Satan ». Le Satan est un journal post-romantique qui fut publié par Scholl en 1854 et qui n'eut que 20 numéros. Audebrand raconte cette histoire dans un livre (?) pour lequel il demande à Scholl de publier un extrait dans L'Echo de Paris. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 15 juillet 1886, 1p in-8 (15 lignes). Il n'a pu aller voir Scholl, « un accès de goutte m'a retenu » mais il tient à la remercier pour l'article dans Le Matin. Il a vu trois confrères dans la rue, le journal sous le bras qui lui ont montré l'article. Tout le monde dit qu'on lui rendra justice et sa femme a aussi dit « Que cela soit ou non, quand on a lu les dix lignes écrites par M. Scholl, on doit vous tenir pour décoré ». D'autres personnes, dont Emmanuel Gonzalès, lui ont tenu le même langage. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 7 juin 1888, 1p in-8 (11 lignes). Il demande à Scholl de participer à une bonne ouvre au profit de Mme Louis Desnoyers, la veuve du fondateur de la Société des Gens de Lettres. Il mentionne certains participants : Alexandre Dumas, Jules Simon, Ludovic Halévy, François Coppée, Jules Claretie, Victor Cherbuliez, Camille Doucet, André Theuriet, Ferdinand Favre, etc. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 2 décembre 1893, 3p in-8 (46 lignes). Longue et intéressante lettre dans laquelle, après avoir parlé de ses problèmes de santé, il lui parle de magouilles au sein de la Société des Gens de Lettres. Audebrand a proposé qu'on lui donne le prix de 3000 francs afin qu'il verse cette somme à la caisse sociale pour augmenter les pensions. Certains ont sauté sur l'occasion mais « François Coppée a ses adhérents, ce qui est naturel, et je comprends même, fort bien, que la majorité soit pour lui - Il aura donc le prix ». Il essaye aussi d'avoir l'appui de Scholl pour un autre prix de 1000 francs mais qui sera pour lui car ses soucis de santés lui ont coûté cher. Il mentionne aussi qu'Edmond Magnier (1841-1906) lui doit 3300 francs. Les prix en question sont les prix Chauchard. Finalement Coppée n'eut pas le prix de 3000 francs, donné à Emile Bergerat, et Audebrand n'eut aucun des prix de 1000 francs ou même de 500. Intéressant courrier. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 6 février 1894, 2p in-8 (35 lignes). Intéressant courrier dans lequel il remercie Scholl pour son intervention en vue des prix Chauchard, même si ça n'a rien donné. Il signale qu'Henri Leriche, vraisemblablement l'artiste Henri Le Riche (1868-1944), a besoin de leur concours dans une affaire avec Adolphe Tavernier (1853-1945) et demande à rencontrer Scholl à ce sujet. Après avoir donné quelques nouvelles de son fils, il mentionne longuement une rencontre avec Edmond Magnier (1841-1906) lors de laquelle ils ont parlé de Scholl et d'un retour éventuel à L'Evénement. « Reviens donc sur ce vieux boulot désemparé, presque sans munitions, et ta seule présence nous aidera à le radouber. Mais comme le pauvre homme comprend mal les intérêts ! D'un des papiers les plus brillants il n'a plus fait qu'un triste torche-cul ». Joli courrier. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 16 septembre 1894, 1p in-8 (15 lignes). Il remercie Scholl qui a publié un article le matin dans Le Journal à son sujet. « Il manque pourtant quelque-chose à ton article : c'est le mot de Villemessant [.] : ". mais celui de nos rédacteurs qui a le plus d'esprit et dont tout écho est une vive épigramme, c'est le nommé Aurélien Scholl" ». Il mentionne aussi la nomination de son fils comme chef d'escadron alors que Jules Claretie lui avait déjà dédié son livre Frontières en mentionnant ce grade ! [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 31 octobre, 1p in-8 (4 lignes). Billet : « Cher ami, La Presse nous dit que tu fondes un journal ; - au besoin pense à ton vieil ami ». [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 2 septembre [1856], 2pœ in-8 (40 lignes). En-tête de la Gazette de Paris. Intéressante lettre à Scholl, appelé ici « cher enfant », en exil à Bruxelles. Zacharias Dollingen (1808-18??) refuse de publier sa poésie, il ne veut pas de poésie et Audebrand parle de « spirituelle débauche d'esprit ». Il lui demande de la prose, des articles, qui seront publiés. Il est question aussi d'une affaire avec la Société des Gens de Lettres que Joseph Méry « prend [.] fort à cour » et dont Léon Gozlan « est sûr d'un prompt succès ». « Ainsi tu n'auras que peu à attendre ». Il lui envoie aussi « mille compliments » de Jules de Goncourt. Scholl était ici en exil suite à un de ses nombreux duels. Il s'agit probablement de son duel avec Louis Gondall suite à la publication des Esprits malades en 1855. Très beau document. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 11 avril [ca.1865], 1p in-8 (8 lignes). « Où as-tu vu, cher ami, que j'aie douté de toi ? Ton journal m'a fait une légère piqûre. Le lendemain, je n'y pensais plus ». Il sera le lendemain au bureau du Nain Jaune. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 18 octobre [1867], 1p in-8 (11 lignes). Il envoie son livre à Scholl, appelé ici « éternel baby » et lui demandant d'en dire 10 lignes. L'ouvrage est en partie paru dans le Figaro. Il mentionne son livre Souvenirs de la tribune des journalistes qui doit paraître sous peu et qu'il lui enverra. « Adieu, incorrigible faiseur de petites choses charmantes ; Laisse-moi pourtant te répéter mon vieux refrain "ne t'émiette pas trop" ». Jolie lettre. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 5 juillet (ca.1865), 1p in-8 (13 lignes). Il écrit à Scholl qu'il appelle ici « mon drôle de neveu » pour lui proposer un article Les Poètes de l'industrie qui sera divisé comme un autre article, La Comédie-française, publiée dans le Nain Jaune. « Tu me fais attendre mon La Guéronnière comme un garçon de restaurant fait attendre un pied de cochon à la Sainte-Ménéhould - n'importe - l'expérience te dressera ». [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 5 décembre (ca.1865), 1p in-8 (11 lignes). Il vient de lire le dernier numéro de Club qui reprend un article d'Audebrand paru dans La Gazette de Paris. Il lui demande de parler de son prochain livre illustré dans un des prochains numéros. L'éditeur lui enverra. Club est un journal fondé en 1865 par Scholl. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, C.A., sd [ap. 1889], 6 lignes. « Tous mes compliments, cher ami, pour le toast charmant prononcé en l'honneur du prince Henri [d'Orléans]. Autrefois, quand j'étais jeune, on semait ainsi la République à table. Tu m'as rappelé tout à la fois Armand Morrart [?], Félix Pyat et Gambetta. Si nous n'étions pas encombrés de coquins et d'imbéciles, ton discours serait reproduit partout ». [110]
docteur medecin seconde edition a Paris chez Auguste DELALAIN octobre 1808 reliure plein veau d'epoque parfait etat
Ray F2*
Albin Michel, 1932, in-12, 320 pp, préface du colonel Raynal, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Mémoires de guerre du 30e Régiment d'Infanterie. Lorsque la guerre éclate en 1914, Philibert est un jeune savoyard de 17 ans. Il doit attendre 1915 pour s’engager, avec la ferme intention de venger la France de l’affront de 1870 mais aussi de faire carrière dans les armes. Philibert est affecté en Champagne, il participe à Verdun, gagne peu à peu ses galons et devient même aspirant officier après quelques mois de formation à Saint-Cyr. Blessé en 1917 lors de l’attaque de la Malmaison, il remonte pourtant au front près de Reims avant de participer au défilé de la Victoire dans Metz libérée du joug allemand. Philibert explique lui-même les raisons qui l’ont poussé à écrire en 1931 : “Ce que j’ai fait, des milliers et des milliers de Français l’ont fait et souvent beaucoup mieux... Les Français partiraient-ils aujourd’hui avec le même enthousiasme qu’en août 1914 ? Nos régiments seraient-ils capables de tenir aujourd’hui avec autant d’héroïsme devant les fatigues, les privations et la mort ?” Philibert, en plus du récit, nous montre de façon très pertinente l’état d’esprit général du combattant de la Grande Guerre, d’abord épris de revanche puis écoeuré devant l’hécatombe mais toujours fidèle à son devoir.
Rouen, Jean Le Boullenger, 1637. In-4 de (682) ff., maroquin brun janséniste, dos à nerfs, blason doré dans l'angle gauche supérieur du premier plat, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrures (Dupré).
Rare édition augmentée du dictionnaire français latin de Philibert Monet publié une première fois en 1620 à l'intention « des écoles de grammaire en France (…) le soin d’avantager la jeunesse française occupée des premiers rudiments de la langue latine, nous a convié et comme forcé à pervertir le commun ordre et d’art et de nature, en l’édition du présent abrégé de notre parallèle antérieure à celle de son originale. L’impression du corps entier de cet ouvrage, pour être de plus longue traite, aurait d’autant retardé le profit que les basses écoles peuvent recevoir d’un livre façonné et fourni des industries plus avantageuses (…) or ce sommaire leur en a pu fournir, en beaucoup moins de temps autant que leur plus urgente nécessité requérait et leur donner moyen de supporter le délai d’une oeuvre plus assortie de bonnes pièces françaises et latines » (Avis au lecteur fait à Lyon le 30 mars 1620).Deux autres éditions de l'Abrégé furent publiées en 1627 et 1635 préparatoires au grand lexique que Philibert Monet publia en 1635 sous le titre Invantaire des deus langues françoise et latine assorti des plus utiles curiositez de l'un et de l'autre idiome. Cependant les deux dictionnaires qui connurent chacun plusieurs éditions ne doivent pas être confondus, l'Abrégé publié aux formats maniables in-octavo et in-quarto, était destiné aux élèves tandis que l'Invantaire au format in-folio affichait une « attitude réformatrice quant à l'orthographe, parfois simplifiée phonétiquement, parfois non (...) les deux principaux ouvrages du Père Philibert Monet marquent une volonté de décrire l'usage dans son actualité, qui va ouvrir discrètement la voie aux dictionnaires français débarrassés du latin, pratique qu'inaugurera Pierre Richelet en 1680 » (A. Rey, Dictionnaire des dictionnaires).Savant jésuite, Philibert Monet (1569-1643) fut l’un des meilleurs latinistes de son siècle. Fondateur du Collège de Thonon, il enseigna durant vingt-deux ans, les humanités au prestigieux collège de la Trinité à Lyon.Très bel exemplaire dans une reliure janséniste signée Dupré.Brunet, III, 1824 ; Sommervogel, V, 1211.