Londres, et se trouve à Paris Madame veuve Laurent Prault 1787 in-8 dérelié
iv pp., 224 pp.Kress B 1209 A. Manque à Goldsmith, Einaudi, Pitot, Toussaint et Adolphe, Pardo de Tavera, Robertson, Cordier Japonica, Nipponalia. Édition originale de cette "radiographie" du commerce colonial en Asie et dans l'Océan Indien à la fin du XVIIIe siècle.Concerne la côte orientale de l'Afrique, Madagascar, Bourbon, l'ïle de France, les Îles Rodrigues, Jean de Lisboa, Séchelles et Praslin, la côte de Malabar, l'Hindoustan, la côte de Coromandel, le Bengale et l'occupation anglaise, le commerce du Bengale, Bornéo, les Moluques, Java, Sumatra, les Philippines, les compagnies hollandaises et espagnoles, Japon, Chine, Siam, Cochinchine, Tonkin, Macao, Nouvelle Hollande, etc., etc…L'auteur se livre ensuite à des réflexions sur le statut des compagnies commerciales en Inde: projets pour l'exploitation du commerce, doit-il se faire par une compagnie ou doit-on le laisser libre ? durée de l'exploitation accordées aux compagnies, expéditions en cours, etc…L'auteur est actionnaire de la nouvelle Compagnie des Indes. C'est en effet une période cruciale dans l'histoire de la Compagnie des Indes, liquidée et cédée au roi de France en 1770, quatre ans après l'exécution de Lally. "Les événements politiques qui suivirent tant de revers firent de nouveau rétablir la Compagnie. Le ministre Calonne espéra quelque temps en faire une ressource pour combler les vides dus à sa prodigalité et à ses déprédations. Il parut à cet époque de nombreuses brochures qui s'élevaient avec force contre cette nouvelle mesure administrative et contre le monopole qu'elle établissait. En vain l'abbé Morellet voulut la défendre ; des événements d'une haute importance, précurseurs de la Révolution de 1789, firent ajourner la question de la Compagnie des Indes, qui fut enfin supprimée par un décret de l'Assemblée constituante (14 août 1790). Les bureaux de Paris et de Lorient furent réunis au trésor public, et l'on maintint seulement ceux de Pondichéry et de l'Ile de France jusqu'à la fin de la liquidation.L'abbé Morellet venait de faire paraître, en cette même année 1787, une "Réponse précise au Précis pour les actionnaires de la Compagnie des Indes" (Amst. et Paris, in-8, 39 pp.).
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes.
Reference : 016471
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes. L.A.S.+enveloppe, Madura (Inde), 25 janvier 1910, 6p in-8. A son cousin germain et marchand de tableaux Henri-Louis Bérard (1879-1919). Très intéressante lettre dans laquelle, après avoir posé des questions pour un ouvrage à grandes marges dans lequel Bérard veut des aquarelles de son cousin, Gasté parle longuement d'un ses tableaux les plus importants, Le Bain des Brahmines : « Je travaille, comme tu sais, à un tableau pour le salon, qui je crois va être très intéressant "le bain des brahmines (Madura)". Cette toile est de la grandeur de la terrasse de Sita [autre tableau] - mesure que j'affectionne - et je lui destinais le cadre qui est autour de l'esquisse des promeneurs du jardin enchanté. Mais je pense aujourd'hui, considérant l'intérêt du tableau, qu cette bordure serait un peu pauvrette et aussi qu'un beau cadre contribue pour beaucoup à être bien placé. Je viens donc te prier, mon cher Henri, si toutefois tu n'es pas fatigué de ton rôle de bailleur de fonds, de bien vouloir t'occuper de me faire faire un cadre mais un très très beau cadre Louis XIII, le même à peu près que celui de ma mention, de ma médaille et de la passerelle de l'Abbazzia. Or fin - ornements à la gélatine - dix à douze centimètres de largeur - le prix peut aller jusqu'à cent frs. Ensuite, le sujet montrant une partie d'eau, il faut un verre avec isolateur. Ensuite un cartel : "Le Bain des brahmines - Madura (Indes)" LE BAIN DES BRAHMINES - MADURA (INDES). Cartel à placer sur le cadre dans le sens de la hauteur. Surtout ne pas t'aviser de corriger brahmines et de mettre brahmanes. J'indique ici le féminin de ce mot car ce sont des femmes, qui se baignent, qui prennent le bain sacré, ces femmes sont habillées, bien entendu, car ce sont de vraies brahmines qui ont posé - ce qui est le fond de mon art - la vérité - pas de macaroni déguisés représentant Thémistocle, Jésus ou Mahomet ». On remarquera que le Musée d'Orsay, qui conservé le tableau, indique 1909 alors que notre lettre prouve que le tableau n'est terminé qu'en 1910. Très beau courrier sur un de ses grands tableaux. [378]
Edit du roi, qui autorise les Syndics & Directeurs de la Compagnie des Indes à vendre & aliéner quatre cens soixante-dix-sept mille livres de Rente viagère, & porte établissement d'une Loterie.
Reference : 015622
Edit du roi, qui autorise les Syndics & Directeurs de la Compagnie des Indes à vendre & aliéner quatre cens soixante-dix-sept mille livres de Rente viagère, & porte établissement d'une Loterie. Paris, P.G. Simon, 1765. In-4, 8p. Edit du roi concernant une des loteries organisées par la Compagnie française des Indes orientales. Très bel état. [89]
Paris, P.G. Simon, 1764-1764, in-4, 2 fascicules brochés, Non reliés, non assemblés, Actes visant à redresser la situation commerciale de la Compagnie orientales des Indes, après la perte par la France de son premier empire colonial et de la plupart de ses comptoirs. Ils sont un prélude à la suspension du monopole de la compagnie : - Lettres-patentes du roi, concertant la liquidation des dettes de la compagnie des Indes, données à Versailles le 18 novembre 1764. 7 pp. - Édit du roi, qui autorise les syndics & directeurs de la Compagnie des Indes à vendre & aliéner quatre cens soixante-dix-sept mille livres de rente viagères, & porte établissement d'une loterie. Donné à Compiègne au mois d'août 1765. 8 pp. Modèle de billet de loterie in fine. Bel état. Tels que parus. Wroth & Annan, Acts of French Royal Administration, n° 1661 et 1690. Couverture rigide
Bon 2 fascicules brochés
GODEHEU - DAVID - MICHEL - GILLY - MAGON - J. COTTIN - ROFFAY - Directeurs de La Compagnie des Indes ( editors ) - :
Reference : 37640
"19. S.l. no printer's name, 1763, in-4°, 25 x 19,5 cm, 230 pp ( part I ) ; 161 pp ( Pièces Justificatives ) + (1)(errata) ; bound in contemporary full calf, raised gilt spine with red morocco gilt title label, all edges painted red, marbled endpapers. Nice copy with only minimal wear at binding. See Goldsmiths'-Kress no. 09859A. Higgs , H. Bibl. of economics 2944, 2946. Joseph François Dupleix ( 1697 - 1763) was the French colonial administator who defied the British East India Company and who tried to acquire territorial and political control in India. He failed in this policy and upon his forced return to France he claimed 13 millions from the Compagnie des Indes, money which he had advanced from his own pocket to finance the French campaigns against the English in India. He died in 1763, the same year as this defence by the Compagnie des Indes was published. This defence is an answer by the company to a '' Memoire pour le Sieur Dupleix...'' Goldsmiths 9478A, published by Dupleix in 1759. In the second part of the memoire by the Company , called '' Pieces justificatives...''. pp. 71-161 are exclusively devoted to the accounts of the Company in India. The Company's defence seems to be much rarer than Dupleix memoire, possibly because his death in 1763 resolved the matter. ( Compagnie des Indes , Colonial Companies , France , India , Pondicherry ).."
MÉZIN Louis ( rédacteur en chef ) - Musée de la Compagnie des Indes - Port-Louis ( éditeur ) :
Reference : 54276
Port-Louis, Musée de la Compagnie des Indes, 2003, in-4°, 27 cm, 95 pp. couverture souple d'origine. (comme publié). Réunion des articles sur le V.O.C. ( Compagnie Hollandaise des Indes).
Paris, Michel Sonnius, en la rue sainct Jacques, 1571. Avec privilège. In-8 de 131 pp., (1) p. d’avis au lecteur, ancien travail de vers dans la marge blanche inférieure des pp. 20 à 60 sans atteinte au texte. Vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse avec titre manuscrit, étiquette en pied. Petit manque au plat supérieur. Reliure de l’époque. 163 x 100 mm.
Édition originale française de la plus grande rareté. Elle manque notamment à Chadenat et n’est répertoriée que par Cordier (Bibliotheca Japonica, p. 61), et Carayon (Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, pp. 71 et 72). Elle est très importante car elle relate les voyages des missionnaires en Extrême-Orient au XVIe siècle. Cette relation s’ouvre par une dédicace : « A très hault et tres puissant prince Monseigneur Loys de Bourbon, Duc de Montpensier, Pair de France, Souverain de Dombes, Prince de la Roche-surion, Dauphin d’Auvergne, Gouverneur & Lieutenant general pour le Roy en Bretaigne. » et contient : Une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa le 28 de Decembre 1568, aux frères du College de Rome, p. 8. Une lettre du P. Christophe d’Acohta, escritte à Malacca le 11 Janvier 1569, au père Général de la Compagnie., p. 32. Une lettre de maistre Loys de Gouea, du college du Sauveur à Colan le 1. Janvier 1569, p. 37. Une lettre du P. Emanuel Tesseira, au Père General, escritte à Goa le 2 de Janvier 1569, p. 42. Une lettre du P. Nicole Nuguez de Tarnate du 10 de février 1569, p. 46. Une lettre du P. Pierre Mascaregnas escrite à Ternate, le 6 mars 1569, p. 52. Une lettre de Goa des choses de l’an 1569, escritte du P. Sebastien Fernandes au P. François Borgia General de la Compagnie de Jesus, p. 62. Le Sommaire d’une lettre escritte du P. Martin de Sylua, au P. Gonsaluo Aluaretz, demeurant aussi aux Indes, le 26 de Novembre, 1569. De la forteresse d’Onor, & depuis envoyée en Europe, p. 103. Une lettre de Cocin escrite le 15 de Janvier 1570 par le P. Hierome Ruiz au Pere Général, p. 106. Une lettre escritte de l’isle de la Madera, au 17 d’Aoust, 1570 du P. Pierre Diaz, au P. Provincial de la Compagnie de J. en Portugal, sur les 40 occis pour la Religion Catholique, p. 124. Cette relation de voyage est si précieuse qu’il y eut une traduction anglaise (à la Bibliothèque de Bourgogne, n°513), une traduction en tchèque en 1573 et Juan Iniguez de Lequerica traduisit l’ouvrage en espagnol (Alcala, 1575, in-4) (Sommervogel). Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Aucun exemplaire de cette édition originale française n’a été répertorié sur le marché public au cours des trente-cinq dernières années.
[Paris P.G. Simon 1785] in-4 de 12 pp. avec simple titre de départ dérel
Voir Wroth et Annan 2004 pour l'édition de l'Imprimerie Royale en 16 pp.La Compagnie des Indes avait été dissoute en 1770. En 1785, année de déficit et de grave crise financière, on tenta de rétablir la défunte Compagnie. "Le ministre Calonne espéra quelque temps en faire une ressource pour combler les vides dûs à ses prodigalités et à ses déprédations. Il parut à cette époque de nombreuses brochures qui s'élevaient avec force contre cette nouvelle mesure administrative et contre le monopole qu'elle établissait. En vain l'abbé Morellet voulut la défendre ; des événements d'une haute importance, précurseurs de la révolution de 1789, firent ajourner la question de la Compagnie des Indes, qui fut enfin supprimée par un décret de l'Assemblée constituante (14 août 1790). Les bureaux de Paris et de Lorient furent réunis au trésor public, et l'on maintint seulement ceux de Pondichéry et de l'Ile de France jusqu'à la fin de la liquidation" [Larousse]
Paris P.-G. Simon 1767 in-4 en feuilles
7 pp.En 9 articles. Pour faciliter la liquidation des dettes de la Compagnie des Indes dans les deux colonies susdites, les billets de caisses et ordonnances de la Compagnie pourront être utilisés pour l'achat de marchandises vendues pour la même Compagnie, ou pourront être convertis "en lettres de change sur le caissier de la Compagnie à Paris"
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes.
Reference : 016467
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes. L.A.S. + enveloppe, Madura (Indes), 30 décembre 1909, 4p in-8. A son cousin germain et marchand de tableaux Henri-Louis Bérard (1879-1919). « Mon cher Henri, Voici les indications dont je te parlais dans ma dernière lettre au sujet de l'envoi rue Oberkampf de deux de mes navets. Cette lettre est écrite peu de temps après celle que tu as du recevoir par le dernier courrier, mais je tenais à ce que ce dépôt ne se fasse que quelques jours après l'arrivée de ma lettre d'annonce au destinataire. Donc, voici de dont il s'agit (je suis un peu gêné de te demande ce dérangement car j'ai grand'peur que tu sois un peu las de toutes mes demandes, mais comme cette fois les débours sont à peu près nuls, je me risque tout de même. Il s'agit de prendre les deux petits tableaux suivants : "Dans la rue, le matin à Venise" et "Dans les bois de cyprès (Scutari d'Asie)" [i.e. Üsküdar, Turquie], les faire emballer avec soin avec leurs cadres dans une caisse de la solidité de celles que je t'adresse d'ici et ensuite la faire porter à l'adresse suivant : Monsieur Dubot Emballeur 38 rue Oberkampf PARIS. Mais surtout en indiquant bien : De la part de Mr Georges Gasté art.peintre car je n'indique aucune autre adresse et voilà, un point c'est tout. Tu trouveras peut-être bizarre qu'ayant affaire à un emballeur, je te prie de faire faire une caisse, c'est que je ne connais nullement Mr Dubot qui est simplement pour moi le correspondant indiqué par le destinataire. Maintenant, mon cher Henri, si tu peux t'occuper de cela le plus tôt possible, tu m'obligeras vraiment car cela à une grande importance pour moi. C'est seulement pour une fois et ensuite je m'arrangerai pour Mr Dubot fasse prendre livraison et emballer les autres choses qui pourraient prendre le même chemin. Merci d'avance mille fois, mon cher Henri, je te revaudrai cela avec l'illustration de ton bouquin si toutefois ce n'est pas, bien entendu, un de ces impayables bateaux dont tu as la spécialité et que tu aimes me pousser de temps en temps. Pour les orientaliste, j'ai envoyé cinq caisses et je n'ai pas encore reçu aucune lettre ici m'indiquant si quelque chose est arrivé. Avec toi, je n'ai pas à être surpris, je sais que sur la sincérité, tu penses comme le grand Mirabeau qui proclamait que la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée. Je t'ai demandé bien des fois ce qui était arrivé au sujet du tableautin de son E A. Ledoulx. C'était chimérique !. Si c'est pour les débours, mais tu n'as qu'à m'envoyer la note ici, je te réglerai aussitôt surtout qu'il ne doit pas y avoir des mille et des mille. Voilà, mon cher Henri, je ne t'écris pas plus longuement. Tu as toutes les indications pour les Orientalistes et en bavardant plus longtemps, je te ferai peut-être perdre de vue le but important de cette lettre : le dépôt des deux tableaux chez Mr Dubot. Mille bonnes choses à tous et avec une cordiale poignée de mains, mes meilleurs remerciements mon cher Henri. C. Georges Gasté ». Alphonse Ledoulx était drogman (interprète) à l'ambassade de France à Constantinople. Belle lettre mentionnant deux de ses tableaux. Peu commun. [378]
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes.
Reference : 016468
Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes. L.A.S. + enveloppe, Madura (Inde), 12 décembre 1909, 7p in-8. A son cousin germain et marchand de tableaux Henri-Louis Bérard (1879-1919). « Mon cher Henri, Je viens de recevoir à l'instant ton petit mot m'annonçant que les orientaliste s'ouvrent le 1er février. Je m'empresse donc à te répondre et d'autant plus que j'ai à t'annoncer qu'hier les couleurs , huile et vernis m'ont été remis en excellent état et tels que je les désirais. De plus, j'ai à te dire que j'ai envoyé à ton adresse un colis postal de cinq petites choses que je ne pensais pas envoyer. Il y a de cela quatre jours. Ma tante Atropos trouvera dans cet envoi une petite boite en carton contenant les deux pépins sculptés, l'éléphant et le lion. Je compte bien envoyer dans peu de jours un petit tableau que je finis en ce moment. Mais je dois te dire que je travaille en ce moment avec la fièvre qui m'est revenue pour avoir mangé certains fruits tout ce qu'il y a de plus dangereux en cette saison - chose que j'ignorais alors. Et puis je dois m'occuper en même temps de certains autres travaux car si je n'avais à compter que sur cette exposition et sur ce que je pense gagner par ton magasin, la perspective serait plutôt peu alléchante et je pourrais me préparer à claquer du bec. Mais malgré que j'ai idée qu'un mot d'ordre est donné au bureau de vente et que d'autre part ta mère ne pouvait pas commencer une phrase à mon adresse - à mon départ - sans la faire précéder - très candidement d'ailleurs - de trois mots fatidiques. Cela ne m'empêche pas trop de dormir et je tiens tout à fait à exposer cette toile qui est le complément indispensable de ce que j'ai envoyé. Dans la caissette pour cette dernière toile, il y aura peut-être deux autres choses mais je ne suis pas encore décidé. Ma décision sera certaine dans quelques jours et le prochain courrier te donnera une nouvelle lettre. Certes, je pourrais envoyer bien d'autres choses mais j'ai des raisons d'agir ainsi - je me méfie.. Je ne veux pas bruler des oeuvres et mettre tous les oeufs dans le même panier et je ne suis pas partisan d'exposer deux fois les mêmes choses. Ainsi il y aura au salon le "Bain des Brahmines" que personne n'aura vu - ce qui vaut infiniment mieux. Mais pour ce qui concerne ce dernier envoi, ma prochaine lettre te renseignera complètement à ce sujet. Je passe aux choses envoyées ces jours derniers. Il y a d'abord une pochade de tête-titre : "Le sceau de Vichnou" (Madura) Pochade. Exposée pour la note étrange. "Sous le parasol" Madura - Pochade. C'est une pochade presque informe mais d'une note riche de couleurs et qui complète, à mon sens, certaines choses de mon exposition de cette année. Pas de verre pour ces deux choses et des cadres enlevés aux anciens navets dans le genre de la Ca d'oro [Venise]. Le sceau de Vichnou a été débarbouillé et vernis. Si tu as le temps, tu peux laver légèrement le panneau Sous le parasol et vernier au [mot illisible]. 1 maintenant pour les panneaux plus petits voici : Ablutions du matin (Madura). Toile nettoyée et vernis. 2 A l'ombre du Mantapam (Madura) ou Dans l'ombre du MANTAPAM (Madura). 3 Pochade (Environs de Madura (Indes)). Je te demande donc mon cher Henri de bien vouloir t'occuper de faire faire trois petits cadres pour ces derniers navets, des cadres Louis XIV pareils à celui du Temple du Népal ou du Ghat des cinq rivières. Mais surtout pas de ces affreux ton de cuivre pisseux du bois de cypètes ou des caïques mais de la boue, du chocolat et quelques brunis par place de ton d'or chaud (le ton des bouddha de l'Inde ou de la Chine - les vieux bouddha). Les Jacob ont affaire aux peintres, aux artistes, et Silano s'occupe plutôt, je crois, de choses industrielles. Même largeur pour ces petits cadres que pour le ghat des cinq rivières. Un petit verre pour les ablutions du matin. Les prix pour les grands ou les pe
S.l., 1790 in-4, 27 pp., broché sous couverture factice de papier coquille du XIXe. Salissures aux 2 premiers ff.
Défense du privilège de la Compagnie des Indes orientales & de la Chine, menacé par les décisions de l'Assemblée nationale : "Il s'agit maintenant de démontrer non-seulement que ce privilège est utile, mais qu'il est absolument impossible de faire le commerce de l'Inde avec succès, sous tout autre régime". En effet, en décrétant le 3 avril 1790 que "le commerce de l'Inde, au-delà du cap de Bonne-Espérance, est libre pour tous les Français", elle privait ainsi la Compagnie de son monopole. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1723 42 x 29,
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris veuve Saugrain & Pierre Prault s.d. [1719] in-4 en feuille
4 pp.Supprime les rentes sur la ferme des greffes, transférée à la Compagnie des Indes, dans le cadre de la mise en place du Système
Paris Imprimerie royale 1727 in-4 en feuille
4 pp."Le Roy ayant esté informé des fraudes qui se commettoient à la faveur du transit accordé aux marchandises provenant des ventes de la Compagnie des Indes à Nantes (...) a ordonné que les marchandises provenant des ventes de la Compagnie des Indes, déclarées pour les provinces de Limosin, Auvergne, Guyenne, Languedoc & autres sortant par la province de Poitou, ne pourroient joüir du bénéfice du transit, qu'à la charge d'estre conduites directement dans l'une desdites villes de Clermont & Limoges, pour y estre visitées au bureau du controlle"
Paris Pierre-Guillaume Simon 1749 in-4 en feuilles
7 pp.Interprète et renouvelle les dispositions de l'édit de décembre 1717 : "Voulons (..), que l'établissement fait en l'Hôtel de la Compagnie des Indes à Paris, d'un dépôt libre & volontaire des actions, continue d'avoir lieu pour ceux des actionnaires qui y ont déposé ou voudront par la suite y déposer leurs actions"
MÉZIN Louis ( rédacteur en chef ) - Musée de la Compagnie des Indes - Port-Louis ( éditeur ) :
Reference : 54277
Port-Louis, Musée de la Compagnie des Indes, 2001, in-4°, 27 cm, 119 pp. couverture souple d'origine. (comme publié). Publication bi-lingue (Français - Anglais ).
1907 Paris Librairie Hachette et Cie 1907 Un volume grand in°8 reliure pleine toile éditeur 257 pages. Illustré de 58 gravures hors-texte d'après les photographies de l'auteur
Très bon état N'hésitez pas à nous mettre dans vos favoris. Vous serez ainsi tenu au courant de nos nouveautés
Paris P. G. Simon, imprimeur du Parlement 1767 in-4 de 7 pp. dérelié, avec simple titre de départ, sous couv. pastiche moderne
Pour faciliter la liquidation des dettes de la Compagnie des Indes dans les colonies, les billets de caisses et ordonnances de la Compagnie pourront être utilisés pour l'achat de marchandises vendues pour la même Compagnie, ou pourront être convertis "en lettres de change sur le caissier de la Compagnie à Paris"
Paris Imprimerie royale 1786 in-4 de 6 pp. et 1 f.n.ch. dérelié, avec simple titre de départ
Description des conditions d'acquisition des nouvelles portions d'intérêt, qui serviront à l'augmentation du capital de la Compagnie des Indes… Malgré tout, la liquidation en sera prononcé le 14 août 1790
Paris Baudouin 1790 in-8, titre et 34 pp. en ff., non rogné
Goldsmiths 14179. Édition originale.Intéressant document publié à la veille de la liquidation définitive de la Compagnie des Indes
Paris P.G. Simon et N.H. Nyon 1786 in-4 broché, couverture factice
3 pp.Wroth 2036 (à l'adresse de l'Imprimerie Royale).Rare.
Paris P.-G. Simon 1776 in-4 en feuille
4 pp.Affecte un seul agent de recouvrement dans les deux îles, en lieu et place des commissaires chargés des opérations de liquidation de la Compagnie des Indes
[(Paris) De l'Imprimerie de Louis Cellot 1768] in-4 de 110 pp. et 1 f. blanc br., sans couv., conservé dans une boîte moderne de papier bleu avec pièce de titre rouge, mouill. claires dans les marges ext. de qq. ff
Intéressant mémoire sur une sombre affaire ayant eu lieu à Pondichéry dans les années 1765-1767.Se trouvant dans l'obligation de se rendre à Chandernagor en 1765 pour y rétablir les comptoirs de la Compagnie des Indes, Jacques-François Law de Lauriston (1724-1785), commandant la place de Pondichéry, nomme à la tête du Conseil provisionnel de cette ville un sieur Boyelleau, employé de la Compagnie ; celui-ci se rend à Pondichéry dès le 31 décembre 1765.A partir de cette date, et pour une durée de deux ans, Boyelleau gouverne et administre comme un petit tyran, multipliant les intrigues et les exactions, notamment à l'encontre des militaires en poste à Pondichéry. A son retour, Law de Lauriston n'en croit pas ses yeux: "Vexation, tyrannie, concussion, fausses imputations contre plusieurs personnes qu'il [Boyelleau] a fait emprisonner innocemment, sévérité dure & blâmable pour les fautes les plus légères, Citoyens flétris & déshonorés sans preuves, & même sans faits (…): mille autres choses plus horribles pendant tout le cours de son administration (…) & pardessus tout cela sa désobéissance criminelle aux ordres du Roi & de la Compagnie, &c. (…) Le sieur Law & son Conseil, d'une voix unanime, arrêtèrent que le sieur Boyelleau & ses Conseilliers seroient renvoyés en Europe sur le vaisseau le Massiac (…) pour rendre compte de leur conduite".Bon exemplaire
[Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes] Louis-Jules Dumoulin (1860-1924), peintre, président de la Société coloniale des artistes français.
Reference : 016476
[Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes] Louis-Jules Dumoulin (1860-1924), peintre, président de la Société coloniale des artistes français. L.A.S., 6 [.] 1909, 2p in-8. Au cousin germain de Gasté, le marchand de tableaux Henri-Louis Bérard (1879-1919). Dumoulin se réjouit de la participation de Gasté à son salon et signale que les artistes les plus favorisés, dont Gasté, n'ont que 2.50m maximum et que les tableaux doivent nécessairement avec un « caractère de colonie française ». Petites déchirures et petits trous sans atteinte au texte. [378]