Menges, 1982. In-4, cartonnage couleurs. Petit accident au dos, mors très légèrement frotté. Le film en cases. . .
Brie-Comte-Robert, Les Bibliolâtres de France, 1958. In-4 en feuilles de 368-[6] pages, couverture décorée, chemise et étui titré. Etui fendu au bord supérieur, le livre est lui en belle condition. Illustré de dessins de Victor Hugo, fac-similé autographe en frontispice.
Tirage limité à 1200 exemplaires numérotés sur pur chiffon BFK de Rives, le nôtre numéro 1088.
Les Humanoïdes Associés, collection 30 x 30, 1981. In-4 broché, couverture couleurs. Exemplaire très, mais vraiment très légèrement défraîchi.
Recueil d'illustrations accompagnées d'extraits de "La légende des siècles" de Victor Hugo. Préface de Georges Lucas. Première édition.
Editions Quiquandquoi, 2008. Grand in-4 à l'italienne, cartonnage couleurs.
Un bel album, ici en belle condition.
La Palatine, 1958. In-8 broché, couverture illustrée (un peu défraîchie). Intérieur frais, non coupé. Illustré de "curieux documents" hors-texte en noir.
Met en lumière "tout ce que l'oeuvre de Hugo doit à ses promenades et ses vacances de jeune homme aux environs de Paris".
Robert Laffont, collection Bouquins, 2008. Petit in-12 broché, à l'état de neuf.
Hors-commerce qui, s'il porte le nom de la collection Bouquins, n'est pas sur papier bible et est réduit au format 8 x 11,5 cm. Bicolet !
Paris, Nelson, 1930. In-12, demi-vélin blanc, dos lisse avec titre et filets dorés, ex-libris au contreplat. En belle condition.
France Loisirs, collection Les indispensables de la littérature en BD, 2014. In-4, cartonnage couleurs. A l'état de neuf. Avec un dossier historique suivant chaque histoire.
Gallimard, collection Enfantimages, 1979. In-8, cartonnage couleurs. Bien complet du feuillet plié en 4 pages "pour en savoir plus sur ce livre et ceux qui l'ont fait".
Peu courant, comme la plupart des titres de cette merveilleuse collection.
J. Hetzel, sans date. Petit in-8, demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs avec titre doré. Inscription sur garde datée de 1912.
Volume des Oeuvres complètes.
Lausanne, La Guilde du livre, 1966. In-8, pleine toile ornée d'une vignette contrecollée au premier plat. En belle condition.
Tirage limité à 6030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 4837.
Lausanne, La Guilde du livre, 1963. In-8, pleine toile ornée d'une vignette contrecollée au premier plat. En belle condition.
Tirage limité à 8030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 1243.
Nelson, sans date. 2 volumes in-12, cartonnages décorés, frontispices couleurs. Exemplaires très légèrement défraîchis, nom de possesseur sur garde.
Nelson, 1937. 2 volumes in-12, cartonnages décorés, titres dorés. En belle condition. Texte complet en deux volumes.
Lausanne, la Guilde du livre, 1948. In-8, pleine toile décorée.
Tirage limité à 6330 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 116.
Lausanne la Guilde du livre, collection des Classiques, 1959. In-12, pleine buflette bleue décorée, gardes rouges et or.
Paris, Société de publications périodiques, 1883. Grand in-4, en feuilles sous chemise de percaline grise, titre doré au dos et au premier plat, reproduction de la signature de Victor Hugo en noir au premier plat, ses initiales au dos.
Illustré de 27 planches hors-texte, fac-similé du manuscrit de Victor Hugo et de compositions de J.-P- Laurens, Henri Meyer, Emile Bayard, Lavastre, John Sargent, A. Marie, Rubé et Chaperon et Olivier Merson. Chacune des planches est protégée par une serpente avec légende imprimée (sauf les pl. 3, 6, 11, 13, 17, 21, 23, 25 à 27). Luxueuse édition publiée pour le cinquantenaire de la création de la pièce. Tiré à 201 exemplaires, le nôtre est un des 50 sur Japon imprimé pour le petit-fils de Victor Hugo, Georges Hugo. C'est lui, fils de Charles Hugo et orphelin de père à 3 ans, qui sera élevé par son grand-père. De cette expérience, Victor Hugo écrira d'ailleurs le livre L'art d'être grand-père. Il a ensuite appartenu au fils de Georges: François Hugo (1899-1982) qui fut orfèvre. C'est donc ce dernier qui fit l'envoi autographe, au faux-titre "à Alix Le [illisible] notre ange gardien François Victor Hugo". On y trouve, outre le texte du drame, la préface de 1832, le discours de Victor Hugo devant le Tribunal de commerce en 1832, le procès de la pièce et des notes et variantes. Chemise fatiguée. Vicaire, IV, 276. Du lundi 9 au mardi 17 juin nous ne serons pas en mesure de répondre aux commandes en raison de notre participation au Salon du livre rare de Paris qui se tiendra au Carreau du Temple du 13 au 15 juin. Retrouvez-nous au stand C 24 ! From Monday, June 9th to Tuesday, June 17th, we will not be able to fulfill orders due to our participation in the Paris Rare Book Fair, which will be held at the Carreau du Temple from June 13th to 15th. Find us at stand C 24!
L'un des 18 exemplaires confiés par Victor Hugo avec la note autographe Hierro, pour Auguste Vacquerie. Genève et New-York [Jersey, Imprimerie universelle, Saint-Hélier], [1855]. 1 vol. (70 x 110 mm) de 1 f. (titre) et 53 p. Demi-maroquin rouge à coin, dos à nerfs, titre et tête dorés, couvertures conservées (reliure signée de P. L. Martin). Édition originale. Exemplaire sur papier bleu, commun à l'ensemble du tirage. Inscription autographe : «Hierro, 1867 ». Un des 18 exemplaires confiés par Victor Hugo à l'attention d'Auguste Vacquerie, à Paris, pour ses amis, pour la reprise d'Hernani, qui sera interdite quelques mois plus tard.
L'injonction « hierro », est, depuis la bataille d'Hernani, le cri de ralliement de Victor Hugo pour fédérer ses fidèles. Le poète avait acheté plusieurs mains de papier rouge, et y découpa plusieurs petits carrés sur lesquels il imprima avec une griffe le mot espagnol qui veut dire fer : Hierro, et les distribua aux chefs des groupes de ses amis : « Nous ne croyons pas avoir éprouvé de joie plus vive en notre vie que lorsque Gérard, détachant du paquet six carrés de papier rouge, nous les tendit d'un air solennel, en nous recommandant de n'amener que des hommes sûrs. Nous répondions sur notre tête de ce petit groupe, de cette escouade dont le commandement nous était confié» (Théophile Gautier, « Première rencontre », in Le Bien public, 3 mars 1872). Depuis l'instauration du Second Empire, le théâtre de Victor Hugo était censuré sur toutes les scènes françaises, et aucune de ses pièces n'avait donc été représentée depuis Marion de Lorme en juin 1852. Mais en 1867, ses relations avec le pouvoir semblent s'améliorer et l'on annonce la reprise d'Hernani au Théâtre-Français, qui serait même venu d'une demande personnelle de l'impératrice Eugénie, à la veille de l'Exposition universelle. Hugo y est invité, mais refuse de quitter Guernesey, où il est isolé depuis l'amnistie de 1859 dont nombre de proscrits avaient profité. A distance, Victor Hugo veut rester le maître des opérations et reste en contact permanent avec ses deux indéfectibles amis, Auguste Vacquerie et Paul Meurice, qui suivent pour lui les répétitions d'Hernani. 37 ans après la première bataille, les dix textes de combat écrits pendant l'exil regroupés ici ne pouvaient pas recevoir meilleure note autographe de la part du plus célèbre des écrivains : ces fascicules des Discours seront longtemps distribués par Hugo, tout le temps de l'exil à Guernesey. Le 12 mai, il informe Vacquerie de l'envoi de 18 de ces plaquettes, toutes enrichies du même mot autographe d'encouragement : « un voyageur dont je vous ai parlé vous remettra dix-huit fascicules signés Hierro. 1867. Un pour vous. Un pour Meurice. - Les seize autres seraient répartis par vous, comme cartes de visite de moi, à nos meilleurs amis : Henri Rochefort, Pierre Véron (et les rédacteurs du Charivari), Ph. Audebrand, Jules Lermina, Benjamin Gastineau, Montrosier, Carjat, Amédée Blondeau, Mario Proth, Eug. Pelletan, etc. Vous savez mieux que moi à qui cela conviendra le plus. Et de cela, comme de tout, je me repose absolument sur vous. » (Correspondance de Victor Hugo, Hauteville-House, 112 mai 1867). La pièce sera jouée le 20 juin 1867, et reçoit un triomphe. De courte durée : « Les 3 et 4 novembre 1867, Garibaldi est vaincu à Mentana par les troupes pontificales, épaulées par les troupes françaises envoyées en renfort par Napoléon III sous le commandement du général de Failly. Garibaldi est condamné au bagne. Pour lui apporter son soutien, Victor Hugo écrit en trois jours, du 16 au 18 novembre, « La Voix de Guernesey ». En la faisant imprimer à son compte à Saint-Pierre-Port et en s'occupant activement de sa diffusion clandestine, il affiche une nouvelle fois haut et fort son opposition républicaine au pape et à l'empereur (...) Les représentations d'Hernani au Théâtre-Français sont interrompues. La pièce aura été jouée soixante et onze fois entre le 20 juin et le 27 décembre» (Jeanne Stranart, « L'interdiction de Ruy Blas et l'interruption d'Hernani en 1867, vues par Juliette Drouet »). Jean-Marc Hovasse, (sous la dir. de). Correspondance et théâtre, Presses universitaires de Rennes, 2012. Les pièces contenues dans cette plaquettes sont les suivantes : Les Etats-Unis d'Europe [En quittant la Belgique, 1er août 1852] ; Union [En arrivant à Jersey, 5 août 1852] ; Insurrection [Au Peuple, 31 octobre 1852] ; Martyre et vitalité des peuples [Anniversaire de la Révolution de Pologne, 29 novembre 1852] ; Pas de représailles [Sur la tombe de Jean Bousquet, 20 avril 1853] ; Le Droit de la femme [Sur la tombe de Louise Julien, 26 juillet 1853] ; La Guerre d'Orient [23° Anniversaire de la Révolution de Pologne] ; Inviolabilité de la vie humaine [Aux habitants de Guernesey, janvier 1854] ; Les Hommes du vieux monde [A Lord Palmerston, 11 février 1854] ; La Révolution future [Banquet anniversaire du 24 février 1854]. Ils seront repris en 1875 dans Actes et paroles, II, sous des titres différents indiqués ici entre crochets.
Précieux exemplaire A. Claudin, Jules Claretie et P. Villeboeuf cité et décrit par Carteret. Paris, au Bureau du Conservateur littéraire, 1819-20. 3 volumes in-8 de : I/ (1) f., 404 pp., 2 portraits hors-texte dont un à double page ont été ajoutés au début du volume ; II/ (2) ff., 404 pp. mal ch. 504 ; III/ 416 pp. Relié en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses ornés d’un motif romantique doré en long, filets dorés sur les plats. V. Champs. 197 x 125 mm.
Edition originale « extrêmement rare » (Clouzot, Guide du Bibliophile Français, p. 142) contenant notamment l’édition originale de Bug-Jargal. En 1819, par le conseil de Chateaubriand, qui avait deviné le talent littéraire des trois frères Hugo et qui s’intéressait à leur avenir, Abel fonda, de concert avec Eugène et Victor, Le Conservateur littéraire. Cette revue devait être, dans sa pensée, le complément indispensable du Conservateur politique, auquel la collaboration de Chateaubriand avait donné tant de vogue et tant d’éclat. Les trois frères qui vivaient dans une touchante harmonie, et qui n’avaient pas d’autre rivalité que l’amour des lettres, étaient à peu près les seuls rédacteurs du Conservateur littéraire, dans lequel chacun d’eux reparaissait continuellement sous différents pseudonymes et sous des initiales différentes. Chacun d’eux était tour à tour critique, poète, romancier, moraliste, pour varier la rédaction des livraisons hebdomadaires, qui produisaient toujours beaucoup d’effet dans le petit monde des écrivains, sans amener les abonnés à l’aide desquels le recueil aurait pu continuer. Enfin après dix-huit mois de persévérance et d’effort, il fallut renoncer à une publication qui ne faisait pas ses frais. « Il n’a paru de cette Revue que trente livraisons formant trois volumes in-8, Paris, A. Boucher, 1819-20. On lit dans une note du ‘Catalogue de livres provenant de la bibliothèque de M. de N***’ (1856) ‘Victor Hugo écrivait sous son nom et sous diverses initiales pseudonymes la plupart des articles de critique littéraire qu’il n’a pas recueillis dans ses Mélanges. On y trouve aussi la première édition de Bug-Jargal et des pièces de vers qui manquent encore à ses œuvres complètes. Victor Hugo signe tantôt V., tantôt H., tantôt V. d’Auverney, tantôt M., et quelquefois il ne signe pas du tout. Son frère Abel signe A. ; son frère Eugène, E. Parmi les rédacteurs, on reconnaît Theodore Pavie, Ader, J. Sainte-Marie, etc. Il faut signaler la fameuse épître Les Vous et les Tu, signée Aristide ; la Lettre de Publicola Petissot, les traductions de Virgile, de Lucain et d’Ossian, qu’on voudrait voir ajoutées aux œuvres de Victor Hugo’. » Cette revue, dit Charles Asselineau, dans sa Bibliographie romantique, 2ème édition, p. 265, « a été fondée par Eugène et Victor Hugo et rédigée, pour la plus grande partie, par celui-ci. Alfred de Vigny collabora à cette revue. » Cette édition originale est infiniment rare. Vicaire dans le Manuel de l’Amateur imprimé en 1895, ne cite qu’un seul exemplaire, incomplet, adjugé cependant 810 F Or à la Vente Noilly de 1886, enchère considérable pour l’époque. « Paul Lacroix avait acheté son exemplaire du Conservateur littéraire 80 fr. à une vente de la salle Silvestre ; cet ex. avec une nouvelle reliure en maroquin myrte jans. tr. dor. (Marius Michel) a été adjugé 810 fr., Noilly » Il était incomplet de la table du tome Ier. Carteret, dans Le Trésor du bibliophile imprimé en 1924, ne cite que deux exemplaires complets dont le nôtre « Claretie, 1918 , 3 vol. in-8, demi-maroquin de Champs vendu 3 055 F en 1918 » et un second exemplaire, dédicacé à Juliette Drouet, adjugé 46 000 F il y a 50 ans, en 1972, enchère alors considérable ; proche du prix obtenu cette même année 1972 par le superbe exemplaire des Œuvres de Louise Labé imprimées à Lyon en 1556 revêtu d’une reliure doublée aux écussons pour Charles Nodier (références : Bibliothèque R. Esmerian. Première partie, 6 juin 1972. Paris, n°82). Un tel exemplaire se négocierait aujourd’hui 300 000 €. Superbe exemplaire cité par Carteret dans lequel on a relié en tête deux portraits de Victor Hugo : l’un à la manière noire par Célestin Nanteuil, daté 1832, l’autre lithographié sur double page par V. Ratier, provenant des bibliothèques A. Claudin, célèbre bibliographe, enrichi de deux billets autographes qui lui furent adressés en juin 1900 par le romancier Paul Meurice (1818-1905), ami intime de Victor Hugo. Paul Meurice emprunte ces volumes à Claudin - son propre exemplaire étant prêté pour « l’exposition centenale du livre » - puis le complimente sur son « précieux exemplaire… avec sa reliure dans le goût du temps et les deux portraits… il est parfait » ; Jules Claretie (vendu 3 055 F en 1918) et P. Villeboeuf, éminent bibliophile du siècle dernier avec ex-libris.
Paris, Chez Persan, 1823. 4 vol. (95 x 165 mm) de VIII-316, 237, 237 et 347 p. Bradel papier caillouté, pièce de titre ornée, dos orné en tête et en pied (reliure XIXe). Édition originale.
C'est après de longues fiançailles avec Adèle Foucher puis un mariage célébré le 12 octobre 1822 que Victor Hugo remania Han d'Islande (entamé dès 1820). Il vendit l'usage de son manuscrit pour mille francs à Persan, un marquis ruiné, qui s'était improvisé libraire : Han d'Islande parut le 8 février 1823, sans nom d'auteur, et plein de coquilles. « Un article bienveillant de Charles Nodier dans ‘La Quotidienne' fut le début des rapports avec Hugo et de l'étroite amitié qui s'ensuivit. » (Carteret) On connaît la genèse de ce roman : l'amour de Victor Hugo pour Adèle Foucher. Après de longues fiançailles, le mariage a lieu le 12 octobre 1822 grâce à une pension accordée par Louis XVIII. C'est dans le contexte de ces soucis financiers et sentimentaux que Victor Hugo écrit, puis remanie Han d'Islande, qui reflète en quelque sorte cet amour contrarié. Le Réveil, dès son numéro du 23 janvier, publiait la note suivante : " On nous annonce aujourd'hui (...) un nouveau roman qui va paraître dans quelques jours chez les libraires du Palais-Royal et dont le sujet, tiré de l'histoire de la Norvège, offre un intérêt aussi dramatique que les principaux ouvrages de l'illustre romancier écossais. Cette composition singulière, signée Han d'Islande, est, dit-on, le premier ouvrage en prose d'un jeune homme connu déjà par de brillants succès poétiques. Nous verrons bien. " La mèche est vendue dès le mois suivant, lorsque Le Constitutionnel publie le 15 février la note suivante : " On vient de mettre en vente chez Persan, rue de l'Arbre-Sec, no 22, un roman intitulé : Han d'Islande, en quatre volumes in-12. Prix : 10 francs. On attribue ce roman à M. Victor Hugo, auteur d'un recueil d'odes". Cette première édition est annoncée dès le 8 février 1823 (n° 619), dans la Bibliographie de France. Elle fait de Victor Hugo, à 21 ans, l'initiateur du premier romantisme. Bien qu'il considérât cette oeuvre naïve, Hugo resta attaché par sentimentalisme à ce mélodrame de jeunesse. Plusieurs scènes seront d'ailleurs reprises dans Notre-Dame de Paris. Hugo ne sera pas satisfait en raison des nombreuses coquilles laissées par l'apprenti imprimeur-libraire, et dont il souhaitera une nouvelle édition corrigée chez Eugène Renduel dix ans plus tard, en mai 1833. Agréable exemplaire en cartonnage de l'époque : les exemplaires de qualité de cette première édition en reliure d'époque sont fort rares. De la bibliothèque Frédéric de Pourtalès (ex-libris). Vicaire, IV, 236 ; Carteret, I, 390, « Ouvrage très rare et fort estimé. »
[Nicétas Periaux Ponthieu ; Baudry ; Levavasseur] - NICOLAS, Adolphe ; BARTHELEMY ; HUGO, Victor ; DELAVIGNE, Casimir ; LE COUPEUR, Victor-Eugène
Reference : 35574
(1830)
1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, Chants du Siècle (par Adolphe Nicolas), Ponthieu et Cie Paris, Ponthieu, Michelsen et Ce, Leipzig, 1828, 2 ff. 194 pp. et 1 f. blanc / 1830. Satire Politique (par Barthélémy), A.-J. Dénain, Paris, 1830, 59 pp. / Discours en l'Honneur de Pierre Corneille (par Casimir Delavigne), F. Baudry, Rouen, 1829, 13 pp. et 1 f. n. ch. / L'Aumône (par Victor Hugo), Imprimé chez Nicétas Periaux, Rouen, Février 1830, 13 pp. et 1 f. blanc / Elégies (par Victor-Eugène Le Coupeur), Chez Levavasseur, Paris, Mars 1830, 2 ff., 31 pp. / Le Bal de l'Aumône (par Victor-Eugène Le Coupeur), Imprimé chez Nicétas Periaux, Rouen, Mars 1830, 9 pp
Très intéressant et rare recueil de plaquettes romantiques proposant notamment le très rare exemplaire de l'édition originale de "l'Aumône" de Victor Hugo (publié à Rouen au bénéfice de l'association de bienfaisance de la commune de Canteleu). Toutes les autres pièces ici présentes sont également en édition originale, ainsi de "1830, Satire Politique" ou des deux rares titres publiés par Victor-Eugène Le Coupeur, à l'instar du Hugo, chez l'imprimeur rouennais Nicétas Périaux. Quant au discours de Delavigne, il a été composé à l'occasion de la Souscription ouverte par la Société libre d'Emulation de Rouen pour éléver un monument à la gloire de Corneille. Etat très satisfaisant (rel. frottée avec fentes en mors, qq. rouss.) Escoffier, 809 (Hugo) ; Nauroy, 13 (Hugo) ; Carteret, I, 400 ; Vicaire, VI, 69 (Nicolas) ; Nauroy, 110 (Barthélémy)
(Collectif) Raymond Escholier - G. Brito - Bertrant Guégan - Louis Jouvet - Heilbrun - P. Noriey - Sergent - G. Rhum - Charles Peignot - Jean Hugo - Victor Hugo -
Reference : AMG04
(1935)
Arts et métiers graphiques, dir. Charles Peignot, juin 1935. In-4 broché, couverture illustrée tirée sur les presses lithographiques de Mourlot frères, 81 p. Bien complet des 6 hors texte : "Hommage à Victor Hugo (Gil Blas, 1885), Portrait de Victor Hugo par Charles Hugo (litho. Mourlot), Hugo et la musique, Arbre généalogique de la famille Hugo par Jean Hugo (litho. Mourlot), Quelques pages d'un livre de Auguste Vacquerie, Hugo sur son lit de mort, par Nadar. Accroc à la coiffe supérieure, quelques frottements aux angles, oales rousseurs sur les contreplats, intérieur bon. On joint le carton d'invitation pour l'exposition Victor Hugo qui s'est tenue à la bibliothèque nationale, pour le cinquantenaire de la mort de Victor Hugo.
Lettre suivie France métropolitaine; 6,80 euros
1862 1862 Paris, Librairie de L.Hachette & Cie 1862 2 in 12 Reliure demi basane dos à nerfs 280-319 [pp] (Notre-Dame de Paris - 1482,paru chez Gosselin, 1831).Incipit "L'homme qui a écrit ce mot sur le mur s'est effacé, il y a plusieurs siècles au milieu des générations, le mot s'est à son tour effacédu mur de l'église, l'église elle-même s'effacera bientôt peut-être de la terrec'estsur ce mot qu'on a fait le livre" Victor Hugo Mars 1832.
"Même s'il l'écrit en six mois, il passe trois ans à étudier et à rassembler tous les documents dont il avait besoin pour son roman. C'est dire le soin historique qu'il y met. Le roman fait revivre le Paris de Louis XI (ce Paris dont il nous retrace les grandes lignes du haut des tours de Notre-Dame, dans un long chapitre intitulé Paris à vol d'oiseau qui se termine par l'évocation d'un gigantesque opéra orchestré par le carillonnement des cloches de toutes les églises de Paris), dans un décor où l'imaginaire et le fantastique occupent une place centrale. L'archidiacre Claude Frollo est féru d'alchimie, et il tombe amoureux de la belle bohémienne Esméralda, et dont Quasimodo, le carillonneur de Notre-Dame - un nain difforme -, est aussi amoureux. Quant à Esméralda, elle rêve d'épouser Phoebus, le beau capitaine des archers de l'ordonnance du roi. Le livre eut un grand succès à son époque, même si l'on critiqua son aspect peu catholique. Cette histoire d'un prêtre féru d'alchimie et dévoré de désir pour une bohémienne ne pouvait pas être du goût de l'Église romaine qui mit le livre à l'Index, en juillet 1834. Comment en pouvait-il être autrement, puisque son auteur était pour une religion sans prêtres Notre-Dame de Paris raconte la lutte contre la fatalité (qu'il traduit par le mot grec Ananké dans le roman). Fatalité et non Providence, comme lui reprocheront de nombreux catholiques. Victor Hugo en expliquera le sens en mars 1866, dans la préface des Travailleurs de la mer : Une triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses. Dans Notre-Dame de Paris, l'auteur a dénoncé la première; dans Les Misérables, il a signalé la deuxième; dans ce livre, il indique la troisième. A ces trois fatalités qui enveloppent l'homme se mêle la fatalité intérieure, l'ananké suprême, le cur humain. On voit ici, le lien qui unit les trois grands romans de Victor Hugo. Celui-ci reviendra dessus dans une correspondance au journaliste Durandeau : Toutes les fois que la nécessité empiète sur la liberté et l'opprime, elle s'appelle fatalité. Le poète dénonce cet abus de l'inconnu. C'est ce que je fais dans Notre-Dame de Paris, dans Les Misérables, dans Les Travailleurs de la mer. (11 juillet 1867). D'ailleurs dans la préface de Notre-Dame de Paris, Hugo signale que c'est sur ce mot d'Ananké qui se trouvait gravé sur le mur d'une des tours de la cathédrale et qui aurait disparue (mais a-t-elle vraiment existé ?), qu'il a écrit le livre." Patrick Maunand Bon, pages avec rousseurs et taches mais exemplaire agréable, reliure en bon état pour son âge malgré un dos insolé. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
"J.Hetzel - A.Quantin. 1881. In-8. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 335 pages - dédicace de Victor Hugo sur la page de faux titre ""A Léon Richer, Victor Hugo"" (photo disponible) - plats du livre désolidarisés - dos fendu avec des manque, ouvrage désolidarisé - coiffes abîmées - quelques rousseurs sur les pages ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi"
"dédicace de Victor Hugo sur la page de faux titre ""A Léon Richer, Victor Hugo"" - Léon Richer : né le 19 mars 1824 à l'Aigle et mort le 15 juin 1911 à Paris, est un journaliste libre-penseur et féministe français. Hubertine Auclert le considérait comme le père du féminisme et Simone de Beauvoir comme son véritable fondateur. Victor Hugo : est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de la langue française. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi"
Toulouse, M.J. Dalles, 1818. 1819. 1820. 1821. 1 vol. in-8. Demi-veau brun moderne, dos lisse, filet doré et médaillon encadrant le titre, tête dorée. 12pp, XVIpp, 77pp ; Titre, LXXIIpp, 93pp, [4]pp ; 10pp, XXXIXpp, 53pp, [3]pp ; Faux-titre, titre, 8pp, LXXVIpp, 74PP, [2]pp.
les débuts poétiques de Victor HugoPrécieuse réunion des quatre premières années auxquelles le jeune Victor Hugo a participé. Il s’agit des éditions originales des premiers poèmes de Victor Hugo.L’Académie de Toulouse, l’une des plus anciennes sociétés littéraires d’Europe, organisait un concours de poésie et décernait des prix. Victor Hugo, alors âgé de 18 ans, soumet quatre poèmes en 1818 puis trois en 1819. Trois autres suivront en 1820, un en 1821 et un en 1822. Après une amarante d’or pour son ode Les Vierges de Verdun lors de sa première participation, Victor Hugo, en course, sans le savoir, avec Lamartine, obtient un lys d’or, la plus haute distinction, pour Le Rétablissement de la statue de Henri IV. La suprême récompense du Lys d’or n’avait été décernée qu’une seule fois avant lui, en 1776. Depuis, elle n’a jamais été à nouveau distribuée. Sont publiés également Les Derniers bardes, poëme, en 1819, Moïse sur le Nil, Ode, qui a obtenu une amarante réservée, Le jeune banni - Raymond à Emma, Héroïde, en 1820, et Quiberon, Ode, en 1821.Il est nommé Maître ès Jeux floraux, aux côtés desquarante académiciens que comptait la prestigieuseinstitution, fondée en 1323. Victor Hugo parvint ainsi à convaincre son père du sérieux de sa vocation littéraire contrariée par des études de droit entreprises sans enthousiasme.Escoffier, Le Mouvement romantique, n° 278 : « Cerecueil est très rare ».Exemplaire grand de marges.Mouillures touchant la moitié de la page, des pagesXXVII à LXIV de l’année 1821. Taches aux troisderniers feuillets.