P., Ollendorff, 1888, in-12, x-338 pp, 9 gravures hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Parois, 518)
"On sait quel chercheur infatigable est le Comte d'Hérisson. Après avoir successivement étudié la chute du second empire dans le « Journal d'un officier d'ordonnance », la campagne de Chine dans le « Journal d'un interprète », la police de la Restauration dans le « Cabinet noir » et le procès de Trianon dans la « Légende de Metz », l'éminent historien aborde aujourd'hui cette période de notre histoire qui est toujours d’une si poignante actualité : La Révolution Française. Dans « Autour d'une Révolution », le comte d'Hérisson publie, avec cette impartialité qui donne à ses œuvres une valeur toute exceptionnelle, une série de documents sur les grands hommes de 89. Les révélations les plus inattendues sont données tant sur les gros bonnets du parti républicain que sur les têtes couronnées : Danton, Robespierre et Mirabeau, le due d’Orléans, Louis XVIII (alors comte de Provence) et Louis XVI lui même, sont tour à tour mis en scène et jugés avec une sûreté de touche dont on peut d'autant mieux faire l'éloge que c'est aux prédictions presque divinatoires de Mallet du Pan que le Comte d’Hérisson a emprunté les plus terribles de ses documents. « Il n’y aurait qu'à recueillir ses articles et ses brochures pour avoir une histoire complète de la Révolution » a dit M. Taine en parlant de Mallet du Pan. Le tour attrayant que le comte d'Hérisson a donné à ces documents, en les réunissant dans son livre, est un charme de plus pour le lecteur, car on trouve dans « Autour d'une Révolution » des renseignements qui, pour être présentés sous une forme séduisante, n'en sont pas moins d’une importance considérable pour l'établissement défìnitif de la vérité historique." (La Cultura, 1889)
P., Ollendorff, 1888, in-12, x-338 pp, 9e édition, 9 gravures hors texte, reliure percaline noire, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état, ex-libris Marcel Dunan (Parois, 518)
"On sait quel chercheur infatigable est le Comte d'Hérisson. Après avoir successivement étudié la chute du second empire dans le « Journal d'un officier d'ordonnance », la campagne de Chine dans le « Journal d'un interprète », la police de la Restauration dans le « Cabinet noir » et le procès de Trianon dans la « Légende de Metz », l'éminent historien aborde aujourd'hui cette période de notre histoire qui est toujours d’une si poignante actualité : La Révolution Française. Dans « Autour d'une Révolution », le comte d'Hérisson publie, avec cette impartialité qui donne à ses œuvres une valeur toute exceptionnelle, une série de documents sur les grands hommes de 89. Les révélations les plus inattendues sont données tant sur les gros bonnets du parti républicain que sur les têtes couronnées : Danton, Robespierre et Mirabeau, le due d’Orléans, Louis XVIII (alors comte de Provence) et Louis XVI lui même, sont tour à tour mis en scène et jugés avec une sûreté de touche dont on peut d'autant mieux faire l'éloge que c'est aux prédictions presque divinatoires de Mallet du Pan que le Comte d’Hérisson a emprunté les plus terribles de ses documents. « Il n’y aurait qu'à recueillir ses articles et ses brochures pour avoir une histoire complète de la Révolution » a dit M. Taine en parlant de Mallet du Pan. Le tour attrayant que le comte d'Hérisson a donné à ces documents, en les réunissant dans son livre, est un charme de plus pour le lecteur, car on trouve dans « Autour d'une Révolution » des renseignements qui, pour être présentés sous une forme séduisante, n'en sont pas moins d’une importance considérable pour l'établissement défìnitif de la vérité historique." (La Cultura, 1889)
P., Ollendorff, 1891, in-12, xii-384 pp, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres, filets pointillés et doubles filets dorés, bon état
"Ancien officier d'ordonnance du général Cousin de Montauban pendant la guerre de Chine, le comte d'Hérisson se trouvait en Amérique au début de la campagne de 1870. Rentré en France, il fut attaché à l'Etat-major du 12e Corps, ensuite officier d'ordonnance du général Trochu. Sa parfaite connaissance de l'allemand lui valut maintes fois d'être employé comme parlementaire ; Jules Favre l'emmena à Ferrières, puis à Versailles ; il fut ainsi au courant de bien des petits faits des négociations et plus tard put grossir ses livres d'anecdotes curieuses. Son “Journal” fut un gros succès, presque un scandale. Déjà il avait écrit sur “L'Expédition de Chine, d'après la correspondance confidentielle du comte de Palikao” un ouvrage qui fut mis sous séquestre pour raison d'Etat, puis acquis par le Ministre de la Guerre. Le “Journal d'un interprète en Chine” remplaça en partie le livre supprimé. Le comte d'Hérisson, depuis, a publié un “Nouveau Journal”, “Les Responsabilités de l'Année terrible”, ”La Légende de Metz”, où il tenta de disculper Bazaine, puis des souvenirs personnels sur le 4 Septembre : “Autour d'une Révolution”, “Le Cabinet noir”, ”Le Prince Impérial”, etc. Ses livres sont généralement d'un intérêt véritable et sérieusement documentés." (Tableaux de l'année tragique. Anthologie de la guerre de 1870 d'après le récit des littérateurs, poètes, historiens, hommes de guerre, orateurs politiques et de la chaire, les correspondances et les mémoires, 1901)
P., Ollendorff, 1885, in-12, 384 pp, broché, couv. factice, état correct
Le capitaine Maurice d'Hérisson, après avoir participé à la conquête de Pékin avec le général Cousin de Montauban, a appartenu à l'état-major du général Trochu et a assisté Jules Favre lors des négociations avec Bismarck. Il raconte ici sa guerre de 1870 contre les Prussiens. Excellent journal, rempli d'intéressants détails et anecdotes sur Paris pendant le Siège. — "Un volume au titre modeste, consacré en grande partie au siège de Paris par les Allemands. L'auteur, simple capitaine de mobiles, devenu officier d'ordonnance du général Trochu, parlant facilement plusieurs langues étrangères, et en particulier l'allemand, a été souvent chargé de missions importantes ; s'est trouvé en contact, à plusieurs reprises, avec des hommes considérables français, allemands et même américains ; il a pris part à de grands événements et les raconte dans son livre avec un charme inexprimable. Son ouvrage est amusant, saisissant, intéressant au dernier point. Nous allons l'analyser rapidement. Le comte d'Hérisson, capitaine de mobiles, ayant fait l'expédition de Chine auprès du général de Montauban, se trouvait à New-York au moment de la guerre avec la Prusse. II s'embarque aussitôt, vient à Paris trouver le ministre de la guerre, son ancien général, qui le dirige sur le camp de Châlons. Connu du général Schmitz, chef d'état-major de Trochu, il est attaché comme officier d'ordonnance à ce dernier général avec lequel il revient à Paris. II prend au siège la part la plus active, est journellement envoyé en mission, et, au moment des négociations, il est cédé à M. Jules Favre, qu'il accompagne, lorsqu'il s'agit de conclure l'armistice. Bien accueilli par les officiers allemands et par M. de Bismarck lui-même, il voit à plusieurs reprises ce dernier et M. de Moltke dans les conférences. II peint avec un grand brio ces différentes circonstances ; enfin, il est le héros de deux aventures curieuses : l'une relative à M. de Moltke, l'autre relative à M. de Bismarck, auquel il arrache in extremis une concession heureuse pour l'armée de Paris, et cela par sa seule initiative. Ce livre contient des appréciations très vraies et très justes sur les troupes, leur mise en route et le désordre qu'elles montrèrent dans les premiers moments de la guerre et au camp de Châlons. Un long épisode relatif au départ de l'impératrice de Paris, quelques mots élogieux sur la façon noble et digne avec laquelle la princesse Marie-Clotilde s'est retirée, enfin différents épisodes racontés de la façon la plus amusante nous ont paru de nature à intéresser les lecteurs, quels qu'ils soient. Une fois le volume commencé, on a de la peine à l'abandonner. Terminons en disant que le capitaine d'Hérisson, malgré les obligations qu'il a eues au loquace général Trochu, et tout en cherchant à l'exonérer des fautes qu'on lui a reprochées, tout en cherchant à expliquer sa conduite au 4 septembre et ses opérations pendant le siège, ne peut s'empêcher de laisser percer ce qu'il pense sur cet officier général, plus éloquent discoureur que grand chef militaire. L'auteur a imité en cela le général Lebrun qui, lui aussi, n'a pas craint de laisser entrevoir dans son livre la vérité sur le duc de Magenta." (Baron A. Du Casse, Revue Historique, 1885)
P., Ollendorff, 1885, in-12, v-384 pp, 9e édition, reliure demi-basane verte, dos lisse à doubles filets pointillés (rel. de l'époque), rousseurs, bon état
Le capitaine Maurice d'Hérisson, après avoir participé à la conquête de Pékin avec le général Cousin de Montauban, a appartenu à l'état-major du général Trochu et a assisté Jules Favre lors des négociations avec Bismarck. Il raconte ici sa guerre de 1870 contre les Prussiens. Excellent journal, rempli d'intéressants détails et anecdotes sur Paris pendant le Siège. — "Un volume au titre modeste, consacré en grande partie au siège de Paris par les Allemands. L'auteur, simple capitaine de mobiles, devenu officier d'ordonnance du général Trochu, parlant facilement plusieurs langues étrangères, et en particulier l'allemand, a été souvent chargé de missions importantes ; s'est trouvé en contact, à plusieurs reprises, avec des hommes considérables français, allemands et même américains ; il a pris part à de grands événements et les raconte dans son livre avec un charme inexprimable. Son ouvrage est amusant, saisissant, intéressant au dernier point. Nous allons l'analyser rapidement. Le comte d'Hérisson, capitaine de mobiles, ayant fait l'expédition de Chine auprès du général de Montauban, se trouvait à New-York au moment de la guerre avec la Prusse. II s'embarque aussitôt, vient à Paris trouver le ministre de la guerre, son ancien général, qui le dirige sur le camp de Châlons. Connu du général Schmitz, chef d'état-major de Trochu, il est attaché comme officier d'ordonnance à ce dernier général avec lequel il revient à Paris. II prend au siège la part la plus active, est journellement envoyé en mission, et, au moment des négociations, il est cédé à M. Jules Favre, qu'il accompagne, lorsqu'il s'agit de conclure l'armistice. Bien accueilli par les officiers allemands et par M. de Bismarck lui-même, il voit à plusieurs reprises ce dernier et M. de Moltke dans les conférences. II peint avec un grand brio ces différentes circonstances ; enfin, il est le héros de deux aventures curieuses : l'une relative à M. de Moltke, l'autre relative à M. de Bismarck, auquel il arrache in extremis une concession heureuse pour l'armée de Paris, et cela par sa seule initiative. Ce livre contient des appréciations très vraies et très justes sur les troupes, leur mise en route et le désordre qu'elles montrèrent dans les premiers moments de la guerre et au camp de Châlons. Un long épisode relatif au départ de l'impératrice de Paris, quelques mots élogieux sur la façon noble et digne avec laquelle la princesse Marie-Clotilde s'est retirée, enfin différents épisodes racontés de la façon la plus amusante nous ont paru de nature à intéresser les lecteurs, quels qu'ils soient. Une fois le volume commencé, on a de la peine à l'abandonner. Terminons en disant que le capitaine d'Hérisson, malgré les obligations qu'il a eues au loquace général Trochu, et tout en cherchant à l'exonérer des fautes qu'on lui a reprochées, tout en cherchant à expliquer sa conduite au 4 septembre et ses opérations pendant le siège, ne peut s'empêcher de laisser percer ce qu'il pense sur cet officier général, plus éloquent discoureur que grand chef militaire. L'auteur a imité en cela le général Lebrun qui, lui aussi, n'a pas craint de laisser entrevoir dans son livre la vérité sur le duc de Magenta." (Baron A. Du Casse, Revue Historique, 1885)
P., Ollendorff, 1885, in-12, 384 pp, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec fleuron et double filet dorés, pièce de titre chagrin noir (rel. de l'époque), 2e plat de la reliure défraîchi, qqs rares rousseurs, bon état
Le capitaine Maurice d'Hérisson, après avoir participé à la conquête de Pékin avec le général Cousin de Montauban, a appartenu à l'état-major du général Trochu et a assisté Jules Favre lors des négociations avec Bismarck. Il raconte ici sa guerre de 1870 contre les Prussiens. Excellent journal, rempli d'intéressants détails et anecdotes sur Paris pendant le Siège. — "Un volume au titre modeste, consacré en grande partie au siège de Paris par les Allemands. L'auteur, simple capitaine de mobiles, devenu officier d'ordonnance du général Trochu, parlant facilement plusieurs langues étrangères, et en particulier l'allemand, a été souvent chargé de missions importantes ; s'est trouvé en contact, à plusieurs reprises, avec des hommes considérables français, allemands et même américains ; il a pris part à de grands événements et les raconte dans son livre avec un charme inexprimable. Son ouvrage est amusant, saisissant, intéressant au dernier point. Nous allons l'analyser rapidement. Le comte d'Hérisson, capitaine de mobiles, ayant fait l'expédition de Chine auprès du général de Montauban, se trouvait à New-York au moment de la guerre avec la Prusse. II s'embarque aussitôt, vient à Paris trouver le ministre de la guerre, son ancien général, qui le dirige sur le camp de Châlons. Connu du général Schmitz, chef d'état-major de Trochu, il est attaché comme officier d'ordonnance à ce dernier général avec lequel il revient à Paris. II prend au siège la part la plus active, est journellement envoyé en mission, et, au moment des négociations, il est cédé à M. Jules Favre, qu'il accompagne, lorsqu'il s'agit de conclure l'armistice. Bien accueilli par les officiers allemands et par M. de Bismarck lui-même, il voit à plusieurs reprises ce dernier et M. de Moltke dans les conférences. II peint avec un grand brio ces différentes circonstances ; enfin, il est le héros de deux aventures curieuses : l'une relative à M. de Moltke, l'autre relative à M. de Bismarck, auquel il arrache in extremis une concession heureuse pour l'armée de Paris, et cela par sa seule initiative. Ce livre contient des appréciations très vraies et très justes sur les troupes, leur mise en route et le désordre qu'elles montrèrent dans les premiers moments de la guerre et au camp de Châlons. Un long épisode relatif au départ de l'impératrice de Paris, quelques mots élogieux sur la façon noble et digne avec laquelle la princesse Marie-Clotilde s'est retirée, enfin différents épisodes racontés de la façon la plus amusante nous ont paru de nature à intéresser les lecteurs, quels qu'ils soient. Une fois le volume commencé, on a de la peine à l'abandonner. Terminons en disant que le capitaine d'Hérisson, malgré les obligations qu'il a eues au loquace général Trochu, et tout en cherchant à l'exonérer des fautes qu'on lui a reprochées, tout en cherchant à expliquer sa conduite au 4 septembre et ses opérations pendant le siège, ne peut s'empêcher de laisser percer ce qu'il pense sur cet officier général, plus éloquent discoureur que grand chef militaire. L'auteur a imité en cela le général Lebrun qui, lui aussi, n'a pas craint de laisser entrevoir dans son livre la vérité sur le duc de Magenta." (Baron A. Du Casse, Revue Historique, 1885)
Paris Paul Ollendorff 1896 1 vol. relié in-8, bradel demi-percaline verte, VII + 332 pp. Reliure modeste mais solide, intérieur très propre.
P., Ollendorff, 1889, in-12, vii-388 pp, index des noms cités, reliure demi-percaline vermillon, dos lisse avec titres, fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), bon état
Ouvrage d'un officier de carrière montrant une certaine compréhension du mouvement insurrectionnel, « sentiment patriotique dévoyé », et une hostilité totale à Thiers, auteur direct de la Commune et du massacre des otages... « Il aurait fallu Henri IV et il y eut Thiers ». Sa sympathie va à Varlin « homme de cœur et d'intelligence », et à Louise Michel (cf. sa lettre en Épilogue). (Le Quillec, 2261) — "D'Hérisson ne défend pas la Commune mais reconnaît une certaine équité dans le principe qui a présidé à sa conduite. Il produit un document d'où il ressort que les fédérés voulaient faire de Paris une ville libre, ayant un gouvernement autonome et participant dans une certaine mesure au gouvernement, à l'administration, à la défense de la France et aux charges qui lui sont inhérentes. Ils étaient donc animés d'une idée politique ; ils respectaient les biens, les fonds publics déposés dans les Banques ; ils demandaient de l'argent à la Banque de France, mais sous forme de prêt ; et s'ils ont eu recours à des actes de vandalisme dans les derniers jours, c'était en défense et en représailles. La responsabilité des atrocités commises incombe à Thiers, qui n'a pas voulu reconnaître dans les Communards un parti belligérant, comme les Américains dans la guerre de sécession ; il les a donc poussés à des représailles, toujours moins féroces que les exécutions massives qu'il a ordonnées. Et non seulement Thiers est responsable des crimes de la Commune, mais il en est l'instigateur, le fomenteur, ne l'écrasant pas comme il aurait pu le faire après le massacre des généraux Lecomte et Thomas, et tout cela pour se rendre nécessaire, pour s'imposer à la France. D'Hérisson veut même prouver que Thiers a excité la Commune, mais il recourt ici à des indices et à des indications trop vagues... L'auteur trouve la répression d'autant plus féroce et cruelle que le gouvernement de Versailles n'était pas plus légal que celui de la Commune ; l'un et l'autre provenaient d'un coup d'État de quelques-uns, la différence étant que le premier avait renversé un gouvernement qui s'appuyait sur le vote populaire, tandis que le second s'opposait à un gouvernement déjà illégal par lui-même..." (La Cultura, rivista di scienze, lettere ed arti, 1889)
P., Ollendorff, 1894, in-12, x-499 pp, 4e édition, broché, bon état
Claude-Philippe-Edouard, baron Mounier, secrétaire de Napoléon Ier, intendant des bâtiments de la Couronne, directeur de la police en 1821, conseiller d'État et pair de France. Le baron Mounier, ancien pair de France, n'a pas publié de mémoires. Il a simplement laissé des notes manuscrites et en particulier un Journal intime. Ces notes et ce journal étaient en possession de son fils, qui les mit à la disposition du comte d'Hérisson. Avec des documents sur l’action de Mounier en 1820-1821.
P., Ollendorff, 1887 in-12, viii-350 pp, reliure demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état
D'après les papiers du baron Mounier, secrétaire de Napoléon, puis directeur général de la police sous la Restauration (Parois, 517). — "L'auteur s'est surtout fait connaître par deux ouvrages qui ont fait sensation, “Le Journal d'un Officier d'ordonnance” et “Le Journal d'un interprète en Chine”, dans lesquels il rapporte des faits encore inconnus et intéressants sur des événements politiques importants ; les documents qu'il publie dans son livre “Le Cabinet noir” ne sont pas moins curieux. Ce cabinet, où le secret des lettres était violé sans vergogne, était l'un des plus puissants moyens de police secrète sous les gouvernements monarchiques de la France. Le baron Mounier, qui fut secrétaire de Napoléon Ier et plus tard directeur de la police sous Louis XVIII, s'est constitué dans cette position une collection de documents importants, et c'est un extrait de ces documents que publie d'Hérisson. Ceux qui concernent le fils de Louis XVI, le duc de Berry, Napoléon Ier et Marie Louise sont d'un intérêt particulier. – La question de savoir si Louis XVIl est mort au Temple ou si on l'a laissé s'échapper n'a pas encore été tranchée par l'histoire. L'historien Chantelauze, qui a beaucoup étudié ce problème, est d'avis que le malheureux enfant est mort en prison ; D'Hérisson cherche à prouver, par les pièces qu'il a publiées, que Louis XVII n'est mort qu'en 1846 et que Naundorff n'était pas un imposteur. Il appuie son opinion sur une lettre du docteur Martin, dans laquelle celui-ci déclare que la duchesse d'Angoulême, en mourant, avoua au général La Rochejacquelein que son frère n'était pas mort, et que ce secret l'avait accablée toute sa vie. – Dans son étude sur Napoléon Ier, l'auteur prouve que ce dernier est né le 7 janvier 1768 et non le 15 août 1769, et qu'il a pris l'anniversaire de son frère pour le sien afin de pouvoir entrer à Brienne. Habitué de bonne heure à la duplicité, il montra plus tard le plus détestable manque de sens moral. Ses relations coupables avec sa sœur Pauline et avec la fille de sa femme, Hortense Beauharnais, qu'il donna plus tard en mariage à son frère, sont des faits avérés, et Pauline elle-même en a fourni les preuves. – La lecture de ce livre est aussi piquante qu'attirante." (K. Wilhelmi, Franco-Gallia, 1887)
P., Ollendorff, 1887 in-12, viii-350 pp, reliure demi-toile chagrinée verte à coins, dos à 5 nerfs, titres dorés, couv. (salies) conservées, bon état
D'après les papiers du baron Mounier, secrétaire de Napoléon, puis directeur général de la police sous la Restauration (Parois, 517). — "L'auteur s'est surtout fait connaître par deux ouvrages qui ont fait sensation, “Le Journal d'un Officier d'ordonnance” et “Le Journal d'un interprète en Chine”, dans lesquels il rapporte des faits encore inconnus et intéressants sur des événements politiques importants ; les documents qu'il publie dans son livre “Le Cabinet noir” ne sont pas moins curieux. Ce cabinet, où le secret des lettres était violé sans vergogne, était l'un des plus puissants moyens de police secrète sous les gouvernements monarchiques de la France. Le baron Mounier, qui fut secrétaire de Napoléon Ier et plus tard directeur de la police sous Louis XVIII, s'est constitué dans cette position une collection de documents importants, et c'est un extrait de ces documents que publie d'Hérisson. Ceux qui concernent le fils de Louis XVI, le duc de Berry, Napoléon Ier et Marie Louise sont d'un intérêt particulier. – La question de savoir si Louis XVIl est mort au Temple ou si on l'a laissé s'échapper n'a pas encore été tranchée par l'histoire. L'historien Chantelauze, qui a beaucoup étudié ce problème, est d'avis que le malheureux enfant est mort en prison ; D'Hérisson cherche à prouver, par les pièces qu'il a publiées, que Louis XVII n'est mort qu'en 1846 et que Naundorff n'était pas un imposteur. Il appuie son opinion sur une lettre du docteur Martin, dans laquelle celui-ci déclare que la duchesse d'Angoulême, en mourant, avoua au général La Rochejacquelein que son frère n'était pas mort, et que ce secret l'avait accablée toute sa vie. – Dans son étude sur Napoléon Ier, l'auteur prouve que ce dernier est né le 7 janvier 1768 et non le 15 août 1769, et qu'il a pris l'anniversaire de son frère pour le sien afin de pouvoir entrer à Brienne. Habitué de bonne heure à la duplicité, il montra plus tard le plus détestable manque de sens moral. Ses relations coupables avec sa sœur Pauline et avec la fille de sa femme, Hortense Beauharnais, qu'il donna plus tard en mariage à son frère, sont des faits avérés, et Pauline elle-même en a fourni les preuves. – La lecture de ce livre est aussi piquante qu'attirante." (K. Wilhelmi, Franco-Gallia, 1887)
P., Ollendorff, 1886 in-12, 442 pp, reliure demi-chagrin havane brun foncé, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, bon exemplaire sans les habituelles rousseurs
En 1860, la Grande-Bretagne et la France de Napoléon III ont envoyé vers Pékin un corps expéditionnaire avec mission de contraindre l'empereur à ouvrir son pays à leurs commerçants et missionnaires. C'est ce que l'on a appelé plus tard la « Seconde guerre de l'opium ». 3.000 Français et autant d'Anglais débarquent en septembre 1860 dans le golfe de Petchili et prennent la direction de Pékin. Après la prise du pont de Pa-li-kao, le 21 septembre, le corps expéditionnaire ne rencontre plus d'obstacle. Il arrive le 13 octobre 1860 dans la capitale chinoise, d'où s'est enfuie la cour impériale. Interprète lors cette expédition, le jeune comte d'Hérisson narre ici dans son journal les différents épisodes de son voyage ; il assista notamment à la marche sur Pékin et à la mise à sac du Palais d'Eté des empereurs chinois, le 18 octobre 1860... Un récit historique et pittoresque par un témoin oculaire de premier plan.
P., Ollendorff, 1890, in-12, iii-423 pp, 3e édition, important index des noms cités, broché, couv. lég. salie, bon état
Vie et mort d'Eugène Louis Napoléon, fils de Napoléon III, qui vécut en Angleterre après la chute de l'Empire, et mourut tué par les Zoulous en Afrique du Sud en 1879. — "Le livre de M. d'Hérisson sur Napoléon IV sera lu avec intérêt à cause de celui qui en est l'objet. Peu de destinées sont aussi mélancoliques que celle de ce jeune prince, chevaleresque, enthousiaste, jeté dans l'exil au moment où il arrivait à l'adolescence, sur qui retombait l'effroyable responsabilité de crimes et de fautes dont il était innocent, poussé involontairement à la mort par une mère qui, pourtant, l'adorait. (...) La thèse de l'auteur est que Napoléon IV ait été victime d'une trahison organisée par les républicains avec l'aide des communards. En rapportant sérieusement de pareils contes, sur la foi de Fidus (E. Loudun), d'après le récit d'un communard anonyme publié par un journal dont on ne dit pas le nom, M. d'Hérisson donne la mesure de son esprit critique." (L. Farges, Revue historique, 1891)
1887 Paris, Paul Ollendorff,1887, In huit , 350 pp, reliée à la bradel, toile bleue,pièce de titre en cuir beige,bon état,
mention de dixième édition.
Paris, Paul Ollendorff Editeur, 1886 (4e édition). 1 volume in-12, 442 pp., demi-percaline rouge, plats cartonnés unis, couvertures imprimées conservées légèrement défraîchies, quelques rousseurs éparses, un petit trou en page de sommaire, bon état général. Ex-libris de Daniel Schlumberger.
Le Comte d'Hérisson était membre de la délégation diplomatique, en qualité d'interprète sinophone lors de l'Expédition de Chine de 1860. Il narre ici dans son journal les différents épisodes de son voyage, de la campagne militaire et du Sac du Palais d'été. Récit historique et pittoresque par un témoin oculaire de premier plan.
P., Ollendorff, 1890, in-12, iii-423 pp, important index des noms cités, reliure demi-percaline, dos lisse avec pièce de titre basane noire, fleuron et double filet doré en queue (rel. de l'époque), pièce de titre lég. frottée, bon état
Vie et mort d'Eugène Louis Napoléon, fils de Napoléon III, qui vécut en Angleterre après la chute de l'Empire, et mourut tué par les Zoulous en Afrique du Sud en 1879. — "Le livre de M. d'Hérisson sur Napoléon IV sera lu avec intérêt à cause de celui qui en est l'objet. Peu de destinées sont aussi mélancoliques que celle de ce jeune prince, chevaleresque, enthousiaste, jeté dans l'exil au moment où il arrivait à l'adolescence, sur qui retombait l'effroyable responsabilité de crimes et de fautes dont il était innocent, poussé involontairement à la mort par une mère qui, pourtant, l'adorait. (...) La thèse de l'auteur est que Napoléon IV ait été victime d'une trahison organisée par les républicains avec l'aide des communards. En rapportant sérieusement de pareils contes, sur la foi de Fidus (E. Loudun), d'après le récit d'un communard anonyme publié par un journal dont on ne dit pas le nom, M. d'Hérisson donne la mesure de son esprit critique." (L. Farges, Revue Historique, 1891)
P., Ollendorff, 1890, in-12, iii-423 pp, important index des noms cités, reliure percaline brique, dos lisse avec pièce de titre basane noire, date dorée en queue, couv. conservées, bon état, ex-libris Jean-Claude Lachnitt
Vie et mort d'Eugène Louis Napoléon, fils de Napoléon III, qui vécut en Angleterre après la chute de l'Empire, et mourut tué par les Zoulous en Afrique du Sud en 1879. — "Le livre de M. d'Hérisson sur Napoléon IV sera lu avec intérêt à cause de celui qui en est l'objet. Peu de destinées sont aussi mélancoliques que celle de ce jeune prince, chevaleresque, enthousiaste, jeté dans l'exil au moment où il arrivait à l'adolescence, sur qui retombait l'effroyable responsabilité de crimes et de fautes dont il était innocent, poussé involontairement à la mort par une mère qui, pourtant, l'adorait. (...) La thèse de l'auteur est que Napoléon IV ait été victime d'une trahison organisée par les républicains avec l'aide des communards. En rapportant sérieusement de pareils contes, sur la foi de Fidus (E. Loudun), d'après le récit d'un communard anonyme publié par un journal dont on ne dit pas le nom, M. d'Hérisson donne la mesure de son esprit critique." (L. Farges, Revue historique, 1891)
Paris, Paul Ollendorff Editeur, 1886 (3e édition). 1 volume in-12, 442 pp., demi-basane à coins, dos à nerfs, plats cartonnés marbrés, tranches jaspées, rousseurs claires éparses, bon état général.
Le Comte d'Hérisson était membre de la délégation diplomatique, en qualité d'interprète sinophone lors de l'Expédition de Chine de 1860. Il narre ici dans son journal les différents épisodes de son voyage, de la campagne militaire et du Sac du Palais d'été. Récit historique et pittoresque par un témoin oculaire de premier plan.
Paris, Paul Ollendorff, 1896, in 8 de VII-332 pp., rel. demi-bas.rouge,pieces de titre ivoire et verte passés,ex libris gravé - bon ex. 2e édition ?. "On y trouve quelques traits, assez rares, de première main, sur Napoléon", (Tulard, p. 563).
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P., Ollendorff, 1891, in-12, xii-364 pp, reliure demi-percaline vert bronze à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre chagrin carmin (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, envoi a.s.
"... Tuer une partie des gens et ruiner le reste, pour essayer de les civiliser après ? Ce sont ces "traditions" néfastes que j'ai voulu tirer de l'ombre, pour en montrer les conséquences et plaider la cause du nomade et du sauvage contre l'Européen. Elles ont éternisé la lutte en Algérie et compromis plus d'une fois la conquête et la colonisation..." (Préface) — "La chasse à l'homme, c'est la guerre du civilisé qui traque l'indigène, le pille, le tue... Ce livre est presque une exception dans la littérature des guerres d'Afrique : on y signale les pillages, les tueries, la recherche du galon par la destruction d'ennemis inférieurs en nombre, la volonté de ne pas prendre Abd-el-Kader afin de pouvoir continuer la guerre; on n'y conteste ni la bravoure prodigieuse de tous, ni les souffrances qui furent parfois plus qu'humaines, mais dépensées trop souvent en pure perte." (Tailliart) — "Il est exceptionnel que l'on trouve, dans les témoignages de militaires, des manifestations de sensibilité. Cela donne d'autant plus de prix aux protestations de quelques officiers comme Hérisson qui dénonça une guerre qui est "un attentat perpétuel à la discipline par le pillage, à l'ordre militaire par la fureur des citations et des récompenses" et que l'on prolonge dans le seul intérêt des gradés." (Charles-A. Julien)
1888 demi-basane prune. in-12, X-338pp., P. Ollendorff 1888
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P., Alcan, 1888, et P., Ollendorff, 1888, soit 2 ouvrages reliés en un fort volume in 12, demi-percaline rouge amateur, dos lisse, titres dorés, 299 et X-338 pages ; des rousseurs ; reliure un peu frottée.
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P., Ollendorff, 1894, in-12, 452 pp, reliure demi percaline terre de Sienne à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre chagrin havane (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.
Le secrétaire en question est Édouard Mounier (1784-1843). Il est le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier, qu'il suit en émigration. Il rentre en France après le 18 brumaire. En 1805, son ami Stendhal tombe très amoureux de sa sœur, Victorine Mounier, rencontrée à Grenoble. En 1806, Il devient auditeur au Conseil d'État. L'année suivante, il est envoyé à Weimar et en Silésie en tant qu'intendant puis il entre au cabinet de Napoléon Ier en tant que secrétaire en 1809. Il est alors fait baron de l'Empire le 31 décembre 1809. Il se marie à Liegnitz, avec l'accord de l'empereur le 11 mai 1810 avec une Prussienne, Wilhelmine Lighton. En 1813, il est intendant des bâtiments et conserve cette dernière fonction à la Restauration, se ralliant à Louis XVIII. Il se retire en Allemagne pendant les Cent-Jours. Bonne biographie, écrite d'après ses papiers de famille.
Ollendorf, 1894. In-12 relié demi basane bleu marine, dos insolé, 499 pages
Il s'agit de MOUNIER. Bon exemplaire. La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
P., Ollendorff, 1885 ; in-12. V-384pp. Demi-chagrin noir, dos à nerfs, titre doré. Quelques rousseurs. Bon état.