Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. Paris, Jehan Dallier, 1549. [Suivi de]: C’est l’ordre et forme qui a este tenue au Sacre & Couronnement de treshaulte & tres illustre Dame, Madame Catharine de Medicis, Royne de France, faict en l’Eglise Monseigneur sainct Denys en France, le X. jour de juin. Paris, Jehan Dallier, 1549. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ 41 ff. (mal numéroté 37) et (1) f.bl. entre les ff. 28 et 29, 9 gravures à pleine page dans le texte dont 1 dépliante et 2 gravures hors texte dont 1 dépliante, (1) f.bl.; II/ 11 ff. Cachet de bibliothèque sur le f. de titre. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Cuzin. 225 x 155 mm.
Edition originale rare et précieuse du «plus beau livre d’Entrée des rois de France qui ait été publié» (Ruggieri, 245). Rahir Ventes, Partie 5, n°1345; Fairfax Murray, French, I, n°150; Harvard, French, n°202; Du Colombier, Jean Goujon (1949) p.67-71, planche LVI-LVII; Vinet 471; Picot Rothschild IV, 3114. «Voici une véritable œuvre d’art.» (Vinet, n°470). Relations de l’entrée solennelle à Paris d’Henri II et de Catherine de Médicis en 1549, deux ans après l’avènement du roi qui succédait à son père François Ier, mort en 1547. Le premier ouvrage décrit la cérémonie de l’entrée, le second relate le sacre de la reine, six jours auparavant, à Saint-Denis. En marquant la liquidation de la succession de François Ier, l’événement revêtait une importance politique considérable. La ville de Paris lui donna une solennité particulière, n’épargnant aucun effort pour en souligner le caractère majestueux: les décors et les édifices furent dessinés et construits sous la direction des plus grands artistes, sans doute Jean Cousin, Jean Goujon et Philibert de l’Orme. La coutume des entrées solennelles des souverains dans une ville, et principalement dans une capitale, remonte à la plus haute Antiquité et s’est poursuivie pratiquement à toutes les époques. Sauf quelques exceptions, ce n’est qu’à partir de 1515, lors de l’entrée de Charles-Quint à Bruges, que celles-ci auraient donné lieu à des relations imprimées illustrées (von Arnim, Fünf Jahrhunderte Buchillustration, p.91). Ce beau et rare livre illustré conserve le souvenir des plus belles décorations architecturales du XVIe siècle et décrit la magnificence de cette entrée royale. Le texte, attribué à Hardouyn Chauveau par une inscription ancienne dans l’exemplaire Soleinne, serait dû, selon V.L. Saulnier (Les Fêtes de la Renaissance, I, pp. 31-59), au traducteur de Serlio, de Vitruve et de l’Hypnerotomachia Poliphili, l’écrivain Jean Martin, assisté, pour les inscriptions sur les monuments, du poète Thomas Sebillet. Les onze planches sur bois, hors et dans le texte, qui décorent l’ouvrage, en partie signées d’une croix de Lorraine, ont été attribuées aux plus grands artistes, par la perfection de leur gravure et l’élégance de leur dessin, exemples parfaits du style Henri II dans son expression parisienne la plus raffinée, elles passent pour l’un des chefs-d’œuvre de l’illustration française du XVIe siècle. La question reste évidemment ouverte de savoir si ces gravures traduisent les dessins ayant servi à élever les monuments de la réception ou si elles en restituent seulement l’aspect. «Au titre, belle marque de Roffet; f.4, la Porte Saint-Denis; f.5, la Fontaine du Ponceau; f.9, l’Arc de triomphe de Saint-Jacques; f.11, un rhinocéros portant un obélisque; f.13, Portique du Chatelet; f.15, Arc du pont Notre-Dame; f.16, décoration du Pont Notre-Dame; f.19, le Capitaine à cheval, figure remarquable considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois; entre les ff. 27 et 28, Arc de triomphe du Palais; f.38, Arc triomphal en forme de H; en hors-texte, la tribune des joutes. Cette illustration peut être attribuée avec certitude à Jean Goujon, mais la gravure décèle plusieurs mains.» (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 179). La décoration de ces planches comporte à deux endroits au moins, au pont de Notre-Dame et à la construction flanquant le beautreillis, le monogramme de Diane de Poitiers; son emblème, le croissant, qui pourrait passer pour un motif décoratif, figure à plusieurs autres endroits, mais sur ces deux constructions son chiffre s’étale complaisamment à côté, voire à la place, de celui du roi; le texte mentionne les monogrammes au H du roi mais reste muet sur ceux de sa maîtresse, âgée de cinquante ans, qui figurait dans le cortège de la reine sous son nouveau titre de duchesse de Valentinois. La relation décrivant le sacre de la reine à Saint-Denis mentionne expressément la duchesse de Valentinois à qui fut offert, après la cérémonie, un cierge auquel estoyent attachés les dicts treize pieces d’or. L’influence stylistique de cette illustration soulève diverses interrogations: on remarque l’apparition, dans le décor de l’obélisque au rhinocéros, de hiéroglyphes français qu’on ne reverra que sept ans plus tard dans l’Orus Apollo; on a également voulu voir dans l’ornement de la cuirasse du capitaine de la garde une des origines du motif des reliures dites «à la fanfare» (cf. A. Hobson, Reliures «à la fanfare», 6 et Michon, La Reliure française, p.78). L’ouvrage est orné de 11 gravures à pleine page attribuées à Geoffroy Tory par Fairfax Murray et à Jean Goujon par Brun (Le livre français illustré de la Renaissance, page 179-180). Les quatre dernières sont marquées de la croix de Lorraine mais Geoffroy Tory était mort en 1533. Bernard (G. Tory p.303) donne une excellente description de ces gravures sur bois et cite Renouvier qui attribue le dessin à Jean Cousin et considère ce livre comme «Le chef d’œuvre de la gravure sur bois française». Au titre, belle marque de Roffet, surnommé le faucheur; les croissants et le monogramme HD, présents sur la plupart des grandes figures font référence à Diane de Poitiers, la favorite d’Henri II. «Jacques Roffet, a imprimé en 1549 une pièce très précieuse intitulée: C’est l’ordre qui a été tenu a la nouvelle et joyeuse entree que... le roy tres chrestien Henry deuxiesme de ce nom a faicte en sa bonne ville et cité de Paris le seziesme iour de iuing M.D.XLIX. Les gravures ont été attribuées à Geoffroy Tory et le dessin est digne de lui ou plutôt de Jean Cousin» (A.F. Didot. Essai sur la gravure sur bois. Paris 1863, Colonne 168). Voici la liste de ces célèbres gravures sur bois: - Feuillet 4: La Porte Saint Denis avec l’Hercule gaulois - Feuillet 5: La Fontaine du Ponceau avec Jupiter - Feuillet 9: l’Arc de Triomphe de Saint Jacques avec les armes royales - Feuillet 11: un rhinocéros portant un obélisque dont l’extrémité est imprimée sur une partie repliée - Feuillet 13: Portique du Chatelet - Feuillet 15: Arc du Pont Notre Dame - Feuillet 16: Très intéressante gravure présentant le Pont Notre Dame décoré et entièrement clos - Feuillet 19: la célèbre figure du Capitaine à cheval considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois. -Arc de Triomphe du Palais -Arc triomphal en forme de H -En Hors texte, la tribune des joutes. «Deux autres tirages furent donnés la même année, l’un à l’adresse de Jehan Dallier avec l’emblème de Roffet, l’autre portant l’adresse de J. Dallier et sa marque.» Notre exemplaire du tirage de Jehan Dallier porte bien l’emblème de Roffet sur le titre. Un exemplaire du tirage J. Dallier fut adjugé 115000 FF (18000 €) à la vente Harth du 20 novembre 1985 (n°64) il y a 30 ans. L’exemplaire James de Rothschild appartenait à ce tirage Jacques Dallier avec sa marque sur le titre. Les planches sont en beau tirage et intactes; celle de l’obélisque est complète de sa partie supérieure. Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. De la bibliothèque du Tribunat, Paris, avec cachet sec; de la collection Otto Schäfer (OS 617, Sotheby’s Londres, 27 juin 1995, n°55).
Valéran de Hevez (parfois mal orthographié Henez ou Henetz) (?-1565), conseiller et médecin ordinaire des rois François 1er, Henri II, François II et Charles IX, premier médecin des dauphins (les ducs d'Orléans, d'Angoulême et d'Anjou, fils d' Henri II).
Reference : 013817
Valéran de Hevez (parfois mal orthographié Henez ou Henetz) (?-1565), conseiller et médecin ordinaire des rois François 1er, Henri II, François II et Charles IX, premier médecin des dauphins (les ducs d'Orléans, d'Angoulême et d'Anjou, fils d' Henri II). P.S., 22 janvier 1550, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Le vrai nom est bien « Hevez » comme certains documents le montrent clairement. Sa signature en 1560 montre bien un « v ». Toutefois la graphie, autant sa signature que le nom au début du texte peut effectivement prêter à confusion). Le docteur Le Paulmier, dans son Ambroise Paré (Paris, Perrin, 1887), le donne mort le 11 novembre 1565. [328-2]
Gabriel de Pontoise ou Ponthoyse (ca.1501-av.1555), conseiller et médecin ordinaire du roi Henri II et du dauphin (futur François II), originaire de Saint Barthélémy d'Anjou, sieur de la Romanerie. Son père Bernard, qui était aussi médecin, fut médecin du pape Alexandre VI et son épouse, Louise de Sainte-Marte est dame d'honneur de la Reine-mère.
Reference : 013864
Gabriel de Pontoise ou Ponthoyse (ca.1501-av.1555), conseiller et médecin ordinaire du roi Henri II et du dauphin (futur François II), originaire de Saint Barthélémy d'Anjou, sieur de la Romanerie. Son père Bernard, qui était aussi médecin, fut médecin du pape Alexandre VI et son épouse, Louise de Sainte-Marte est dame d'honneur de la Reine-mère. P.S. « Deponthoyse », 13 octobre 1552, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Intéressante pièce certifiant les « drogues et médicamens fournys » par les apothicaires du dauphin, Noël Chastin et Martin Da., tant pour le duc d'Orléans [futur Charles IX], que la reine [Catherine de Médicis], madame Elisabeth [fille d'Henri II, future reine consort d'Espagne], madame Claude [autre fille d'Henri II] et le duc d'Angoulême [futur Henri III], ainsi que pour leurs chambres. [330-2]
Jean Chapelain ou Chapellain (ca.1515-1569), médecin ordinaire du roi François 1er puis du roi Henri II, premier médecin d'Henri II et de Charles IX, docteur régent de la faculté de Paris à partir de 1542, mort de maladie au siège de Saint Jean d'Angély comme son ami Honoré Castellan.
Reference : 013770
Jean Chapelain ou Chapellain (ca.1515-1569), médecin ordinaire du roi François 1er puis du roi Henri II, premier médecin d'Henri II et de Charles IX, docteur régent de la faculté de Paris à partir de 1542, mort de maladie au siège de Saint Jean d'Angély comme son ami Honoré Castellan. P.S. « Chapellain », 4 avril 1567, in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Au dos, note probablement autographe : « pour servir de Reçu. » (5 lignes). Notons que Chapelain met ici 2 l à son nom quand le secrétaire a mis lui 2 p. Le docteur Le Paulmier, dans son Ambroise Paré (Paris, Perrin, 1887), le donne mort en 1543 par erreur puisqu'il le signale en même temps comme actif à la mort de François 1er en 1547. [279-2]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Balthazar Fabry (?-1584?), médecin ordinaire des rois Henri II (et ses enfants), François II, Charles IX et Henri III, médecin ordinaire de madame la Connétable, probablement le fils de Nicolas Fabry, médecin de la reine Catherine de Médicis.
Reference : 013802
Balthazar Fabry (?-1584?), médecin ordinaire des rois Henri II (et ses enfants), François II, Charles IX et Henri III, médecin ordinaire de madame la Connétable, probablement le fils de Nicolas Fabry, médecin de la reine Catherine de Médicis. P.S., 17(?) janvier 1580, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour les quartiers de juillet et octobre 1578. [281-2]
Nicolas ou Nicole Legrant ou Le Grand (ca.1520-1583 ou 1584), conseiller et médecin ordinaire des rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III, signataire du rapport d'autopsie de Charles IX.
Reference : 013837
Nicolas ou Nicole Legrant ou Le Grand (ca.1520-1583 ou 1584), conseiller et médecin ordinaire des rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III, signataire du rapport d'autopsie de Charles IX. P.S., 10 mai 1554, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement d'une rente constituée sur les prévôts des marchands et échevins de Paris. [329-2]
Jehan Pépin (XVIe), sieur des Racons, médecin ordinaire du roi. Il le fut pour les rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III.
Reference : 013859
Jehan Pépin (XVIe), sieur des Racons, médecin ordinaire du roi. Il le fut pour les rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III. P.S., 11 octobre 1570, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages et son départ en retraite : « Je, Jehan Pépin, conseiller et medecin ordinaire du roy, confesse avoir receu comptant de Mr Raoul Moreau, aussi conseiller dudict seigneur et tresorier de son espargne, la somme de six vingtz cinq livres tournois en testons [à X..? s(olz) tournois pieces], de laquelle ledict seigneur m'a faict don, tant en faveur et consideration des bons services que je luy cy devant et de long temps faictz en mondict estat, que pour me donner plus de moyen de me retirer en ma maison suivant le congé qu'il m'en a donné. De laquelle somme de VIxx V l(ivres) je me tiens content et bien payé, et en ay quicté et quicte ledict Mr Raoul Moreau, tresorier de l'espargne susdict, et tous autres, en tesmoing de ce j'ay signé la presente de mon seing manuel cy mis f(aict à) Paris le unzeiesme jour du moys d'octobre l'an mil cinq cens soixante dix ». Au dos, une note « Po[u]r servir de quitance. » (3 lignes). Le gendre de Pépin, Jehan du Four, fut médecin de la reine Catherine de Médicis et doyen de la faculté de médecine en 1548. Nous nous demandons si cette quittance ne pourrait pas être entièrement autographe. [330-2]
Hierosme ou Jérôme de Varade ou Varades (?-ap.1575), libraire juré en 1522, docteur en 1530, conseiller et médecin ordinaire du roi, premier médecin de Madame [Catherine de Médicis], notaire et secrétaire du roi, médecin des rois François 1er, Henri II, François II et Charles IX, médecin de Marie-Elisabeth de France (fille unique de Charles IX), médecin de l'Hôtel Dieu, doyen de la faculté de médecine, chirurgien. Il était encore sur l'état de la maison d'Henri III en 1584, élu échevin de Paris en 1568. Il est aussi le fils de Jean-Pierre de Varade, libraire dont le successeur est Michel de Vascosan, élevé par Jacques de Varade (frère de Jérôme) qui sera aussi libraire juré en 1528.
Reference : 013883
Hierosme ou Jérôme de Varade ou Varades (?-ap.1575), libraire juré en 1522, docteur en 1530, conseiller et médecin ordinaire du roi, premier médecin de Madame [Catherine de Médicis], notaire et secrétaire du roi, médecin des rois François 1er, Henri II, François II et Charles IX, médecin de Marie-Elisabeth de France (fille unique de Charles IX), médecin de l'Hôtel Dieu, doyen de la faculté de médecine, chirurgien. Il était encore sur l'état de la maison d'Henri III en 1584, élu échevin de Paris en 1568. Il est aussi le fils de Jean-Pierre de Varade, libraire dont le successeur est Michel de Vascosan, élevé par Jacques de Varade (frère de Jérôme) qui sera aussi libraire juré en 1528. P.S., 1er juillet 1575, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de la rente de ses neveux dont il est tuteur. Celle-ci fut payée par François de Vigny, receveur des finances de la ville de Paris, l'ancêtre d'Alfred de Vigny qui fut anobli. [331-2]
Guillaume Millet (?-1563), docteur régent de la faculté de médecine à partir de 1518, conseiller du roi en 1558, médecin ordinaire des rois François 1er, Henri II et François II, premier médecin de François II.
Reference : 013851
Guillaume Millet (?-1563), docteur régent de la faculté de médecine à partir de 1518, conseiller du roi en 1558, médecin ordinaire des rois François 1er, Henri II et François II, premier médecin de François II. P.S., 4 (?) janvier 1550, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçus pour le paiement de ses gages. Le docteur Le Paulmier dans son Ambroise Paré (Paris, Perrin, 1887) donne la mort de Millet en 1563. La page wikipedia des premiers médecins, très approximative, donne 1569. [329-2]
Jérôme de Monteux (1495-1560), conseiller et médecin des rois Henri II et François II, premier médecin de François II, médecin de Catherine de Médicis, natif du Dauphiné, médecin de Lyon, professeur à Montpellier.
Reference : 013855
Jérôme de Monteux (1495-1560), conseiller et médecin des rois Henri II et François II, premier médecin de François II, médecin de Catherine de Médicis, natif du Dauphiné, médecin de Lyon, professeur à Montpellier. P.S. « Hierony de Monteux », 4 (?) janvier 1550, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Jérôme de Monteux apparaît sous le nom Jérôme de Monthoux dans l'ouvrage du docteur Le Paulmier, probablement à cause du nom en latin, Montuus. Chomel le nomme Monty. [330-2]
Amsterdam Aux dépens de la Compagnie 1756 Quatre parties réunies en deux volumes in-12° (97 x 172mm), [1] ff. (titre), [7] ff. (avis et préface), 267, [2] ff. (faux-titre, titre), 264 pp et [2] ff. (faux-titre, titre), 288, [2] ff. (faux-titre, titre), 246 pp. Reliure de l'époque en plein veau marbré, dos à nerfs à caissons fleuronnés dorés. pièces de titre et de tomaison en maroquin, filet estampé sur les plats, palette dorée en tête et en queue, filet or sur les coupes, tranches rouges, gardes peignées. (reliures un peu frottées, manque de cuir aux coiffes et aux charnières des deux volumes, en seconde partie du tome premier un petit manque angulaire aux feuillets 65-66 et 67-68, présence de quelques rousseurs pâles, rares pointes brunes, quelques feuillets uniformément brunis, en deuxième partie du tome second un feuillet marqué "39" au lieu de "59"). Tome I : Mémoires du Duc de Rohan de 1611 à 1629; Tome II : Pièces pour servir aux Mémoires, Voyage du Duc fait en 1600. Même contenu que les éditions de 1661 et 1665. L'avis des libraires est l'ouvre de l'abbé Goujet, d'après Fevret de Fontette (Source BNF). Henri II de Rohan (1579-1638), prince de la famille de Rohan, issu de la haute noblesse protestante, est le cousin germain du futur Henri IV. Son grand voyage de 1600, durant lequel il suscite l'intérêt dElisabeth I, sera publié après sa mort chez Elzevier en 1646. Ses mémoires composées en exil à Padoue et qui seront également publiées à titre posthume, couvrent la période marquée par la régence de Marie de Médicis jusqu'à la Paix d'Alès qui met fin aux rébellions huguenotes. Bon exemplaire.
1668 un volume, reliure de l'époque plein veau brun raciné in-quarto (binding full calfskin) (19,3 x 25,6 cm), reliure d'époque, dos 4 nerfs (spine with raised bands) décoré or (gilt decoration) filets or (gilt line) et filets à froid (blind-stamping line decoration) - entre-nerfs - compartiments à fleuron au fer plein en losange et rinceaux aux angles avec des petits fers en remplissage (between the raised bands double gilt lines - floweret with hollowed out blocking stamp - with foliages executed in the curved lines in angles - with small blocking stamp in filling), titre frappé or (gilt title), important manque de cuir en bas du dos (lack of leather at the bottom on the spine) sur une surface de 3 cm2, coiffes supérieure et inférieure manquantes (is missing head and and tail of the spine), important manque de cuir en bas du premier plat, en longueur sur 3 cm2, coins fortement écornés, toutes tranches lisses jaspées rouges (all red marbled edges), cahiers légèrement déboités, La vignette de titre aux armes du Duc de Guise, Henri II de Lorraine MANQUE, sans illustrations (no illustrations), texte bien Complet (collationné), 795 pages, 1668 Paris Chez Edme Martin et Sébastien Larbre-Cramoisy Editeur,
Edition originale. .................Ces mémoires ont été publiées par le secrétaire du Duc, le sieur de Saint-Yon, lequel aurait demandé à Philippe Goibeau de les rédiger. On notera cependant que Augustin Calmet, (Bibl. lorraine 594) ne doute pas que ces mémoires sont de la main du duc.Les mémoires ne traitent que de l'expédition de Naples, où il essaye de faire accepter les prétentions de la maison de Lorraine sur le royaume des Deux-Siciles et où sa tentative se termine par une captivité chez les Espagnols..........TEXTE BIEN COMPLET.......dans son Jus (à restaurer). Henri II de Lorraine GUISE Duc deLes memoires de feu Monsieur le Duc de Guise. Chez Edme Martin et Sébastien Larbre-Cramoisy, A Paris, 1668, In 4 (18,8x25,5cm), (16) 795pp. (6) (1bc.), relié, tirage de tête. Edition originale. Une vignette de titre aux armes du Duc de Guise, Henri II de Lorraine (1614-1664). Ces mémoires ont été publiées par le secrétaire du Duc, le sieur de Saint-Yon, lequel aurait demandé à Philippe Goibeau de les rédiger. On notera cependant que Augustin Calmet, (Bibl. lorraine 594) ne doute pas que ces mémoires sont de la main du duc.Plein veau Granité d'époque. Dos à nerfs orné. Coiffes, mors et coins restaurés anciennement. Mors supérieur fendu. Intérieur frais."Ces Mémoires traitent de l'expédition de Naples, ou le duc de Guise essaye de faire accepter les prétentions de la maison de Lorraine sur le royaume des Deux-Siciles et ou sa tentative se termine par une captivité chez les espagnols"(Sources de l'histoire de France, 785). Voici ce qu'en dit l'abbé Gallois dans le Journal des Savants en 1668 : "Il faut avouer qu'il y a dans ces Mémoires je ne sais quoi, qu'on ne saurait exprimer et qui ne se trouve pas ordinairement dans les histoires, soit que cela vienne du génie particulier de M. de Guise, ou de naissance, ou peut-être de ce que ceux qui ont fait eux-mêmes de grands exploits, ont un particulier avantage pour les écrire".Deux ex libris aux armes du Comte de Poncin, avec une indication au crayon : 20 F. 1922. Ref : 28574 850 Ajouter au panier
Paris, Edme Martin et Sébastien Mabre-Cramoisy, 1668 In-4 de (4) ff., 795 pp., maroquin olive, triple filet doré gras et maigres en encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
"Édition originale de cette histoire de l'éphémère République sécessionniste de Naples, sous la conduite d'un descendant du Balafré. Henri II de Lorraine (1614-1664), cinquième duc de Guise, petit-fils d'Henri Ier occis à Blois en 1588, fut d'abord destiné à l'état ecclésiastique. Archevêque de Reims à 15 ans, il fut relevé de ses vœux après la mort de son père et de son frère aîné pour prendre le titre de duc de Guise. Il mena une vie aventureuse entre galanteries et conspirations. Il complota ainsi contre Richelieu, entreprise qui eut le succès qu'on imagine et se solda par une fuite en Flandres, puis participa, avec la même réussite, à la cabale des Importants contre Mazarin. En 1647, alors qu'il se trouvait à Rome pour tenter de faire annuler son second mariage, le duc de Guise fut, après l'assassinat de Masaniello, sollicité par le peuple napolitain révolté contre les Espagnols, pour prendre la direction de leurs opérations militaires. Se rêvant en roi de Naples au titre des prétentions de la maison de Lorraine et de sa filiation avec le roi René, il fut ainsi, de novembre 1647 à sa capture par les troupes du vice-roi en avril 1648, le généralissime de la ""République napolitaine"" proclamée par l'armurier Gennaro Annese - qui la trahit finalement. Guise resta prisonnier en Espagne jusqu'en 1652. Dans ses Mémoires, plaidoyer pro domo, le duc fait porter à Mazarin, soutien frileux de la révolte, les raisons de son échec. De retour à Paris, Henri de Guise devint grand chambellan de LouisXIV. C'est lui qui prit la tête du cinquième quadrille, celui des ""Sauvages de l'Amérique"", lors du fameux Carrousel de 1662. Au titre, belle vignette gravée aux armes du duc. Bel exemplaire en maroquin du XVIIIe siècle mais le dos est passé. Marque d'appartenance manuscrite à l'encre brune au titre, ""R. Pocquelin"" suivi da la date de ""168?"" dont le dernier chiffre n'a pas été épargné par le couteau du relieur. Longue note manuscrite à l'encre brune sur la deuxième garde. De la bibliothèque d'Archibald, 5e comte de Rosebery avec ex-libris (cat. 1995, n° 98). Bourgeois et André, Les Sources de l'histoire de France, II Mémoires et Lettres, Paris, 1913, 785."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Paris, Chez Edme Martin et Sébastien Mabre-Cramoisy, 1668 ; in-4. 3 feuillets blancs-4ff.-795pp.-3ff. bl. Blason des Guise gravé en taille douce sur le titre. Veau brun granité, dos à nerfs orné, caissons timbrés du monogramme doré "AMB", encadrement de triples filets dorés sur les plats, plats armoriés, tranches rouges, roulettes dorées sur les coupes. Notes manuscrites du XIXe siècle sur les premiers feuillets de garde. Quelques annotations manuscrites et courts passages soulignés. Reliure anciennement restaurée, dos remonté, charnières légèrement fendues. Bon et solide exemplaire cependant.
Rare édition originale. Ces Mémoires ont été rédigées par Philippe Goibaud Dubois (précepteur de Louis Joseph de Lorraine, qui devient duc de Guise de 1664 à la mort de son oncle Henri II). Elles auraient été commandées par le Sieur de Saint-Yon, secrétaire du Duc ; elles relatent essentiellement la campagne militaire instituée par Henri de Guise pour reprendre la tête du royaume de Naples (à laquelle il prétendait comme descendant des ducs d'Anjou). Il participa pour ce faire à la "Révolte de Masaniello" en 1674 contre le gouverneur espagnol de Naples. Il dirigea un temps la République royale de Naples avant que les Espagnols ne reprennent le pouvoir et le fasse prisonnier en Espagne de 1648 à 1652. Henri II de Guise tenta une nouvelle campagne en 1654, mais sans succès. Exemplaire aux armes d'Antoine BARILLON DE MORANGIS (1630-1686). Il est originaire d'une famille d'Auvergne (il est issu de Jean Barrillon (+ 1553) secrétaire du chancelier Duprat, son cousin et tous les deux issoiriens. La famille s'est installée à Paris sous François Ier). Il était seigneur de Morangis (anciennement Louans), Maître des requêtes ordinaires (1672), devint intendant de Metz (1674-1677), puis d'Alençon et de Caen (en 1682). Il est mort en 1686. A sa mort, il laissa une bibliothèque importante qui avait été commencée par son père, le président Barillon, et augmentée de celle de son oncle, Barillon de Morangis, directeur des finances. (La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la Noblesse, Paris, Schlessinger, 1863, T. 2, col. 333). (OHR, 246).Les abondantes notes manuscrites sur les trois premiers feuillets de garde sont un inventaire bibliographique des différentes éditions des "Mémoires du Duc de Guise", des ouvrages sur le même sujet en France et en Italie, et des références d'archives ou de manuscrits dans des bibliothèques françaises et italiennes. Une note au crayon indique que l'ouvrage a été présenté sous le Nš476 du catalogue N° 43 de la Librairie Bérès.
Par Henri Estiene (1528-1598). Satire de la société au XVIe siècle.Nouvelle édition, faite sur la première, augmentée de tout ce que les postérieures ont de curieux, et de Remarques, par Mr. Le Duchat. Avec une Table Alphabétique des Matières.A la Haye, chez Henri Scheurleer - 1735 - xlviij, 624 (T1-2), et 434 pages. Tables. 3 frontispices, vignettes de titres, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe.Reliure plein veau à écailles de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièces de titre, maroquin rouge et de tomaison. Triple filet doré encadrant les plats. Tranches dorées. Coiffes manquantes. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12°(16x10).Henri II Estienne, né à Paris en 1528 et mort à Lyon en 1598, est un imprimeur, philologue, helléniste et humaniste français.Jacob Le Duchat (1658-1735) est un érudit et philologue français du XVIIIe siècle. Annotateur et éditeur scientifique.
Honoré ou Honorat de Castellan, en réalité Duchastel dit Castellanus dit Castellan (1511-1569), docteur en médecine en 1544 à Montpellier, conseiller et médecin ordinaire des rois Henri II, François II et Charles IX (peut-être aussi premier médecin de ces trois rois), premier médecin de la reine Catherine de Médicis, oncle des médecins André et Richard du Laurens et beau-frère du médecin Louis Laurens (1511-1574) qui avait épousé sa soeur, mort de maladie au siège de Saint Jean d'Angély comme son ami Jean Chapelain. Il était natif de Barbentane (Bouches-du-Rhône).
Reference : 013769
Honoré ou Honorat de Castellan, en réalité Duchastel dit Castellanus dit Castellan (1511-1569), docteur en médecine en 1544 à Montpellier, conseiller et médecin ordinaire des rois Henri II, François II et Charles IX (peut-être aussi premier médecin de ces trois rois), premier médecin de la reine Catherine de Médicis, oncle des médecins André et Richard du Laurens et beau-frère du médecin Louis Laurens (1511-1574) qui avait épousé sa soeur, mort de maladie au siège de Saint Jean d'Angély comme son ami Jean Chapelain. Il était natif de Barbentane (Bouches-du-Rhône). P.S., 15 janvier 1557, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente. Celle-ci fut payée par François de Vigny, receveur des finances de la ville de Paris, l'ancêtre d'Alfred de Vigny qui fut anobli. On trouve aussi sa trace comme premier médecin des trois rois, notamment dans l'Histoire administrative de Beaucaire publiée par Alexandre Eyssette. Il semble que ce soit l'origine de cette information sur laquelle nous avons quelque doute. [279-2]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
s. l. 27 Avril 1630 | 16 x 21.50 cm | deux pages sur un feuillet
Lettre autographe datée et signée d'Henri II de Bourbon, prince de Condé et père du Grand Condé, 2 pages sur un feuillet, 27 lignes à l'encre noire. Petites restaurations et mouillure en marge gauche du feuillet. Discrète annotation d'un ancien possesseur en tête du verso de la lettre. Bien qu'il reconnaisse toute l'atrocité du crime perpétré par le sieur Cardinet sur la personne du fils de l'un des plus importants magistrats de la ville de Bourges, Henri II s'engage à intervenir en faveur de l'assassin : "... l'action qui sest passee a Bourges est très méchante estant un assassinat très inhumain fait en plein jour contre le fils dun des principaus magistras de la ville. Japorteray pour vostre respect tout mon pouvoir pour ledit Cardinet et espère pour lamour de vous et pour lobeissance que je vous veus rendre le tirer daffaire..." mais en aucun cas pour ses complices : "Je dis lui seul car pour les autres complices je tiens la chose impossible sans une abolition du Roy principalement estants tous prisonniers presentement je despescheray à Bourges a cet effet est en ceste petite occasion que je voudrois estre plus grande..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
MARTIN Henri Frontispice : François Ier armé chevalier et une gravure: Henri II.
Reference : 102633
(1862)
Couverture rigide. Reliure demi-basane vert foncé. 509 pages. 15 x 23 cm.
Livre. Quatrième édition. Frontispice : François Ier armé chevalier et une gravure: Henri II. Editions Furne, 1862.
A Cologne, chez Pierre de La Place, 1668 2 volumes in-16, (6)-458 pp. et 283 pp., maroquin rouge, dos à nerfs, tranches dorées, dentelle intérieure (Belz-Niédrée).
Première édition elzévirienne publiée la même année que l'édition originale.Curieux "Mémoires"rédigés par Philippe Goibaud Du Bois à la demande de saint-Yon, le secrétaire du duc : Henri de Lorraine (1614-1664), cadet, et destiné comme tel au clergé (il fut archevêque de Reims) ne devint cinquième duc de Guise en 1640 que par suite de la mort de son frère aîné le prince de Joinville. Son caractère extrêmement brouillon et instable en fit la fable de son époque. Cet ouvrage ne relate que l'une de ses entreprises, mais certainement la plus extravagante : l'expédition qu'il monta en direction de Naples pour faire reconnaître les prétentions de sa maison sur le royaume des Deux-Siciles, après la révolte de Masaniello (1647), et qui se solda par un lamentable échec (il fut même prisonnier des Espagnols de 1648 à 1652).SHF, Bourgeois & André, 785. Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, veuve d'Edme Martin, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681 in-12, [5] ff. n. ch. (titre avec vignette héraldique, éloge du duc de Guise), 580 pp., [3] ff. n. ch. de privilège, maroquin cerise, dos à nerfs cloisonné et orné de meubles héraldiques dorés (lions et alérions), encadrement de triple filet doré sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque). Dos refait et orné au XIXe siècle, rousseurs.
Originellement publiés en 1668 au format in-4, ces Mémoires ont été rédigés par Philippe Goibaud Du Bois, et ils ne traitent que de la fameuse expédition de Naples où l'aventureux duc (1614-1664) chercha à faire valoir les droits de la Maison de Lorraine sur le royaume des Deux-Siciles, tentative qui se termina par la captivité du duc, fait prisonnier par les Espagnols.SHF, Bourgeois & André, 785.Armes de Christophe-Étienne Gayffier, trésorier du marc d'or (OHR 1035, donne ces armes pour la copie moderne d'un fer ancien, ce qui suggérerait qu'elles ont été apposées au XIXe siècle en même temps que le dos a été refait).Vignette ex-libris d'Eugène-Joseph de Gayffier (1806-1871). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, veuve d'Edme Martin, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681 in-12, [5] ff. n. ch. (titre, éloge du duc), 580 pp., [3] ff. n. ch. (privilège), veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Originellement publiés en 1668, ces Mémoires ont été rédigés par Philippe Goibaud Du Bois, et ils ne traitent que de la fameuse expédition de Naples où l'aventureux duc (1614-1664) chercha à faire valoir les droits de la Maison de Lorraine sur le royaume des Deux-Siciles, tentative qui se termina par la captivité du duc, fait prisonnier par les Espagnols.SHF, Bourgeois & André, 785. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[], [], 1619. In-8 broché de 6 pp.
Première lettre datée du 24 avril 1619 du duc de Montmorency en faveur du Prince de Condé syphilitique emprisonné au donjon de Vincennes sur ordre de Richelieu. Sire J'ai toujours cherché avec respect et attendu avec patience les effets de votre clémence sur le bien des affaires de Monsieur le Prince et jusques à ce point qu'il ne m'est arrivé d'en parler à votre Majesté, qu'une seule fois : quoique je fusse fort étroitement obligé par toutes sortes, et considérations très justes. Mais à cette heur Sire la nouvelle de l'extrémité de sa maladie (…). Henri II, duc de Montmorency (1595-1632), amiral en 1612, succéda à son père Henri Ier au Gouvernement du Languedoc en 1613, servit Louis XIII contre les Anglais sur mer et contre les protestants dans les cévennes. Pâle mouillure et petite galerie de ver.
Collection Publication de la société des Bibliophiles de TouraineParis, Auguste Fontaine, 1869 in-8, [4]-77 pp., broché. Dos défraîchi, couvertures roussies.
Tirage limité à 140 exemplaires numérotés à la presse (71/140).Il s'agit de l'édition d'un rôle conservé à la bibliothèque de la ville de Tours, d'après la copie manuscrite établie par André Salmon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chez Edme Martin et Sébastien Mabre-Cramoisy | A Paris 1668 | 19 x 25.80 cm | relié
Edition originale, peu courante. Une vignette de titre aux armes du Duc de Guise, Henri II de Lorraine (1614-1664). Ces mémoires ont été publiées par le secrétaire du Duc, le sieur de Saint-Yon, lequel aurait demandé à Philippe Goibeau de les rédiger. On notera cependant que Augustin Calmet, (Bibl. lorraine 594) ne doute pas que ces mémoires sont de la main du duc. Bonne impression en grands caractères. Reliure en pleine basane brune mouchetée et glacée d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin brun. Etroite fente aux mors en tête. Dernier caisson fendu étroitement sur le mors supérieur. Manque un tiers de la pièce de titre. 3 coins légèrement émoussés. De pâles lettres au crayons dorés ont été ajoutés là où manquent celles de la pièce de titre, soit ME avant MOIRE et le G de Guise. Légère trace de mouillure pâle à partie de la p.122 en marge haute, sur quelques feuillets, puis apparaissant de manière erratique ; cette mouillure devient jaune à partir de la p. 744 jusqu'à la fin et se trouve plus prononcée. Ex libris aux armes du XVIIIe : S.R.I. comes de Wiser eer Dinand Andreas. "Ces Mémoires traitent de l'expédition de Naples, ou le duc de Guise essaye de faire accepter les prétentions de la maison de Lorraine sur le royaume des Deux-Siciles et ou sa tentative se termine par une captivité chez les espagnols" (Sources de l'histoire de France, 785). Voici ce qu'en dit l'abbé Gallois dans le Journal des Savants en 1668 : "Il faut avouer qu'il y a dans ces Mémoires je ne sais quoi, qu'on ne saurait exprimer et qui ne se trouve pas ordinairement dans les histoires, soit que cela vienne du génie particulier de M. de Guise, ou de naissance, ou peut-être de ce que ceux qui ont fait eux-mêmes de grands exploits, ont un particulier avantage pour les écrire". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
- Une feuille 20 x26 cm. Légères rousseurs.
Vieux papier. Fête le 15 juillet. Une gravure sur cuivre de 14, 5 x 10, 5 cm. J. J. Blaise, libraire-éditeur, Paris, 1825.