Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.
Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, imprimerie de Madame Huzard, janvier 1821, in-folio, [1] feuillet de titre, [2] pages de texte et 12 planches sur cuivre, avec autant de feuillets explicatifs, Oblong, maroquin olive du Levant, dos lisse et fleuronné, dentelle en encadrement des plats, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées, Première livraison, en édition originale, de cet atlas d'ingénierie agricole. Il a été publié, en tout, 26 planches, "inventé(es), dessiné(es) et gravé(es)" par Guillaume. Guillaume, dont la charrue "à la Guillaume" fut couronnée par la Société Centrale d'Agriculture du département de la Seine, développa de nombreuses machines et instruments agricoles. Il les présente, en texte et en image, dans la présente publication : charrue à la guillaume, charrue dite Tourne-oreille, charrue sans roue dite araire, charrue à deux raies, charrue à quatre raies binette, hoüe à cheval, extirpateur, herse triangulaire, scarificateur, hache paille, moulin à bras, coupe-racines, et surtout en fin de volume le plan d'une batterie propre à battre toutes sortes de grains. Exemplaire aux armes de Maximilien Ier, roi de Bavière, (fuselé en bande d'azur et d'argent, chargé en coeur d'un écusson de gueules, à une épée d'argent garnie d'or passée en sautoir avec un sceptre d'or, le tout surmonté d'une couronne royale du même). Au moins deux exemplaires des Instrumens de Guillaume semblent avoir été reliés de même et porter des armes de princes, soit celui du château de Chantilly, frappé du fer du duc de Bourbon, et l'exemplaire cité dans l'OHR (pl. 2552, fer n° 6), aux armes de Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême : il s'agit vraisemblablement d'exemplaires de présentation. Lacune centrale à un feuillet, avec perte de texte, tache d'encre en marge de la dernière planche, sans atteinte à la gravure, rousseurs et mouillures claires. Quérard III, 533 (ne connaît que la première livraison). Couverture rigide
Bon [1] feuillet de titre, [2]
Édition originale «très rare et très recherchée» de cet abrégé des voyages entrepris jusqu’alors par les Gaulois en Asie et en Terre Sainte. Paris, 1552. Paris, Sebastian Nivelle, 1552. Petit in-16 de 55 ff. Sans l’Apologie de la Gaule prévue pour faire suite à ce texte. Relié en plein maroquin prune janséniste, dos à nerfs avec le titre doré, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure signée Chambolle-Duru. 112 x 78 mm.
Edition originale de ce «volume rare et recherché» (Brunet, IV, 838). «Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère.» (Biographie générale, XL, 879-885). «Dans la première partie, qui comporte huit paragraphes, après l’exposé des raisons qui l’ont conduit à écrire ce livre, Postel traite des quatre grandes expéditions des Gauloys vers l’Orient, l’Asie et en Terre Sainte». (C. Postel, Les Ecrits de Guillaume Postel, p. 63). Ouvrage «très rare. Les voyages en Orient de Postel, qui lui avaient rendu familiers les principaux idiomes de l’Asie; la fécondité de son esprit rêveur, source d’une quantité d’écrits dont une trentaine est encore aujourd’hui recherchée à tout prix des curieux; en un mot, toute cette bizarre destinée d’un homme qui s’intitulait ‘le philosophe de Charles IX’ justifie le soin que l’on prend d’analyser ses ouvrages.» (Analectabiblion, I, 1836, p. 387) Ouvrage «très rare et très recherché.» (F.-J. Terrasse Des Billons, Nouveaux éclaircissements sur la vie et les ouvrages de G. Postel, p. 130) “His work aimed to be a compendium of all Gaulois and French travelers and the roads to Asia, as well as a vindication of the superior rights of the Gallic nation. Its encyclopedic intent was to keep a repertory of travel accounts written by the French, from classical times to the sixteenth century. It was much in the spirit of Giovanni Battista Ramusio (1485-1557).” (I. B. McCabe, Orientalism in early modern France, p.54) Précieux exemplaire de ce rare ouvrage consacré aux voyages entrepris par les Gaulois en Asie, finement relié en maroquin prune par Chambolle-Duru. Nos recherches ne nous ont permis de localiser aucun exemplaire sur le marché public international depuis le début des relevés en 1970.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1569. 2 ouvrages en 1 vol. in-8, 296-[8] pp. [suivi de:] [8]-145-[7] pp. (insolation du dos, petits frottements ou épidermures, trous de vers, quelques petites taches éparses, rousseurs, N3 et N4 reliés dans le désordre
Nouvelle édition de la traduction en toscan de Gabriel Simeoni de ces deux traités relatifs à la religion et à l'armée romaine. Ils sont tous deux abondamment illustrés de gravures sur bois dans le texte. Le premier, relatif à la religion des romains, comporte beaucoup de reproductions de médailles antique mais également des élévations de temples et des bas-reliefs ou des scènes représentant des activités religieuses. Sur sa page de titre se trouve la marque de l'éditeur Guillaume Rouillé et au verso les armes de Guillaume Du Choul. La page de titre du second ouvrage comporte la même marque de l'éditeur et, à son verso, les mêmes armes. Son texte est orné de jolies lettrines gravées, surtout les deux premières ainsi que de nombreuses gravures à pleine page représentant des scènes militaires notamment d'installation de camps. Dans sa Bibliographie Lyonnaise, Baudrier attribue les gravures à Pierre Vase, pseudonyme de Pierre Eskreich. Baudrier, IX, 51 et 259.Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Neuchâtel, G. Guillaume fils, 1871. 1 vol. in-8 de 335 p. demie-percaline rouge, dos lisse orné. Quelques rousseurs.
Frère du célèbre membre de la Première Internationale James Guillaume, venu à Paris en 1870, Georges Guillaume combattit avec les insurgés parisiens du 85ème bataillon, jusqu’au 5 mai 1871, puis retourna à Neuchâtel au lendemain de l’insurrection.
GUILLAUME DE TYR; PARIS, Alexis Paulin (éditeur scientifique)
Reference : 97348
(1879)
Paris, Firmin Didot, 1879-1880, in-4, 2 vol. : XXVII-559 pp, 4 plans et cartes (dont 1 carte à double pp. en coul.); 527 pp, 1 carte à double page en coul, Demi-chagrin rouge à coins de l'éditeur, dos à faux nerfs ornés de croix de Jérusalem, gardes noires tapissées des mêmes croix et de médailles centrales à l'effigie de Baudouin IV, têtes dorées [Smeers], L'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum, restée inachevée à la mort l'archevêque de Tyr Guillaume (entre 1184 et 1186), est une source de première main pour l'histoire de la Première Croisade. Le médiéviste Paulin Paris (1800-1881) présente ici le texte français du XIIIe siècle, revu et annoté. Bel exemplaire. Légers frottements. Couverture rigide
Bon 2 vol. : XXVII-559 pp., 4
Paris, Librairie de la société typographique, 1808, in-8, XVI-429-[1] pp, Demi-basane fauve de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre et de tomaison rouge, Cinquième année du Spectateur français au XIXe siècle, ou Variété morales, politiques et littéraires, recueillies des meilleurs périodiques. Elle comporte, aux pages 310-319, un commentaire en faveur du créationnisme, signé "G. A. de L.", en réaction aux articles "Nature", "Lenticulaires (ou numismale)" et "Bélemnites" du Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle. L'auteur y relève un "système d'une prétendue transition graduée des êtres" et reproche aux rédacteurs de ces notices de ne pas avoir fait pris en compte "les dissertations, dans lesquelles M. Deluc a prouvé [que ces fossiles] sont originaires de la mer" (p. 310). "En un mot, chaque substance, chaque espèce d'être est soi. L'observation exacte l'atteste; et cette observation est conforme à l'histoire révélée de la création, qui nous apprend que Dieu créa les plantes et les animaux chacun dans son espèce, et donna à chaque espèce la faculté de se reproduire" (p. 319) : cette phrase, le géologue suisse Guillaume-Antoine Deluc l'avait précédemment publiée, mot pour mot, dans un article signé de son nom paru dans le Mercure de France en avril 1807; c'est donc bien lui qui apparaît ici sous les initiales G. A. de L. et qui cite ses propres travaux. Guillaume-Antoine Deluc (1729-1812) était le frère du géologue et collectionneur de fossiles Jean-André Deluc, qu'il accompagna dans ses expéditions dans le Jura. On lui doit l'identification de plus de cent espèces de coquillages fossiles. Vers la fin de sa vie, il publia de nombreux articles, notamment dans le Journal de physique et la Bibliothèque britannique. "Très calviniste, il tenait à concilier la géologie avec le récit de la Genèse, engageant des polémiques dont ses éditeurs ont fini par se lasser" (Dictionnaire historique de la Suisse [En ligne]). Étiquette ex-libris Estardieu sur le contreplat. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon XVI-429-[1] pp.
Marseille, Les Cahiers du Sud, collection Critique n°3, 1927. In-12 broché de65-[7] pages, couverture imprimée en rouge et noir.
Illustré d'une gravure sur bois d'Alexeiff au frontispice. Édition originale. Exemplaire qui semble être tiré sur Madagascar et il est justifié "A" avec les initiales G. B. Gaston Baissette ? il collabora avec les Cahiers du Sud... En tout les cas il s'agit là d'un tirage sur un papier non annoncé. L'ouvrage se termine avec 13 poèmes de Guillaume Apollinaire en édition originale.
Paris, Bibliothèque des Curieux, 1916. In-12 de [2]-316-[2] pages, plein maroquin bordeaux, dos lisse, plats de papier marbré, le premier orné d'une composition à l'encre de Chine, et verni. Courvertures et dos conservées. Le dos est légèrement marqué, mais avec de la mauvaise foi on peut presque y voir un certain raccord avec le marbré des plats. Tête dorée. La reliure est signée Richard-Rossignol.
Illustré d'un portrait du sous-lieutenant Guillaume Apollinaire par Rouveyre, et la fabuleuse couverture par Cappiello. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. A propos d'Elisabeth Richard-Rossignol, qui travaillait avec son époux, Julien Flety dans son Dictionnaire des relieurs français, p. 152, nous dit que " Leurs oeuvres figurent dans toutes les grandes expositions depuis 1970. Elles nous séduisent toujours par leur ingéniosité décorative et par le raffinement d'exécution. Leur indiscutable distinction provient précisément de l'harmonie qui existe entre la beauté du décor et la perfection de la reliure proprement dite".
Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchemerzine et Bourdillon. Paris, J. Jehannot, s.d. [vers 1520-1521]. Petit in-4, a8, b-e4, f8, g-k4, l8, m-p4, q8, r-v4, x8, y-z4, r4, A-B4, C8, D4, E6 = (142) ff., 2 col., 41 l., 1 grand bois sur le titre répété au verso, extrémité de l’angle supérieure droit du titre restauré. Maroquin rouge, large fleuron doré au centre des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Trautz‑Bauzonnet. 188 x 129 mm.
L’exemplaire Ambroise Firmin-Didot et Charles Bourlon de Rouvre, le seul cité par Tchémerzine (IV-227) et Bourdillon (note 4 page 52) de cette précieuse édition du Roman de la Rose imprimée vers 1520-21. Cet exemplaire parait être le seul répertorié en ce premier état : avant l’adjonction du chiffre XXIX sur le titre après la mention « Imprimé à Paris ». « Titre r. et n. dans une petite bordure de la page : gde lettrine carrée S de départ, couvrant 4 lignes de textura, suivie d'une ligne plus petite et d'un bois d’un nouveau style (répété au v°), rompant avec la double fig. antérieure. Cette fois, L'amant et sa belle dans un paysage, devant un château. Marque de J. Janot à la fin. 5 figures. » Guillaume II, seigneur de Lorris en Gâtinais, est connu pour avoir été armurier en 1239 au château de Melun et avoir rendu des sentences arbitrales avec Philippe de Rémy, bailli du Gâtinais en 1242. Mais son œuvre littéraire laisse supposer qu'il était clerc, en tout cas qu'il connaissait fort bien la littérature latine (notamment Ovide, qu'il imite). Son Roman de la Rose emprunta beaucoup à un premier Roman du même nom, dû à Jean Renart, mais avec talent il sut faire passer l'allégorie (la Rose est l'aimée) du domaine religieux au domaine profane et courtois, tout en lui gardant un côté mystique. Malheureusement, mort très jeune, il laissa l'œuvre inachevée (4 000 vers). Jean de Meung (1250-1305), opulent bourgeois et universitaire qui ne prenait pour maître que la nature et détestait autant l'ascétisme que l'amour courtois, fut son continuateur un peu inattendu. On lui doit un Testament et un Codicille, ainsi que des traductions du Livre des merveilles de Giraud de Barri, du Livre de chevalerie de Végèce, de la Consolation de la philosophie de Boèce. En 1270-75, il décida d'écrire une longue continuation (18 000 octosyllabes) au Roman de la Rose inachevé de Guillaume de Lorris, formant ainsi un traité complet de l'amour, fondé sur une philosophie de la plénitude et de la fécondité. Cette œuvre est en vers, comme celle à laquelle elle fait suite. Le Roman de la Rose (en vers) n'a plus été republié perdant très longtemps (deux siècles ?) après la dernière édition de 1538, mais il en existe de nombreuses rééditions modernes en goth., parmi lesquelles on citera celle de Paris, Delarue, 1878 (1938, 30 vente Fière, n° 522). Également, rééd. par J. de Bonnot, 1988. Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchémerzine et Bourdillon.
Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Paris, Didot, 1814. 4 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait, xxiii pp., (1) p.bl., 175 pp., (1) p.bl., 1 gravure à pleine page, 164 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 460 pp., (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 395 pp., (1) f.bl. ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 496 pp., (1) f. d’errata. Maroquin bleu à grain long de l’époque, plats richement décorés de diverses roulettes dorées et à froid, dos à nerfs très richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée Thouvenin. 216 x 132 mm.
« Cette édition bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres ». (Brunet, III, 1175). Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Bulletin Morgand et Fatout, 11334 ; Graesse, IV, p. 263. « Ce qui surprend toujours lorsqu'on aborde le ‘Roman de la Rose’ c'est qu'il soit œuvre d'humanistes, procédant de deux esprits bien différents et explicitant de manière exemplaire l'évolution des esprits. Le poème de Guillaume de Lorris est un art d'aimer, et si tout l'amour courtois, qui va bientôt disparaître, s'y exprime, il est déjà tout imbu des Anciens, d'Ovide en particulier ; celui de Jean de Meun, est une encyclopédie, où l'auteur rassemble en noble discours toutes les données de science et de la philosophie, c'est aussi un ample poème cosmologique. Ainsi, chacun, dans son genre propre, a réuni tout ce qu'il était possible de rassembler sur deux sujets aussi importants ; mais alors que Guillaume de Lorris se tourne vers un passé, qui bientôt n'existera plus, Jean de Meun entrevoit l'avenir et annonce le XVe siècle humaniste. Par là, ‘Le Roman de la Rose’, œuvre la plus significative de tout le Moyen-Age français, se trouve situé au tournant que prit, entre ses deux dates extrêmes de composition, l'esprit français ; on y trouve, assez singulièrement réunis, deux courants de pensée qui sont en quelque sorte deux constantes principales de la littérature française. » Superbe exemplaire imprimé sur papier vélin fin, revêtu d’éblouissantes reliures de l’époque du grand Thouvenin, le plus illustre relieur du temps, en maroquin bleu richement orné.
Paris, Antoine-Urbain Coustelier, 1723. In-8 de [6]-184-[4] pages, plein veau brun marbré, dos lisse orné de fleurons dorés, filet simple aux coupes.
Agréable édition faisant partie de la collection des anciens poètes français, établie par le libraire Antoine-Urbain Coustelier. Guillaume Coquillart (1450 -1510) fut chanoine de Reims il peut être considéré comme un disciple de François Villon au regard de ses productions littéraires composées de poésies satiriques, des farces et des monologues dramatiques mais toujours en conservant un important réalisme. Plaisant exemplaire en reliure du temps, malgré un petit manque à l'étiquette de titre. Brunet, II, 267; Graesse, II, 262; Quérard, II, 283.
Lyon, Guillaume Rouille, 1556. Grand in-4, 312-(54) pp., reliure pastiche plein veau marbré (manques à la page de titre, anciennement remontée sur feuillet vierge ; mouillures, pâles rousseurs).
Edition originale. Illustré d'un fleuron en page de titre et de nombreuses gravures sur bois dans le texte, représentant médailles et figures. En l'état. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
JANNEAU (Guillaume), BRANDT (Edgar), VENTRE (André), BREGEAUX (Jacques), DESVALLIERES (Richard), BRACHET (Louis), NICS FRERES, PIGUET (Charles), ROBERT (Emile), SCHENCK (Edouard, Marcel et Charles), SUBES (Raymond), ALLEMAN, SZABO (Georges), YUNG (Pierre), FAVIER (Henry), VINANT (G.), FOURNEZ (Robert),
Reference : 13834
Paris, F. Contet, 1924 et 1925. 2 volumes in-folio en ff. libres, (4)-4 pp. et 40 pl., (4)-4 pp. et 40 pl., sous portefeuilles demi-percaline à lacets.
40 planches (sur 40 : complet) pour la première série, et 40 planches (sur 42 : manquent les planches 15 et 38) pour la deuxième série, majoritairement consacrés aux ouvrages d'Edgar Brandt et de Raymond Subes. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
PLANTAVIT de LA PAUSE (Guillaume); DESFONTAINES (Pierre-François-Guillaume):
Reference : 15435
(1725)
Basle, Chez les héritiers de Brandmyller, 1725. 2 parties en un volume in-12 de [28]-194-153-[1]-6-23 pages, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges.
Page de titre illustrée du beau blason du Régiment, et grande partition dépliante de la Marche du Régiment de la Calotte. Edition originale. "Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter." in Arthur Dinaux, Les Sociétés badines bachiques littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux. Paris, 1867.
Genève, sans nom, 1918. In-4 à l'italienne de 15 pages suivies des planches, pleine toile grège, titre doré au premier plat qui est en outre orné d'une photographie en noir contrecollée. Ex-libris Edmond Chenevière.
44 planches en noir, dont 43 photographiques de Charnaux et frères. Un plan, hors-texte lui aussi, illustre l'introdution de Guillaume Fatio. Bel ouvrage, peu courant. Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Jean Bartholoni à son ami Edmond Chenevière, banquier, philanthrope et maire de Cologny. "Achevée en 1830, la Villa Bartholoni a été bâtie selon les plans de l'architecte français Félix-Emmanuel Callet, grand prix de Rome, pour servir de résidence d'été au banquier genevois Jean-François Bartholoni. L'architecture de ce bâtiment s'inspire à la fois des villas palladiennes du nord de l'Italie et du néo-classicisme français, tout en adaptant sa taille aux dimensions et au confort de chauffage des demeures bourgeoises du 19e siècle. Si l'extérieur est plutôt sobre, sa luxueuse décoration intérieure s'inspire de l'Antiquité pompéienne. La marqueterie des parquets et des sols de marbre, les fresques murales, les stucs et les peintures des plafonds, déclinant des thèmes différents selon les pièces (personnages mythologiques, allégories ou animaux fabuleux), font de cette villa une œuvre d'art et une curiosité sans égale dans la région" [ville-geneve.ch]. Première planche tachée au coin inférieur.
Paris, Bibliothèque des curieux, 1909. 2 tomes en 1 volume in-8 de [6]-228-[4]p. ; [4]-324-[4]p., cartonnage rouge façon cuir à la Bradel.
Le premier texte est illustré de d'un portrait de l'Arétin, le second de 8 planches hors-texte. 2 volumes de la collection des "Maîtres de l'Amour" publiés par Apollinaire, qui publiera en 1919 avec Fernand Fleuret et Félicien Perceau "l'Enfer de la bibliothèque nationale".
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Paris, Gauthier-Villars, 1900, 1907 et 1911, , 2 volumes in 8 26-(2) pp. + 53-(1) pages ; et 1 volume in-4 (2)-(94) pp, Brochés, non coupés, Trois tirés à parts de rapports présentés au Congrès international de Physique de Paris de 1900, à la Conférence générale des Poids et Mesures de Paris de 1907, et au Comité international des Poids et Mesures en 1911. Guillaume fut l'un des plus fervents défenseurs de l'instauration du système métrique et kilométrique en tant que norme internationale. Il fut un membre actif du Bureau International des Poids et Mesures. Très bons exemplaires, à l'état de neuf. Couverture rigide
Bon 2 volumes in 8 26-(2) pp. +
Paris, Germer Baillière, 1853, in-8, VII-206 pp, demit-toile rouge moderne, pièce de titre noir, couverture conservée, Edition originale de cet essai de Guillaume Ferrus (1784-1861). Ancien élève de Pinel, il fut nommé en 1842 inspecteur du service médical des maisons centrales. "Il s'acquitta de ses nouvelles fonctions avec son zèle accoutumé, visitant les condamnés, se rendant compte de leur mode d'existence, de leur installation, de leurs besoins, étudiant en détail les différentes geôles" (Semelaigne). Il expose ici ses thèses concernant l'expatriation pénitentiaire en comparant les différents systèmes, à qui ils s'adressent et comment appliquer certains aspects de ces systèmes en France. Rousseurs, quelques taches, dos très légèrement éclairci. Ex-libris manuscrit Michel Collée. Couverture rigide
Bon VII-206 pp.
Paris, chez Froullé, Libraire, 1788, in-8, 5 tomes, portrait-front, Plein veau, dos à nerfs fleuronnés, pièces de titre rouge, Quatrième édition de l'ouvrage ? traduit de l'anglais par le médecin français J.D. Duplanil, qui dédie son travail à Lieutaud, tandis qu l'auteur dédiait le sien à Pringle. Guillaume Buchan (1729-1805), médecin écossais membre du collège royal des médecins d'Edinburg, aborde ici la "médecine domestique", autrement dit la manière de "se conserver en santé, de guérir & de prévenir les maladies, par le régime & les remèdes simples". Index à la fin du T. V. Ex libris : cachet "Celie Farconet" Reliures usagées. Couverture rigide
Bon 5 tomes, portrait-front.
Paris, Crochard [de l'imprimerie de Lebègue], 1812, in-4, [4]-55 pp, Demi-veau glacé blond, dos lisse orné de filets dorés et à froid, pièce de titre rouge, Édition originale "remaniée" de la célèbre thèse gagnante de Guillaume Dupuytren (1777-1835), présentée pour le concours de la chaire de médecine opératoire, à la suite de la mort de son occupant, Raphaël-Bienvenu Sabatier. Cet exemplaire est enrichi d'un portrait de Dupuytren gravé par Langlois, d'après Laëderick; de l'ex-libris manuscrit d'Anthelme Richerand (1779-1840), découpé dans la couverture d'attente originale et contrecollé en face de la page de titre; et d'un envoi de l'auteur, non signé : "Dilectissimo suo judice auctor devotissimus in aeternum" ("L'auteur très dévoué pour l'éternité à son juge très aimé"). Cette annotation a tout de l'ironie et du sarcasme, au regard de la relation orageuse qu'ont entretenu Dupyutren et Richerand et, surtout, lorsque l'on sait que ce dernier avait justement refusé d'assister à l'argumentation de sa thèse ! L'histoire est presque légendaire dans les annales de médecine, à cause du scandale que Dupuytren provoqua lors de ce concours : composant avec lenteur et n'ayant pas pu rendre son impression dans le temps imparti, il aurait dû en effet se retirer. Mais c'était sans compter la mystification opérée par l'éditeur Crochard qui, intéressé aux succès de Dupuytren, fit produire par l'imprimeur Lebègue une fausse attestation s'accusant du retard de l'impression ; l'une des formes serait "tombée en pâte" à la suite de la chute d'un ouvrier. Et c'est ainsi que le candidat Dupuytren "dut à un certificat complaisant l'obtention d'une chaire indispensable à sa haute fortune" (Isidore Bourdon, Dictionnaire de la Conversation. Paris, 1854). Et aussi à cette occasion qu'il se fit de nombreux ennemis, parmi ses concurrents - Marjolin, Roux et Tartra - et parmi les membres du jury, au rang desquels Pierre-François Percy, qui le décrit comme le "premier parmi les chirurgiens et dernier parmi les hommes", et Anthelme Richerand, ancien propriétaire de l'exemplaire que nous proposons ici ! Richerand avait pris un tel ombrage de la fourberie de Crochard qu'il refusa donc, avec Percy et Dubois, de se présenter à la séance d'argumentation. La postérité a retenu Dupuytren comme l'un des plus grands chirurgiens de son temps; elle ne fait pas non plus l'impasse sur sa personnalité trouble et tyrannique, ce que l'envoi acide qui figure ici confirme une fois de plus ! Notons que deux tirages de la thèse ont été produits ; le premier par Lebègue seul et le second, le nôtre, remanié en collaboration avec Crochard. Les deux se distinguent, outre par les pages de titre, par quelques menues corrections. Exemplaire comportant deux corrections manuscrites contemporaines de l'impression : p. 9 ("convulsions" à la place de "distensions") et p. 54 ("hypogastrique" au lieu de "épigastrique"). Annotation manuscrite, sans doute par la même main, en tête du titre : Charnières frottées, dos passé. Rousseurs pâles. Van der Elst, "A propos de la thèse de Dupuytren : lithotomie (1812)". In : Histoire des sciences médicales, 1978, 12 (1), pp. 55-60. Couverture rigide
Bon [4]-55 pp.