Paris, Alphonse Lemerre, 1891, in-12, relié, 191 p. Édition originale avec envoi autographe de l'auteur en page de faux-titre à Gaston Jollivet (1842-1927) journaliste, écrivain et dramaturge français qui, peu de temps avant sa mort, avait donné un intéressant volume de souvenirs, préfacé par Paul Bourget, où il évoquait la société parisienne de 1860 à 1870, les comédiens, les journalistes, les « boulevardiers » du Café Anglais et de la Maison Dorée.Menus frottements au dos et en coiffes, présence de l'ex-libris de Gaston Jollivet en page de faux-titre, papier légèrement bruni, agréable exemplaire.
Membre de la Société historique et archéologique de l'Orne et de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Germain-Lacour a souvent contribué à leurs activités et à leurs publications. Il obtint en 1885, au concours de poésie organisé par Le Figaro, la deuxième nomination sur près d'un millier de concurrents. Il a eu des échanges réguliers avec Gustave Le Vavasseur, Paul Harel, Ernest Millet et d'autres poètes normands qui ont, comme lui, chanté la vie en Normandie à son époque. Gérard Walch le qualifie de poète exquis à l'âme tendre et douce, spirituelle et mélancolique.
Paris, Lemerre, 1913. In-8, broché, couverture rempliée. Faux-titre, titre, VIII, 172 pp. Edition originale posthume imprimée sur papier vergé. Joint: une carte de visite de l'auteur, dont le nom complet est Alphonse-Marie-Joseph Germain-Lacour. Exemplaire gauchi, plats piqués, dos défraîchi, quelques rousseurs.