Paris Gallimard 1990 in-12° Collection " Folio " . n° 1967 .Texte intégral . Une pliure . ( Commandez plusieurs livres dans notre librairie pour un seul frais de port compté ) . Théâtre . - 114 p. , 250 gr.
Couverture souple Très Bon État .
Fresnes, sans éditeur, Septembre 1942, in-8, en feuilles, couverture rempliée sur papier teinté rose.Édition originale rare du premier livre de l'auteur. Selon son futur éditeur, Marc Barbezat, Genet aurait confié l'impression de la plaquette à l'un de ses co-détenus à la prison de Fresnes, typographe de métier qui purgeait une peine pour avoir imprimé de faux tickets d'alimentation et devait être libéré quelques temps avant lui.Tirée à une petite centaine d'exemplaires, elle aurait été imprimée aux frais de Genet sur du papier de différentes qualités, détourné, dit-on, des stocks réservés à l'administration allemande.Très bel envoi autographe signé : A Jean Ballard dont la gentillesse me permit il y a 10 ans d'aller balayer les cours des jésuites. J'ai pu bouffer alors. Veuillez mon cher ami me permettre de vous le rappeler. Un tel souvenir vaut mieux pour moi que tel autre qui ne serait que littéraire Jean Genet.L’exemplaire comporte 15 corrections autographes à l’encre noire de l’auteur.2 lettres autographes signées jointes à Jean BALLARD. 4 pages in-4 ou in-12, la première, sur papier lignée, Toul, Jean Genet Caporal au 22e R.T.A. 2e Cie sans date (1935), la seconde Val de Grâce (Paris), 8 avril 1936.Rares lettres anciennes et inédites de Genet au directeur des Cahiers du Sud. Genet qui s'enrôle plusieurs fois durant ces années, est en garnison à Toul affecté au 22e Régiment de Tirailleurs algériens. Après un changement de corps il sera incorporé au Régiment d'Infanterie Colonial du Maroc. C'est du R.I.C.M., alors l'un des plus prestigieux régiments de France, devant la Légion Étrangère, que Genet sera porté déserteur.Il est tard, presque trop tard pour oser me rappeler à vous, mais l'accueil que vous me fîtes il y a bientôt 2 ans aux «Cahiers», votre bonté et votre patience me donnent de l'audace. Peut-être avez-vous oublié un garçon gauche, perdu dans Marseille, abrité un moment par les Jésuites, qui fut vous demander conseils ? Conseils pratiques et spirituels. Monsieur Ballard si vous l'avez oublié, je me souviens moi, que vous me dites : «une âme c'est quelque chose qui se touche, c'est palpable, je crois que vous avez une âme». D'aventure, il a été en Italie conduit dans une prison fasciste, en Autriche vagabondant, en Espagne mendiant (ou presque)... Les soucis spirituels et littéraires cèdent le pas aux nécessités immédiates. L'Armée enfin met, pour un temps bref, un terme à ces prodigalités. Il a donné à un camarade féru de poésie l'adresse des Cahiers du Sud afin qu'il se procure quelques numéros (...) Genet va découvrir un article épatant : Il est signé Benjamin FONDANE et s'appelle : «La conscience malheureuse». Et il cite Chestov : «Tôt ou tard la philosophie deviendra une philosophie «en plein air» et plus loin «lorsque vous perdez la route, alors... «Autre chose commence qui n'est ni l'esprit ni le logos: le voici. Ce ne sera pas «la perception laborieuse de quelque chose. Ce sera quelque chose «que nous saisirons immédiatement - ou le Rien». Pour qui a roulé, à droite, à gauche, titubé et tenté de se justifier pas mal d'actes nécessités par les rigueurs d'une vie malaisée, vous pensez si de telles affirmations sont un réconfort. Je ne connais pas Monsieur Fondane, et sans doute ne tient-il pas autrement à savoir que j'existe, mais celui qui a été touché par une idée, qu'il ait le droit de dire sa sympathie... Monsieur Jean Ballard m'excuserez-vous d'avoir été aussi bavard, d'un mauvais bavardage ? La caserne m'isole terriblement. Elle est bourrée de gens qui jugent intellectuellement et pas toujours intelligent (...)Je ne puis avoir l'audace de penser que vous vous souvenez de moi, quand j'allai, sur votre invitation, aux «Cahiers», je fus reçu très aimablement par, sans doute, madame Ballard. Permettez donc que je me représente : Jean Genet, un jour en détresse à Marseille, cherchant l'appui avec des consolations, des Cahiers, et échouant chez les Jésuites (...) Depuis, j'ai été affecté, en vue de mon envoi à Shanghai, au R.I.C.M., à Aix en Provence, et aujourd'hui je suis au Val de Grace où m'a conduit un stupide accident au bras et à la jambe. Et ma lettre n'est que pour vous demander s'il ne vous reste pas quelques numéros des Cahiers du Sud, ou des volumes édités par eux, que vous pourriez nous faire parvenir. La littérature des «Foyers du Soldat» est immonde, et un bain de littérature vraie, ferait un bien immense, moral donc physique, à moi d'abord et à toute la chambrée. Il ne sait trop si sa requête est décente et s'excuse d'adresser de telles lettres mais il assure Jean Ballard qu'il en aurait grande reconnaissance, et qu'il ferait œuvre pie (...)
Phone number : 33 01 48 04 82 15
S. n. | Fresnes 1942 | 14 x 21.50 cm | en feuilles sous couverture rose
Édition originale de la première uvre de Jean Genet, écrite à Fresnes, imprimée à quelques exemplaires et publiée à compte d'auteur, qui parut clandestinement alors qu'il purgeait une peine de prison pour vol de livres. La brochure, de treize pages, en feuilles et sans pagination, fut imprimée sur papier brun sous une couverture rose ou blanche. Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi box vieux rose, plats de papier à motif géométrique, étui bordé de box vieux rose, ensemble signé de Thomas Boichot. «J'ai dédié ce poème à la mémoire de mon ami Maurice Pilorge, dont le corps et le visage radieux hantent mes nuits sans sommeil...». Ainsi Jean Genet explique-t-il la genèse de ce poème, hommage à «l'assassin de 20 ans», guillotiné, dont il a partagé les quarante dernières journées. Selon François Sentein, biographe de Maurice Pilorge (L'Assassin et son bourreau), les deux hommes ne se seraient jamais véritablement rencontrés et Jean Genet en fera un compagnon fantasmé, «mort avec l'insouciance d'un dandy» (Edmund White, Jean Genet). Jean Cocteau, qui deviendra l'ami et l'ange gardien de Jean Genet - il lui évitera la prison à perpétuité quelques années plus tard - raconte dans son Journal: «Parfois, il m'arrive un miracle. Par exemple, Le Condamné à mort de Jean Genet. Je crois qu'il n'en existe que quatre exemplaires. Il a déchiré le reste. Ce long poème est une splendeur. Jean Genet sort de Fresnes (la plaquette est datée de la prison, «Fresnes, septembre 1942»). Poème érotique à la gloire de Maurice Pilorge, assassin de vingt ans, exécuté le 12 mars 1939, à Saint-Brieuc. L'érotisme de Genet ne choque jamais. Son obscénité n'est jamais obscène. Un grand mouvement magnifique domine tout. La prose qui débute est courte, insolente, hautaine. Style parfait.» Rarissime et très bel exemplaire tel que paru. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 35 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR JAPON NACRÉ, premier papier. Celui-ci n° IV à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 35 printed on Japon nacré (n° IV). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Japon, à l'état de neuf. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
Précieux tapuscrit du premier roman de Jean Genet qui n’avait alors fait paraître que le Condamné à mort, plaquette publiée à compte d’auteur à l’automne 1942. La récente édition des œuvres complètes de Genet (Bibliothèque de la Pléiade 2021) offre une notice très détaillée sur la genèse de ce roman et sur sa publication en décembre 1943.Notre-Dame-des-Fleurs a été écrit presque entièrement à la prison de la Santé entre janvier et mars 1942 puis à Fresnes où Genet fut incarcéré de mai à octobre de la même année. “Au début de 1943 Cocteau découvre le Condamné à mort ; il est ébloui et désire en rencontrer l’auteur, qui tient à ses heures une caisse de bouquiniste sur le quai Saint-Michel. Une première entrevue a lieu le 14 février et Genet propose à Cocteau de prendre connaissance du roman qu’il vient d’écrire. Le surlendemain, il lui en lit quelques pages. La matière déroute d’abord son auditeur, mais le soir même, Cocteau sort de sa perplexité” Pléiade p. 1373. Dans son Journal (1942 - 1945) Cocteau écrira “Trois cents pages incroyables où il crée de toutes pièces la mythologie des “tantes” Genet est un voleur poursuivi par la police. On tremble qu’il ne disparaisse et qu’on détruise ses œuvres. Il faudrait pouvoir les éditer, à quelques exemplaires, sous le manteau.” Journal. Gallimard 1989 pp. 269-270. Le manuscrit de Jean Genet sera dactylographié quand Cocteau obtiendra un contrat de Paul Morihien en mars 1943. La relecture est confiée à François Sentein. La première édition paraîtra sous le manteau en décembre 1943 à 350 exemplaires, sans le nom des éditeurs Morhihien et Denoël, mais ne sera diffusé qu’à partir de septembre 1944. E 1948 il sera republié par Marc Barbezat qui en avait déjà donné un extrait dans le n° 8 de la revue L’Arbalète (avril 1944). En 1951 Notre-Dame-des-Fleurs ouvre le tome 2 des Œuvres complètes publiées par Gallimard.Nous ignorons l’origine de ce dactylogramme qui a appartenu à Raymond QUENEAU. Nous avions acquis la bibliothèque Queneau peu après son décès, mais l’héritier n’avait pu nous éclairer sur les rapports de son père avec J. Genet.La page de titre porte l’ÉPIGRAPHE AUTOGRAPHE de Jean Genet : “Sans Maurice Pilorge dont la mort n’a pas fini d’empoisonner ma vie, je n’eus jamais écrit ce livre. Je le dédie à sa mémoire J. G.” Cette dédicace signalée comme absente de dactyl. (par les éditeurs de la Pléiade p. 1390) figurera en tête des éditions.Nous avons soigneusement comparé le texte de cet exemplaire dactylographié avec celui de l’édition originale et nous avons relevé plus de 50 variantes plus ou moins importantes aux pages 11, 15, 16, 25, 31, 34, 35, 37, 57, 58, 75, 79, 84, 90, 97, 100, 104, 111, 116, 118,121, 122, 144,151,153,154, 155, 166, 168,171, 174, 175, 177, 184, 193, 195, 198, 206, 208, 212, 215, 227, 234, 267, 272, 282,287, 291, 292, 315,318, 323 et 331 du tapuscrit.
Phone number : 03 86 50 05 22
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 3200 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER VÉLIN DE LANA. Second papier après 35 ex. sur Japon nacré . Celui-ci n° 60 à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 3200 printed on vélin de Lana (numbered 60). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Lana, à l'état de neuf, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
Non renseigné. Non daté. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages reliées par un lacet. Non daté.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Dédicace d'un membre de la famille Genet. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Œuvres complètes de Jean Genet Tome I, 518pp. Jean Paul Sartre, Saint Genet Comédien et martyr Tome II. 402pp. Le deuxième tome des Œuvres complètes de Jean Genet comprend deux romans : Notre-Dame-des-Fleurs et Miracle de la Rose, et deux poèmes : Le Condamné à Mort et Un Chant d'Amour. Sans doute retrouvera-t-on là les expériences que Jean Genet a subies dans ses séjours en prison : mais au-delà de l'écho d'une cellule et d'une malédiction, c'est avant tout l'itinéraire d'un homme qui a visé à transformer la malédiction qu'il subissait en salut. Aussi ses romans et ses poèmes sont-ils moins un témoignage sur des expériences et un univers équivoques qu'une authentique œuvre d'écrivain élaborée, achevée, décisive. Point n'est besoin de chercher dans ces œuvres les pages qui mettent Jean Genet au rang des meilleurs écrivains : l'on ne sait si la scène du jugement de Notre-Dame-des-Fleurs, jeune assassin de seize ans, doit l'emporter sur l'extraordinaire fin du Miracle de la Rose. Tome III, 350pp; Pompes funèbres, le pécheur du Suquest, Querelle de Brest 3 volumes grands in8, 20x15, reliés pleine peau, très bel état, toutes les couvertures sont conservées avec dos. ( petite déchirure page 1 du 1er tome), très beaux exemplaires. Gallimard, 1953 ref/273
1946 Sans lieu [Lyon], L'Arbalète, Marc Barbezat sans date [30 mars 1946]. Fort in-quarto (23 X 29), 537-[544]-pages, (poids 3 kg), cartonnage Bradel de papier crème, dos lisse (reliure de l'éditeur), nom de l'auteur imprimé en long et en rouge au dos. Avec le prière d'insérer joint de la Maison d'édition (texte de J. P. Sartre).
EDITION ORIGINALE. Tirage unique limité à 475 exemplaires numérotés sur vélin pur fil de Rives filigrané " L'ARBALETE ", réservés aux souscripteurs. Composé en caractères Bodoni Romain de corps dix-huit, tiré en 2 couleurs rouge et noir l'ouvrage a été tiré sur la presse à bras de Marc BARBEZAT ; il est imprimé en deux encres, rouge et noire. De " Miracle de la rose ", le seul de ses romans dont la publication ne fut pas clandestine, Genet disait : "Ce livre est le meilleur de mon cur.". Rédigé en 1943 dans les prisons de la Santé et des Tourelles [cet ouvrage] se présente comme un poème autobiographique et une fiction testamentaire : essai de récapitulation et de transfiguration d'une vie, ultime tentative d'un prisonnier pour s'instituer, par l'écriture, maître de son destin. Mais plus encore sans doute que de sa singularité, cette entreprise tire sa force essentielle d'avoir su faire entendre, à l'intérieur d'une oeuvre de la plus haute tenue littéraire, écrite dans une langue incomparablement savante et raffinée, une voix inconciliable, brutale, d'une extrême nudité : celle des " Enfants du malheur " - titre initial de " Miracle de la rose " - au nom desquels Genet parle solitairement. (En français dans le texte, 390).Et dans le prière d'insérer : " Puisque vous n'êtes pas homosexuel, comment pouvez-vous aimer mes livres ?" demande Genet avec sa naïveté feinte. C'est parce que je ne suis pas homosexuel que je les aime : les pédérastes ont peur de cette uvre violente et cérémonieuse où Genet, dans de longues, belles phrases parées, va jusqu'au bout de son " vice ", en fait un instrument pour explorer le monde et, au terme de cette confession hautaine, une passion. Proust a montré la pédérastie comme un destin, Genet la revendique comme un choix. Tout est choix, dans le Miracle de la Rose, les mots, les scènes et l'ordre surprenant du récit ; l'auteur a choisi le vol et la prison, il a choisi l'amour et la conscience dans le Mal. Il frôle, il s'exhibe et pourtant ne s'abandonne jamais : son art tient les lecteurs à distance. Grâce à quoi, au fond de ce monde lointain, dans l'enfer des gâfes, des casseurs et du mitard, on trouve un homme " (Jean-Paul Sartre, prière d'insérer joint). BEL EXEMPLAIRE. Photos sur demande.
Bibliothèque de Littérature française contemporaine, 1988. Fort volume in-8 br. de 296 p. Coll. " Bibliothèque Jean Genet ". Chronologie de Genet par A. Dichy et P. Fouché. Illustrations, fac-similés, etc. E.O.
L'Arbalète, Marc Barbezat, Decines 1962. 1 volume in-8 (205 x 150 mm), 107 pages, broché sous couverture de papier Japon nacré rempliée imprimée sur le premier plat et le dos. SECONDE ÉDITION COLLECTIVE DES POÈMES DE JEAN GENET : Le condamné à mort, Marche funèbre, La galère, La parade, Un chant d'amour, Le pêcheur du Suquet. Typographie par Audin, mise en page de Barbezat. Cette édition a été tirée à 128 exemplaires numérotés (+ des alfa). Celui-ci 1 DES 25 SUR JAPON BLANC NACRÉ (n°III), PREMIER PAPIER. Non coupé à l'état de neuf. JOINT : POÈMES. L'Arbalète, Marc Barbezat, Lyon 1948. 1 volume in-4 broché. Couverture rempliée illustrée de deux saisissants photomontages de Douchan Stanimirovitch réalisé avec ses propres portraits photographiques de Jean Genet, rhodoïd sérigraphié du titre et du nom de l'auteur. ÉDITION ORIGINALE COLLECTIVE DES POÈMES DE JEAN GENET. Typographie en deux tons. Tirage unique à 1000 exemplaires sur papier pur fil Lana, celui-ci exemplaire d'éditeur non numéroté. Parfait état.
Rarissime réunion des deux éditions des POÈMES de Jean Genet publiées par Marc Barbezat, ici en tirage de luxe. Parfait état, aucun défaut.
Amiens, éd. Maison de la Culture d'Amiens, décembre 1976, EDITION ORIGINALE, in-4, reliure artisanale en plastique blanc éd., couv. Dessin en noir de Jean Genet, 124 pp., très nb. Photos, dessins et reproductions de documents en noir, sommaire, bibliographie, Superbe étude sur la vie et l'œuvre de Jean Genet. Une REFERENCE ! Pas courant. Très bon état comme neuf
Paris, Loyau, 1950, in-8, broché, non paginé. Édition originale. 8 reproductions en noir et blanc d'œuvres de Leonor Fini dont le portrait qu'elle réalisa de Genet.Curieux envoi autographe signé de l'éditeur Jacques Loyau sans doute à Leonor Fini : “J'espère que malgré mes torts et le déplaisir que je regrette de vous avoir causé, vous lirez cette Lettre à Leonor Fini avec plaisir”. Et poursuivi d'un envoi autographe signé de Genet qui a dessiné une flèche “Qui est-ce ?” : “Souvenir amical à Jean Ballard Jean Genet”.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Jean Genet, Alberto Giacometti, Gérard-Georges Lemaire, Jean-Paul Sartre
Reference : 33108
(1990)
Maeght Editeur, 1990. La passion du Lithographe. Alberto Giacometti, oeuvre gravé. Exposition. Tarascon. Cloître des Cordeliers. Collection: Voyages In-8 broché (14,5 x 21,5 cm), 96 pages, nombreuses illustrations en noir & blanc - ."L'homme en marche, filiforme. Son pied replié. Il ne s'arrêtera jamais. Et il marche bel et bien sur terre, c'est-à-dire sur une sphère". (Jean Genet). Textes de Jean Genet, Alberto Giacometti, Gérard-Georges Lemaire, Jean-Paul Sartre. Très bon état.
1952 Paris, Éditions Gallimard, 1952, In- huit, 13,8 * 20, 690 pp, broché, sans annotations , très bon état, Rhodoïd ( très légèrement déchiré sur la première de couverture) , fourni,
Collection « soleil». Édition numérotée ( 3026 / 3100 ) hors commerce imprimée sur bouffant alpha Calypso des papeteries Libert par limprimerie Floch à Mayenne. Reliure exécutée par Babouot daprès la maquette de Massin.
S.l., Gallimard, (1966). Un vol. au format pt in-8 (204 x 142 mm) de 68 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition originale, agrémentée de nombreuses planches photographiques. Tirage de tête : un des 75 exemplaires du tirage numéroté sur vélin pur-fil Lafuma-Navarre (seul papier). ''En 1966, Roger Blin crée un spectacle qui suscite une forte polémique en mettant en scène la pièce de Jean Genet, Les Paravents, à l'Odéon-Théâtre de France, avec Maria Casarès dans le rôle de la Mère. Le spectacle fit scandale par l'ampleur et la violence des réactions qu'il suscite. De fait Les Paravents, où s'exprime une cinglante satire du colonialisme, ne se contente pas de raviver les plaies de la guerre d'Algérie. Elle fait vaciller, comme l'ensemble de l'œuvre de Genet, tous les piliers de l'ordre, de la morale et de l'esthétique bourgeois. Cette fresque foisonnante en seize tableaux, où apparaissent une centaine de personnages, met en scène des destins croisés où s'entremêlent hommes et femmes arabes, familles de colons français, prostituées, officiers, soldats et légionnaires, peuple des morts revenus parmi les vivants. Loin de s'en tenir au cadre historique du conflit algérien, Genet généralise son propos. Sans opposer les Arabes aux Européens, les pauvres aux riches, les vertus aux vices, il poursuit sa réflexion sur l'hypocrisie des sociétés, l'omniprésence de la misère, la sanctification par le mal, l'érotisme, et réitère son apologie de la révolte contre l'oppression.'' Très belle condition. Exemplaire non coupé.
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1961. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 259 pages, broché sous couverture imprimée rempliée. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 40 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER JAPON BLANC NACRÉ. Premier papier. Celui-ci n° XII à l'état de neuf, non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo, original wrappers printed in black. First edition, first printing. This is 1 of just 40 printed on Japon nacré imperial (numbered XII). The magnificent top paper issue. An untouched and uncut copy. In mint condition, clothed with the Barbezat's glassine paper. Very scarce.
Parfait exemplaire non coupé, à l'état de neuf. Très rare. La pièce en dix sept tableaux de Genet a été représentée pour la première fois le 16 avril 1966 au Théâtre de l'Odéon par la Compagnie Renaud-Barrault dans une mise en scène de Roger Blin, avec Amidou, Maria Casarès, Madeleine Renaud, Jean-Louis Barrault, etc. Durée du spectacle : quatre heures ! A propos du chef-d'œuvre de Genet : «On parle déjà de scandale à propos de ce spectacle. N’en parla-t-on pas pour chaque chef-d’œuvre qui vit le jour au cours des siècles? Arrière la censure «morale» ! Qu’on ne renverse pas Les Paravents sous le… paravent d’un conformisme au nom duquel tant de mauvaises actions ont été commises». (Guy Leclerc L’Humanité 25 avril 1966)
Edité par L'Arbalète, Lyon, 1948, in-4, 107 PP, Reliure originale de l'éditeur représentant Jean genet en photographie en noir, jaquette donnant le nom du recueil, Recueil de poèmes de l'écrivain, poète et auteur dramatique français Jean Genet. Il borde notamment dans ses ouvrages l'homosexualité et l'érotisme, à travers la célébration de personnages ambivalents évoluant au sein de mondes interlopes. Cocteau et Sartre voient en lui un moraliste alors que Mauriac se contente de le qualifier d'« excrémentiel ». Genet s'est consacré à des combats politiques. Il dénonce l'hypocrisie de la bourgeoisie française, participe à différents mouvements pointant la politique carcérale française, avec Michel Foucault et le Groupe d'information sur les prisons, et pour l'abolition des Quartiers de haute sécurité. Nous voyons dans ce recueil de poèmes que le milieux carcéral est un sujet lui tenant à coeur, le premier poème de cet ouvrage est "Condamné à mort", et est dédié à "Maurice Pilorge, assassin de vingt ans", celui-ci étant un truand dandy, guillotiné à la prison de Rennes pour le meurtre de son amant. Exemplaire sur fil Lana numéroté 133 sur 1000. Dos décollé de l'intérieur, coins usés, jaquette usée par endroits. Couverture rigide
Bon 107 PP
C.D.N. Bordeaux - Edition La différence 1988 In-8 broché, 286 pp. Bon état. Jean Genet, Tahar Ben Jelloun, Roger Blin, Pierre Brunel, Bernard Dort, Hubert Fichte, Michèle Manceaux, Jean-Bernard Moraly.
Très bon état d’occasion
Production Claude Nedjar, 1977 In-4, (2)-134 feuillets imprimés au recto seul. Broché, couverture bleue imprimée.
Edition à petit nombre du scenario tapuscrit d'un film fantôme. En 1977, Jean Genet est prêt à tourner La Nuit venue. Ça tombe mal. C’est l’époque où l’auteur de Notre–Dame des fleurs s’engage, littérairement, auprès de la Bande à Baader. La commission d’avance sur recettes n’aime pas ça. Et le film ne se fera pas.
Editions L’arbalète / Marc Barbezat 1958. In-8 broché de 156 pages au format 14,5 x 19,5 cm. Couverture rempliée illustrée avec en couverture le titre de la main de Jean Genet, imprimé et tirée en lithographie par Mourlot. Dos resté carré très légèrement jauni. Plats et intérieur frais. Exemplaire en grande partie non coupé. Un des 3200 exemplaires numérotés sur lana filigrané ( n° 2693 ), après 335 hors commerce. Exemplaire en superbe état général. Edition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Éditions de la Différence, Les essais, 1999. In-8 broché (20 x 13 cm), 182 pages, illustré de quelques photographies.- 300g.- Très bon état.
1946 Lyon, L'Arbalète, Marc Barbezat, 1946, 1 fort vol. in-4 carré (287 x 230), sous cartonnage éditeur toile crème, "Jean Genet " imprimé en rouge au dos, de 538 pp. (2 ff. bl., faux-titre et titre compris) - (1) f. (achevé d'imprimer) - 2 ff. bl. Cartonnage légèrement taché par endroits, pâles rousseurs en tranches et aux feuillets blancs, très bel exemplaire par ailleurs.
Edition originale du seul roman de Genet à ne pas avoir été publié clandestinement. Tiré à 475 exemplaires sur pur fil Rives filigrané " L'Arbalète ", tous réservés aux souscripteurs (N°313). Réf. biblio. : Pia 938 - " En français dans le texte " 360 : " Ce livre est le meilleur de mon cur " (Jean Genet).
Décines Marc Barbezat 1961 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 259 pp. Édition originale de cette pièce, brûlot contre le colonialisme. Sa création en 1966 au Théâtre de l’Odéon par la compagnie Renaud-Barrault et dans une mise en scène de Roger Blin ravive les plaies de la récente guerre d’Algérie et provoque un tollé : pour certains Genet réenchante le théâtre contemporain, mais d’autres n’y voient qu’un insupportable outrage à l’armée française. Les représentations sont quotidiennement perturbées par des émeutes, le scandale est tel que Malraux, alors ministre d’État en charge des Affaires culturelles, s’explique à l’Assemblée : « Si nous étions vraiment en face d’une pièce anti-française, un problème assez sérieux se poserait. Or, quiconque a lu cette pièce sait très bien qu’elle n’est pas anti-française. Elle est anti-humaine. Elle est anti-tout. Genet n’est pas plus anti-français que Goya anti-espagnol ». Un des 45 exemplaires de tête numérotés sur Japon nacré. En parfaite condition.
Chez Jean-Jacques Pauvert, Sceaux, 1954
Un volume in-12°, broché, couverture souple éditeur, rempliée, de couleur jaune avec des caractères rouges sur le 1er plat et le dos. 149 pages dont une Introduction par Jean GENET (pp.11-17) sous forme d’une lettre adressée à L’éditeur Jean-Jacques PAUVERT.La pèce fut représentée pour la 1ère fois en 1947 et fut , dit-on, sans que GENET l’ai confirmé, inspirée par l’affaire des Soeurs Papin, un fait divers sanglant survenu 13 ans plus tôt. Edition originale, exemplaire sur Vergé, numéroté 509, sur 200. TRES BON ETAT.