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Né à Montrichard (Loir-et-Cher). 1751-1804. Homme politique français. Conventionnel, représentant du Loir-et-Cher. Membre du Conseil des Anciens. Républicain convaincu, il se suicida à la proclamation de l’Empire. Pièce Autographe S. de son paraphe en tête. Liège, 19 vendémiaire an III [10 Octobre 1794]. 1 page in-4 sur vergé.(ratures et corrections).
Mise en place dune administration spéciale à des fins de réquisition dans le duché de Limbourg [actuelle Belgique].Frécine ordonne qu...il sera imposé par ladministration une contribution dun million en (numeraire ?) independamment des Six cent mil livres precedemment imposées. Cette somme dun million ne sera supportée que par le clergé régulier et chapitre, les émigrés et par tous ceux qui ont fourni des contributions de guerre aux Despotes coalisés contre la republique française. Pour faciliter et accelerer le payment de cette contribution, ladministration est authorisée a employé tous les moyens quelle jugera nécessaires, même celui de la vente des biens fonds, par petits lots... Seront cependant exclus de ces réquisitions, les indispensables à une vie décente : meubles et affaires précieuses, linge de lit, vins, eau de vie, sucre et sel, etc. Frécine noublie pas les indigents à qui des fonds particuliers seront alloués...
Né à Montrichard (Loir-et-Cher). 1751-1804. Homme politique français. Conventionnel, représentant du Loir-et-Cher. Membre du Conseil des Anciens. Il ne voulut pas survivre à la chute de la République et se suicida à la proclamation de l'Empire. Pièce Autographe. S.l., 23 vendémiaire an III [14 octobre 1794]. 1 page in-4. Ratures.
SECONDE CAMPAGNE DE BELGIQUE Le représentant du peuple Augustin Frécine arrête ce qui suit : ...Le commandant de la place de liège est chargé, sous sa responsabilité, de la surveillance immédiatte de la ville et pay de liège de toutes les autorités administratives et judiciaires... Droit lui est donné de les révoquer et de traduire devant les tribunaux criminels les opposants ...le commandant fera arrêter toutes personnes qui proposeront l'établissement de sociétés soi-disant populaires, assemblées de section, qui par leurs propos ou leurs écrits tendraient a exciter de la fermentation et du trouble. Et, en cas d'une insurrection qui pourroit compromettre la sûreté publique il fera désarmer sur le champ tous les habitans de la ville... Le 8 avril 1793, à Anvers, une conférence réunit les pays alliés luttant contre la France, à savoir, la Grande-Bretagne, l'Autriche, la Prusse et les Provinces-Unies, en vue de rétablir l'ordre la monarchie en France. L'offensive alliée conduite par le prince de Cobourg se poursuit au nord de la France : les Autrichiens s'emparent de Condé le 10 juillet 1793, de Valenciennes 28 juillet 1793 puis de Le Quesnoy et Maubeuge, s'ouvrant ainsi la route de Paris. Tandis que le duc d'York entreprend le siège de Dunkerque le 22 août 1793. Cependant, le 8 septembre 1793, les troupes françaises du général Houchard battent les Anglais à la bataille d'Hondschoote. Cette victoire dégage Dunkerque et permet aux Français de reprendre l'initiative vers la Belgique. Les 15 et 16 octobre 1793, à Wattignies, près de Maubeuge, l'armée française commandées par Jean-Baptiste Jourdan et Lazare Carnot oblige les troupes autrichiennes à se replier vers Mons. Et le 26 juin 1794, les Français remportent une bataille décisive à Fleurus, entre Charleroi et Namur. Les alliés battent en retraite. Le 11 juillet, Jourdan fait la jonction avec Pichegru à Bruxelles. Ils repoussent les autrichiens vers l'est pour les rejeter de l'autre côté du Rhin en janvier 1795. Les anglais et les hollandais se retirent vers le nord et les Française entrent à Amsterdam le 20 janvier 1795.
Né à Montrichard (Loir-et-Cher). 1751-1804. Homme politique. Conventionnel, représentant du Loir-et-Cher. Membre du Conseil des Anciens. Il ne voulut pas survivre à la chute de la République et se suicida à la proclamation de l’Empire. MINUTE AUTOGRAPHE de lettre à ses collègues de la Convention. La Haye, 22 Pluviôse (an III) [10 février 1795]. 1 page in-folio.
Lettre très ferme de Frécine, envoyé comme représentant du peuple en Hollande pour surveiller larmée en campagne et rendre compte à la Convention des opérations et problèmes dintendance. Il répond, point par point, aux critiques qui lui sont adressées : ...Nous recevons votre lettre du 18 par laquelle vous vous plaignez de ne pas recevoir des nouvelles des armées angloises des prises de Rotterdam et de Flessinge, de létat des Magasins qui ont été trouvés et des ressources que la Hollande peut offrir tant pour lapprovisionnement des armées que pour lintérieur... Ces plaintes nous vous le diront franchement ne sont pas fondées. Nous vous avons instruits, par nos depeches du 9 de ce mois, des redditions des places de Bréda, Gorcum, Bergoopsum, etc... et de toutes les villes de lintérieur, par conséquent de celle de Rotterdam. Nous vous avons fait des dispositions militaires pour semparer de la Zélande, cette province a capitulé, nous navons reçu quhier soir, nous avons reçu la capitulation de cette province [...] Nous vous avons rendu compte de la marche de deux divisions de larmée sur les provinces dAnverise Groningue et Frise, occupées par larmée angloise. Le général Pichegru nous a instruits hier soir des progrès de ces divisions dans ces provinces. Nous vous avons egallement fait part des mesures que nous avions prises pour faire constater létat des magasins et approvisionnement des ressources en tous genre, que ce pays peut offrir encore. Cette opération importante ne savoit être terminée dans un court espace de temps. Nous navons pas ny ne pouvons encore vous donner aucuns résultats a cet egard [...]. Nous ne nous sommes pas bornés à vous instruire des seules opérations militaires. Nous avons encore éclairé sur les evennements polithiques en vous pressant de nous envoyer des instructions sur la conduite ultérieure que nous devions tenir. Vous êtes resté jusquici dans le plus morne silence...
Né à Montrichard (Loir-et-Cher). 1751-1804. Homme politique. Conventionnel, représentant du Loir-et-Cher. Membre du Conseil des Anciens. Il ne voulut pas survivre à la chute de la République et se suicida à la proclamation de l'Empire.] Pièce Autographe rédigé d’une autre main. S.l., 3 floréal, s.d. 1 page grand in-folio.
Un décret du 4 fructidor an II délégua Frécine auprès de l'armée Sambre-et-Meuse, et du citoyen Reth, membre du bureau de consultation des Arts et Métiers. Il expose, ici, ses activités durant cette mission : ...Je suis parti le 9, avec le Cdt Reth [...] dont le zèle n'a voulu mettre à ses talens & à ses travaux que l'honorable prix de continuer à se rendre utile à La République. En Belgique, dans les Pays d'Entre Meuse & Rhin, de Trèves, de Luxembourg et en Hollande, je me suis occupé sans relâche de tout ce qui concernoit les armées, les administrations intérieures, la Justice Civile & Criminelle, les atteliers d'armes, poudres & salpêtres, les mines, forges, usines, fabriques, manufactures et le Commerce ; mais surtout de la Recherche & de l'envoi, dans les divers Museums de la République, des objets d'art & de sciences ; spécialement chargé que j'étois de la Partie industrielle, par arrêtés & instructions du Comité de Salut public... Il se félicite d'avoir été accompagné dans sa mission par les citoyens Dessailly, Faujas, Le Blond & Thouin ...commissaires envoyés par le comité d'information publique. Un tel choix est pour eux l'éloge le plus flatteur : le seul devoir qui me reste à remplir est de leur témoigner toute ma reconnoissance et mon estime...
Né à Montrichard. 1751-1804. Homme politique. Conventionnel, représentant du Loir-et-Cher. Membre du Conseil des Anciens. Républicain convaincu, il se suicida à la proclamation de l'Empire. Lettre Autographe. Coblenz, 28 frimaire an 3 (18 décembre 1794). 2/3 page in-8 oblong.
Il autorise ...le commissaire des Guerres près la division de l'armée de Sambre et Meuse... à faire payer ...aux ouvriers employés extraordinairement par le chef de Magasin des fourrages les sommes qui leurs sont dues...
