Gand, 12 nivôse an 9, 1801 in-4, 1 pp. double feuillets, en-tête du préfet de l'Escaut, vignette du département de l'Escaut, adresse au verso.
Lettre du 12 nivôse (2 janvier 1801) du préfet de l'Escaut, concernant la nomination d'un juge de paix :"Les témoignages que vous rendez en faveur du C. Vergauwen juge de paix à Beveneu, sont bien propres à me faire concevoir l'opinion la plus avantageuse de ce fonctionnaire public. Vous savez que les juges de paix seront nommés par les assemblées communales. Mais si en toute circonstance, je puis lui donner des preuves de l'importance que j'attache (…)."Ancien ministre des Finances en 1795 puis plénipotentiaire à Gênes, Guillaume-Charles Faipoult, sieur de Maisoncelle, (1752-1817) fut nommé après le 18 brumaire par Bonaparte qui l'appréciait, député de l'Escaut. Il occupa ce porte jusqu'en 1808, date à laquelle il fut révoqué suite à une rupture des digues de l'Escaut. Il fut cependant pris par le roi Joseph comme son ministre des Finances du Royaume d'Espagne. Revenu en France en 1813, il fut envoyé en mission auprès de Murat à Bologne, défendra Mâcon contre les armées alliées lors des Cent-Jours, avant d'être exilé sous la Restauration.
Gand, 1er fructidor an 9, 1801 in-4, 1 pp. sur papier en-tête du préfet du département de l'Escaut, vignette gravée.
Réponse du préfet de l'Escaut en date du 1er fructidor (19 août 1801) concernant la publication d'un avis du directeur de l'école polytechnique.Ancien ministre des Finances en 1795 puis plénipotentiaire à Gênes, Guillaume-Charles Faipoult, sieur de Maisoncelle, (1752-1817) fut nommé après le 18 brumaire par Bonaparte qui l'appréciait, député de l'Escaut. Il occupa ce porte jusqu'en 1808, date à laquelle il fut révoqué suite à une rupture des digues de l'Escaut. Il fut cependant pris par le roi Joseph comme son ministre des Finances du Royaume d'Espagne. Revenu en France en 1813, il fut envoyé en mission auprès de Murat à Bologne, défendra Mâcon contre les armées alliées lors des Cent-Jours, avant d'être exilé sous la Restauration.Belle vignette du département de l'Escaut.
Gand, 5 septembre, 1808 in-4, 2 pp., apostille d'enregistrement.
Piquante recommandation du préfet pour M. Liégeard de passage à Paris, auprès de ses correspondants :"(…) Je connais trop bien M. Liégeard pour ne pas vous répéter que jamais votre maison n'aura qu'à se louer de ces rapports. Sage dans ses opérations, [il] ne s'est pas (...) livré à aucune de ces spéculations hazardeuses sur les danrées coloniales qui ont enrichi quelques personnes, mais qui en mettent beaucoup dans l'embarras (…) dans sa partie, dans les cotons, il travaille et travaillera longtems encore sur l'approvisionnemens des matières premières (…)."Faipoult (1752-1817) venait d'être révoqué de son poste de préfet au département de l'Escaut pour avoir mal géré la catastrophe due à la rupture des digues de l'Escaut. L'ancien plénipotentiaire du Directoire reprendra vite du service en étant nommé par le roi Joseph, ministre des Finances du Royaume d'Espagne. Faipoult ne manque pas ici de replacer son personnel en le recommandant auprès de l'administration ; Georges Liégeard (1768-1857) avait été membre du jury d'instruction public du département de l'Escaut, adjoint au Conseil d'arrondissement d'Audenarde (toujours dans l'Escaut). Il sera succéssivement nommé secrétaire général des préfectures de Sesia (Piémon) en 1809, du Loi-et-Cher (1810), de l'Ourthe (1811), du Maine-et-Loire (1814 et 1815), avant d'être préfet des Hautes-Alpes sous la Restauration (1819-1823).
Lettre signée en tant que Ministre plénipotentiaire de la République Française auprès de celle de Gênes. Très bon