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‎Paul ÉLUARD - André BRETON - Salvador DALÍ‎

Reference : 53047

(1936)

‎Notes sur la poésie - Exemplaire de René Char‎

‎GLM | Paris 1936 | 12.50 x 17 cm | broché‎


‎Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali. Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char?: «?Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard.?» * C'est en 1929 que René Char découvre les vers de Paul Eluard.Subjugué, le jeune poète islois de vingt-deux ans décide de lui envoyer un exemplaire de son recueilArsenal sur lequel il rédige cette dédicace?: «?à Paul éluard enfin. L'Isle, 17 septembre 1929.?» Son aîné lui répond avec bienveillance quelques semaines plus tard?: «?Cher Monsieur, n'est-il pas possible que nous nous connaissions mieux?? Ne pensez-vous pas venir à Paris?? Je serais heureux de vous dire combien j'aime vos poèmes tout ce si beau livre.?» Le jeune Char est exalté et part pour la première fois rencontrer son «?frère de substitution?» (Laurent Greilsamer,René Char, Perrin, 2012), puis prend rapidement la décision de venir s'installer à Paris auprès de ses nouveaux compagnons Aragon, Breton et Eluard et se range sous la bannière surréaliste. Eluard, abandonné par Gala qui le quitte pour Dali, propose à Char de venir vivre dans l'appartement de la rue Becquerel. Les deux célibataires engagent bientôt Odette, une jeune bonne pour le moins avenante?: «?Char apprécie ce service stylé et s'étonne cependant de la gentillesse appuyée de cette jolie brune. Un jour, il la prend dans ses bras. La jeune beauté lui sourit, se laisse faire et se révèle experte. Le soir, René raconte son aventure à éluard qui se fait servir le lendemain son petit déjeuner au lit et invite Odette à le rejoindre. Un trio provisoire se forme.?» (op.cit.) Char et éluard, devenus inséparables, partagent le goût de la fête et de la séduction frénétique et arpentent les boulevards parisiens en quête d'aventures. Ainsi, le soir du 21 mai 1930, font-ils la rencontre d'une comédienne et trapéziste sans le sou?: Nusch. «?Eluard décide de la ramener, tel un colis précieux, rue Becquerel. Mais il faudra toute l'amitié de Char et sa force de persuasion pour convaincre la jeune femme de rester afin de donner à Eluard le temps, tout le temps de s'éprendre.?». (op. cit.) Char joua ainsi le rôle de médiateur et permit à Eluard de conquérir le grand amour de sa vie, décédé prématurément en 1946 d'une hémorragie cérébrale. Malgré plusieurs brouilles passagères jamais pour les femmes mais toujours pour les idées les deux poètes entretiendront une relation amicale et intellectuelle forte jusqu'à la fin de la vie d'Eluard. «?Je suis vieux, René, par instants à force de ne plus aimer la vie. Je vis par devoir. Mais je t'aime profondément, comme je t'ai toujours aimé?: ne te choque de rien ; venant de moi, tout est pour moi affection et admiration. [...] Quelle preuve de plus peux-tu en avoir que je te dise que tu es le seul homme à qui je pourrais avouer ce grand vide que je porte en moi et devant qui je pourrais pleurer autant que j'en ai toujours envie.?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 30429

(1949)

‎Lettre à Man Ray.‎

‎ Paul Éluard à Man Ray : rapplique ! [Été 1949]. 1 page en 1 f. (135 x 210 mm) à en-tête de la Nrf, 43 rue de Beaune - 2 rue Sébastien-Bottin (VIIe). Encre noire. Man Ray, et sa compagne Adrienne Fidelin, dite Ady, sont vivement attendus par le poète. ‎


‎«TON ARRIVÉE. Ce sera un grand bonheur pour nous deux, mon Man, mon ami. Je travaille beaucoup ces temps-ci, à 4 conférences pour Septembre, à la Radio. On rêve de plus en plus d'habiter la Province. À Tours, peut-être, mais c'est un secret. Je crois que je n'ai pas dit que Zwemmer [Anton Zwemmer, libraire et éditeur néerlandais] est preneur de 100 de tes albums à 1$. Viens vite maintenant. Apporte au moins quelques uns de tes travaux. On vous embrasse, Ady et toi. Paul Eluard». Outre sa participation à quelques émissions radiophoniques après la guerre, Paul Éluard n'écrivit qu'une fois pour la radio, en 1947, pour la série Carte blanche à..., Le dit de la force de l'amour, une émission unique, avant d'accepter, en 1949, une série de cinq émissions, Les chemins et les routes de la poésie, dont seules les quatre premières peuvent encore être consultées à l'Institut national de l'audiovisuel (INA). C'est à ces émissions, réalisées par Alain Trutat et diffusées en octobre et novembre 1949, qu'Éluard semble faire référence. Le poète y travaillera tout l'été 1949 et la série constituera « un document on ne peut plus précieux pour saisir le type de relation que le poète entendait nouer avec ses contemporains. La poésie est un "bien commun" qu'il importe à l'écrivain de partager aussi largement que possible, tant par sa diffusion que par l'écoute et la compréhension de la parole de l'autre (...), une communauté qu'Éluard dessine et à laquelle il invite les auditeurs à s'identifier et tout simplement celle des survivants, appelée à se perpétuer dans l'engagement communiste, comme le suggère par la reprise d'un vers de «L'Internationale» qui terminera la première émission » (Céline Pardo, Le poète au micro et l'utopie poétique : Paul Éluard, Les chemins et les routes de la poésie, 1949, in Études littéraires, n° 41). Une émouvante lettre par ailleurs : le drame de la disparition de Nush, en novembre 1946 a laissé Paul Eluard longtemps désemparé, et sa seule consolation est la compagnie régulière de sa fille, Cécile. Si cette dernière est maintenant une femme - elle est âgée de 31 ans en 1949 - père et fille se voient fréquemment et envisagent de quitter Paris, ainsi qu'il est question ici. Trois mois plus tard, Paul Eluard rencontrera Dominique, à Mexico. Début d'une autre histoire. ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 10434

(1942)

‎Poésie involontaire et Poésie intentionnelle.‎

‎ Villeneuve-lès-Avignon, Poésie 42, (24 juin) 1942. 1 vol. (145 x 210 mm) de 67 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Un des 75 premiers exemplaires sur vergé (n° 58). Bande à parution conservée. ‎


‎Cela, à notre connaissance, n'a jamais été signalé, mais c'est le texte d'une conférence d'avant-guerre et les fragments lus ce soir-là que reprend ici Paul Éluard en vue de les faire publier par Pierre Seghers, comme il s'en ouvre à son ami Louis Parrot dans une carte interzones du 14 avril 1942. Le 21 février 1939, en effet, à l'initiative de la compagnie du Diable écarlate dirigée par Sylvain Itkine dont la troupe avait joué dans les usines occupées lors des grandes grèves de juin 1936, Éluard était intervenu au Proscenium d'Europe du Théâtre Pigalle, et de nombreux encarts l'avaient annoncé dans la presse. Dans son édition du 25 mai 1939, Excelsior revenait sur l'événement et parlait expressément d'une «séance de poésie involontaire et de poésie intentionnelle» présentée par une conférence de Paul Éluard, où, à côté des poèmes de Rimbaud, d'Apollinaire, de Laforgue et de Raymond Roussel, on entendait le «Vieux Paralytique», de Jules Jouy, les «Admirables Secrets du Grand Albert», un rêve d'un enfant de onze ans, une lettre de la religieuse portugaise et les «Impudiques», de Victor Litschfousse. «J'ai lu votre texte et les citations avec une belle joie, s'enthousiasme Seghers auprès d'Éluard dès le 22 mai 1942, je suis ravi, et je vais m'employer au succès absolument certain. [...] Je pars pour Lyon mardi apporter le texte à l'imprimeur. Je veux une typo simple, mais heureuse. Je prends pour vous mes dernières rames de papier ». Deux jours plus tard, dans une lettre à Parrot du 24 mai, Éluard souhaitant son livre « utile, fécond », précise son « intention profonde » : « amener l'esprit poétique en France dans des contrées mal appréciées jusqu'ici, à une plus vaste objectivité, à sa mère, «la vie de tous les hommes» ». Tandis que des fragments de citations sont confiés au groupe la Main à plume de Noël Arnaud qui les publie avec d'autres textes dans La Conquête du monde par l'image, le projet s'enrichit encore de quelques citations nouvelles qu'Éluard communique à Parrot dans deux lettres des 30 et 31 mai 1942 (Éluard livre d'identité, p. 186), puis des tracasseries de la censure retardent un peu le projet, de sorte que le livre est sous presse le 8 juillet 1942 seulement, en retard sur l'achevé d'imprimer. « Si profond que soit l'engagement de Paul Éluard dans la vie politique et nationale, fera remarquer Decaunes dans sa biographie (p. 202-203), il n'en renonce pas pour autant à ce qui demeure, à ses yeux, la plus haute fonction de la poésie : la découverte, la conquête, par le moyen du langage à travers le langage, de tous les trésors de l'homme [...]. C'est pourquoi la publication, en pleine occupation, de Poésie involontaire, poésie intentionnelle, est, d'un certain point de vue, un acte au moins aussi significatif que celle des poèmes de résistance. » C'était d'ailleurs en ce sens qu'il s'était rapproché de Noël Arnaud. ‎

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‎ELUARD (Paul)‎

Reference : 30428

(1951)

‎[Picasso].‎

‎ Dernier texte d'Éluard pour son ami Picasso. Manuscrit autographe S.l.n.d. [circa 1951]. 9 pages 1/2 en 10 f. (210 x 270 mm) à l'encre et au stylo bille sur papier «Montévrain - extra strong». Manuscrit autographe. ‎


‎L'amitié entre Paul Éluard et Pablo Picasso fut immense. Si il se connaissaient depuis 1916, c'est en 1935 que leur amitié - au moment où s'étiole celle liant le peintre à André Breton - se renforce pour n'être plus jamais démentie, sans ombre ni faille. Quinze ans plus tard, le 18 octobre 1951, Paul Éluard donne à Londres une conférence en l'honneur de son grand ami, lequel va fêter une semaine plus tard, le 25 octobre, ses soixante-dix ans : «J'imagine facilement que l'on vient de publier le cent soixante et onze millième articles et le mille deux centième livres sur Picasso, que l'on en est à sa millionième photographie et que son nom est devenu un mot commun [...]. On n'a jamais parlé d'un peintre vivant comme on parle de Picasso. Et pourtant, cet homme de 70 ans peut être considéré comme le plus jeune artiste de son temps. Commencée il y a plus d'un demi-siècle, son oeuvre continue à se montrer la plus vivace du monde, elle continue à surprendre, à indigner, et, heureusement aussi, à susciter l'admiration et l'enthousiasme. [...] La vérité sur laquelle Picasso s'appuie, c'est sa propre jeunesse. [...] Et, aujourd'hui, nous ne commémorons pas Picasso, nous l'inaugurons. Sa force sera grande, son génie va s'épanouir. Demain ne réalisera pas la promesse d'hier, mais la promesse du lendemain suivant. Ce perpétuel enfant, ce nouveau Faust et ce nouveau Don Juan se promet de séduire, de méduser [...]. Que fait Picasso aujourd'hui ? Une chèvre. Pour ses côtes, il a pris des branches, pour ses mamelles deux marmites, pour ses cornes, un guidon de bicyclette. Et la chèvre commence à vivre. Et Picasso est né». La complicité fraternelle entre le peintre et le poète, qu'Éluard qualifie de « sublime » dans une dédicace à Picasso, ne prend fin qu'au décès du poète le 18 novembre 1952 : un an et un mois jour pour jour après cette conférence. Le manuscrit, à l'encre bleu nuit ou au stylo bleu, présente de nombreuses et importantes ratures et corrections. Un fragment en a été publié, sous le titre « Le plus jeune artiste du monde », à la une du numéro des Lettres françaises du 25 octobre 1951, lui aussi consacré au peintre catalan, avec une photographie par Man Ray surplombée, en lettres capitales, d'un large « PICASSO A 70 ANS ». Une double page est consacrée au peintre. Le texte de la conférence, dans son intégralité, est inédit. Ce sera le dernier texte d'Éluard consacré à son ami : les deux hommes venaient d'achever l'édition du Visage de la paix, un recueil de 29 poèmes illustré d'une lithographie de Picasso. Éluard lui avait consacré, dès 1944, un premier hommage aux Éditions des trois collines, à Genève : À Pablo Picasso, pour la collection « Les Grands peintres et leurs amis ». Le poète avait alors réuni tous les textes écrits sur son ami, depuis la conférence « Je parle de ce qui est bien » : « En janvier 1936, à Barcelone, lors de l'exposition organisée par ADLAN [Amics de l'Art Nou] en hommage à Picasso (qui n'avait jamais été exposé en Espagne depuis 1900), Éluard joue le rôle d'ambassadeur itinérant du peintre ; il donne une conférence dans cette ville qui est radiodiffusée, avant d'aller porter la bonne parole à Madrid. » (Emmanuel Guigon, directeur du musée Picasso de Barcelone, dans la préface au catalogue Picasso - Éluard, 2020). L'artiste traversait alors une grave crise : séparé d'Olga, il s'est arrêté de peindre et s'est mis à écrire des poèmes. Entre les deux hommes, tout converge alors : un même goût pour la poésie et une même vision de la création artistique. Leur amitié, seize années durant jusqu'à la mort du poète, va engendrer des oeuvres communes : la première sera Les Yeux fertiles, parue en 1936 où les dessins de l'un répondent aux poèmes de l'autre. Un remarquable hommage du poète à son ami peintre. Ancienne collection Jacques Millot (Paris, Bibliothèque du Professeur Millot, Ader, 15 juin 1991, n° 66). ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 32068

(1945)

‎Au rendez-vous allemand. suivi de « Poésie et liberté 42 »‎

‎ Liberté sur papier bleu, pour Humphrey Jennings Paris, Éditions de Minuit, (7 avril) 1945. 1 vol. (145 x 225 mm) de 76 p. et [2] f. Broché. Édition en partie originale. Un des exemplaires imprimés sur papier bleu, non annoncés. Envoi signé : «Une seule pensée une seule passion, Paul Éluard, à Humphrey Jennings, son ami». ‎


‎Longtemps publié dans la clandestinité, le cycle résistant d'Éluard est rassemblé à la Libération par Minuit : cette nouvelle édition revue, corrigée et augmentée réunit Au rendez-vous allemand et Poésie et vérité 1942, le recueil où figure « Liberté » et ajoute plusieurs textes inédits, conférant au volume la forme canonique des années d'Occupation. Ici, Minuit adopte sa physionomie d'après-guerre - l'étoile dessinée par Vercors - dans la continuité de sa naissance clandestine autour de Jean Bruller et Pierre de Lescure. L'envoi à Humphrey Jennings confère à cet exemplaire une belle provenance : cinéaste-poète majeur du documentaire britannique et proche des surréalistes, organisateur en 1936 de l'Exposition internationale du surréalisme à Londres, Jennings fut l'un des premiers passeurs d'Éluard outre-Manche ; on lui doit, avec David Gascoyne, les traductions de Benjamin Péret (A Bunch of Carrots puis Remove Your Hat, avec note d'Éluard et frontispice de Picasso), tandis qu'Éluard lui dédie un poème devenu emblématique - « Le mouvement a des racines / L'immobile croît et fleurit », rédigé au soir des accords de Munich et publié dans Donner à voir. Eluard n'oubliera pas, à l'aube de la paix retrouvée, son ami anglais, dans une dédicace particulièrement parlante puisqu'elle reprend le titre original du poème « Liberté», publié en avril 1942 dans la revue Fontaine sous le titre « Une seule pensée». Le portrait d'Éluard par Picasso présent ici est différent de celui utilisé pour l'édition de 1944 ; il reprend un dessin au trait réalisé le 6 octobre 1941, publié dans l'édition originale de Sur les pentes.inférieures. ‎

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‎[ELUARD] ROGI (André)‎

Reference : 29716

(1934)

‎Portrait photographique.‎

‎ Éluard par André Rogi, 1934. Seule épreuve connue [Paris, 1934]. 1 tirage argentique (233 x 293 mm) et (330 x 420 mm avec marges) noir et blanc. Encadré. Seule épreuve connue de cet portait d'Éluard par Rogi André. ‎


‎Elle est l'oeuvre de la photographe hongroise Rosa Klein (dit Rogi André) et fut réalisée en 1934, dans l'appartement de Paul Éluard. Rosa Klein fut un temps l'épouse d'André Kertesz, qui l'initia à la photographie dans les années 1920. Au milieu du bouillonnement intellectuel parisien, elle se lie avec les artistes d'avant-garde, notamment les surréalistes, dont elle réalise de nombreux portraits, en suivant le conseil de Kertesz : « Ne jamais photographier quelque chose pour lequel tu éprouves peu d'enthousiasme, mais seulement ce qui t'intéresse passionnément. » Elle privilégie - et c'est une nouveauté - de faire poser les modèles dans leur environnement, certains critiques relevant dans ses portraits une influence du cubisme, par exemple lorsqu'elle réalise une composition géométrique grâce au jeu des ombres et des lumières - comme ici, avec ce portrait utilisant les éléments de la pièce où se tient Éluard. En 1941, pendant la Seconde Guerre mondiale, Rogi André a été contrainte de fuir en zone libre et de se réfugier en Touraine en raison de ses origines juives, avant de regagner Paris et de s'y cacher grâce à l'aide de la galeriste Jeanne Bucher. Elle décède le 11 avril 1970 à Paris, dans la pauvreté, et tous ses modestes biens sont mis en vente à l'Hôtel Drouot. Une partie de ses archives, et notamment ses tirages, sont cependant sauvés du désastre grâce aux efforts de Jean-Claude Lemagny, conservateur responsable de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, qui en fait l'acquisition pour la collection de la BnF. Cette épreuve manque au fonds ; on connaît en revanche quatre épreuves d'un portrait plus rapproché d'Eluard, qui date de la même séance, où Eluard est assis, dos à la porte : une à la BnF, un tirage tardif de 1982 au Centre Pompidou (AM1983-429), une épreuve dédicacée par Paul Éluard à Max-Pol Fouchet et une épreuve de 1944, signée par Rogi. De cette variante où le poète se tient debout, on ne connaît que ce seul tirage - par ailleurs inédit. ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 8275

(1941)

‎Sur les pentes inférieuresPréface de Jean Paulhan. Note de Francis Dumont.‎

‎ Sans lieu, Poètes, [n° 2, novembre 1941] 1 feuillet (320 x 460 mm) plié en 4 et 1 feuillet volant de bibliographie des oeuvres d'Eluard. Édition originale. Bien complet du feuillet volant présentant les œuvres d'Eluard, seul ou en collaboration, depuis 1918 - avec Le Devoir et l'inquiétude - jusqu'au Choix de poèmes, tout juste paru chez Gallimard en octobre).‎


‎Sur les pentes inférieures rassemble les premiers poèmes d’Éluard écrits sous le joug allemand, pendant l’hiver 1940-1941 au cours duquel, écrira-t-il après la guerre dans Au rendez-vous allemand, « nous restâmes, à cause du froid, un mois sans ouvrir les volets ». Ce sont les premiers à évoquer l’occupant, « rien que ténèbres en tête » ; la solitude, qui « prépare à la vengeance un lit d’où je naîtrai » ; et déjà la fraternité naissante des hommes en guerre, qui formeront bientôt « une foule enfi n réunie » selon les derniers mots du dernier poème. Cherchant à faire imprimer ses textes, Éluard, peut-être à la suggestion de son ami René Char dont Le Visage nuptial était sorti de ses presses en 1938, se tourne vers l’imprimerie Beresniak, fondée en 1912 par un émigrant juif de Galicie austro-hongroise, Abraham Lazare Beresniak. Présentés par Jean Paulhan, les poèmes d’Éluard sont publiés aux énigmatiques éditions La Peau de chagrin dans une série « Poètes » où prennent aussi place cette année-là Fernand Marc, introduit par René Lacôte, Pierre Guéguen et Jean Follain, présentés l’un et l’autre par Yanette Delétang-Tardif, et cette dernière, préfacée par Henri Mondor, avant que quatre autres titres ne soient publiés en 1942, consacrées à Thérèse Aubray, Jacques Audiberti, Maurice Betz et Eugène Guillevic. Sur les pentes inférieures est illustrée en tête d’un portrait inédit par Picasso qui l’a spécialement réalisé au cours d’une rencontre avec Éluard le 6 octobre 1941 ; et sa publication n’est pas sans risque puisqu’il expose le poète à être reconnu, peu de photos étant encore diffusés dans la presse à l’époque. Le tirage d’ensemble est ignoré ; celui de tête étant constitué de 36 exemplaires sur papier japon. Cette plaquette est le dernier titre publié pendant la guerre par l’imprimerie Beresniak, dont le gérant Léon Beresniak et deux de ses frères liés à l’imprimerie, Maurice et Wolf, trois des fi ls du fondateur qui décédera en 1943, sont arrêtés en décembre 1941 et déportés, ces deux derniers par le premier convoi parti de France le 27 mars 1942 ; le premier par le trente-cinquième, le 21 septembre 1942. Soumise à l’« aryanisation économique » en tant qu’« entreprise juive », l’imprimerie sera restituée après la Libération à Serge Beresniak, survivant de la fratrie, qui la gérera jusqu’à sa fermeture en 1975. ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 27412

(1942)

‎La Dernière Nuit.‎

‎ Tirage unique à 53 exemplaires Paris, [Les Cahiers d'Art, Christian Zervos], 1942. 1 vol. (175 x 230 mm) non paginé de [10] f. et 1 planche. Broché, chemise et étui demi-maroquin noir (Semet et Plumelle). Edition originale. Un des 53 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 42), signé par Eluard et Laurens. Frontispice gravé par Henri Laurens. ‎


‎Rien ne permet de dater avec certitude la composition ni la publication de cet ensemble de 7 poèmes, souvent tenu, sur la foi de l'achevé d'imprimer fallacieux du 3 avril 1942 de Poésie et Vérité 1942 dans lequel il est repris et de la présence attestée d'Éluard à Vézelay chez les Zervos au premier trimestre 1942, pour avoir été publié par les éditions Cahiers d'art à ce moment-là, voire dès le mois de janvier. Il est cependant peu probable que La Dernière Nuit ait été composé avant juin 1942 et, en tout cas, édité avant l'été. Jean-Charles Gateau affirme, sans citer de sources (Paul Éluard ou le frère voyant, p. 277), que ce serait en réaction aux exécutions les 23 et 30 mai des trois communistes fondateurs en février 1941 de La Pensée libre clandestine, Georges Politzer, Jacques Solomon et Jacques Decour, ce dernier aussi à l'origine des Lettres françaises avec Jean Paulhan, qu'Éluard aurait publié fin juin ce livre. Dans les deux lettres qu'il adresse à Louis Parrot les 20 et 28 août pour le prier de trouver un éditeur suisse à une série de poèmes « sous le titre Poésie et Vérité 1942 » dont il établit l'ordre, il parle d'ailleurs des « 7 poèmes de la dernière nuit qui vont paraître dans Poésie 42 » (ce qui ne sera pas le cas), dont « Seghers a une bonne copie » (Scheler, p. 148-152), et non de la publication aux Cahiers d'art, sans doute parce qu'il sait que son correspondant n'en dispose pas. À cette date en tout cas, l'ouvrage a déjà paru, comme l'attestent les envois du 9 juillet à Max Jacob sur les épreuves et du 1er août à Francis Poulenc sur son exemplaire (vente Ader du 20 juin 2017, lot 194). Il existe même un bon à tirer daté du 4 avril 1942 signé par Éluard sur la page de titre corrigée du livre, après laquelle ont été reliés les poèmes manuscrits d'« Écris plus vite », les épreuves corrigées de leur publication dans Messages et ceux de La Dernière Nuit, seuls publiés comme tels in fine (« Surréalisme et poésie contemporaine » [coll. Yves Breton], Hôtel Drouot, 1954, n° 140). Les poèmes, au ton offensif, sont clairement dirigés contre l'occupant : « Des hommes vont venir qui n'ont plus peur d'eux-mêmes / Car ils sont sûrs de tous les hommes / Car l'ennemi à figure d'homme disparaît. » Le refus fondateur d'Éluard, ouvrant la voie à la résistance littéraire clandestine, en son adéquat exemplaire n° 42. ‎

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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎ÉLUARD (Paul) ‎

Reference : 29423

(1937)

‎Les amis II.‎

‎ Manuscrit autographe signé [Le Cannet], 19 janvier 1937. 1 page en 1 f. (160 x 250 mm), encre noire. Poème autographe signé. Éluard a inscrit la date sous sa signature : « chez René Char le 19-1-37 ». ‎


‎« Entre la porte et le sommeil de ceux qui, tout à l'heure, ne voulaient pas dormir - remâchaient un murmure plein de petits os, autant de mots de passe dans une veille fluide - un peuple dénaturé perpétue la présence humaine. Voici le liseron, la capucine, le volubilis, frais échappés d'un déjeuner de soleil, de beaux cuirs usés, des fourrures animées, des étoffes à reflet, des chaises, des outils actifs, justifiés, l'aspirine et le fer à friser, le miroir et le paysage en forme de carte à jouer... ». Ce poème sera intégré par Éluard dans le recueil Les Mains libres, qui a pour origine sa forte amitié avec Man Ray. L'oeuvre est construite en deux parties inégales, précédées d'un frontispice (dessin d'introduction) et d'une préface du poète. La première partie comporte trente dessins et poèmes, la seconde vingt-quatre ; chacune des parties se clôt par un dessin-poème : « La liberté » et « Les amis ». Ce dernier est d'une importance cruciale, illustrant une valeur cardinale aux yeux de Man Ray comme d'Éluard. Son placement n'est pas anodin : c'est le dernier poème du recueil et le seul en prose, narratif, formé de deux strophes. Ce manuscrit nous apprend qu'il fut composé chez René Char, lorsque Paul et Nusch Éluard lui rendirent visite, au début de l'année 1937. Char est alors en convalescence, avec Georgette, à la villa Eden Park, au Cannet, quelques mois après une grave septicémie qui manqua de le tuer. Il signera peu après les pensées fulgurantes de Moulin premier, publiées en décembre 1936, avant de rejoindre la région cannoise où le couple Éluard les rejoint : « nous vécûmes ensemble dans l'improvisation et l'aisance de l'amitié une quinzaine de jours », raconte Éluard. C'est lors de ce séjour que seront aussi composés les deux poèmes qui formeront l'édition posthume du recueil homonyme publié en 1960 chez Jean Hugues. ‎

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‎MAN RAY- ELUARD Paul ‎

Reference : 154880

(1937)

‎LES MAINS LIBRES.‎

‎Man Ray: dessins illustrés par les poemes de Paul Eluard. Man Ray / Aux Editions Jeanne Bucher, Paris, 1937. In-4 p. (mm. 282x220), brossura editoriale illustrata, pp. 176,(14), al frontespizio lo stesso disegno della copertina anteriore. Le 67 riproduzioni in bianco e nero dei disegni di Man Ray sono così suddivise: 1 al frontespizio (Le Pont Brisé), 54 accompagnate dai testi delle poesie di Eluard, 2 ritratti di Sade, 6 ritratti (tra cui Nusch, Picasso, Breton, Eluard, Man Ray) e 4 details (l'occhio di Sade, la bocca di Breton, capelli di donna, la matita a forma di campanile di Man Ray)."Edizione originale" di questa splendida raccolta di poesie e disegni, pubblicata nel 1937, preceduta da una poetica prefazione di Paul Eluard: Le dessin de Man Ray: toujours le désir, non le besoin. Pas un duvet, pas un nuage, mais des ailes, des dents, des griffes.. Une bouche autour de laquelle la terre tourn. Man Ray dessine pour etre aimé. La collezione "Les Mains Libres" (una composizione a mani libere) è una celebrata collaborazione tra Man Ray e Paul Eluard; attraverso quest'opera di punta del movimento surrealista i due artisti rivendicano la loro libertà creativa. Bellissimo libro dartista in tiratura limitata di 650 copie numerate. La ns., 526, è molto ben conservata.‎


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Phone number : +39 02 804607

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎ELUARD Paul, PICASSO Pablo (ill.)‎

Reference : 22876

ISBN : 9782754114752

‎Pour la paix. Illustré par Picasso.‎

‎<p>À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Lorsque se déroule dans ma mémoire le long film de l’œuvre de Picasso, je suis toujours frappé d’admiration par l’enthousiasme, le travail, l’incessant mouvement d’un homme dont le message restera, j’en suis persuadé, “le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité”. L’enthousiasme de Picasso ne se ralentit jamais. C’est sa force et son secret. Chaque pas en avant lui découvre un nouvel horizon. Le passé ne le retient pas ; le monde s’ouvre à lui, un monde où tout est encore à faire et non à refaire… « C’est ainsi que Picasso est lié à l’histoire éternelle des hommes. Tels sont les mots magnifiques et poignants de Paul Eluard pour dire son amitié à Pablo Picasso. Une amitié qui débute en 1935, lors de leur première rencontre et qui va durer seize ans, jusqu’à la mort d’Éluard, en 1952. Une amitié de toute une vie, créatrice, qui va engendrer une véritable émulation, une fraternité, un engagement. Entre ces deux hommes, tout converge : un même goût pour la poésie, l’art, une même vision de la création artistique, un même style de vie. Dès les années 1920, Paul Eluard collectionnait déjà des œuvres de Picasso, mais c’est au milieu des années 1930 que leur amitié s’affirme. Ils se retrouvent dans les actions collectives du mouvement surréaliste, partagent une même passion pour l’art moderne et la poésie, s’engagent contre le fascisme et pour la liberté des peuples, pour la paix. Cet engagement va nourrir la poésie d’Eluard et l’art de Picasso, dans un dialogue riche et ininterrompu : l’un écrit les plus beaux poèmes pour la paix, indissociables de ses poèmes d’amour, l’autre dessine des colombes dans de multiples variations. Car dans la Bible, cet oiseau annonce à Noé la fin du Déluge en lui apportant un rameau d’olivier. Sublime emblème de la paix, la colombe représente la fin du chaos. Cet engagement pour la paix et la liberté trouvera son ultime expression en 1951, lors de la publication du recueil Le Visage de la paix. À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret, rend hommage à ces deux immenses artistes du xxe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire. « Je connais tous les lieux où la colombe loge Et le plus naturel est la tête de l’homme. « L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir. « L’architecture de la paix Repose sur le monde entier. </p> Paris, 2018 Hazan 224 p., 2 volumes sous emboîtage. 19 x 24‎


‎Neuf‎

Antinoë - Brest

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‎ÉLUARD (Paul) & MAN RAY‎

Reference : 29784

(1935)

‎Facile.‎

‎ Exemplaire de tête sur japon. Envoi signé Paris, GLM, (24 octobre) 1935. 1 vol. (185 x 240 mm), non paginé. Broché. Édition originale.Illustrée de 12 photographies rayogrammes de Man Ray, en héliogravure. Un des 25 premiers exemplaires sur japon, celui-ci hors commerce. Envoi signé : « à Edouard de Rouvre avec mes très vives sympathies. Paul Éluard. » ‎


‎Ouvrage culte des surréalistes, Facile forme selon Parr et Badger un parfait ménage à trois en unissant la poésie, la photographie et la typographie, l'ensemble célébrant l'amour et le corps de Nusch. Réunis autour de cinq poèmes et douze photographies, Paul Éluard, Man Ray et Guy Levis Mano créent un jalon de l'édition illustrée marquant le réveil de l'érotisme dans l'art des années 1930, où, dans les nus de Man Ray, le corps n'apparaît jamais dans sa totalité selon un procédé propre à l'Homme-Lumière. La tête entière ne se montre qu'une seule fois ; les yeux jamais. « C'est en raison de l'intégration des images au texte que cet ouvrage a été fondamental pour le modernisme et une source d'inspiration pour des générations de graphistes » (Parr & Badger). Précieux exemplaire, offert sans doute au sortir de la guerre à un jeune homme prometteur, âgé d'une vingtaine d'année : Evrard de Rouvre. Petit-fils de Charles Bourlon de Rouvre, qui lui légua une fortune considérable, le jeune homme fonde, à vingt et un ans, les Éditions Vrille, en 1944. Le premier livre publié est son propre recueil de poèmes, Instant, dont Éluard put avoir eu connaissance ; vient ensuite la revue Vrille, dont le premier numéro « La peinture et la littérature libres » est illustré par Oscar Dominguez : il réunit des textes et oeuvres de Georges Bataille, Henri Michaux, Max Ernst, Pablo Picasso, Salvador Dalí, qu'il voit défiler dans sa galerie d'antiquités Présence des arts du 38 avenue Pierre-Ier-de-Serbie. Curieux, politiques, grands industriels et collectionneurs s'y presseront des années durant. La bibliophilie ne lui était pas étrangère : sa bibliothèque - dispersée en deux vacations (1979 et 1980) - ne contient que des livres choisis, voire somptueux, en grands papiers et belles reliures. Éluard y est le poète le plus représenté. Cet exemplaire de Facile n'y figure pas. Éluard s'est étrangement trompé sur le prénom - ce ne sera ni le premier ni le dernier - en orthographiant Evrard « Edouard ». De Rouvre connaîtra par la suite une longue carrière de producteur de cinéma, tout en poursuivant la direction de nombreuses autres sociétés. Il meurt tragiquement en 1979, assassiné par son majordome. Les exemplaires sur japon de Facile sont d'une grande rareté. Les exemplaires hors commerce ne semblent pas avoir été tous pourvus de la photographie originale solarisée normalement jointe aux exemplaires de tête. Certains l'ont ; d'autres, non, et l'on rencontre également des exemplaires sur vélin enrichis d'un des tirages originaux de ces photographies : il est fort probable qu'elles aient navigué au gré des exemplaires, des dédicataires et des exemplaires offerts. Boulestreau, Le Photopoème « Facile » : un nouveau livre, dans les années 1930, Mélusine, pp. 163-177 ; Picaud, Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, 1941 (Ex. n° 1 de G. Lévis Mano) ; Roth, The Book of 101 Books, Seminal Photographic Books of the Twentieth Century, pp. 86-87 ; Sinibaldi – Couturier, Regards sur un siècle de photographie à travers le livre, 48 ; Leclair – Née, Dictionnaire Char, Classiques Garnier, 2015, pp. 203-205. ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 638

(1946)

‎Choix de Poèmes ‎

‎Paris Gallimard nrf 1946 In-12° (182 x 123 mm), 344 pp. - [1] f., cartonnage éditeur à décor réalisé d'après la maquette de Paul Bonet‎


‎BELLE PROVENANCE ET CURIEUX DESSIN. Seconde édition, augmentée par rapport à l'originale d'une vingtaine de poèmes, dont des poèmes de guerre. Un des 1000 exemplaires reliés d'après la maquette de Paul Bonet (celui-ci le n°20, corrigé 10 à l'encre) après 105 exemplaires sur vélin pur fil et 8 exemplaires sur papiers de couleurs. Envoi autographe signé à Louis et Denyse Parrot : « à Denyse et / Louis Parrot / à mes amis nécessaires, / toute ma plus grande affection / Paul Éluard » Sur le feuillet de faux titre portant l'envoi et sur le feuillet blanc en regard, un dessin maladroit, aux feutres vert, brun et rouge : il porte la signature « Paul », tout aussi maladroitement exécutée. Oeuvre d'un jeune imitateur ou... le poète se serait-il essayé à un dessin de sa main non-dominante ? S'il avait déjà fait paraître dès l'âge de 15 ans des poèmes de facture symboliste, Louis Parrot se distingue, en 1934, avec Misery Farm, recueil auto-édité dont il fait parvenir un exemplaire à Paul Éluard : ce dernier se dit admiratif. Ils se rencontrent deux ans plus tard en Espagne. Parrot, qui y a rejoint sa future épouse Denyse Faure, exerce comme lecteur à l'université de Madrid. Devenu bon hispanisant, il traduit notamment La Révolte des masses de José Ortega y Gasset, des poèmes de Pablo Neruda, et co-signe avec Éluard une traduction française de L'Ode à Salvador Dalí de Federico García Lorca. Revenu en France, Parrot s'engage pour la cause républicaine durant la guerre civile d'Espagne. Journaliste de la rubrique culturelle de L'Humanité, il y fait paraître le poème antifranquiste d'Éluard « Novembre 1936 ». Collaborateur de Ce soir dès sa fondation en 1937, il s'établit pendant l'Occupation à Clermont-Ferrand et participe à la Résistance comme correspondant, imprimeur et passeur, hébergeant notamment Éluard. Il fait paraître chez Senghers en 1944 une monographie consacrée à l'auteur des Poèmes pour la paix : il s'agit du premier numéro de la collection « Poètes d'aujourd'hui ». Bien complet du feuillet d'errata. Dos et pourtours des plats assombris. ‎

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‎ÉLUARD (Paul)‎

Reference : 18243

(1920)

‎Les Animaux et leurs hommes. Les Hommes et leurs animaux‎

‎ Bel envoi à un compagnon de la première heure, disparu sur le front de Madrid pendant la guerre d'Espagne. Paris, Au sans pareil, (10 janvier) 1920. 1 vol. (140 x 200 mm) de 44 p. et [2] f. Demi-chagrin havane à coins, dos lisse, titre doré en long, tête cirée, couvertures conservées (reliure signée de Flammarion-Vaillant). Édition originale. Illustré de 5 dessins hors-texte d'André Lhote. Un des 550 exemplaires sur vélin d'alfa (n° 243). Envoi signé : « Noll, dormez tout doucement, Paul Éluard ». ‎


‎Les Animaux et leurs hommes est le premier recueil de Paul Éluard où se manifeste l'influence de Dada, marque sa véritable entrée dans le groupe Dada parisien, son premier manifeste littéraire, rédigé quelques mois après sa rencontre avec le futur chef de file du mouvement surréaliste, André Breton. L'exemplaire est offert à un compagnon es-lettres, Marcel Noll auquel Éluard avait déjà envoyé trois ans plus tôt Le Devoir et l'Inquiétude, avec cet envoi déjà onirique : « à Marcel Noll, pour que la phrase prédominante s'abaisse au silence ». Le personnage reste pourtant mystérieux : partout présent dans les premières manifestations du mouvement surréaliste, il collabore aux revues publiées par le groupe, puis à L'Humanité. Avec Breton et Éluard, il était très lié à Denise Lévy (future compagne puis épouse de Pierre Naville) - la cousine de Simone Kahn, qu'épousera Breton en août 1921 -, et dont il était éperdument amoureux. Marcel Noll est très présent dès 1922 dans le cercle d'amis qui fréquentent l'atelier de Simone et André Breton, qui écrivent et voyagent ensemble. Une notice de Marguerite Bonnet, pour les notes de l'édition Pléiade, énumère la collaboration de Noll à La Révolution surréaliste (n° 1, déc. 1924, à laquelle on doit ajouter celles des 15 juil. 1925, 15 juin et 1er déc. 1926) et son rôle de gérant de la Galerie surréaliste en 1926. Dix ans plus tard, Noll « aurait disparu en Espagne durant la guerre civile » (Pléiade, p. 1194-95). Aragon lui a dédié le chapitre III du Paysan de Paris (1926) ; Breton, le poème « L'Aigrette » dans Clair de terre et, dans Nadja (1928) Breton évoque sa visite un jour de 1926 « avec Marcel Noll au ‘marché aux puces' de Saint-Ouen... ». La notice du Maîtron [Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier], indique : « Noll est entré jeune en contact avec Breton et Éluard par l'intermédiaire de Denise Lévy, née Kahn, amatrice d'art, qui habitait comme lui Strasbourg (Haut-Rhin) et était une cousine de Simone Breton. Le nom de Noll apparaît au sommaire de la revue La Révolution surréaliste dès le premier numéro (1924). Journaliste, il écrit et signe parfois (en 1925) la revue des revues dans les colonnes de L'Humanité. Faisant du courtage de tableaux, il exerça des responsabilités à la Galerie surréaliste qui avait été ouverte en mars 1926. Il travailla plus tard à L'Humanité de Metz, édition en langue allemande. Dans une lettre à Breton de 1932, il indique qu'il y donne des échos de l'activité surréaliste. [...] mort le 5 janvier 1937 sur le front de Madrid. » ‎

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‎Paul ÉLUARD‎

Reference : 86581

(1945)

‎Lettre autographe signée adressée à Marco Ristic fondateur du surréalisme serbe‎

‎Paris 29 Novembre 1945 | 21 x 22 cm | une page + une enveloppe‎


‎Lettre autographe signée de Paul Eluard adressée à Marco Ristic (que Paul Eluard francise en Marco Ristitch) théoricien et fondateur du surréalisme serbe,17 lignes rédigées à l'encre bleue. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Marco Ristic est en France et Paul Eluard brûle de le rencontrer : "Inutile de vous dire mon impatience de vous revoir, mais je vous savais occupé à votre arrivée et, depuis un mois, j'ai été au lit." mêmz si son emploi ne lui permet pas tout de suite : "Levé hier, je dois partir demain matin pour Bruxelles... [...] Je voudrais bien que vous me téléphoniez alors pour que nous prenions rendez-vous." Le poète souhaite faire connaître à son correspondant l'architecte croate Josip Markovic, père de son amie Dora Maar, la muse de Pablo Picasso : "Une grande amie, Dora Maar, me demande de vous recommander son poère, Mr Markovitch. Je vous serais reconnaissant de le recevoir." Afin de faciliter ces contacts espérés et entrevus, Paul Eluard précise son adresse et son numéro de téléphone parisiens. Jolie missive illustrant les connections internationales du surréalisme et décorée de la belle signature manuscrite de Paul Eluard, l'un de ses plus importants représentants. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎ELUARD, Paul - MAN RAY.‎

Reference : 110750

‎Facile. Poèmes de Paul Eluard. Photographies de Man Ray. ‎

‎ Editions G.L.M., 1935, 1 volume de 185x245 mm environ, 14 feuillets non numérotés sous chemise à rabats illustrée, contenant les poèmes de Paul Eluard, illustrés de 12 photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Exemplaire N° 25, Un des 1200 exemplaires sur vélin dont 1000 numérotés de 21 à 1020. Petite mouillure claire dans la marge interne au bas du dos sur l'ensemble des feuillets, chemise externe frottée avec plis, intérieur bon état.‎


‎La femme dEluard, Nusch, joue le rôle de la muse, dune figure archétypale. Son corps est disposé de telle sorte quil sintègre au livre, à sa matérialité. Première collaboration de Man Ray/ Paul Eluard.14 feuillets non numérotés. Poèmes de Paul Eluard illustrés de 12 Photographies de Man Ray, tirées en héliogravure par Breger. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

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‎Paul Eluard - Jean Marcenac - Pablo Picasso.‎

Reference : 25312

‎Librairie Paul Eluard - Donner à Lire.‎

‎ Librairie Paul Eluard 1969. Grand dépliant oblong de 4 pages édité par la " Librairie Paul Eluard " sise Cité Gabriel Péri à Saint-Denis. Format 10,5 x 27 cm. Couverture illustrée par Pablo Picasso. Texte inédit de Jean Marcenac en hommage à Paul Eluard, intitulé " Donner à Lire ", situé sur les deux pages intérieures. Très rare. Edition originale en état proche du parfait‎


‎ Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR50.00 (€50.00 )

‎[ÉLUARD]‎

Reference : 29482

(1942)

‎« Une seule pensée » in Fontaine. Revue mensuelle de la poésie et des lettres françaises‎

‎ Première parution du poème Liberté Alger, Fontaine n° 22, (juin) 1942. 1 vol. (160 x 235 mm) de 232 p. et [8] f. Brochée, sous couverture imprimée en rouge et noir. Première parution de « Liberté » sous son titre originel « Une seule pensée ».‎


‎Le poème paraît en ouverture du numéro de la revue Fontaine de juin 1942, tlaquelle n'est imprimée qu' à un millier d'exemplaires. Le texte publié est strictement celui du manuscrit confié par Éluard, avec les deux mots désirs et souvenirs au pluriel (antépénultième et avant-dernière strophes). Visé et autorisé par la censure à Alger, le poème porte comme titre « Une seule pensée » alors qu'Éluard l'a déjà renommé « Liberté », comme en atteste le manuscrit ayant les deux titres (le premier biffé) qu'il a confié à Max-Pol Fouchet à la mi-mai 1942. « Je donnai à Paul l'assurance que je publierais le poème dans Fontaine, et même en tête de la revue, en éditorial, raconte Fouchet (Un jour, je m'en souviens..., p. 89-90). C'est impossible, me répondit-il, jamais la censure ne permettrait l'impression d'un tel texte [...]. C'était pour moi comme un défi. Il me fallait publier "Une seule pensée" ». Où se comprend aisément le choix du directeur de Fontaine de conserver ce titre initial, qu'il préférait d'ailleurs, dans l'espoir de tromper la censure. Le manuscrit en poche, Fouchet fait donc composer le texte à Alger et soumet les épreuves au censeur français : « Un censeur allemand se tenait à ses côtés, mais heureusement ne comprenait guère notre langue. Le Français commença de lire le poème. Au bout d'une dizaine de quatrains, il me regarda, l'air excédé : «Ah, je vois ce qu'il en est, c'est un poème d'amour... Vous, les poètes, vous répétez toujours la même chose !» Je ne le détrompai pas. Il haussa les épaules, lança un clin d'oeil coquin à l'Allemand, apposa le cachet d'autorisation sur les épreuves, sans poursuivre sa lecture jusqu'au dernier quatrain. Je sortis de son bureau, le coeur battant. Un miracle, un miracle, me répétais-je. Ainsi « Liberté » ou plutôt « Une seule pensée » d'Éluard put paraître dans Fontaine, en éditorial, et non pas clandestinement, ce qui aurait réduit son audience, mais en pleine lumière » (Ibid., p. 90-91). Sitôt ce numéro de Fontaine parvenu en zone non occupée à la fin août 1942, les deux dernières strophes du poème sont étonnamment citées dans l'hebdomadaire Candide le 2 septembre, peu avant que le poème soit repris in extenso à Londres, sous le même titre « Une seule pensée », dans La France libre du 15 septembre 1942. C'est alors que, dès les premiers jours d'octobre, le groupe La Main à plume le publie à Paris d'après un autre manuscrit dans la plaquette Poésie et Vérité 1942 et pour la première fois sous le titre « Liberté ». Suivront plusieurs éditions : à Alger en avril 1943, à nouveau aux Éditions de la revue Fontaine, dans la collection « Les relais de Fontaine ». Puis le 20 février précédent, en Suisse, à Neuchâtel, dans la « collection des Cahiers du Rhône » d'Albert Béguin. C'est encore d'après le texte paru dans Fontaine, sous son titre originel « Une seule pensée », que le poème est publié à Londres en avril 1943 dans la Revue du monde libre dont la Royal Air Force larguera nombre d'exemplaires sur la France occupée ; à New York le 19 décembre 1943 dans le journal France Amérique ; à nouveau à Alger en juin 1944 dans la revue Fontaine ; et à Rio de Janeiro en juillet 1944. Parallèlement, voient le jour une édition bilingue de Poetry and Truth 1942 incluant « Liberty » à Londres en mai 1944 ; une deuxième parution du poème sous le titre « Liberté » à Londres dans la première livraison de la revue Choix en juillet 1944 ; une publication pour le compte des éditions Julliard au sein du recueil d'Éluard Dignes de vivre ce même mois ; et une première édition séparée en plaquette du poème à la Libération par les éditions des Francs-tireurs partisans français du Lot. Un document mythique, et un numéro de Fontaine presque introuvable. Bon exemplaire ; usures à la couverture. ‎

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‎ELUARD (Paul)‎

Reference : 29916

(1929)

‎[Êtes-vous fous ? de René Crevel]. Manuscrit du prière d'insérer‎

‎ Manuscrit autographe pour René Crevel [mai 1929]. 1 page en 1 f. (180 x 285 mm), encre noire. Manuscrit autographe signé du prière d'insérer destiné au livre de René Crevel, Êtes-vous fous ? ‎


‎Sous un titre soufflé par Paul Éluard, Êtes-vous fous ? brosse l'autoportrait tragique de l'auteur. Vagualame, le héros et le double de Crevel, croit au combat révolutionnaire : « la vérité c'est qu'il n'y a pas assez de colère dans le sang de nos coeurs ». Cet anti-héros, qu'un détour par la psychanalyse n'a pas allégé de son mal-être, est prêt à servir la cause commune lorsque la maladie l'entrave. Pastiche des romans populaires, le récit au style convulsif et à l'humour corrosif dévoile les confidences d'un René Crevel hanté par la maladie (la tuberculose) et par le suicide. Sa lucidité de condamné le porte à cet ultime constat : « Pourquoi avoir crié, avoir cru aux temps nouveaux, lorsque fibre à fibre se déchiraient les muscles ? La douleur, cette chienne, il l'a laissée mordre en pleine chair. » Le livre, évidemment, est dédié à Éluard et à sa campagne d'alors, Gala. Le manuscrit de travail est daté des années 1927-1928, et comporte en exergue une citation d'Éluard, « La vie est accrochée aux armes menaçantes », qui ne sera pas conservée pour l'édition imprimée en avril 1929 (cf. Mille nuits de rêves, Collection Geneviève et Jean-Paul Kahn, Paris, cat. 7 novembre 2019, n° 126). Qu'en dit le prière d'insérer, publié par ailleurs dans le n° 188 de La Nrf du 1er mai 1929 (p. 129) ? Que « Madame de Rosalba, voyante, tire les cartes à René Crevel. "Une histoire de tous les diables ! [...] Il ne s'agit ici que de désapprendre à vivre, que de se perdre dans cette magie. Les mots, alors, tu ne les prononces plus un à un, mais par grandes gerbes et leur parfum est sur une autre bouche que la tienne. Tu sors de ton histoire merveilleuse et de toutes les histoires, tu n'es plus désormais que le complice de cette tête claire qui fait l'amour" Paul Eluard ». Précieux manuscrit, qui contient plusieurs variantes et repentirs, notamment dans le dernier paragraphe du texte. On joint l'imprimé original du prière d'insérer (un feuillet 135 x 215 mm), impression noire sur papier rose. ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎Paul ÉLUARD, NUSCH Éluard, Dora MAAR, Pablo PICASSO‎

Reference : LRB_073

‎CARTE POSTALE AU COUPLE SCUTENAIRE (LOUIS SCUTENAIRE ET IRÈNE HAMOIR)‎

‎Paul ÉLUARD (1895-1952), NUSCH Éluard (1906-1946), Dora MAAR (1907-1997), Pablo PICASSO (1881-1973). CARTE POSTALE AU COUPLE SCUTENAIRE (LOUIS SCUTENAIRE ET IRÈNE HAMOIR). La carte est adressée à « Mr et Madame Scutenaire / 20, rue de la Luzerne / Bruxelles III / (Belgique) ». Mougins, sans date. Cachet postal de Cannes, 20 août 1938. 9,1 × 13,7 cm. Fantastique réunion des deux couples mythiques passant des vacances communes à Mougins, commune dont le nom reste indissociable de celui de Picasso. Ils donnent de plus ici de leurs nouvelles à deux des principaux représentants du Surréalisme en Belgique. Le texte est de la main de Paul Éluard. Les quatre ont signé. « Les Mouginois, qui sont fidèles, se souviennent, se brunissent, se félicitent, travaillent c.à.d. se reposent et vous saluent, [Signatures de Paul Éluard, Nusch, Dora Maar et Picasso] »‎


CARTE POSTALE AU COUPLE SCUTENAIRE (LOUIS SCUTENAIRE ET IRÈNE HAMOIR). Paul ÉLUARD, NUSCH Éluard, Dora MAAR, Pablo PICASSO CARTE POSTALE AU COUPLE SCUTENAIRE (LOUIS SCUTENAIRE ET IRÈNE HAMOIR). Paul ÉLUARD, NUSCH Éluard, Dora MAAR, Pablo PICASSO

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‎ELUARD (Paul) - JOUFFROY (Jean-Pierre)‎

Reference : 29659

(1999)

‎Au rendez-vous allemand.‎

‎ État de neuf. Paris, Camino Verde, 1999. 1 vol. (270 x 350 mm) de [96] p. En feuilles, couverture à rabats illustrée au premier plat d'un motif en relief, emboîtage éditeur en toile noire estampée à froid. Tirage limité à 115 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, justifiés et signés par l'artiste. 40 gravures en taille d'épargne in-texte et à pleine page par Jean-Pierre Jouffroy, dont de nombreux portraits d'écrivains résistants : Paul Eluard, Jacques Decour, Garcia Lorca, Gabriel Péri, etc. ‎


‎Cette édition, qui reprend le texte de l’édition originale publiée en décembre 1944, a été réalisée sur les presses typographiques de l’Imprimerie nationale. Elle est constituée des vingt-sept poèmes que Paul Eluard a, pour la plupart, écrits dans la clandestinité : « Je viens d’éprouver l’immense joie de fabriquer un livre. J’en ai d’abord fait la maquette en photocopiant les vers de Paul Éluard publiés en 1944 par les Éditions de Minuit sous le titre Au rendez-vous allemand. J’ai mis en page les vingt-sept poèmes en agrandissant deux fois la typographie et en découpant le texte. Je me suis laissé de grands blancs où j’ai commencé à griffonner selon que l’humeur des vers s’accordait à la mienne. Il y avait ainsi le projet de quarante gravures. Je les ai dessinées en grand d’abord, puis en plus petit et à l’envers, au format de la maquette, sur des planches que j’ai ensuite évidées à la fraise de dentiste. La suite des vers de Paul Éluard est constituée de 23 000 lettres de l’alphabet. Seule l’Imprimerie nationale disposait de cette quantité de caractères nécessaire pour une composition en une seule fois, à la main, au plomb. Et ne les eût-elle pas eus qu’elle aurait pu les fondre, puisqu’elle possède des poinçons en acier gravés par Claude Garamont en 1530 sur une commande de François Ier. Ces poinçons permettent de frapper les matrices en cuivre dans lesquelles des ouvriers, très spécialisés, coulent les lettres » (« L’Agora et le plomb, Entretien », L’Humanité, 19 novembre 1999). ‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎ELUARD Paul - PHILIPPE Gérard ‎

Reference : 154178

(1980)

‎Eluard dit par Gérard Philippe + Paul Eluard par Louis Parrot et Jean Marcenac ‎

‎ Seghers Paris, Pierre Seghers, 1961. In-8 carré relié toile grège éditeur. Contenant 1 disque : Gérard Philippe dit Paul Eluard et le livre in-12 carré broché collection Poèters d'aujourd'hui de 262 pages illustrées. Bon état, peu courant complet. ‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎ÉLUARD (Paul); YANNOPOULOS (K.); ASTERIS (F.)‎

Reference : 21944

‎Grèce ma rose de raison - Poèmes‎

‎ Paris, Réclame, 1949. In-8, non paginé, broché (couverture manquante, premier f. détaché, petits manques et déchirures dans les marges). ‎


‎Édition originale des poèmes d'Éluard et de la traduction en français par Melpo Axioti et Paul Éluard pour ceux de Yannopoulos et Asteris, deux résistants grecs assassinés par les nazis. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé d'Éluard à Irène et Marcel Roques, un homme politique français. On joint une carte postale autographe signée par Éluard, félicitant son destinataire pour son "beau bébé", datée du 1er octobre 1952. Fermeture pour congés, TRAITEMENT DES COMMANDES SUPSENDU JUSQU'AU 29 DECEMBRE. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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EUR180.00 (€180.00 )

‎Paul ELUARD - GALA‎

Reference : 88057

(1960)

‎Coupure de journal avec mention autographe de Paul Eluard‎

‎s. n. | s. l. s.d. | 18 x 9 cm | une coupure de journal‎


‎Coupure du journalcomportant la photo en noir et blanc d'un zèbre,enrichie d'une mention autographe de Paul Eluard : "Presqu'aussi bien dessinée que Gala". Graphique et insolite dédicace d'Eluard à Gala.Épouse et muse de Salvador Dalí, Gala, était l'égérie des surréalistes, elle fut d'abordl'épouse du poète Paul Eluardet la maîtresse de Max Ernst puis la femme de Dali. Eluard la surnommait "le zèbre"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎[Max Ernst] - ‎ ‎ELUARD, Paul‎

Reference : 1435

(1939)

‎CHANSON COMPLÈTE‎

‎Paris, NRF, Gallimard, 1939. in-4 (260 x 200 mm) broché, toutes marges, 70 pages, couverture imprimée rempliée. ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE de ce recueil contenant : "Trois chevaux aigus. Nous sommes. Nulle rupture. À l'ombre de ma porte. Poème perpétuel. L'or et l'eau froide. Trois poèmes inachevés. Les vainqueurs d'hier périront". Tirage : 5 Japon nacré + 15 vergé d'Arches. Celui-ci l' un des 15 ex. numérotés sur vergé d'Arches (n°12), SIGNÉ PAR PAUL ÉLUARD ET MAX ERNST, ACCOMPAGNÉ DE 4 SUPERBES LITHOGRAPHIES ORIGINALES À PLEINE PAGE TIRÉES EN NOIR SUR VERGÉ DE HOLLANDE DE MAX ERNST (seuls les 20 premiers exemplaires en grand papier contiennent ces lithographies). - Note bibliographique et historique : Max Ernst avait prévu une série de douze lithographies, mais seules quatre d’entre elles furent publiées dans l’édition de luxe à petit nombre. Un an plus tôt, en 1938, désapprouvant ses positions trotskystes, Éluard avait rompu avec Breton : À sa suite Max Ernst quitte le groupe surréaliste outré d’avoir à subir l’exigence de « saboter la poésie de Paul Éluard par tous les moyens » (in Centre Georges Pompidou, Paul Éluard et ses amis peintres, 1982, p.109). ‎


‎Très bel exemplaire, tel que paru, parfaitement conservé à l'état de neuf. Rarissime.‎

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