[Riom, Puy-de-Dôme, Paris] Placard funéraire de Jean-François Fouet, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, Chapelain de l'Eglise de Paris, Ancien Curé de la Ville de Riom en Auvergne.
Reference : 015608
[Riom, Puy-de-Dôme, Paris] Placard funéraire de Jean-François Fouet, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, Chapelain de l'Eglise de Paris, Ancien Curé de la Ville de Riom en Auvergne. [Paris, novembre 1733]. 1p in-plano (environ 39*50cm). Le « Convoy, Service & Enterrement » aura lieu le 5 novembre 1733. On trouve peu de choses sur ce prêtre. Il finançait toutefois trois places au séminaire de Paris au profit de clercs de Riom et Aigueperse. Une belle lettrine macabre. Anciennement plié, petits trous aux plis, petites déchirures, petits manques marginaux. Rare document. [89]
[Jansénisme, Convulsions] Diacre François de Paris, abbé Nicole, Jean Hamon, Pasquier Quesnel, Le Sesne de Ménilles d'Etemare
Reference : 013364
[Jansénisme, Convulsions] Diacre François de Paris, abbé Nicole, Jean Hamon, Pasquier Quesnel, Le Sesne de Ménilles d'Etemare, 7 ouvrages en un volume : Plan de la religion par le B.H. Diacre François de Paris ; Science du Vray qui contient les principaux mystères de la Foy par feu M. François de Paris ; Enchainement des vérités proposées dans l'écriture sous différens symboles ; Pensées diverses sur les avantages de la pauvreté par M. Hamon ; Extraits de plusieurs préfaces d'ouvrages particuliers composés par M. Nicole ; Lettre du R.P. Quesnel, prestre de l'oratoire, au révérend père de La Chaise jésuite ; Réponse à la lettre du P. de Goville ancienne missionnaire de la Chine, adressée aux R.P. Jésuites. [Divers lieux de publication entre 1733 et 1740], In-12. Très intéressante réunion d'ouvrages en édition originale. Le Plan de la religion (En France, sn, 1740. VI-132p) est un ouvrage écrit à la fin de sa vie et publié ici pour la première fois, 13 ans après sa mort. Il s'agit d'un ouvrage de philosophie religieuse sur la création de l'homme et le péché d'Adam et ses conséquences. La Science du Vray (En France, sn, 1733. [4]-55-[1]p) est un ensemble d'écrits sur différents sujets tels que l'infaillibilité de l'Eglise, la Grâce, la résurrections des morts, la communion, etc. destinés à l'instruction des fidèles. Le diacre Paris écrit chaque chapitre comme une conversation adressée à Dieu directement. L'Enchainement des vérités (Leerdam, Déniqué, 1733. 52p) est probablement en édition originale (seul la BM de Nîmes indique 1732, vraisemblablement par erreur). Le Siècle des Lumières : bibliographie chronologique nous donne l'auteur, Jean-Baptiste Le Sesne de Ménilles d'Étemare, janséniste lié aux convulsionnaires, tout en faisant erreur sur la collation. L'auteur y donne sept exemples de ce que symbolise le vase d'argile dans l'ancien testament. Les Pensées diverses sur les avantages de la pauvreté (Sl, sn, 1739. 66-[2]p) est ici dans une édition originale publiée par les convulsionnaires, comme le prouve la prière du B. diacre François de Paris avant d'entendre la sainte messe qui correspond aux 2 dernières pages, toujours présentes avec cette édition. Les Extraits de plusieurs préfaces (Liège, Bruncanz, 1739. 41p) est la première édition de cette réunion. La Lettre de Quesnel (France, Philothée, 1734. [8]-62-[1]p), ici dans sa seule publication à part, est vraisemblablement due aussi aux convulsionnaires qui ont eu de nombreuses disputes théologiques avec les jésuites. La réponse à la lettre de Goville (Paris, aux dépens de la société, 1736. [4]-104p) est un dialogue entre l'auteur, Michel Villermaules dit Villers (1667-1757), et le père de Goville. Villers est un ancien missionnaire jésuite devenu janséniste qui critiqua les méthodes d'évangélisation des jésuites. Il ne semble toutefois pas être lié aux convulsionnaires. A la fin du recueil se trouve la table des 6 volumes des anecdotes, autre ouvrage de Villers. Plein veau, dos à nerfs orné avec notamment un joli fer de chasse en pied de dos, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Mors craquelés, mouillure en marge inférieure de l'ouvrage visible sur une petite moitié du volume. Réunion de textes rares autour des convulsions.
[Victoria Arduino, machines à café, Foire de Paris, 1955], Photographie prise lors de la foire de Paris en 1955, stand de Victoria Arduino.
Reference : 011085
[Victoria Arduino, machines à café, Foire de Paris, 1955], Photographie prise lors de la foire de Paris en 1955, stand de Victoria Arduino. 184*240mm. [189-2] 15
Nicolas Braier ou Brayer (1606-1678), docteur en médecine de l'université de Paris en 1628, médecin ordinaire du roi, natif de Château-Thierry, docteur-régent et professeur à la faculté de Paris, faillit être médecin de la reine et premier médecin du roi Louis XIV, charge qu'il refusa au profit d'Antoine d'Aquin.
Reference : 013761
Nicolas Braier ou Brayer (1606-1678), docteur en médecine de l'université de Paris en 1628, médecin ordinaire du roi, natif de Château-Thierry, docteur-régent et professeur à la faculté de Paris, faillit être médecin de la reine et premier médecin du roi Louis XIV, charge qu'il refusa au profit d'Antoine d'Aquin. P.S. avec note autographe, 14 janvier 1649, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour 1648. La note autographe indique « quittance de la somme de quatre cens livres . ». [279-2]
Germain Hureau (XVIIe), conseiller, médecin ordinaire du roi, docteur régent de la faculté de médecine de Paris, reçu en 1651, neveu du médecin et botaniste Jacques Cornut (1606-1651). Son père Claude Hureau était trésorier payeur de la gendarmerie de France et procureur au Parlement de Paris.
Reference : 013820
Germain Hureau (XVIIe), conseiller, médecin ordinaire du roi, docteur régent de la faculté de médecine de Paris, reçu en 1651, neveu du médecin et botaniste Jacques Cornut (1606-1651). Son père Claude Hureau était trésorier payeur de la gendarmerie de France et procureur au Parlement de Paris. P.S., 15 juin 1665, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour une somme reçue sur sa rente. [328-2]
Jean-Baptiste Moreau (ca.1621-1693), médecin, docteur de la faculté de médecine de Paris en 1648, doyen en 1672, qui fit beaucoup pour la faculté de Paris. Il était le fils du médecin René Moreau (doyen en 1630).
Reference : 013856
Jean-Baptiste Moreau (ca.1621-1693), médecin, docteur de la faculté de médecine de Paris en 1648, doyen en 1672, qui fit beaucoup pour la faculté de Paris. Il était le fils du médecin René Moreau (doyen en 1630). P.S., 21(?) août 1677, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente sur la gabelle. [330-2]
Georges Darboy (1813-1871), évêque de Nancy puis archevêque de Paris, fusillé par la Commune le 24 mai 1871.
Reference : 013521
Georges Darboy (1813-1871), évêque de Nancy puis archevêque de Paris, fusillé par la Commune le 24 mai 1871. L.A.S., Paris, 24 juillet, 1851. 1p in-8. Entête du Lycée Napoléon (actuel lycée Henri IV). A l'abbé Jacques-Paul Migne (1800-1875) fameux prêtre du Petit-Montrouge qui éditait des éditions religieuses à petit prix pour l'éducation du plus grand nombre. L'Aumonier « prie Monsieur l'abbé Migne d'agréer, avec l'assurance de son respect affectueux, un exemplaire de sa brochure en réponse à M. Combalot. Il en envoie un ex. pour la Voix de la Vérité, en priant Monsieur l'abbé Migne d'être assez bon pour faire rendre compte de ce petit écrit, offrande un peu acidulée que je dépose sur la tombe du Moniteur catholique, mort de fiel rentré. G Darboy ». Il s'agit de son ouvrage Nouvelle lettre à M. l'abbé Combalot : en réponse à sa nouvelle attaque contre NN.SS. de Paris et d'Orléans (Paris, Sagnier et Bray, 1851). Le Moniteur catholique est une tentative de journal fondé par Migne en 1850 avec Darboy pour directeur mais le journal ne passa pas l'année. La Voix de la Vérité est un autre journal fondé par Migne en 1846. Cachet de collection de Louis Bretonnière (1923-2020) qui possédait une grande collection autour de la Commune. Intéressant courrier. [304-2]
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais.
Reference : 012203
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais. L.S., Paris, 12 mai 1768, 2p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Sympathique lettre lui annonçant une « rescription [.] de 200 » livres qu'il pourra toucher à La Rochelle et souhaitant qu'il persévère dans les dispositions où il est. « C'est l'unique moyen de vous instruire et de vous rendre utile au service du Roy. Je vous en félicité, et vous fais, avec mes souhaits de bon voyage, mes sincères remerciements des choses obligeantes pour moi dont votre lettre est remplie ». Le chevalier Isle s'embarque en effet sur L'Isis, probablement peu de temps après cette lettre, et y naviguera plus d'un an comme le montre l'autre lettre de Pâris Duverney de décembre 1769. Il est intéressant de voir ici que le Parîs Duverney, déjà âgé, s'intéresse fortement aux jeunes marins issus de son école. Signature peu commune. [340]
Marie-Joseph Ollivier (1835-1910), prédicateur dominicain, prêcha le Carême à Notre-Dame de Paris en 1897.
Reference : 008372
Marie-Joseph Ollivier (1835-1910), prédicateur dominicain, prêcha le Carême à Notre-Dame de Paris en 1897. L.A.S., Châtillon, 12 avril 1882, 1p in-8. A l'abbé Sébastien Millault (1809-1896), curé de Saint-Roch à Paris. Il ne peut venir à Paris le jour-même mais viendra le lendemain le voir. Il lui transmet les compliments de monseigneur Eugène Lion (l'archevêque de Damiette) qui arrive à Paris quelques jours plus tard et accepte la proposition de l'abbé Millault de le loger. [273]
[Joseph-Siffrein Bertrandet, libraire à Paris et Avignon] Cristol.
Reference : 016710
[Joseph-Siffrein Bertrandet, libraire à Paris et Avignon] Cristol. L.A.S., Avignon, 9 novembre 1806, 1p 1/2 in-4. Extraordinaire lettre de dénonciation au libraire François Buisson (1753-1814) à Paris. L'auteur, Cristol y dénonce longuement Bertrandet (1771?-18..), ancien libraire à Paris, qui a mis sous presse « Le voyage d'Anténor en Grèce » dont Buisson est l'éditeur. Il a essayé, sans succès, « de faire entrer dans cette entreprise les anciens libraires » d'Avignon. Il lui indique ce qu'il faut faire pour contrer Bertrandet, tout en précisant exactement le lieu de son « magasin de librairie, place de l'horloge » et celui de son imprimerie « petite place St Didier, maison où loge le sieur Tramier, aubergiste, Isle 128, n°16, rue Saint Marc ». « Et c'est là où vous devez faire diriger les visites ». Il précise que la boutique lui est louée par un « honorable homme » qui est toutefois adjoint du maire. On trouve un Barthélémy (Bartolomei) Cristol (Christol), cavalier de maréchaussée, dont la fille Marie épouse à Avignon en 1779 Jean-Joseph Hill, autre cavalier de la maréchaussée. On peut supposer que ce Cristol a un lien avec ces personnages, peut-être un autre membre de la maréchaussée. On trouve la trace de Bertraudet dans une autre affaire de contrefaçon, qu'il gagna car le libraire plaignant n'avait pas fait le nécessaire pour protéger son travail. Très intéressant courrier. [386]
[Eglise Saint Merry, Paris] Placard funéraire de Michel Auvray, conseiller du Roy et notaire au Châtelet.
Reference : 015605
[Eglise Saint Merry, Paris] Placard funéraire de Michel Auvray, conseiller du Roy et notaire au Châtelet. [Paris, novembre 1699]. 1p in-plano (environ 33*48cm). Michel Auvray (ca.1637-1699) avait été notaire de 1667 à 1687. Son frère, Louis - chez qui il meurt -, lui succède en 1687. Il sera donc enterré en l'Eglise Saint Merry. Une belle lettrine macabre. Anciennement plié, déchirures au pli central, bruni au pli central, manque marginal. Rare document. [89]
[Canaux parisiens] Loi relative à la construction du Canal projetté par le Sieur Brulée. Donnée à Paris, le 30 janvier 1791 [suivi de] Tarif Du Péage accordé au Sieur Brulée.
Reference : 015655
[Canaux parisiens] Loi relative à la construction du Canal projetté par le Sieur Brulée. Donnée à Paris, le 30 janvier 1791 [suivi de] Tarif Du Péage accordé au Sieur Brulée. Charleville, P.F. Guyot, 1790. In-4, 11p. Très intéressante loi sur le premier des trois projets de canaux parisiens de cette époque. Il s'agissait de créer le canal de l'Ourcq, le canal Saint-Martin, le canal Saint Denis et le bassin de la Villette. Jean-Pierre Brullée (1733-1814) obtint donc l'autorisation en 1790. François Bossu peu de temps après, sous le Directoire, et Pierre-Simon Girard (1765-1836), sous le Consulat. Napoléon choisira ce dernier. Le but de ces travaux était d'assurer les ressources en eau potable à Paris. Peu commun. [91]
[Panthéon] Loi relative à la translation du Corps de Voltaire dans l'église de Sainte-Geneviève. Donnée à Paris, le 1er juin 1791.
Reference : 015658
[Panthéon] Loi relative à la translation du Corps de Voltaire dans l'église de Sainte-Geneviève. Donnée à Paris, le 1er juin 1791. Mézières, J.P.L. Trécourt, 1791. In-4, 3p. Très importante loi pour ramener le corps de Voltaire au Panthéon, après la loi du 15 mai qui l'avait fait mettre dans l'église de Romilly en attendant la translation à Paris. Bel entête « La Loi et le Roi » avec mention « Département des Ardennes ». [91]
Litot, horloger à Paris (encore actif en 1816). P.A.S., 28 vendémiaire an 9 [20 octobre 1800], 1p in-4. Facture adressée au général Antoine Balland (1751-1823) et acquittée : « Doit le Citoyen Baland Général pour les Articles Cy après fournis par le Citen Litot horloger rue Feydeau Sçavoir Pour une pendule à quantième portant le nom de Champagne à Paris 336f Une 2e[?] à Colonnes du nom de Guydamour 84 Pour les caisses et Emballage 21 Pour avoir ressoudé une chaine d'or cassée 1-16 Total 442f 16 Reçu le montant Cydessus. Litot ». Le général Balland n'était visiblement pas un grand général. Nommé général en 1793, il n'était déjà plus sur la liste des généraux actifs en 1795 et fut mis à la retraite en 1797. Il n'a pas laissé beaucoup de traces. On trouve peu d'informations sur l'horloger Litot. Aucune source ne donne son prénom. Il est signalé dans les almanachs du commerce de Paris jusqu'en 1816 (absent dès 1817). Nous ne trouvons qu'un Claude Litot (1774-1837) enterré au cimetière Montparnasse. Peut-être est-ce lui. Sympathique document. [370]
François Richard de La Vergne (1819-1908), archevêque de Paris, cardinal.
Reference : 015299
François Richard de La Vergne (1819-1908), archevêque de Paris, cardinal. Enveloppe avec signature autographe, Paris, 13 avril 1888. Enveloppe seul adressée à l'évêque de Chartres, Louis Eugène Regnault (1800-1889), avec mention imprimée « Nécessité de fermer ». Signature « + François arch. de Paris », enveloppe préimprimée avec la fin remplie par le cardinal. Cachet de cire au dos, armes non lisibles (mal frappé). [352-2]
[Prison, For-l'Évêque, Paris] Intéressante pétition des prisonniers de la « Bastille des comédiens ».
Reference : 015169
[Prison, For-l'Évêque, Paris] Intéressante pétition des prisonniers de la « Bastille des comédiens ». P.S., Paris, 2 septembre 1774, 2p in-folio. Longue et intéressante supplique de prisonniers, se présentant comme d'honnêtes gens mis en prison à cause de leurs dettes et de l'édit de 1773 à un contrôleur général pour se plaindre de l'expulsion du concierge, Dinant du Verger, remplacé par un « homme ambitieux », le greffier Gurlier. Cette pétition est signée par 28 prisonniers dont aucun ne semble être connu : Carvalho (capitaine de cavalerie), Debar, Beaufils de . (de Saint Flour), Mendes Duplessis, Lameynardie, Doumain(?) de Beauchamp, Reynaud, Du Fossé, B.H. Wallop (gentilhomme anglais), Du Fresne, Desmaisons, De Lagarenne, Bouchery, Bascaud du Sablon, Cretté, Bénézet, Cordelle, Le Foullon Duplessis, etc. La liste des personnalités emprisonnés dans cette prison est longue : Giacomo Casanova (1759), Fréron (1760), La Harpe (1760), La Clairon et autres comédiens de la Comédie-Française (1765), Sophie Arnould (1769), Sade (1771) ou Beaumarchais (1773). Belle pièce. [372]
Victor-Augustin Vanier (1769-1848), grammairien, membre très actif de la Société Grammaticale de Paris.
Reference : 015224
Victor-Augustin Vanier (1769-1848), grammairien, membre très actif de la Société Grammaticale de Paris. L.A.S., Paris, 8 septembre 1847, 1p in-8. Au peintre Claude-François Mirault (1784-1862), président de l'Athénée des Arts. « Je profite de l'obligeance de notre ami commun, Monsr Bourasseau[?] pour vous faire mettre deux lithographies de la Bluette intitulées Coco et Yago, sur une demande de mariage d'un écureuil du jardin des plantes à Mlle Yago, demeurant à Batignolles, dont il s'est épris. Les grands-parents, que cette demande intéresse en ont ri, et sont tombé d'accord, les fiançailles ont eu lieu. Je ne sais si le mariage a été effectué, c'est ce qui ne vous intéresse guère ni moi non plus. Je joins à la présente une copie de ma chanson intitulée Le vin et les chansons. S'il vous arrive de la chanter, buvez un coup à ma santé et faites comme moi, tenez bon les avirons, je ne les quitterai que le plus tard que je pourrai encore bien que le voyage ne soit pas toujours superbe dans le siècle où nous vivons ; mais il me reste au moins des souvenirs agréables en pensant à mes amis et à mes anciens collègues qui, comme vous, vivent dans la mémoire de ceux qui les ont commis ». Certaines sources le donnent mort vers 1845, d'autres indiquent qu'il l'était en 1845, probablement abusivement. Il semble mort à Paris le 3 août 1848. Contrecollée. Amusante lettre. [375]
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage).
Reference : 013875
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage). P.S., 5 janvier 1570, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente. Celle-ci fut payée par François de Vigny, receveur des finances de la ville de Paris, l'ancêtre d'Alfred de Vigny qui fut anobli. Notons que les Haag, dans La France protestante (Paris, Cherbuliez, 1858, tome VIII), indiquent bien que François Rousselet est le fils de Claude Rousselet alors que Jacqueline Rousselet, seconde épouse d'Ambroise Paré, est la fille de Jacques Rousselet. A l'inverse, le docteur Le Paulmier et, à sa suite, les généalogies en lignes considèrent que Jacqueline et François sont frères et soeurs et donc enfants de Jacques. Enfin, Janis L. Pallister, dans l'introduction de sa traduction de Des Montes et prodiges, publiée en 1982, dit que François et Jacqueline sont les enfants de Claude Rousselet. Il nous semble toutefois qu'il faille plus faire confiance au travail des frères Haag qu'au travail du docteur Le Paulmier qui a quelques approximations. Il est d'ailleurs assez logique, quand on voit les mariages de cette époque qui se passaient principalement dans le même milieu, qu'au moins un des deux [François ou Jacqueline], voire les deux, soient l'enfant du médecin. [331-2]
[Charles X] Mea culpa de Charles X ex roi de France, et de ses Ministres - Les adieux de Charles aux Français. - Son départ pour se rendre en Saxe passant par Hambourg accompagné seulement de cent personnes. Paris 14 août 1830.
Reference : 013495
[Charles X] Mea culpa de Charles X ex roi de France, et de ses Ministres - Les adieux de Charles aux Français. - Son départ pour se rendre en Saxe passant par Hambourg accompagné seulement de cent personnes. Paris 14 août 1830. [Paris], imprimerie de Demonville, rue Christine n°2. 2p in-4. Rare document contre le roi déchu et ses ministres, à peine répertorié, qui existe dans deux versions : la nôtre et une imprimée à Nancy chez Richard-Durupt. Le WorldCat ne donne qu'un seul exemplaire de chaque tirage : Leyde pour notre tirage, BnF pour celui de Nancy. Ce document se présente comme une lettre de Charles X, commençant et finissant par la formule « Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa », dans laquelle on voit un roi faible, naïf, manipulé par ses ministres dont certains, pourtant catholiques, ne sont que des « loups ravissants ». A la fin de la lettre, trois petits paragraphes montrent que le document date d'août 1830. En effet, il est dit que Charles X part en Saxe via Hambourg, ne pouvant se rendre en Angleterre, alors qu'il embarque le 16 août pour l'Angleterre. Très rare document. [304-2]
Gaspard Deguerry (1797-1871), fameux curé de La Madeleine à Paris, fusillé par la Commune le 24 mai 1871.
Reference : 013527
Gaspard Deguerry (1797-1871), fameux curé de La Madeleine à Paris, fusillé par la Commune le 24 mai 1871. L.A.S., Paris, 28 juin 1869, 1p in-8. Entête de la Paroisse de La Madeleine. À Auguste-Alexis Surat (1804-1871), archidiacre de Paris. Il demande, pour son vicaire Jean-Auguste Hurel (1831-1909) une autorisation d'absence. Sympathique lettre entre ces deux ecclésiastiques qui seront fusillés ensemble le 27 mai 1871 par la commune. Notons aussi que l'abbé Hurel est surtout connu pour le portrait que Manet fit de lui en 1875. Cachet de collection de Louis Bretonnière (1923-2020) qui possédait une grande collection autour de la Commune. [304-2]
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais.
Reference : 012204
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais. L.S., Paris, 7 décembre 1769, 3p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Sympathique lettre au retour du chevalier Isle qui a navigué plus d'un an sur l'Isis, lui annonçant notamment une rescription. « J'apprends avec un véritable plaisir, Monsieur, par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 28 du mois dernier votre heureux retour en France de la longue campagne que vous venez de faire ; et ce qui ajoute encore à ma satisfaction, c'est l'avantage que vous avez eu de ne souffrir aucune incommodité de la mer, ce qui me donne encore l'espérance que vous serez en état de soutenir avec succès le genre de service que vous avez embrassé ». Il est intéressant de voir ici que le Parîs Duverney, déjà âgé, s'intéresse fortement aux jeunes marins issus de son école. Signature peu commune. [340]
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais.
Reference : 012288
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais. L.S., Paris, 14 mai 1770, 3p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Sympathique lettre répondant aux nouvelles de son ancien élève. On y apprend ainsi qu'il continue son « instruction » et passera prochainement un examen sur « le cours de M Bézout », le fameux mathématicien du XVIIIe siècle. « Et je désire de tout mon coeur par l'intérêt que je prends à ce qui vous regarde, que vous continuiez de travailler aussi utilement, puisque c'est le plus sur moyen de votre avancement ». Il semble que le chevalier Isle était toujours à La Rochelle. Cette lettre montre bien tout l'intérêt que Paris-Duverney pouvait porter à ses anciens élèves, et en particulier à Isle. Elle est écrite deux mois avant son décès et on sent déjà la signature moins assurée que sur d'autres lettres. [101-2]
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais.
Reference : 012292
Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier, intendant de l'école royale militaire qu'il a créée, ami de Beaumarchais. L.S. en partie autographe, Paris, 10 janvier 1766, 1p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Lettre de remerciements pour des voeux de bonne année. Après avoir signé, Pâris-Duverney écrit ce paragraphe : « Je pense trop bien sur votre compte pour ne pas espérer que votre conduite ne se démentira pas, vous avez de bons exemples à imiter dans celle de M. Votre frère qui est plein de zèle et d'activité ». Il fait ici référence à Henri-Mathieu Isle de Beauchaine (1744-1803), son frère aîné qui fut capitaine de dragons. [101-2]
Christophe de Beaumont du Repaire (1703-1781), évêque de Bayonne, archevêque de Vienne puis de Paris, duc de Saint-Cloud, auteur d'une lettre pastorale condamnant l'Emile de Jean-Jacques Rousseau.
Reference : 012307
Christophe de Beaumont du Repaire (1703-1781), évêque de Bayonne, archevêque de Vienne puis de Paris, duc de Saint-Cloud, auteur d'une lettre pastorale condamnant l'Emile de Jean-Jacques Rousseau. P.S., 5 décembre 1768, 2p in-4. Extrait d'un acte de mariage de la paroisse Saint-Philippe-du-Roulle pour Jean-Abraham Poupart et Marie Béchet, mariés en 1742. L'extrait semble entièrement de la main de Jean-Rémi Vatry, curé de Saint Philippe à partir de 1738. Le document est ensuite confirmé par l'évêque (petit paragraphe d'un secrétaire, probablement Godescard qui contresigne en dessous). Beaumont signe donc « Chr Arch. de Paris ». Godescard est vraisemblablement Jean-François Godescard (1728-1800), prêtre ordonné pour le diocèse de Rouen mais exerçant à Paris. [106-2]
Joseph Félix (1810-1891), jésuite, prédicateur notamment pour le carême à Notre-Dame de Paris de 1853 à 1870 (successeur de Lacordaire et Ravignan).
Reference : 008332
Joseph Félix (1810-1891), jésuite, prédicateur notamment pour le carême à Notre-Dame de Paris de 1853 à 1870 (successeur de Lacordaire et Ravignan). L.A.S., Dijon 19 février 1880, 1p in-12. A l'abbé Sébastien Millault (1809-1896), curé de Saint-Roch à Paris. Il accepte de venir à Paris, vraisemblablement pour une prédication, le 4e dimanche après Pâques, le 25 avril. [271]