Club des libraires de france 1957 in8. 1957. Cartonné.
Très bon état de conservation avec jaquette rhodoïd intérieur frais uniformément jauni
Louis conard 1955 in8. 1955. Broché.
bon état d'ensemble bords un peu frottés accroc en bas du dos du tome I intérieurs propres rousseurs sur tranche
Armand colin 1922 in12. 1922. Broché.
bon état de conservation cependant couverture défraîchie bords frottés intérieur propre
Éditions rencontre lausanne in12. Sans date. Relié. Les quarante cinq I / La dame de monsoreau I / Le comte de monte-cristo I et III / Le collier de la reine I-II / Ange pitou II / le chevalier de maison-rouge / Les trois mousquetaire I-II-III / La reine Margot II / Le vicomte de bragelonne I-II et IV / La comtesse de charny I-III-IV / Joseph balsamo II et IV / Vingt ans après I-II / Les compagnons de jéhu
tranches fânées pouvant présenter quelques rousseurs intérieur propre bonne tenue. circa années 1960
Collection biblio-luxe in8. Sans date. Relié.
couverture défraîchie (titre et auteur en aprtie éffacés) rousseurs sur tranches intérieur propre bonne tenue
Boulé in8. Sans date. Relié cartonné. Equipe interdisciplinaire de recherche sur l'image satirique
Bon Etat de conservation. Défraichi bonne tenue générale
Mame et fils 1875 236 pages in8. 1875. Relié. 236 pages. gravure en frontispice
Etat Correct bords frottés intérieur globalement propre page titre un peu tachée petits manques bonne tenue de la reliure
Le vasseur et cie 1890 192+52 pages in4. 1890. Broché. 192+52 pages. 192 + 52 pages augmentées de nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte - un frontispice en noir et blanc
Etat Correct réparation sur le dos présence de rousseurs ensemble jauni circa 1890
Calmann-Levy in12. Sans date. Broché. 2 volume(s).
circa 1890 - couvertures défraichies tranches ternies intérieurs jaunis propres
Michel Levy frères 1861 in12. 1861. Relié. 3 volume(s).
couvertures défraîchies bords frottés haut du dos du tome 1 abîmé (manque) tranches ternies intérieurs tachés de rousseurs
Félix alcan 1937 in8. 1937. Broché.
Bon état (BE) sous papier de soie intérieur propre uniformément jauni
Robert Dumas 1976 in8. 1976. Broché.
Mauvais état couverture défraîchie tachée intérieur taché par endroit mouillure sur les bords
Louis conard 1925 in8. 1925. Relié. illustrations en noir et blanc - collection oeuvres de Alexandre Dumas
Etat Correct coiffe sup. abîmée intérieur propre
1850 env.300p pages in4. 1850. Relié. env.300p pages. ensemble de romans reliés dans cette ouvrage certains appartiennent à la revue "Les veillées littéraire illustrées" Illustrations en noir et blanc dans le texte
Etat Passable couverture fortement défraîchie dos très usé intérieur taché mais lisible
Louis conard 1943 345+360 pages in8. 1943. Broché. 345+360 pages. illustrations de Fred-Money
Etat Correct qq rousseurs sur tranche intérieur globalement propre bonne tenue sous papier de soie
Louis conard 1944 386 pages in8. 1944. Broché. 386 pages. illustrations de Fred-Money
Etat Correct qq rousseurs sur tranche intérieur globalement propre bonne tenue sous papier de soie
A. le vasseur et cie 142 pages in4. Sans date. Relié. 142 pages.
Bon Etat tranche jaunie pages assez jaunies
Très rare en aussi belle reliure à la cathédrale de l’époque. Paris, Victor Magen pour les tomes I & II, 1835 ; Dumont pour les tomes 3, 4 & 5, 1837. 5 tomes en 5 volumes in-8 de: I/ (4) pp., 388 pp., (1) f. de table ; II/ (4) pp., 368 pp., (1) f. de table; III/ (4) pp., 372 pp.; IV/ (4) pp., 340 pp. ; V/ (4) pp., 404 pp., petite restauration marginale p. 27 du vol.1 sans atteinte au texte. Demi-veau glacé havane, dos à nerfs, coiffes et nerfs ornés d'estampages à chaud, entre-nerfs ornés de fleurons estampés à froid, tranches jaunes. Élégantes reliures de l’époque. 205 x 124 mm.
Exemplaire magnifiquement relié de ce texte célèbre d’Alexandre Dumas, de toute rareté en édition originale. Les tomes 3, 4 et 5 parus chez Dumont en 1837 sont ici en édition originale. Les deux premiers volumes formant pour ainsi dire une première partie présentent ici le texte de l’édition originale de 1834 avec un titre de relais portant la mention deuxième édition et la date de 1835. Les cinq volumes furent reliés à l’époque pour un amateur exigent en demi veau orné en queue des dos d’un décor à la cathédrale. «L’ensemble est rare» (Carteret, I, 229). «Un pur régal que les voyages du Dumas père en Suisse» (Mortimer). «Ce livre d’Alexandre Dumas père (1803-1870), publié entre 1835 et 1859, ne manque ni d’intérêt, ni de qualité. L’insatiable curiosité de l’auteur nous vaut de nombreuses descriptions et des notes sur quantités de pays […]. Ces Impressions de voyage sont, pour Dumas, un moyen de donner libre cours à son étonnante facilité de conteur et mettent puissamment en lumière ses dons d’observateur.» (Dictionnaire des Œuvres, III, 693). «Après s’être fait un nom au théâtre, Alexandre Dumas s’est essayé dans le roman, et a utilisé, dans des compositions d’un genre nouveau, les souvenirs, les tableaux, les anecdotes qu’il avait recueillis dans plusieurs voyages en Suisse et en Italie. Les premiers volumes des Impressions de voyage ont obtenu un succès mérité par la gaieté, l’entrain, l’esprit qui y étincellent à chaque page. Le style de cet ouvrage est franc, rapide; les allures de la narration sont vives, libres et dégagées, comme le caractère et l’humeur de l’aimable touriste.» (Dictionnaire encyclopédique de Ph. Le Bas, 775). «Ces Impressions de voyage sont le premier très long récit de Dumas: il est frappant que l'on y trouve, en germe, tous les genres qui donneront plus tard naissance à ses grands succès. Le terme « impressions » est on ne peut mieux choisi. Dumas est un impressionniste, avant même que l’on associe ce qualificatif aux peintres. Le journal de voyage est bien un recueil d'impressions, devant les êtres et la majestueuse nature. Dumas les dépose sur le papier, et donne envie au lecteur d'aller les vérifier sur place. Il est peintre à sa façon. Et pourtant, modestement, Dumas, dans une description presque féerique d'une vieille et de son fils, prétend qu'il faudrait être « Rembrandt pour fixer sur la toile, avec sa couleur ardente et son expression pittoresque, ce tableau bizarre ». Mais la description qu’il en fait est si précise, elle laisse tellement ressentir la puissante poésie de la scène, qu'il n'est nul besoin d'un peintre pour en saisir davantage. Dumas est, réellement, un peintre des mots. Ce qui donne davantage de valeur à ces récits, ce sont les réflexions philosophiques qu'ils éveillent chez Dumas. Dans la plupart des œuvres qui suivront, l’auteur s’éloignera régulièrement de l’histoire pour la commenter. Ici, plus que jamais, il laisse libre cours à ses pensées qui ne peuvent manquer de faire réfléchir le lecteur. Ainsi, quand Dumas découvre que la pêche et la chasse ne sont pas toujours des jeux, mais peuvent aussi, pour certains, être un dur travail, parfois mortel, il écrit : «C'est dans les hommes mêmes qu'elle veut faire libres que la liberté trouve ses plus grands obstacles». Ailleurs, méditant sur le deuil, Dumas constate : « ... aux ailes de la poésie et de la religion, comme à celles des aigles, il faut la solitude et l'immensité ». On ne peut passer sur de telles observations sans s’arrêter, sans chercher à aller plus loin. Les Impressions de voyage n'ont pas à être lues page après page. On peut les prendre n'importe où, pour simplement goûter une partie de ce long itinéraire. On peut également, si l'on est impatient, sauter quelques pages pour retrouver plus rapidement un personnage attachant ou intrigant : par exemple, cet Anglais ou Pauline que Dumas croise à différents moments du voyage.» (Marie Douville). Hormis quelques rousseurs éparses naturelles dans un exemplaire en condition d’époque non lavé remarquable exemplaire d’un livre fort rare en très élégante reliure romantique de l’époque. «Un bel exemplaire en reliure d’époque mérite un net effort financier». (Clouzot).
1829 In-8 (207 x 127 mm). plein veau glacé vert sapin orné dun riche décor romantique, dos à 4 faux-nerfs garnis de triples filets dorés, fer spécial doré répété entre-nerfs, filets et palettes à froid et dorés, grand décor à la plaque estampé à froid sur les plats dégageant un médaillon central encadré dun jeu de filets dencadrement dorés, roulette sur les coupes, dentelles sur les chasses, gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure de l'époque signée Thouvenin), x, (-11), 171 p. Paris, Vezard & Cie, 1829.
Édition originale de premier tirage, exemplaire provenant de la bibliothèque du duc d'Orléans, le futur roi Louis Philippe qui fut intimement mêlé à la composition de la pièce et participa à sa première représentation.Représentée à la Comédie-Française et interprétée par Mademoiselle Mars, la pièce connut un considérable succès et lança la carrière de Dumas. Elle fut qualifiée de "scandale en prose" en référence à 'Hernani', qualifiée de "scandale en vers" et que la pièce de Dumas avait devancé dune année."C'est avec cette pièce que Dumas est passé de l'anonymat à la célébrité en quelques heures, le temps de la première représentation, le 11 février 1829 au Théâtre français (). Ce drame qui rompt avec les critères du théâtre classique est le premier drame romantique historique (). Dumas raconte lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Quatre chapitres y sont consacrés (pages 117 à 120) dans lesquels le choix du sujet, les difficultés avec la censure, avec les comédiens, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans... Par la suite, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes, notamment dans sa trilogie sur les Valois" (Nicole Vougny, "Dumas père" en ligne).Provenance : le duc d'Orléans, bientôt proclamé Louis-Philippe roi des Français (le 9 août 1830) avec son timbre humide « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans » à son monogramme couronné en tête de la page de faux-titre ; exemplaire relié à son intention par Joseph Thouvenin (signée en pied du dos).Louis Philippe fut intimement mêlé à la production de cette pièce. Monté à Paris, Alexandre Dumas fut embauché, dès 1823, comme secrétaire du duc dOrléans sur la recommandation du général Foy, poste dont il démissionna peu avant la première représentation de cette pièce."La veille de la première représentation, Dumas demande à être reçu par le duc dOrléans au Palais Royal. Il invite le prince, désormais son ex-employeur, à assister à la première de 'Henri III et sa Cour'. Le duc dOrléans lui répond quil serait très heureux dy assister, mais il nest pas libre : il donne un dîner pour une vingtaine de princes et de princesses. Dumas ose lui répondre que, peut-être, ces princes et princesses seraient heureux dassister, eux aussi, à ce spectacle ! Pour le duc, cest impossible. On se met à table à six heures et la pièce commence à sept. Pas démonté, Dumas lui propose davancer son dîner dune heure tandis que lui fera retarder la représentation de la même durée. Le Palais Royal étant voisin de la Comédie Française, tout pourrait sarranger. Louis-Philippe est intéressé, mais il ne dispose que de trois loges : insuffisant pour tous ses hôtes. Dumas a tout prévu : il a réservé une galerie à la disposition du prince. Enchanté, celui-ci lui assure alors quil viendra avec tous ses invités assister à cette première (). Le soir de la première, le théâtre a mis à la disposition de Dumas une avant-scène dans laquelle prennent place Alexandrine, sa sur aînée, et trois des grands amis de lauteur : Alfred de Vigny, Victor Hugo et le peintre Georges Boulanger. Le duc dOrléans arrive à lheure, sinstalle avec sa famille et ses amis dans la galerie qui lui est réservée. Dumas nen mène pas large au moment du lever de rideau (). À la fin de la pièce, la salle, y compris le duc dOrléans, applaudit debout. Alexandre Dumas a 27 ans. À partir de ce moment-là, il est sacré poète et auteur dramatique" (Virginie Girod, "Au cur de l'histoire").(Carteret, 'Romantique', I, p. 224 qui qualifie cet ouvrage de « très rare ». Vicaire, III, col. 337).Mors légèrement frottés. Quelques rousseurs éparses.Bel exemplaire, relié à lépoque par Joseph Thouvenin qui obtint le titre de "relieur du duc dOrléans".((Précieux exemplaire du futur roi Louis Philippe))
Phone number : 33 01 47 07 40 60
BE - , Kannibaal- HANNIBAL, 2020 Hardcover, 248 bladzijden, 28,5 x 22 cm, Tweetalige editie Engels-Nederlands. ISBN 9789463887465.
Overzicht van vijfentwintig jaar werk van Marlene Dumas. Marlene Dumas ( 1953, Kaapstad) wordt beschouwd als een van de invloedrijkste schilders van de twintigste eeuw. Al meer dan dertig jaar raakt ze met haar schilderijen en tekeningen existenti le onderwerpen aan die vaak refereren aan kunsthistorische motieven en actuele politieke thema's. Ze laat zich daarbij inspireren door beelden die ze in tijdschriften en kranten vindt of door persoonlijke foto's die ze van haar naasten maakt. Via haar werken probeert ze de sociale, politieke, psychologische en emotionele aspecten van een beeld te onderzoeken en te onthullen. Deze catalogus biedt een overzicht van alle werken die in Zeno X Gallery werden getoond gedurende haar Marlene Dumas Zeno X Gallery 25 years of collaboration vijfentwintigjarige samenwerking met de Antwerpse galerie. Dumas presenteerde er sinds 1993 vijf solotentoonstellingen, getiteld Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice en Double Takes. Het boek bevat begeleidende teksten van de kunstenaar bij haar tentoonstellingen, evenals krantenartikels en archieffoto's. Marlene Dumas had solotentoonstellingen in Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in Londen, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in M nchen, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokio, the Art Institute in Chicago, Centre Pompidou in Parijs, MMK in Frankf rt, et cetera. Marlene Dumas ( 1953, Kaapstad) wordt beschouwd als een van de invloedrijkste schilders van de twintigste eeuw. Al meer dan dertig jaar raakt ze met haar schilderijen en tekeningen existenti le onderwerpen aan die vaak refereren aan kunsthistorische motieven en actuele politieke thema?s. Ze laat zich daarbij inspireren door beelden die ze in tijdschriften en kranten vindt of door persoonlijke foto?s die ze van haar naasten maakt. Via haar werken probeert ze de sociale, politieke, psychologische en emotionele aspecten van een beeld te onderzoeken en te onthullen. Deze catalogus biedt een overzicht van alle werken die in Zeno X Gallery werden getoond gedurende haar vijfentwintigjarige samenwerking met de Antwerpse galerie. Dumas presenteerde er sinds 1993 vijf solotentoonstellingen, getiteld Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice en Double Takes. Het boek bevat begeleidende teksten van de kunstenaar bij haar tentoonstellingen, evenals krantenartikels en archieffoto?s. Marlene Dumas had solotentoonstellingen in Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in Londen, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in M nchen, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokio, the Art Institute in Chicago, Centre Pompidou in Parijs, MMK in Frankf rt, et cetera. De tentoonstelling Double Takes zal plaatsvinden van 1 april tot 2 mei 2020 in Zeno X Gallery, Antwerpen. //// Marlene Dumas ( 1953, Cape Town) is considered one of the most influential painters of the twentieth century. For more than thirty years she has touched on existential subjects with her paintings and drawings, which often refer to art-historical motifs and current political themes. She is inspired by images she finds in magazines and newspapers or by personal photos she takes of her loved ones. Through her works she tries to explore and reveal the social, political, psychological and emotional aspects of an image. This catalog offers an overview of all works that were shown in Zeno X Gallery during her Marlene Dumas Zeno X Gallery 25 years of collaboration twenty-five years of collaboration with the Antwerp gallery. Dumas has presented five solo exhibitions there since 1993, entitled Give the people what they want, Time and Again, For Whom the Bell Tolls, Twice and Double Takes. The book contains accompanying texts by the artist to her exhibitions, as well as newspaper articles and archive photos. Marlene Dumas had solo exhibitions at Fondation Beyeler in Basel, Tate Modern in London, Stedelijk Museum in Amsterdam, Haus der Kunst in Munich, The Menil Collection in Houston, MoMA in New York, MOCA in Los Angeles, MOT in Tokyo, the Art Institute in Chicago, Center Pompidou in Paris, MMK in Frankfurt, et cetera.
[DUMAS (Alexandre)] - CHINCHOLLE (Charles) - DE LEUVEN (Adolphe).
Reference : 14108
(1869)
1869 P., D. Jouaust, 1869-1884, 2 volumes réunis en 1 vol. in-8° (247 x 162 mm) broché sous couverture bleue imprimée en noir (titre du premier volume uniquement mentionné au plat supérieur et au dos), de (2) ff. (faux-titre et titre) - X (préface) - 90 pp. - (1) f. (imprimeur) ; 52 pp.Dos cassé, rousseurs éparses et brunissures sur certains cahiers dues à des ajouts de gravures au papier acide, bon exemplaire par ailleurs.
Le premier volume, assez fréquent, est illustré d'une gravure du monument et d'un portrait de Gustave Doré. Il a été ajouté un portrait d'Alexandre Dumas fils en couleurs.Le second volume est illustré de 6 photographies de Pierre Petit, avec son timbre à sec ou un tampon à l'encre et signatures des protagonistes, aussi au tampon (Alexandre Dumas - Son père - Son fils - Sa mère - Marie Alexandre Dumas (portrait et tableau)).Envoi autographe signé de l'auteur : "A Monsieur Edouard Fournier, en souhaitant à Guttemberg le succès qu'a son invention, Charles Chincholle".L'auteur était le dernier secrétaire d'Alexandre Dumas.Mention de 3e édition en page de titre. L'édition originale, parue en fascicules à partir de 1867, annonçait au titre 10 photographies de Pierre Petit. La BnF ne conserve que le premier fascicule de cette édition originale. Vicaire ne mentionne que cette 3e édition et précise que 6 livraisons sont parues. Notre exemplaire est donc complet avec ses 6 photographies.L'exemplaire est truffé de 3 gravures et surtout de 3 photographies au format carte de visite : Le portrait de l'écrivain en pied est de Gustave Le Gray, celui de l'auteur jeune, dans son fauteuil cabriolet, par Prudent René Patrice Dagron, celui d'Adah Menken et de Dumas par Alphonse Liébert.Ouvrage de toute rareté, qui plus est truffé comme ici.Provenance : Edouard François Fournier (Orléans 1819 - Paris 1880), homme de lettres, auteur dramatique, historien, bibliographe et bibliothécaire français. Réf. biblio. : Vicaire, II-394.
s. d. [circa 1860] | 20.60 x 27.60 cm | un feuillet remplié
Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Dumas (Jean-Baptiste), Stas (Jean Servais) et Boussingault (Jean-Baptiste Joseph Dieudonné)
Reference : 100537
(1930)
Armand Colin , Les Classiques de la Science Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1930 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte, titre en bleu, plastifiée In-8 1 vol. - 104 pages
4 planches hors-texte dépliantes (reproduction des planches originales, complet) 1ere édition, 1930 Contents, Chapitres : Avertissement, Notices biographiques sur Dumas, Stas et Boussingault - 1. Dumas et Boussingault : Recherches sur la véritable constitution de l'air atmosphérique - 2. Dumas et Stas : Recherches sur le véritable poids atomique du carbone - 3. Stas : Recherches nouvelles sur le véritable poids atomique du carbone - 4. Dumas : Recherches sur la composition de l'eau - 1. Jean Baptiste André Dumas, né à Alès (Gard) le 14 juillet 1800 et mort à Cannes le 11 avril 1884, est un chimiste, pharmacien et homme politique français. Il formula les principes fondamentaux de la chimie générale, mesura de nombreuses densités de vapeur, détermina de façon précise la composition de l'air, de l'eau et du dioxyde de carbone (anciennement gaz carbonique). Dumas travailla notamment sur la chimie organique. Il découvrit les amines et l'anthracène. Il établit la théorie des substitutions, en démontrant la possibilité de substituer l'hydrogène par du chlore dans les composés organiques. Il définit la fonction alcool et donna la composition des éthers. Il s'intéressa notamment au poids atomique du carbone. 2. Jean-Baptiste Joseph Dieudonné Boussingault, né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 11 mai 1887, est un chimiste, botaniste et agronome français, connu pour ses travaux de chimie agricole et pour la mise au point des premiers aciers au chrome. Il va être le fondateur de la chimie agricole moderne. Il est devenu célèbre par ses découvertes sur la dynamique de l'azote, le métabolisme des graisses, le rendement de la photosynthèse mais aussi la métallurgie des aciers et métaux précieux. Il fait des recherches sur la composition exacte de l'air atmosphérique, en collaboration avec Dumas, sur la composition en végétaux de l'alimentation des herbivores, sur la détection de l'arsenic. Il découvre plusieurs corps chimiques - 3. Jean Servais Stas, né à Louvain le 21 août 1813 et mort à Bruxelles le 13 décembre 1891, est un médecin et chimiste analytique belge. Il est principalement connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques qui ont participé à la création du tableau périodique des éléments. Jean Servais Stas entreprend des études de médecine à l'Université d'État de Louvain en 1832 et obtient son diplôme de docteur en 1835. C'est durant sa formation qu'il commence à faire de la chimie comme préparateur dans le laboratoire de Jean-Baptiste Van Mons. Il approfondit ses connaissances en chimie en France à l'École polytechnique de Paris sous la direction de Jean-Baptiste Dumas, avec qui il établit la masse atomique du carbone. (source : Wikipedia) couverture plastifiée sinon en bon état, bords des plats un peu jaunis, intérieur sinon frais et propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 4 planches hors-texte dépliantes
2 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 124 mm), demi-veau moucheté à petits coins, dos à 4 faux-nerfs orné d'un large décor romantique à froid de roulettes, filets et grand fer central, pièces de titre de maroquin orange, plats de papier "coulée romantique", tranches jaunes (reliure de l'époque).
Deux romans de la maturité de Dumas, tous deux publiés en 1840.1- Edition originale. "Un petit bijou du Romantisme où les esprits hantent les vieux châteaux, où les chevaliers en armure se battent pour une jolie princesse; où les hommes mettent leur vie en jeu pour l'honneur et le bonheur d'une femme ou d'un frère d'armes. Cette légende médiévale est savamment concoctée; les émotions et les sentiments se mêlent et le lecteur tremble, frémit, espère ou rêve au fil des pages (). Dumas semble se plaire à l'écriture de ces récits d'aventures, les ingrédients qui font la renommée et le succès des grands romans dumasiens s'y trouvent réunis" (D. Dubois, "Sté des Amis d'A. Dumas" en ligne)."Ce petit Dumas est un régal et préfigure 'Lohengrin' par bien des aspects".WorldCat ne recense que trois exemplaires de ce très rare ouvrage dans le monde (Auckland, Univ. of Oxford et BnF).(Munro, p. 98. Parran, p. 44. Reed, p. 130. Vicaire, III, col. 350).2- Edition originale. "Une des délicieuses histoires de brigands de Dumas, dont la période se situe entre 1798 et 1835". "Maître Adam est l'un des meilleurs romans comiques d'Alexandre Dumas, inexplicablement oublié. Écrit en 1840, avant que Dumas ne devienne célèbre, il fait appel à tous ses talents dramatiques pour produire une série pétillante de scènes de plus en plus comiques. L'action se déroule en 1817 un hameau calabrais" (Arthur D. Rypinski, Sté des Amis d'A. Dumas en ligne).Des préfaçons de ce roman ont été diffusées en Belgique d'après la version publiée dans le périodique "Le Siècle" en février-mars 1839.(Parran, p. 45. Reed, p. 140 et Vicaire, III, col. 351 donnent cette édition comme originale). Seulement 5 exemplaires recensés dans le monde dont un unique dans les bibliothèques françaises, celui de la BnF.Dos légèrement frotté.Provenance: la duchesse de Berry avec l'étiquette de sa bibliothèque au château de Brunsee sur le contreplat et le numéro d'inventaire au verso de la garde volante.Très bon exemplaire, très frais.
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Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Bruxelles, Méline, 1852-1854. 14 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 273 pp., (2) ff., 268 pp., (2) ff., 270 pp. ; II/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 265 pp., (2) ff., 270 pp. ; III/ (2) ff., 275 pp., (2) ff., 261 pp., (2) ff., 258 pp.; IV/ (2) ff., 266 pp., (2) ff., 253 pp., (2) ff., 245 pp.; V/ (2) ff., 278 pp., (2) ff., 232 pp. Demi-veau havane marbré à coins, dos lisses ornés, tranches jaunes. Reliure de l’époque réalisée pour la duchesse de Berry avec l’étiquette de la bibliothèque de son château de Brunsee. 149 x 97 mm.
Edition originale rarissime - l’édition française se poursuivra jusqu’en 1855 - de l’un des remarquables romans historiques d’Alexandre Dumas dont un feuilleton télévisé vient d’être adapté. Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu'elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu'elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d'amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance. Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d'Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts. Le roi, plein d'espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l'air de coopérer avec l'assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy. Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d'avoir été déshonorée par un noble. La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés. La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l'assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l'accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d'antan, leur persistance à refuser de s'entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute. En effet, le massacre de patriotes sur le champ de mars le 17 juillet 1791 (au cours duquel Billot blessé grièvement est sauvé par Pitou), le serment de respecter la constitution par Louis XVI, l'arrivée au pouvoir de la nouvelle assemblée législative (le roi ne conservant qu'un droit de veto suspensif qu'il utilise d'ailleurs à mauvais escient), les soulèvements royalistes vendéens et du midi, la déclaration de guerre à l'Autriche et les premiers revers de l'armée en avril 1792, les insurrections populaires du 21 juin puis du 10 août 1792 (au cours de laquelle meurt le comte de Charny qui, par devoir, était revenu protéger la reine en danger), l'emprisonnement de la famille royale au Temple, le massacre des prêtres et des nobles dans les prisons (dont la comtesse de Charny) le 02 septembre 1792 et la proclamation de la république par la convention le 22 septembre 1792 sont autant de faits qui amènent le procès du roi Louis XVI et son exécution le 21 janvier 1793. C'est alors que Joseph Balsamo (ou baron Zannone), dont on a vu les manigances visant à l'instauration de la république, prévoyant la montée en puissance de Robespierre et ses conséquences, conseille à Billot et à Gilbert (membres de sa secte des Illuminés) de s'exiler en Amérique. Quant à Ange Pitou, à force d'abnégation, son amour pour Catherine aura enfin sa récompense puisqu'ils s'épouseront en février 1794. Ce dernier volet de la série Mémoires d'un médecin est sans conteste le plus purement historique des quatre volumes. Dumas le dit d'ailleurs lui-même dans le roman: «...nous ne reviendrons probablement jamais sur cette grande époque à laquelle nous avons déjà emprunté Blanche de Beaulieu et Le chevalier de Maison-Rouge... nous devons donc en exprimer tout ce qu'elle contient». Il avoue du reste s'être inspiré de L'histoire de la Révolution de Michelet. Cependant, malgré cette grande part historique, le talent de conteur de Dumas nous entraîne dans ce récit que l'on dévore de bout en bout. C'est en fait à partir des événements faisant suite au retour de la famille royale à Paris après son arrestation à Varennes que le destin des personnages que nous avons suivis jusque là dans le détail va être relégué à l'arrière-plan au profit de la narration d'événements historiques. En effet, hormis Marie-Antoinette et Louis XVI dont nous allons suivre de près les sentiments et tourments au cours des différents épisodes de l'histoire de la révolution française, les autres personnages comme le comte et la comtesse de Charny, Ange Pitou, Billot, Gilbert et même Balsamo n'apparaissent plus que comme représentatifs d'une idée ou d'un groupe social ou pour terminer leur carrière dans le roman par la mort, l'exil ou l'accomplissement de leurs désirs. Joseph Balsamo réapparaît donc dans ce volume sous le nom du baron Zannone. Dumas le confirme dans son rôle de manipulateur des individus et même des foules (il est à l'origine de l'échec de la conspiration Favras, de la mort prématurée de Mirabeau, de la montée de Robespierre, des insurrections populaires...), mais à un certain moment les événements échappent à son contrôle et dépassent ses objectifs (exécution du roi, arrivée du régime de la Terreur...). A plusieurs reprises, Marie-Antoinette nous est montrée comme « l'instrument » dont s'est servi Balsamo pour déclencher cette révolution et l'avènement de la République. Le personnage de Gilbert en tant que conseiller du roi apparaît souvent dans ses tentatives de conciliation entre l'assemblée, le roi et la reine, en essayant de les sauver malgré eux et malgré Joseph Balsamo. Billot lui, de fermier plutôt modéré dans ses actes devient au fur et à mesure des événements de plus en plus fanatique et intransigeant envers le roi, les nobles et les prêtres. Le comte de Charny délaisse l'amour despotique de la reine au profit de celui d'Andrée et malgré la connaissance de son secret ne l'en admire que plus pour son dévouement bien mal récompensé par la reine. Mais c'est quand même en défendant sa reine qu'il mourra... La comtesse, elle, aura connu bien peu de temps le bonheur auprès de celui qu'elle aimait depuis six ans (mais elle repose à son côté grâce à Gilbert, le responsable de tous ses malheurs, qui aura eu ainsi l'occasion de se racheter)... Quant à Ange Pitou, chacune de ses apparitions est un véritable bonheur... Par son réalisme, son bon sens, sa gentillesse, sa modération, son dévouement, sa noblesse de cœur, c'est un personnage très attachant. Il est à noter que c'est dans ce roman que Dumas nous raconte comment l'assemblée décide de transformer l'église Sainte Geneviève en Panthéon à l'occasion de la mort de Mirabeau et comment ce dernier en est exclu trois ans plus tard... (lire ce texte de Dumas). Imaginait-il en écrivant cela qu'un jour il aurait l'honneur d'y reposer ? Signalons enfin que, en 1989, un feuilleton télévisé de Marion Sarraut a été adapté à partir des romans Ange Pitou et La comtesse de Charny. Précieux et bel exemplaire de la Duchesse de Berry, héroïne de plusieurs romans de Dumas, de cette rarissime édition originale provenant de sa bibliothèque personnelle au Château de Brunsee. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux‑Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra a l'éducation de ses deux enfants. Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie.