Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780. 4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure. 200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal. Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio. Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254. « Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron. La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage. En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire. En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ». Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R). Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans. Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).
14,5 x 17,5 1806 "Combien je suis touchée Monsieur de vos bontés pour le jeune le Blanc [?], il en est pénétré et je partage sa reconnaissance. Je prends un tel intérêt à lui qu'il n'y a point de démarche que je ne sois prête à faire pour lui être utile. Daignez être toujours son protecteur, il a bien du zèle et d'excellente qualité. Il se rendra digne de vos bontés. Recevez Monsieur mes sincères remerciements et l'assurance des sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissante servante. D. Genlis, de l'Arsenal 26 avril 1806." Au dos "A Monsieur Monsieur de la Borde", trace de cachet avec déchirure. Contrainte à l'exil, Madame de Genlis (1746-1830) rentra en France en 1800 et se rallia à Napoléon. Elle reçut en pension en 1802 un logement à l'étage noble de la bibliothèque de l'Arsenal. Elle y recréa rapidement un salon qui accueillit le tout Paris politique, littéraire et artistique. Le destinataire de ce billet est vraisemblablement le jeune Alexandre de Laborde (1773-1842), qui jouissait déjà en 1806 d'une réputation de diplomate et d'archéologue. Il avait en effet accompagné Lucien Bonaparte à Madrid en 1800 et avait paraître une étude de la mosaïque de la Villa Italica, près de Séville en 1802. Bon musicien, il fut proche de Madame de Genlis et lui dédia en 1806 une "Lettre à Madame de Genlis sur les sons harmoniques de la harpe", où il loue les talents de Casimir, l'enfant adoptif de Madame de Genlis. Il continua à être une des personnalités en vue sous l'Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet. Après bien des démêlés avec Ameilhon le bibliothécaire de l'Arsenal, Madame de Genlis fut contrainte de quitter l'Arsenal en 1811. Deux taches de rousseurs en tête, marques de pliure, bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Stéphanie-Félicité Du Crest Genlis, comtesse de).; Par Mme de Genlis.- Michel Lambert; Eugène Onfroy; Jean-Baptiste-François Née de La Rochelle
Reference : 24983
A Paris, de l'imprimerie de Michel Lambert. Chez Onfroy, libraire, rue du Hurepoix, près du pont S. Michel. Née de La Rochelle, libraire, même rue. M. DCC. LXXXVI. 2 vol.in12, pleine basane racinée époque,dos ornés ternis,reliures solides (xx-634-[2] p.; [1-1 bl.]-693-[3] p.;
Par Mme de Genlis.sans le Le tome III qui contient trois contes moraux: "Les deux réputations"; "Daphnis & Pandrose, ou les Oréades"; "Le palais de la vérité" -Privilège du 20 fevrier 1784.Sig. a10, A-Cc12, Dd6; [ ]1, A-Ff12; [ ]1, A-X12.- 2 vol. (xx-634-[2] p.; [1-1 bl.]-693-[3] p.; La comtesse de Genlis est née près d'Autun en Bourgogne le 25 février 1746. "Devenue, en 1770, dame d'honneur de la duchesse de Chartres. elle fut chargée de l'éducation des filles de cette princesse, et, bientôt après de Celle des trois jeunes princes ses fils. Ce fut à cette époque qu'elle publia ses premiers ouvrages, le Théâtre d'éducation (1779), Adèle et Théodore (1782), les Veillées du château (1784). La manière dont elle conçut et dirigea l'éducation des enfants d'Orléans, a dit Sainte-Beuve, est extrêmement remarquable, et dénote chez l'institutrice un sens de la réalité plus pratique que ses livres ne sembleraient l'indiquer" (Institut Français de l'éducation). Ses ouvrages publiés sous Louis XVI, avant 1789, ont tous un rapport direct avec l'éducation. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1810 Paris Ch. Barrois 1810. In-12 broché,non rogné,couvertures muettes,etiquette titre au dos cassé,fx-t. t.- xxxp.+ table (165-166p) + 164pp. 54 planches en noir, à grandes marges ,rare condition -18 cm .
Edition originale de l' ouvrage le plus inattendu de Madame de Genlis composé alors qu'elle occupait et tenait salon dans le plus bel appartement de l'Arsenal. Elle offrit cette curiosité littéraire à l'épouse de Joseph Bonaparte Julie Clary reine de Naples (Marseille 1771- Florence 1845). Le volume est illustré de 54 gravures hors-texte représentant des emblèmes devises et ornements conçus et dessinées par elle-même. Ce volume fut complété par l'auteur avec une publication supplémentaire illustrée de 24 planches (1811). Ouvrage complet en lui-même, un deuxième volume est paru l'année suivante en complément de celui-ci. Gumuchian, 2698. - Un des plus curieux ouvrages illustrés de cette époque. Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, devenue par son mariage Comtesse de Genlis, marquise de Sillery, Issy-l'Évêque 1746 - Paris 1830, femme de lettres française. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Genlis (Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis)
Reference : 4129
(1810)
1810 1810 Charles Barrois, Paris, 1810. Edition originale. In-12 plein cartonnage vert, titre au dos, [1f.] blanc, faux-titre, page de titre, XXX, 166 pages, [1f.] blanc, plein complet des 54 hors texte en couleurs sous serpentes. Un cahier détaché mais présent. Plats et coins frottés. Bon exemplaire néanmoins, intérieur frais.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Chez Maradan | à Paris 1802 | 8.50 x 13 cm | relié
Edition originale, rare. Ainsi que le rappelle l'avertissement, cette nouvelle de Madame de Genlis avaient primitivement paru dans la Bibliothèque des romans, tome V. Reliure en pleine basane brune granitée d'époque. Dos lisse de 4 points et de filets. Pièce de titre de veau noir. Un accroc avec petit manque sur le plat supérieur. Un coin émoussé. Bel exemplaire, frais. In fine : Ouvrage de Madame de Genlis qui se vendent chez le même libraire. Le chef-d'oeuvre oublié de la Comtesse de Genlis, nouvelle à l'écriture classiquequi répond si bien au précepte d'écriture qu'elle a fixé: «clarté, naturel, pureté, élégance sont les marques indispensables d'un bon style», et à sa conception de la nouvelle: «dans ce dernier ouvrage tout doit marcher au but avec rapidité, ou tout doit s'y rapporter.».Mademoiselle de Clermontraconte l'authentique passion de la jeune Marie-Anne de Bourbon-Condé, princesse de sang, pour un duc que son rang social lui interdit d'épouser. Dans cette histoire véridique rapportée à l'auteur, nulle facilité telle que le coup de foudre, l'épanchement du langage amoureux. La nouvelle est courte, efficace, dépouillée de tout artifice. "Mme de Genlis la narratrice construit des structures narratives où, par un jeu subtil entre le temps du raconter et le temps du raconté, se succèdent narration au passé et commentaire au présent ; récit cadre et récit enchâssé.Amel ben Amor,Thèse de doctorat enLangues et littératures francaises." Littérature du XVIIIème Siècle - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
0 1 feuillet manuscrit de une page relatif à plusieurs titres écrits par Madame de Genlis (non signée). Lettre à l'adresse de Monsieur Maradan par Madame de Genlis: '' Je voudrais revoir la préface de: LES CHEVALIERS DU CYGNE (publiés chez Maradan, 1811), LES CONTES, HERBIER MORAL, LA DUCHESSE DE LA VALLIERE, LES MONUMENS RELIGIEUX, ce feuillet renferme aussi un petit relevé de compte de son éditeur Maradan, remis le 16 vendemiaire an I? (1792), et 26 septembre 1805. (Feuillet double de format: 185mm x 130, papier vergé bleuté). Caroline-Stéphanie-Félicité Du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, marquise de Sillery, Château de Champcery à Issy-l'Evêque 1746 - Paris 1830, femme de lettres, romancière, et dramaturge française. Claude-François Maradan (1762-1823), éditeur majeur de l'ère napoléonienne
Très bon Pas de couverture
Hambourg, Hoffmann, 1796. 8vo. In contemporary marbled paper covered boards with gilt lettering to spine. Small paper-label pasted on to top of spine. Light wear to spine, a nice and clean copy. IV, 5-296 pp.
Uncommon first edition of Stéphanie Félicité, comtesse de Genlis’ographical work where she defends her actions and choices during and after the French Revolution. Here Madame de Genlis addresses public criticisms of her life and decisions, particularly in her roles as a writer, educator and political figure associated with the royal family.
GENLIS (Caroline-Stéphanie-Félicité Du Crest de Saint-Aubin, comtesse de)
Reference : 234219
Paris, Ladvocat, 1825 10 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse, roulettes dorées au dos, tranches citron mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Rousseurs.
Édition originaleDeux portraits de Madame de Genlis en frontispice des tomes 1 et 8. Ils ne figurent dans aucun des exemplaires rencontrés."Mémoires réputés pour leurs anecdotes sur les salons, la vie littéraire, les arts. Le Journal des Débats accueillait favorablement en 1825 le tome VIIII, tableau piquant de l'esprit des mœurs en France pendant trois quarts de siècle. Anecdotes écrites avec la pureté de style et racontées avec le charme naturel qui caractérisent toutes les pages de Mme de Genlis. L'historien devra toutefois se méfier des traits rapportés par Mme de Genlis et ne leur accorder qu'un crédit très restreint". (Tulard, 611). Et le lecteur y prendra beaucoup de plaisir ...Par ailleurs, la longévité de son auteur rend cet ouvrage exceptionnel, puisque le récit commence sous le règne de Louis XV pour se terminer sous celui de Louis XVIII.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris : Didier et Cie, 1858. Reliure éditeur rouge 18x11,5cm, dos à 4 nerfs marqués par des pointillés dorés, titre doré et décor d'étoiles dorées, tranches dorées, gardes et contre-gardes moirées, 392 pages illustrées de 4 gravures en noir par Jules Noël, gravées par Jean-Jacques Outhwaite, sous serptentes. [BEG, rousseurs]
Le texte de Mme de Genlis, initialement titré : "Les Petits Émigrés, ou Correspondance de quelques enfants : ouvrage fait pour servir à l'éducation de la jeunesse", date de 1798. Constamment réédité, ce roman épistolaire d'une famille noble qui fuit la France de la Terreur en 1792 (tout comme le fit l'autrice, exilée en Angleterre), détonne dans sa prose habituellement pédagogique à destination de la jeunesse : Mme de Genlis précise en effet dans son préambule "Cet ouvrage, que je vous offre, n'est cependant pas fait pour l'enfance".
Paris, Barrois, 1810-1811.
Première édition. Exemplaire complet de ses deux parties. Ce charmant ouvrage est illustré de 78 planches gravées par Gaitte sur les dessins de l'auteur. Ces "arabesques" sont des emblèmes des divinités de l'Antiquité. Elles ont été imprimées en couleurs. On trouve plus souvent des exemplaires en noir et blanc. (A noter que le titre est alors différent. Le titre du premier volume des exemplaires en couleurs portent "en 54 gravées en couleurs d'après les dessins coloriés de Madame de Genlis", ceux en noir, "en 54 gravées d'après les dessins coloriés..."). Madame de Genlis (1746 - 1830) a été la gouvernante du futur roi Louis-Philippe et a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Très bel exemplaire, luxueusement relié par François Bozérian, dit le jeune, l'un des relieurs les plus fameux du XIXe siècle, qui exerça de 1801 à 1818. /// 2 volumes in-8 de (4), XXX, 166 (notée 266) pp., 54 planches / (4), IV, 228, (2) pp., 24 planches. Maroquin à longs grains rouge, dos très orné, encadrements dorés sur les plats, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// First edition. This charming emblem book on gods of Antiquity is illustrated by 78 engraved colour-printed plates by Gaitte after designs by the author. Madame de Genlis (1746 - 1830), after having been governess to the future king Louis-Philippe, is the author of many educational works. This book is more often found with plates in black and white. Very fine copy bound by François Bozérian, one of the most famous binder of the 19th c. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
P., Maradan, An XIII - 1804, 4 vol. in-12, xxxv-392, 423, 423 et 405 pp, déchirure avec manque à un feuillet (pages 75-76 du tome I), reliures plein veau époque, dos lisses ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison basane verte, tranches jaunes, qqs coiffes et coins lég. émoussés (rel. décorative de l'époque), bon exemplaire
"Ce roman épistolaire à visée éducative a été écrit par madame de Genlis en 1781 et publié en 1782, fort peu de temps après sa nomination comme gouverneur des enfants du Duc de Chartres dont l’un d’eux le duc de Valois est le premier prince du sang. L’intérêt de cet ouvrage, maintes fois republié et traduit en plusieurs langues pendant tout le XIXe siècle, consiste en cette association de deux éducations, l’une pour les filles et les garçons d’origine aristocratique, l’autre pour un prince dont le gouverneur met tout en oeuvre pour qu’il devienne un monarque éclairé, préfiguration du futur Louis-Philippe. Ce texte aborde la question de l’éducation des princes de manière originale, il en est l’un des derniers épigones avant les bouleversements révolutionnaires qui considéreront cette question close. Madame de Genlis, dont les traits se retrouvent dans le personnage principal du roman, madame d’Almane, y affirme la légitimité pour les mères de présider à l’éducation de leurs enfants, selon une ligne de conduite associant principes moraux et accès au savoir également reconnu pour les filles et les garçons. Outre cette visée éducative, le roman, par son évocation de la société parisienne et ses murs, relève, également, de la critique sociale et est un témoignage éloquent sur les dernières décennies de l’Ancien Régime." (Isabelle Brouard-Arends, 2006) — "L’ouvrage qui consacre la célébrité de Stéphanie-Félicité de Genlis est une réponse à l’Émile de Jean-Jacques Rousseau sous la forme d’un roman épistolaire polyphonique publié en 1782 chez l’éditeur parisien Lambert. La première édition d’ ”Adèle et Théodore ou lettres sur l’éducation” s’enlève « en moins de huit jours» et est bientôt traduite dans plusieurs langues. Le texte connaîtra de multiples rééditions, adaptations et imitations." (Martine Reid, Revue de la BNF, 2011)
P., chez l'Editeur, à l'ancienne Librairie du Pont, An IX (1800), 4 vol. pt in-8°, xx-335, 320, 295 et 301 pp, reliures demi-basane vertes, dos lisse ornés en long, auteur, titre et tomaisons dorés, palettes dorées en queue (rel. de l'époque), dos et plats lég. frottés, intérieurs très frais, sur papier vergé, bon état
Complet. — L'ouvrage connut à l'époque un vif succès, néanmoins, ayant négligé de signer un contrat écrit, l'auteur ne toucha rien. — "L’exemplarité des héroïnes de Mme de Genlis ne les met nullement à l’abri d’une réception sociale difficile de leurs projets éducatifs et nul personnage n’incarne mieux cet état de fait que Pauline dans les “Mères rivales” : incarnation de la perfection, Pauline n’en subit pas moins l’humiliation répétée des doutes jetés sur son honnêteté. Dans les fictions d'Isabelle de Charrière et de Mme de Genlis, l’impératif rousseauiste paraît donc contradictoire : il pousse certes les femmes à assurer l’éducation de leurs enfants et, éventuellement, dans le cas de Genlis, de ceux des autres, mais en leur interdisant toute intellectualité, il les empêche d’assurer efficacement cette tâche et, dans le cas où elles se cultiveraient pour y satisfaire, les expose au mépris et à l’incompréhension." (François-Ronan Dubois, Lettres rousseauistes au féminin)
GENLIS ( Madame la Comtesse de Genlis, Stéphanie-Félicité Ducrest de Saint-Aubin)
Reference : 25845
(1820)
Louis Janet, Paris et Martin Bossange, Londres, non daté (1821, édition originale). In-12 relié (17,2 x 10,4 cm), reliure plein veau d'époque, triple filet fleuronné sur les plats, titre doré sur pièce de titre rouge et fleurons sur le dos, frontispice sur la page de titre, orné de 5 gravures fines, 315 (7) pages. Six nouvelles : La peste de Marseille, l'Amitié fraternelle, La soeur de charité, La conversation et le manuscrit, la Belle-mère curieuse, l'Ambitieux.-300g.L. - Intérieur bien frais, exempt de rousseurs, reliure solide et en très bon état.
Chez Panckoucke | à Paris 1779-1780 | 12 x 20 cm | 4 volumes reliés
Edition originale. Reliures en demi veau d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en basane brune. Manques aux coiffes du tome IV. Un petit manque en queue du tome III. Frottements. Assez bons exemplaires, bien frais. L'ensemble des volumes rassemble 24 pièces. Bon nombre de ces pièces furent à l'origine destinées aux enfants d'Orléans dont la comtesse de Genlis s'occupait. Les rôles y sont tenus par des enfants. Madame de Genlis inaugurait ainsi un genre nouveau dans le théâtre, un théâtre fait par et pour des enfants. Dans le dernier volume, la préface précise que ce volume est uniquement destiné aux enfants d'artisans et de marchands. Il va sans dire qu'aucune des pièces n'est sans une certaine morale d'action dont elle est la démonstration. Tome I : Agar dans le désert ; La belle et la bête ; Les flacons ; L'isle heureuse ; L'enfant gâté ; La curieuse ; Les dangers du monde. Tome II : L'aveugle de Spa ; La colombe ; Cécile ou le sacrifice de l'amitié ; Les ennemies généreuses ; La bonne mère ; L'intrigante. Tome III : Le bal d'enfans ; Le voyageur ; Vathek ; Les faux amis ; Le magistrat. Tome IV : La rosière de Salency ; La marchande de mode ; La lingère ; Le libraire ; Le vrai sage ; Le portrait. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | à Hambourg 1798 | 8 x 13 cm | 4 tomes reliés en 2
Première édition en petit format suite à l'originale parue à Berlin et Paris à la même date. Reliure en plein veau marbré d'époque. Dos lisse orné de fers à l'urne et de roulettes. Pièce de titre et de tomaison en maroquin noir. Roulette sur les coupes. Manque en tête du tome I ; un accroc avec manque en queue. Frottements. 3 coins émoussés. Le roman est un échange de lettres sur les atrocités commises en France durant la période révolutionnaire, d'une famille noble qui a fuit la France en 1792 pour persécutions. Bien que ce roman reste un roman d'éducation, à vocation pédagogique et morale, Madame de Genlis prévient dans la préface qu'il n'est pas fait pour des enfants. La comtesse de Genlis fut une célèbre pédagogue et fut chargée de l'éducation des enfants d'Orléans et notamment de celle du futur roi des Français, elle fut contrainte à l'exil pendant la terreur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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De l'imprimerie de M. Lambert | à Paris 1782 | 12 x 19.60 cm | 3 volumes reliés
Seconde édition révisée et première illustrée dont l'originale est parue plusieurs mois plus tôt. Préface de l'auteur qui confesse avoir passé 15 années de réflexion à cet ouvrage. Cette édition est illustrée de 12 magnifiques gravures à l'aquatinte, à la manière noire, dans des cadres ornés par Borel. Cette suite est extrêmement rare, elle n'est pas annoncée en page de titre et est inconnue des bibliographes. Ces gravures sont légendées et ont bien été faites pour cette seconde édition mais aucun autre exemplaire de cette seconde édition que nous ayons rencontré ne les contient. Absent à Cohen, Livres illustrés du XVIIIe siècle. Reliure en plein veau glacé porphyre. Dos à nerfs orné. Pièces de titre et de tomaison en maroquin chocolat encadrées de filets. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches doreés. Mors du tome II ouverts en queue. Un manque en queue au tome III. Sur les derniers feuillets du tome II en marge, une tache pâle et jaunâtre. Au tome III, 2 taches rousses en marge p.3. 3 coins émoussés. Epidermures le long des mors. Un petit manque sur le plat supérieur du tome I. Frottement. Au tome 1, p.216, une déchirure avec manque en marge basse sur moins d'un cm. Quelques rousseurs. Malgré quelques défauts, bel exemplaire dans une reliure de qualité. Ce roman épistolaire à visée éducative, influencé par la pensée de Rousseau sur la pédagogie, a été écrit par madame de Genlis en 1781 et publié en 1782, fort peu de temps après sa nomination comme gouverneur des enfants du Duc de Chartres dont l'un d'eux, le duc de Valois, est le premier prince du sang, le futur Louis-Philippe. L'intérêt de cet ouvrage, maintes fois republiés et traduit en plusieurs langues pendant tout le XIXe siècle, consiste en l'association de deux éducations, l'une pour les filles et les garçons d'origine aristocratique, l'autre pour un prince dont le gouverneur met tout en oeuvre pour qu'il devienne un monarque éclairé. Madame de Genlis, dont les traits se retrouvent dans le personnage principal du roman, madame d'Almane, y affirme la légitimité pour les mères de conduire l'éducation de leurs enfants, selon une ligne de conduite associant principes moraux et accès au savoir également reconnu pour les filles et les garçons. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, chez Ladvocat, 1825. 10 vol. in-8, veau romantique bordeaux, filet doré et frise à froid en encadrement sur les plats, un fleuron à froid au centre, dos long orné de frises et fleurons dorés, tranches marbrées (dos insolés, minuscules épidermures, quelques petites taches et rousseurs, travail de rat sans atteinte au 2e vol., les 2 frontispices sont manquants).
Édition originale de ce recueil de souvenirs de la célèbre mémorialiste Félicité de Genlis qui fut un auteur prolifique, gouvernante du Louis-Philippe et même espionne pour le compte de Napoléon. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Chez Maradan, Libraire 1808 in 16 (13x8,5) 1 volume reliure pleine basane fauve de l'époque, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, faux-titre, titre, XVI et 133 pages [1]. Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, devenue par son mariage Comtesse de Genlis, marquise de Sillery, Issy-l'Évêque 1746 - Paris 1830, femme de lettres française. Edition originale. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide
Paris Chez Maradan, Libraire 1806 in 12 (17,5x10,5) 1 volume reliure demi basane fauve de l'époque, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, faux-titre, titre, 394 pages. Seconde édition. On joint du même auteur, et dans une reliure similaire: Suite des souvenirs de Félicie L*** (Chez Maradan, Libraire, 1807) 365 pages [2]. Edition originale. Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, devenue par son mariage Comtesse de Genlis, marquise de Sillery, Issy-l'Évêque 1746 - Paris 1830, femme de lettres française. Très bel exemplaire en reliures assorties de l'époque ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Paris Maradan 1801
in-12, 1f. (catalogue de l'éditeur), 2f. (faux-titre et titre), 218p., 1f. (table) et 1f. (suite du catalogue de l'éditeur). Couverture jaune imprimé (avec les conditions d'abonnement). :: Ce tome comprend : Le Palais du Silence, [traduit du grec et imprimé en 1754 sans nom d'auteur], par Fabre d'Olivet; Les Pâtres des Pyrénés, [ou fragment d'un voyage fait en 1778], par madame Ducrest Genlis; Il l'aimait plus que sa vie, par Lachaise; et Tankmar de Saxe, par Duperche. :: Le texte de Mme de Genlis est en pré-originale, il fera partie de Les Souvenirs de Félicie L**** (Maradan, 1804). :: Broché, non rogné, couverture défraichie. Rare avec ses couvertures imprimées et le catalogue de l'éditeur.
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 4 pp., en feuille.
Le marquis de Sillery (et comte de Genlis - 1737-1793) est plus connu pour avoir eu le courage d'épouser en 1763 Félicité du Crest de Saint-Aubin (Madame de Genlis).Martin & Walter, 31 670. Polak, 8817. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Maradan, 1804
Deux tomes en un volume in-8 (190 x 114 mm), xxviij - 214 pp. - (2) ff. - 248 pp. - 24 pp. catalogue, bradel cartonnage vert, dos lisse, pièce de titre de cuir rouge, non rogné (reliure d'époque). Cinquième édition. (défauts d'usage et frottements, dos passé, coins émoussés, quelques déchirures marginales, quelques rousseurs légères). // Two volumes bound in one octavo volume (190 x 114 mm), xxviij - 214 pp. - (2) ff. - 248 pp. - 24 pp. catalog, bradel in green paper, smooth spine, red leather title label, uncut (contemporary binding). Fifth edition. (defects of use and rubbings, spine faded, corners used, some tears in margins, some light brownings).
Paris, Maradan, An X – 1802. In 16, demi-basane blonde à coins, dos lisse légèrement frotté orné de filets dorés, tranches jaunes, quelques légères rousseurs, ex-libris. 180 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Ce court roman se déroule dans le « séjour enchanté » de Chantilly. Là Mademoiselle de Clermont, fille du prince de Condé, et le duc de Melun vivent une passion sans issue, la différence de leurs rangs interdisant leur union. Mademoiselle de Clermont est généralement considéré comme le chef-d’œuvre de l’autrice. De la bibliothèque Barante (ex-libris armorié sur le contreplat). L’association Prosper de Barante – Félicité de Genlis n’est pas sans intérêt : dans la collection des Mémoires relatifs à la Révolution française publiés par Baudoin, l’édition des Mémoires de la marquise de Bonchamps donnée par Genlis, et celle des mémoires de la marquise de La Rochejacquelein donnée par Barante, furent réunies dans un seul et même volume (1823). La comtesse appréciait le talent d’écrivain de Barante et dans un tableau qu’elle établit de la littérature française à l’intention de Napoléon, elle plaça Barante parmi les « auteurs si justement célèbres » (Gabriel de Brolglie, Madame de Genlis, p. 339). Ce roman a été réédité de nombreuses fois, mais l’édition originale est rare. Elle est ici dans une jolie provenance.