Éditions Rombaldi, coll. « Les Immortels Chefs-d'oeuvre » 1969 Édition des années 1960-70 suivant disponibilité dans le stock. 5 volumes. In-8 reliure éditeur similicuir noir. Dos lisses avec fers et titres dorés. 23,5 cm sur 18. 281-311-217- 230-328 pages. Illustrations en couleurs hors-texte. Tome 1 : Portrait de Jean Cocteau par lui-même, fac similé et illustrations de Gérard Economos. Tome II : illustrations d’Edouard Dermit. Tome III : illustrations de Leila Mikaeloff et Dino Cavellari. Tome IV : illustrations de Jean Cocteau. Tome V : illustrations de Leila Mikaeloff. Traces de frottement sur les plats sinon bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Bernard Grasset 1924 . Premier tirage. In-12 18 x 12 cm. Reliure de l’époque demi-percaline vert foncé, couvertures et dos d’origine non conservés, XV + 239 pp. Exemplaire en bon état.. XV + 239 pages. Poids sans emballage : 350 grammes. Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste.
Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste. Bon état d’occasion
Editions Aux éditions du Trait 1948 Frontispice portrait de Balzac par Jean Cocteau. In-8 broché 21 cm sur 16,5. 253 pages. Couverture rempliée. Couverture brunie avec rousseurs et écornée. État correct d’occasion.
Un des 1940 exemplaires numérotés su vélin de voiron. Etat correct d’occasion
Paris, La Sirène, impr. Henri Diéval, à Paris, coll. « Les tracts », n° 4 1920 In-12 18 x 10 cm. Reliure demi-percaline rouge à coins, dos lisse, pièce de titre noir, couvertures conservées, 117 pp. édition originale tirée à 2000 exemplaires. Celui-ci, N 548/1945, sur papier alfa bouffant d’écosse, numérotés de 56 à 2000, enrichi d’une dédicace de Jean Cocteau à édouard Champion. Couverture passée.
Bon état d’occasion
Marguerat 1951 11 volumes. In-8 21 x 14 cm. Reliures peau maroquinée couleurs composites, dos et couvertures conservées, dos lisses à 2 nerfs en tête et en pied, têtes dorées, 296-249-278-283-242-401-311-418-421-370-466 pp. Reliures légèrement frottées et tachée sur le volume E. Bon ensemble assez élégamment relié.
Première édition collective, compléte en 11 volumes. Exemplaires sur papier alfa bouffant vélin blanc filigrané Alma. Vol. I : Le grand écart / Thomas l’imposteur / Les enfants terribles / Le fantôme de Marseille - Vol. II : Le Potomak 1913-1914 précédé d’un prospectus 1916 et suivi de la fin de Potomak 1939 (texte définitif) - Vol. III : Le Cap de Bonne-Espérance / Poésies / Vocabulaire / Plain-Chant / Cri Écrit / Neige - Vol. IV : Discours du grand sommeil / Opéra / Énigme / Allégories / Le fils de l'air / Léone / La crucifixion - Vol. V : Orphée / Œdipe roi / Antigone / La machine infernale Vol. VI : Roméo et Juliette / Les Chevaliers de la Table Ronde / Renaud et Armide - Vol. VII : Les mariés de la Tour Eiffel / La voix humaine / Les parents terribles / Parade / Le bœuf et le toit - Vol. VIII : La machine à écrire / Les monstres sacrés / L'école des veuves / Le bel indifférent / Anna la bonne / La dame de Monte-Carlo / Le fantôme de Marseille - Vol. IX : Le rappel à l'ordre / Le numéro Barbette / Lettre à Jacques Maritain / La jeunesse et le scandale / Une entrevue sur la critique avec Maurice Rouzaud - Vol. X : Le mystère laïc / Opium / Des Beaux-Arts considérés comme un assassinat / Quelques articles / Préface / Le mythe du Gréco / Coupures de presse - Vol. XI : Portraits-souvenir / Mon premier voyage / Le foyer des artistes / Hommages Bon état d’occasion
Paris, Nrf Gallimard 1989 In-8 broché 20,5 cm sur 14. 738 pages. Bon état d’occasion.
Autoportrait en frontispice, liste des illustrations, index. Bon état d’occasion
HAROLD, Jean ; COCTEAU, Jean, préface de ; CLAUDE, Francis, commentaires de
Reference : 53282
(1953)
Paris, Le Soleil Noir 1953 In-4 28 x 21cm. Reliure de l’éditeur sous jaquette illustrée en noir, 79 pp., 35 photo-montages en noir. Coiffes émoussées, humidité en pied de reliure, jaquette en état d’usage déchirures et manque, sinon exemplaire en assez bon état.
Les photo-montages de Jean Harold ont été réalisés d’après des photos parues dans Cinémonde, Life, Look, Match, etc. Bon état d’occasion
Association des déficients visuels 1984 In-8 cartonné, 171 pp. Cette édition en gros caractères a été publié par “l’Association des déficients visuels”
L’Oeuvre de caractère agressif, appropriée à l’époque, où l’auteur combine ingéniosité et atrocité dans un climat de tendresse, est un livre important de l’entre-deux-guerres. cocteau n’a pas voulu peindre une génération, mais jouer avec ses propres phantasmes... Bon état d’occasion
Albin Michel, coll. “La main a griffe” 1983 LISEZ BIEN : Edition de 1983. In-8 Cartonnage éditeur noir illustré. Très bon état d’occasion. Presente par Louis-Ferndinand Celine, Jean Cocteau et Maurice Duverger.
Très bon état d’occasion
Albin Michel - La Main a Griffe 1970 LISEZ BIEN : Edition de 1970. Cartonnage orange éditeur illustré. avec portrait de l’illustrateur en dos. Très bon état d’occasion. Presente par Louis-Ferndinand Celine, Jean Cocteau et Maurice Duverger.
Très bon état d’occasion
Editions du Rocher 1960 In-4 broché 26 cm sur 21. Non paginé 32 pages. Bon état d’occasion.
Guide à l’usage des visiteurs de la Chapelle Saint Blaise des Simples (Milly-la-Forêt). Bon état d’occasion
J.B. janin 1946 Huitième édition, même année que la première . Couverture ornée d’un dessin originale de Cocteau . In-12 broché. Avec vingt-quatre planches hors-texte en héliogravure. manque de papier en pied et tête du dos. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Seghers 1977 Édition originale. In-8 cartonné, pleine toile 28 cm sur 22. Jaquette en état moyen, déchirée avec un manque en pied. 58 pages. Bon état d’occasion.
Pendant l’Occupation les statues parisiennes déboulonnées par les Allemands étaient accumulées dans un entrepôt Monsieur Thiers e Condorcet, Marat et les alligators de la place de la Nation se retrouvèrent ainsi au même piège. Pierre Jahan les a photographiées et Cocteau s’enthousiasma, ainsi naquit se livre. Bon état d’occasion
Paris, éditions de la Sirène, impr. Ducros, Lefèvre et Colas, à Paris 1922 In-12 19 x 12 cm. Broché, couverture ivoire, report du titre enoir sur le dos et le premier plat, 104 pp., table des matières. édition originale tirée à 1138 exemplaires numérotés. Celui-ci N 756/1100 sur papier alfa vélin d’écosse. Couverture poussiéreuse.
Bon état d’occasion
NRF Gallimard 1989 In-8 broché 23,2 cm sur 18,5. 525 pages. Couverture gauchie, Quatrième de couverture avec tache sur 4 cm. Bon état d’occasion.
Texte établi et annoté par Pierre Caizergues avec le concours de Pierre Chanel Bon état d’occasion
NRF, Gallimard 2005 In-8 broché 20,5 cm sur 13,7. Première de couverture avec petites taches de café. Bon état d’occasion.
Texte établi et annoté par Pierre Chanel Bon état d’occasion
Cocteau, Jean ; Jacob, Max
Reference : 116717
(2013)
ISBN : 2842720865 9782842720865
Paris-Méditerranée 2013 In-8 relié 25,3 cm sur 16,3. 647 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
S.D. TEXTE DE PREMIER JET (nombreuses ratures et ajouts) DE LA PLAQUETTE SIGNÉE JEAN COCTEAU, INTITULÉE : « ROBERT GOFFIN LHOMME ET LE POÈTE » PARUE CHEZ « LA PETITE DRYADE » EN 1961, AU SUJET DES RECHERCHES DE GOFFIN SUR ARTHUR RIMBAUD : …Avocat et poète, Robert Goffin sera donc d'office l'avocat du diable. Seulement, si le diable se fait parfois prendre pour Dieu, il arrive que Dieu se fasse prendre pour le Diable afin de mettre en éveil la perspicacité d'une vertu trop sûre d'elle-même. J'admire l'aisance avec laquelle Goffin se débrouille dans notre interminable procès. N'est-il pas le vrai défenseur de Rimbaud et de Verlaine, gagnant sa cause sans mensonges ? Le secret de cette réussite vient de ce qu'il habite le même monde que les coupables et connaît le mystère de la véritable innocence. Il triomphe par amour, sachant que de toutes les armes l'amour reste encore la plus efficace, et celle qui ne trompe jamais, à la longue…Robert Goffin (1898-1984) "entre en poésie" par son grand-père qui connaissait Victor Hugo. « Le souvenir de Victor Hugo a été suffisant pour ensemencer toute la famille », avait-il confié. En 1921, il fonde la revue La Lanterne sourde pour laquelle il fait appel à deux poètes parisiens : Blaise Cendrars et Jean Cocteau. La très haute idée de l'amitié lui fit dire qu'on meurt un peu avec les amis qui meurent. Son opinion sur Jean Cocteau est dithyrambique ; il avait déclaré à son sujet « C'est probablement l'homme le plus intelligent que j'ai rencontré. Cocteau parlait de choses qui dépassaient l'imagination » ; Goffin rapporte la définition que Cocteau donnait alors de la poésie : elle est comme le sifflet d'Hermès que seule l'ouïe des chiens peut entendre et donc destinée aux oreilles qui ont des caractéristiques particulières. En 1920, Robert Goffin découvre Clément Pansaers et le Dadaïsme, il entend les premiers airs de ragtime apportés par les américains et bouleversé par ces contretemps, il comprend alors que l'aventure de l'art moderne doit s'incarner dans une rupture et une concomitance entre les phénomènes de la poésie moderne, de la musique et de la peinture modernes.Cocteau et Goffin entretinrent une longue et fructueuse amitié, ponctuée de séjours réciproques : Goffin, rendit régulièrement visite à Cocteau, rue Montpensier puis à Milly-la-Forêt. Il alla également chez Francine Weisweiller à la Villa Santo-Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat tandis que Cocteau vint se reposer à Sept Fontaines où Robert Goffin avait écrit Aux Frontières du jazz. Une rare plaquette signée Jean Cocteau, parut en 1961 dans la collection de la « Petite Dryade» à Virton. Elle s'intitule Robert Goffin : l'homme et le poète. Cocteau s'y exprima au sujet des recherches de Goffin sur Arthur Rimbaud. Références bibliographiques: Marc Danval, Le doux géant et le funambule. Lamitié Goffin-Cocteau. Cocteau et la Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Paris, 6, rue Huyghens 6 juin 1917. 32x23,5 cm. 4 p., illustré.
Seltenes Dokument zur Geschichte der Moderne in Paris. Mitten im Ersten Weltkrieg, viele Pariser Theater waren geschlossen, entschieden sich Blaise Cendrars und Moïs Kisling im Atelier von Emile Lejeune an der Rue Huyghens 6 in Paris Konzerte zu veranstalten. Zum ersten Konzert wurden Bildern von Picasso, Léger, Matisse, Modigliani u.a. ausgestellt. Dazu wurden Werke von Erik Satie, Georges Auric, Louis Durey und Arthur Honegger gespiel. Das Konzert war der Anlass für die Gründung der Gruppe "Les nouveaux jeunes" der später die Gruppe "Les six" folgte. Das Programm wurde von Jean Cocteau gestaltet mit einem faksimilierten Text von ihm über Erik Satie und dessen Stück "Parade" das anlässlich des Konzertes zum ersten Mal in der Bearbeitung für Piano zu 4 Händen gespielt wurde. Dazu liess Cocteau sein Porträt von Pablo Picasso auf weisses Papier reporduzieren und in das Programm montieren. Wohl sehr kurzfristig wurde dem Programm eine gedruckte Rechtfertigung auf schlechtem Papier beigegeben und auf die 2. Seite geklebt. Jean Cocteau äusserst sich darin empört über die Publikation des Gedichtes "Restaurant de Nuit" in der Zeitschrift SIC unter seinem Namen, die er absurd und bösartig bezeichnet. Das Gedicht im Stil von Cocteau wurde, wie sich später herausstellte von Thédore Fraenkel verfasst mit dem Akrostikon "Pauvre Birots" dem Namen des Herausgebers von SIC den Cocteau in Schutz nahm. Der Vorfall wurde wurde von Apollinaire als skandalös bezeichnet und führte zu einer ersten Verstimmung zwischen den verehrten Meistern und den jungen Wilden die folgten. In drei, für Cocteau typischen Nachsätzen äussert der Dichter seine Verletztheit "Il m'en reste pas moins d'une bassesse pitoyable" - Mit Faltspuren, einigen Randläsuren und Knickfalten. Rare document sur l'histoire du modernisme à Paris. Au milieu de la première guerre mondiale, de nombreux théâtres parisiens sont fermés, Blaise Cendrars et Moïs Kisling décident de donner des concerts dans l'atelier d'Emile Lejeune, rue Huyghens 6 à Paris. Le premier concert présentait des tableaux de Picasso, Léger, Matisse, Modigliani et d'autres. Des compositions d'Erik Satie, Georges Auric, Louis Durey et Arthur Honegger ont été interprétées. Le concert a été l'occasion de la formation du groupe "Les nouveaux jeunes" qui a été suivi plus tard par le groupe "Les six". Le programme a été arrangé par Jean Cocteau avec un texte en fac-similé par sur Erik Satie et sa pièce "Parade" qui a été joué pour la première fois dans l'arrangement pour piano à 4 mains à l'occasion du concert. De plus, Cocteau a fait reporter son portrait de Pablo Picasso sur papier blanc et l'a intégré au programme. Probablement à très court préavis, une justification imprimée sur du mauvais papier a été ajoutée au programme et collée à la 2e page. Jean Cocteau est scandalisé par la publication du poème "Restaurant de Nuit" dans la revue SIC sous son nom, qu'il qualifie d'absurde et malveillant. Le poème dans le style de Cocteau a été, comme il s'est avéré plus tard, écrit par Thédore Fraenkel avec l'acrosticône "Pauvre Birots", le nom de l'éditeur du SIC que Cocteau a inoncenté. L'incident fut décrit par Apollinaire comme scandaleux et provoqua un premier mécontentement entre les vénérés maîtres et les jeunes sauvages qui suivirent. En trois post phrases, typiques de Cocteau, le poète exprime sa blessure "Il m'en reste pas moins d'une bassesse pitoyable". - Avec des traces de plissement, quelques cicatrices marginales et des plis.
Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952, 47 feuillets de 20,8x34cm et 5 feuillets de 21x27cm , 52 pages.
Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de ménage » évoquant la « comtesse » Francine Weisweiller : « Et les larmes de la comtesse se disaient : nous sommes la mer. Et la mer se disait : Je suis les larmes de la comtesse. Et les vagues se disaient : je suis la bave du comte. Et le comte se disait : je suis les vagues. » ; de même pour la conclusion du « Fantôme réaliste » : « Il en serait mort de honte, si la mort n'était interdite aux fantômes. Un jour, de rage, il décida de lancer l'école du réalisme fantomatique. Et, fort vite, ce furent les autres fantômes qui, sans succès, voulurent le suivre. » ou encore pour dix-sept vers du « Cur au ventre » (feuillet 25 de notre manuscrit, retranscrit dans « En marge d'Appogiatures ») : « [...] Douce douce était la terre / Douce à la main douce au cur / Il est injuste de le taire / De quoi donc auriez-vous peur / soldats abandonnant vos armes / Vous devez défendre ses charmes / Car douce est la douleur [...] » Enfin, ce remarquable ensemble contient six poèmes absolument inédits (« Le pêcheur », « Antibes », « Art poétique », « Sous toute réserve », « L'accordéonaniste » et « Lettre ») n'apparaissant ni dans un recueil postérieur de Jean Cocteau ni dans « En marge d'Appogiatures » dans la Pléiade. Provenance : collection Carole Weisweiller, fille de Francine Weisweiller. Cocteau fit la connaissance de Francine Weisweiller, productrice des Enfants terribles, en 1949. La carrière du poète opiomane était alors en déclin et cette nouvelle amie, de près de trente ans sa cadette, lui donna un second souffle. Elle lui ouvrit les portes de son hôtel particulier place des États-Unis et surtout celles de sa villa à Saint-Jean- Cap-Ferrat sur les murs de laquelle Cocteau peint de superbes fresques. Francine devint la muse et la mécène de Jean et jouera de son influence pour le faire entrer à l'Académie française. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1955 - 1956. À l’occasion du 75 ème anniversaire de Pablo Picasso, en hommage de leur longue amitié, Jean Cocteau fait paraître un livre intitulé «Témoignage» ou il relate sa rencontre avec Picasso. L’ouvrage édité par Pierre Bertrand est tiré à 125 exemplaires. Il est illustré d’un frontispice de Picasso, ainsi qu’une gravure par Lemagny d’après une photographie d’Ervin Marton. «Un certain nombre d’épreuve comporte une remarque de l’artiste (Bloch 823)» in S.Goeppert – H. Goeppert-Franck – P. Cramer, Pablo Picasso. Catalogue raisonné des livres illustrés, p.210).
Portrait photographique (23,9 x 18 cm.) de Picasso sur la plage de Golfe-Juan, cliché pris en 1949 par Ervin Marton (tampons au dos). Picasso a inscrit au dos "J'autorise Monsieur Bertrand à faire reproduire par la gravure cette photographie. Picasso, Cannes le 8.6.55". On joint la photographie (13 x 10,1 cm) de cette gravure qui fut réalisée par Paul Lemagny. Picasso l'a signée au stylo bille bleu au recto, et au verso, Jean Cocteau a inscrit à la plume: " Votre Jean Cocteau. Le dessin est beau. L'artiste doit simplifier la bouche". Avec une photographie de Pierre Bertand et Pablo Picasso en train de signer la gravure de Lemagny. On joint trois lettres autographes de Jean Cocteau adressée à Pierre Bertrand (avec enveloppe). La première, une page grand in-8 à l'encre bleue. Palais Royal. 8 juillet 1955. " Je suis sûr que Picasso serait heureux que le texte de mon allocution improvisée de Rome parut en France." Il expose ensuite les modalités et l'envoi à son retour de St. Moritz, tout en précisant que "les organisateurs à l'exposition de Rome et à Milan ont enregistré mes paroles a [sur un] magnétophone. Votre Jean Cocteau". La deuxième lettre de Suvretta. St. Moritz, 17 juillet 1955. " Mon cher Bertrand, excusez moi pour le téléphone. Je devrais être à l'atelier enfermé à triple tour. Ici j'aime vivre bêtement sous les yeux de Nietzsche, à l'ombre de ses moustaches enroulées comme les cornes du bouc des neiges. Bien sur que je vous arrangerai le Picasso. Faite le taper [?]. Soulignez ce qu'il faut corriger et la chose sera faite à la minute. Vous recevrez le texte en retour. Votre Jean Cocteau". La troisième missive (enveloppe timbrée le 31/12/56) de St. Jean Cap Ferrat 1956 1957. Cocteau adresse à Pierre Bertrand une liste "Voilà les trois noms qui me feraient plaisir, Je vous félicite pour l'eau-forte" Les trois noms sont Madame Alec Weisweiller inspiratrice et mécène de Cocteau, Mr. Jean Marais amanat et ami fidèle , Mr. Edouard Dermit le dernier compagnon de Cocteau !! Enfin on joint un jolie photo (23,6 x 29,4 cm.) de Picasso et Cocteau (tampon photo Bulloz au dos), appuyés sur une oeuvre de Picasso "Musicien assis, jambes pliées" et "Tête de femme de profil (Marie-Thérèse)" dans le jardin de La Californie, Cannes.
Ensemble de 6 belles reliures (dont une EO numérotée avec dessin de l'auteur), toutes couvertures conservées, reliures uniformes, in-12 ou in-8 plein veau, dos 5 nerfs, pièces de titres et auteur maroquin vert foncé, caissons richement ornés, nerfs ornés, lettres dorées, couvertures rempliées conservées (dos et plats), gardes satinées, tranches supérieures rouges, reliures signées Persil-Porto. LE GRAND ECART: Stock, 1947 / JOURNAL D'UN INCONNU: Grasset, Les cahiers verts, 1953, EO numérotée avec un dessin original au crayon de Jean COCTEAU et sa signature / LA MACHINE INFERNALE: Grasset, 1934 / LETTRE AUX AMERICAINS: Grasset, 1949 / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS: La Table Ronde, 1968 (envoi des 3 auteurs KIHM / SPRIGGE / BEHAR) / COCTEAU: Gallimard, 1960 (envoi manuscrit de KIHM et de Jean COCTEAU à Gérard Gasquet). Belles reliures pastiches, à l'imitation des reliures du 18eme siècle. Rare ensemble superbement relié, avec un dessin signé et un envoi de Cocteau. PHOTOS SUR DEMANDE. PHOTOS AVAILABLE. Petits frottements aux coiffes et coins, sinon couvertures en très bon état, intérieurs en très bon état avec de rares défauts superficiels.
Nice, Galerie Matarasso / Collection " Sortilèges " de 1957. In-8 broché de non paginé au format 13,5 x 19 cm. Couverture avec portrait photo de Jean Cocteau par André Villers. Dos carré avec nom de Jean Cocteau imprimé. Infimes frottis aux coins. Intérieur parfait. Complet de la rare et magnifique jaquette inédite, illustrée par Jean Cocteau, et tirée en lithographie.On joint 2 petits dessins reprduits en couleurs de Jean Cocteau, deux feuilles avec 4 caricatures en noir de Jean Cocteau, ainsi que le bulletin de 4 pages du Ciné-Club du Quartier Latin, comprenant une critique sur Jean Cocteau. Longue préface de Georges Noël suivie de quatre-vingt illustrations, dont : photographies de Man Ray, Cécil Beaton, André Villers, etc, fac-similés, reproductions d'oeuvres de Modigliani, Pablo Picasso, Bernard Buffet, Jean Cocteau, etc. Bibliographie en fin de volume. Superbe état général. Edition originale achevée d'imprimer en héliogravure le 31 août 1957.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris Editions Sciaky 1979 Première édition. Le témoignage le plus visible de Jean Cocteau en faveur de l'Europe prend la forme d'une série d'études pour un projet de timbre : dessins inédits sur le thème "Nous croyons en l'Europe". Limité à 600 exemplaires dans le colophon. Il s'agit de l'exemplaire 199. Chemise cartonnée avec lithographie de Cocteau sur le premier plat. Quelques petits chocs et marques sur les planches blanches uniquement. Exemplaire complet. Le contenu comprend : le texte d'introduction, un magnifique portrait anonyme de Cocteau en pleine page, un feuillet en glassine bleue avec les étoiles européennes au recto. Ce feuillet contient deux feuilles de timbres. Chaque feuille est complète. 12 lithographies couleur pleine page de haute qualité de l'art du timbre, dont une lithographie double page. Un discours sur le Parlement européen par Louise Weiss. L'intérieur du dos de la chemise représente un visage de Cocteau. Un bel exemplaire. 445 x 335 mm (17œ x 13Œ pouces).
First edition. A beautiful example of this scarce portfolio; Jean Cocteau's most visible testimony in favour of Europe takes the form of a series of studies for a stamp project: unpublished drawings on the theme "We believe in Europe". Limited to 600 copies in the colophon. This is copy 199. Hardback folder with lithograph by Cocteau to the front board. A touch of bumping and marking to the white boards only. Complete copy. Contents comprise: Introductory text, beautifully produced full page anonymous portrait of Cocteau. Blue glassine folder with the European stars to the front. This contains two sheets of stamps. Each are complete. 12 full pages high quality colour lithographs of the stamp art, including one double page lithograph. A discourse on the European parliament by Louise Weiss. The inside rear board of the folder is a Cocteau face. A lovely copy. 445 by 335mm (17œ by 13Œ inches). .
Paris, Calmann-Lévy, 1951. In-12 (190 x 140 mm), 121 pp., 1 p. n. ch., 2 ff. n. ch. Broché, jaquette illustrée, dos de la jaquette légèrement bruni.
Édition originale sur alfama du Marais, seul tirage sur beau papier, un des 24 exemplaires hors commerce. Elle est ornée, en frontispice, d’une photographie de Jean Marais par Roger Corbeau, avec jaquette et gravure en-tête de la main de Jean Cocteau. Le premier plat de couverture a également été dessiné par Cocteau. Cet essai rend successivement hommage à l’acteur, un de ceux, selon Cocteau, “qui contredisent le Paradoxe de Diderot” et au peintre avec qui Cocteau fut lié indéfectiblement de 1938 à 1963. Des « notes » de comédien de Marais sont insérées ainsi que des extraits de lettres, produisant un portrait vivant. L’ouvrage qui se veut aussi un ouvrage critique présente in-fine un catalogue des films dans lesquels Marais a joué et un catalogue de ses œuvres picturales. Exemplaire de présent, enrichi d’un émouvant envoi de l’auteur à Jean Marais : “Mon Jeannot je ne te donnerai jamais assez en échange de ce que tu me donnes. Je t’embrasse. Jean * Cap Santo Sospir. Mars 1951”. C’est en 1937 que Jean Cocteau fit la connaissance de Jean Marais, lors d’une audition pour sa pièce Œdipe-Roi. Il est ébloui par l'acteur, au profil identique à celui d'Éphèbe, que Cocteau dessine sans cesse. “Je ne l'ai pas connu, je l'ai reconnu”, dira-t-il plus tard. Depuis cette rencontre, qui lança la carrière du jeune homme, Jean Marais devint l’amant puis le grand ami de Cocteau, jusqu’à sa mort. L’envoi est signé de la célèbre villa de la grande amie et mécène de Cocteau, Francine Weisweiller, à Saint-Jean-Cap-Ferrat que le poète avait découverte l’année précédente et dont il orna les murs de fresques (Georgel). Exceptionnel exemplaire réunissant l’auteur et sa muse, certainement le plus désirable qui soit. Pierre Georgel, Jean Cocteau et son temps 1889-1963, Paris, Musée Jacquemart-André, 1965, p. 139.