Numéro spécial de la " Nouvelle Revue Française ", n° 279, décembre 1936. Textes de Paul Claudel, Francis Jammes, C. F. Ramuz, Louis Massignon, Ch.-A. Cingria, Charles Du Bos, Denis de Rougemont, etc.
Exemplaire du rare tirage de luxe numéroté sur vélin pur fil. Très bon état.
Mercure de France. 1900. Grand in-8°, reliure demi-percaline jaune à la bradel, couvertures conservées. Non paginé [156 pages]. E.O. Un des exemplaires sur vergé non mentionnés par l'éditeur. Envoi autographe signé de Paul Claudel à Maurice Pottecher (1900). Reliure modeste et un peu frottée sur les bords, sans gravité ; très propre intérieurement.
Maurice Pottecher fonda le Théâtre du Peuple en 1895. Jusqu'à sa mort en 1960, il dirigea, à Bussang (Vosges), cette fameuse salle de théâtre construite en bois et ouverte sur la nature, utopie concrète de théâtre populaire. Le Théâtre du Peuple de Bussang est encore en activité de nos jours. Maurice Pottecher rencontra Paul Claudel en 1890 par l'entremise de Léon Daudet. Les deux hommes furent de très proches amis et échangèrent une riche correspondance de 1892 à 1946 - correspondance publiée chez Gallimard en 1959.
COLLECTIF, LA NOUVELLE REVUE FRANCAISE. PAUL CLAUDEL, ANDRE CHAMSON, PAUL VALERY, JULES ROMAINS, ANDRE GIDE, RAMON FERNANDEZ, JEAN PREVOST, BORIS DE SCHLOEZER, ALBERT THIBAUDET, MARCEL ARLAND, AUTRES
Reference : 25562
"La Nouvelle Revue Francaise, N° 266, novembre 1935 . Contient entre autres : Le Livre d'Esther, par P. Claudel. Le Pouvoir des mots, par A. Chamson. Notion générale de l'Art, par P. Valéry. Univers d'Edmond Maillecottin, par J. Romains. Feuillets, par A. Gide. Les Carnets de ""Crime et Châtiment"" , par Boris de Schloezer. Sur le conflit italo-éthiopien, par R. Fernandez. Le Mémorial de Saint-Hélène et nous, par J. Prévost""Paris, N.R.F., 1935. Contient également : Les Carnets de ""Crime et Chatiment"", par Boris de Schloezer (12 p.). Le mémorial de Sainte-Hélène et nous, par Jean Prévost (3 p.). remarques sur le conflit italo-éthiopien, par Ramon Fernandez (6 ).) ""Un Français en Europe"", de Maurice Martin du gard, par Henri Pourrat (2 p.)...1 fascicule in-8, broché. Edition originale, La Nouvelle Revue Francaise, N° 266, novembre 1935 . Contient entre autres : Le Livre d'Esther, par P. Claudel. Le Pouvoir des mots, par A. Chamson. Notion générale de l'Art, par P. Valéry. Univers d'Edmond Maillecottin, par J. Romains. Feuillets, par A. Gide. Les Carnets de ""Crime et Châtiment"" , par Boris de Schloezer. Sur le conflit italo-éthiopien, par R. Fernandez. Le Mémorial de Saint-Hélène et nous, par J. Prévost"
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
LE ROSEAU D'OR Paul Claudel, A. Deléage, Ch. du Bos, M. Arland, Max Jacob, A. Beauvais, J. Maritain, C. Dédéyan. Collectif
Reference : 20473
LE ROSEAU D'OR Editions Plon. 1931. - Exemplaire numéroté sur alfa. Broché. 241 pages.
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Numéro spécial de la " Nouvelle Revue Française ", n° 33, septembre 1955. Grand in-8° broché. Exemplaire du tirage de luxe numéroté sur vélin pur fil (ni l'existence ni le nombre de ces exemplaires de luxe ne sont indiqués par l'éditeur - le tirage de ces exemplaires sur vélin pur fil est estimé à une centaine d'exemplaires ; le nôtre porte le n° 78).
Pages non coupées. En bon état, sous son papier cristal d'origine.
1918 L'ART CATHOLIQUE 1918 orné par R.BONFILS- PT.IN12 br.-un des 800 ex.num./vergé d'Arches.
frontispice et vignettes Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris, Gallimard, 1945 In-4° broché, couverture illustrée, plié et cousu à la japonaise avec couture de fil rouge apparente non paginé, formé de double pages contenant d"un côté un court poème de Paul Claudel et sa traduction en anglais et de l’autre un dessin en couleurs de Rihakou Harada.Edition originale.Exemplaire numéroté 1942/4075.
bon etat,petites taches en marge a 2 feuillets.ÉDITION ORIGINALE BILINGUE (français et anglais). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris,Librarie Gallimard, 1934.reliure plein velin ivoire dos a faux nerfs ornes de filets dores et croix ,filets sur les plats,sous emboitage,reliure signee Meriot Rochefort,couvertures et dos conservés,
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Neuchâtel. Ides et Calendes. 1947. In-12 broché. Couverture rempliée. En frontispice : portrait lithographique de Ramuz par Théodore Strawinsky, 55 pages. E.O. S.P.
Envoi autographe signé de Paul Claudel à son petit-fils. Très propre.
N.R.F. 1945. In-4° cousu à la japonaise. Couverture illustrée. 30 planches en regard des courts poèmes de Claudel. Non paginé [68 pages]. E.O. 1/4.000 exemplaires numérotés, venant après 75 pur fil.
Couverture un peu fanée et fendillée, avec petits manques angulaires ; l'état des pages intérieures est parfait.
1945 P., Gallimard, 1945, IN12,cart. éd. d'après une maquette de Paul Bonet. (L.) Édition originale. Huret. Les Cartonnages NRF. Bibliographie, n° 134. numero 404,dos un peu jauni,bon état
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1944 Paris (Horizons de France), 1944. Grand In-8, en feuilles, chemise éditeur,frontispice à l'eau forte, lettrines et Culs-de-lampe gravés sur bois et tirés en couleur, par Galanis, 35 pages.First Edition Edition originale.Exemplaire numéroté 917 (sur 1000) sur papier pur Fil de Renage. Non mis dans le commerce. bords couverture rempliée,jaunis
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
[COLLECTIF]. [BLANC & DEMILLY]. [COUTY Jean]. CLAUDEL Paul. GILLET Louis. LESTRA Antoine. DONCOEUR Paul.
Reference : 4463
Lyon. Imp. M. Lescuyer. 1943. Grand in-8° broché. Couverture rempliée. 139 pages. 24 photographies hors texte (en héliogravure) de Blanc & Demilly. 4 croquis de Jean Couty (dont un en couverture). E.O.
Très propre.
Le manifeste théâtral de Claudel, 1912, rédigé à l'occasion de L'Annonce faite à Marie. S.l.n.d. [Paris, octobre 1912]. 4 p. en 2 f.(205 x 255 mm et 220 x 280 mm), à l'encre noire Manuscrit autographe du manifeste de mise en scène théâtrale de Claudel. Véritable plaidoyer, rédigé alors qu’il supervise les premières répétitions de L’Annonce faite à Marie, qui doit être représentée en décembre.
Précieux manifeste théâtral de Claudel, qui y développe son esthétisme : « L’acteur est un artiste et non pas un critique. Son but n’est pas de faire comprendre un texte, mais de faire vivre un personnage. Il doit donc tellement se pénétrer de l’esprit et du sentiment du rôle qu’il incarne, que son langage sur la scène n’en paraisse plus que l’expression naturelle. Il ne s’agit pas de détailler et de nuancer et colorier le rôle également et indifféremment, mais de s’attacher dans chaque scène aux sommets d’expression qui commandent tout le reste [...]. Ce qu’il y a de plus important pour moi, après l’émotion, c’est la musique. Une voix agréable articulant nettement et le concert intelligible qu’elle forme avec les autres voix dans le dialogue, sont déjà pour l’esprit un régal presque suffisant, indépendamment même du sens abstrait des mots. La poésie avec son sens subtil des timbres et des accords, ses images et ses mouvements qui vont jusqu’à l’âme, est ce qui permet à la voix humaine de pleinement s’employer et de se déployer. La division en vers que j’ai adoptée, fondée sur les reprises de la respiration et découpant pour ainsi dire la phrase en unités non pas logiques, mais émotives, facilitera à mon avis l’étude de l’acteur... En raison de ce principe musical, je me défie de tout ce qui, dans le débit, serait trop violent, trop saccadé, trop abrupt. Il ne faut pas rompre cette espèce d’enchantement qui unit les personnages les uns aux autres [...]. Le principe du grand art est d’éviter sévèrement ce qui est inutile. Or les évolutions des acteurs qui se promènent continuellement de long en large sur la scène sous prétexte de la remplir, qui se lèvent, qui se retournent, qui s’assoient, sont parfaitement inutiles. Rien ne m’agace comme l’acteur qui essaie de peindre en détail sur sa figure chacune des émotions que le discours de son partenaire lui procure. Qu’il sache rester tranquille et immobile quand il le faut, fût-ce au prix d’une certaine gaucherie dont le spectateur au fond lui saura gré. À chaque moment du drame correspond une attitude, et les gestes ne doivent être que la composition et la décomposition de cette attitude. Ce n’est pas pour le public qu’il faut jouer : il faut que l’acteur soit capable du désintéressement d’un grand artiste et se préoccupe non pas du succès, mais de la meilleure réalisation de l’œuvre d’art à laquelle il doit donner la vie. – Et c’est précisément peut-être dans cette insouciance du public qu’est le meilleur secret de l’atteindre et de l’émouvoir. » La première de la pièce aura lieu le 22 décembre 1912 sur la scène du théâtre de l’Œuvre, lieu d’inspiration symboliste créé par le comédien Lugné-Poe, le poète Camille Mauclair et le peintre Édouard Vuillard. C’est la première fois qu’une œuvre de Claudel est montée, et l’auteur souhaite prendre une part importante à la mise en scène de « sa » pièce, épurant le décor et dirigeant les comédiens vers une diction « musicale » qui fera date. D’abord à distance depuis Francfort où il occupe le poste de consul général et avant son premier séjour à Paris à partir du 10 octobre, bien des questions sont abordées et réglées par courrier, où l’auteur consent à effectuer diverses coupes dans son texte, dirige l’accompagnement musical envisagé et indique surtout quelles qualités il souhaite trouver chez ses futurs interprètes. Les premières répétitions ont lieu en octobre, avec Claudel, qui reste à Paris jusqu’au 28. C’est pendant ce séjour qu’il rédige ce manifeste de mise en scène, qu’il laisse ensuite à la disposition de Lugné-Poe, lequel commence à assurer la promotion de la pièce. Sitôt Claudel reparti en Allemagne, Lugné-Poe consacre le numéro d’octobre du Bulletin de l’Œuvre à la présentation de l’auteur et de sa pièce : « en plus de diverses critiques littéraires, on y trouve une reproduction manuscrite du texte de Claudel, Mes idées sur la manière générale de jouer mes drames [...]. Lorsque Claudel revient à Paris le 3 décembre, il peut alors constater l’évolution du travail mais aussi certainement ses manques car il va consacrer presque toutes ses journées à sa pièce en étant présent aux répétitions. En précisant le travail scénique qu’il avait seulement ébauché avec les acteurs en octobre, le dramaturge éprouve un immense plaisir, ainsi qu’il le confie à Gide : «Vous avouerai-je que ces études scéniques, loin de me rebuter, m’intéressent au contraire extrêmement ? C’est vraiment passionnant de travailler un geste, un ensemble, une attitude et de Voir tout cela s’animer et prendre figure. Je ne sais pas ce que cela donnera pour le public, mais pour moi j’ai déjà de grandes satisfactions » (Alain Beretta, « Claudel et la mise en scène » in Autour de L’Annonce faite à Marie, Presses universitaires de Franche-Comté, 2000). S’il n’y eut que trois représentations (les 20, 22 et 23 décembre 1912), le public d’initiés qui s’y rendit sut s’en faire l’écho. L’Annonce est un succès, qui incitera les jeunes Éditions de la NRF à procéder – pour la première fois depuis leur création en 1911 – à un retirage, qui aura lieu le 13 février 1913 : 2 200 nouveaux exemplaires sortent des presses pour satisfaire la demande après que l’édition originale fut épuisée. Claudel, toujours en poste en Allemagne, se prépare dans le même temps à y monter une nouvelle fois sa pièce, au Centre d’art d’Hellerau, au nord de Dresde.
Paris Gallimard 1961 Sept volumes in-8 brochés, couvertures roses, environ 350 pages par volume. La couverture du deuxième tome est plastifiée, rousseurs éparses, nénmoins bon état de l'ensemble.
Tome 1: "Tête d'or" et les débuts littéraires; Tome 2: Le Rire de Paul Claudel; Tome 3: Correspondance Paul Claudel - Darius Milhaud; Tome 4: Claudel diplomate; Tome 5: Claudel homme de théâtre, correspondance avec Lugné-Poe; Tome 6: Claudel homme de théâtre, correspondances avec Copeau, Dullin, Jouvet; Tome 7: La figure d'Israël. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Gallimard, 1951, in-8 br., 270 p., préface et notes par Robert Mallet, 2 portraits pleine page photographies représentant André Suarès et Paul Claudel, exemplaire non coupé, sous couverture plastifiée, bon état.
"La correspondance qu'André Suarès et Paul Claudel ont échangée pendant plus de trente années a pour thème essentiel la recherche de la foi. Paul Claudel, ému par la spiritualité inquiète d'André Suarès, entreprend à distance une conversion parallèle à celle qu'il tente alors auprès d'André Gide et de Jacques Rivière. À l'inverse d'André Gide qui n'a rien fait pour stimuler le zèle missionnaire de Paul Claudel et ne s'est jamais employé qu'à le détourner de lui, André Suarès, comme Jacques Rivière, a demandé conseil et appui à son correspondant catholique. Quand il sent que son attitude hésitante prolongée décourage Paul Claudel, il va même jusqu'à lui reprocher de n'être pas assez persévérant dans le prêche. Mais finalement Paul Claudel renoncera à faire le siège d'une âme qui a plus besoin de l'amour de la foi que de la foi elle-même. La conversation est toujours animée, elle prend parfois le ton d'une controverse très vive où les arguments fusent de part et d'autre avec une sincérité qui ne peut laisser insensible. Rarement pages ont, avec une telle luminosité, mis en évidence le conflit traditionnel entre la Religion et l'Art, entre l'humilité du croyant vis-à-vis de son Créateur et l'orgueil de l'artiste créateur devant son œuvre. Le dialogue où se rejoignent puis s'opposent André Suarès et Paul Claudel fait partie des témoignages spirituels les plus importants de la première moitié du XXe siècle. Il doit immanquablement prendre place dans une bibliothèque à côté de la Correspondance de Paul Claudel avec André Gide dont il est en quelque sorte le complément".
S.l., Gallimard, (1989). Un fort vol. au format gd in-8 (238 x 173 mm) de 383 pp. Reliure d'édition de pleine percaline, sous jaquette illustrée par la photographie.
L'exemplaire s'agrémente de planches photographiques. Depuis quelques années, le souvenir de Camille Claudel surgit d'un injuste oubli. Figure hors du commun, destin tourmenté, artiste singulièrement douée, amante déchirée, rien d'étonnant à ce que notre époque, avide de mythes cruels et de symboles salvateurs, la découvre et l'utilise. Il était temps que le romanesque fasse place à la vérité historique. Ce n'est pas le moindre mérite de Reine-Marie Paris que de s'être assigné comme règle la rigueur et la seule référence aux faits. L'ouvrage s'appuie sur des documents incontestables et issus, notamment, des archives de la famille Claudel. Historique, le récit n'est pas pour autant austère. La clarté du style, l'enthousiasme envers le personnage entraînent le lecteur au rythme du destin pathétique de Camille Claudel. Mais l'enthousiasme non déguisé de Reine-Marie Paris n'est pas passion aveugle et elle ne dissimule point les emportements, les excès et les délires d'une personnalité que la folie a accablée. Les interprétations les plus fantaisistes ont été données de sa fin pitoyable et de ses causes. Grâce à Reine-Marie Paris qui a pu obtenir l'accès au dossier médical, un diagnostic lucide et rationnel en a été établi. C'est l'oeuvre du professeur François Lhermitte et du docteur Jean-François Allilaire qui ont apporté à cet ouvrage leur contribution éminente. Il eût été artificiel de détacher Camille Claudel de l'oeuvre de Paul Claudel, son frère et son double génial. Bernard Howells, universitaire britannique épris de psychanalyse littéraire, a dressé en complément à l'ouvrage un impressionnant portrait intérieur du sculpteur dans l'oeuvre de son frère. Reine-Marie Paris a couronné ses études universitaires par un essai remarqué sur Camille Claudel dont ce livre constitue le développement. Il est le fruit de plusieurs années de recherches.''. Quelques piqûres concentrées sur la tranche supérieure. Du reste, très belle condition.
Bibliothèque Jacques Doucet, Paris, 29 novembre- 23 décembre 1965, in-4 (27x18,5cm), 66pp.,broché, couverture rempliée.
Préface de François MAURIAC. Manuscrits, inédits, éditions originales, oeuvres de Camille CLAUDEL. Texte inédit de CLAUDEL: "Tao Teh King", reproduction d'un portrait de Claudel vers l'âge de vingt ans (pastel de Camille Claudel), reproduction de pages manuscrites autographes de Claudel. Catalogue rédigé par François CHAPON. Bel exemplaire.
Gallimard, Paris, 1964, un volume in-4°, reliure illustrée de l'éditeur, 63 illustrations (en noir), 267 pages. Une trace de choc à un endroit de la tranche inferieure du 1er plat. Odeur de vieux livre, bon état
N.R.F. 1956. In-8° broché. 65 pages. E.O. 1/1/2.150 sur vélin labeur. [75 pur fil / 2.150 vélin labeur].
Très bon état.
N.R.F. 1942. In-8°, reliure cartonnage de l'éditeur. 127 pages. E.O.
1/900 sur Héliona reliés d'après la maquette de Paul Bonet. Bon état.
N.R.F. 1951. Grand in-8° broché. 270 pages. E.O.
Bon état.
Gallimard, 1949, un volume in 12 broché, 309 pages, exemplaire du SP, bien complet du prière d'insérer. Papier jauni, et dos un peu piqué, sinon bon état.
N.R.F. 1950. In-8°, reliure cartonnage de l'éditeur. 217 pages. 1/2.050 sur vélin de Navarre reliés d'après la maquette de Paul Bonet.
Bel exemplaire.
Paris Bibliothèque Jacques Doucet 1965 1 vol. Broché gr. in-8, broché, couverture à rabats, 66 pp., portrait-frontispice contrecollé d'après Camille Claudel, fac-similés et 125 numéros décrits. Un des quelques exemplaires du tirage de tête sur Arches, entièrement hors commerce, offert à Georges Spyridaki avec ex-dono de François Chapon sur une carte de visite jointe.S'il confesse qu'il a voué à Claudel une admiration à éclipses, Mauriac se déclare toujours touché par Vers d'exil, où le poète «fou de désir et de solitude, se débat». Dans ce « tête à tête avec Dieu», il reste fidèle à une forme assez classique: alexandrins, strophes régulières, survivance du sonnet. Il «n'aura renoncé à rien mais aura préféré Dieu à tout». Mauriac se demande toutefois comment son coreligionnaire, s'il avait vécu, aurait accueilli le concile Vatican II, qui a répudié un certain triomphalisme, dont les Grandes Odes étaient joyeusement pénétrées. Quand Sartre a proclamé que «Dieu est mort, même dans le cœur du croyant», il est réconfortant de savoir que Claudel «continue de nous attester que Dieu est vivant».