131 books for « cazals f a »Edit

‎Contes [ Lo Gai Saber ]‎

‎Revirada occitana de Alban Cazals, 1 vol. in-8 br., Lo Gai Saber, Revue trimestrielle, n° especial 2009, septembre 2008, 84 pp.‎

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‎Bel exemplaire (comme neuf)‎

‎Les derniers jours de Paul Verlaine - Édition originale.‎

‎Par F.A. Cazals et Gustave le Rouge.Nombreux documents et dessins avec une préface de Maurice Barrès. Dessins de Cazals et de Verlaine.Édition originaletirée à 21 exemplaires sur vergé d'Arches. Celui-ci N°21.Paris, Mercure de France - 1911 - 270 pages.Ouvrage broché imprimé en noir sous emboitage. Etiquette avec titre et auteur au dos de l'étui. Papier cristal de protection. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-8°(20x16).‎

21 Images

‎CAZALS F.A. ‎

‎Relation du siège d'El-Arich‎

‎ (1800) , 28 pp. in-4 en cahier. ‎

‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎2 L.S. et 2 documents‎

‎S.l., Mars-avril 1807 , 2 pp. in-4, 2 pp. 1⁄2 in-4 et croquis sur 1 ff. in-folio (petit trou central). ‎

‎Papiers relatifs aux services du général Cazals pendant la campagne de Pologne :Osterode, 29 mars 1807 : Le major-général a soumis à l’Empereur, le rapport du général sur les travaux de la tête de pont ; "(…) S.M. aurait aimé avoir une contre escarpe de 13 pieds ou bien elle préfère une contre escarpe de 10 pieds et un chemin couvert (…). Cela répond à la question que vous faites par votre rapport du 26 (…)."Joint un croquis représentant quatre coupes de contre-escarpes au crayon.Joint une lettre du chef de bataillon du Génie Bouvier, du 14 mars 1807, adressé au général Cazals, concernant les travaux de fortifications de Udine ; "En qualité de commandant du Génie au 2e Corps, j’ai reçu ordre du général Baraguey d’Hilliers ordonnant ce corps d’armée de faire tout mon possible pour y completter l’organisation du service du Génie ; et comme je n’ai pas la plus petite ressource en matériel, j’ai cru devoir m’adresser à vous (…)." Apostille du général Cazals en marge, demandant de tenir prêt 5 fourgons pour porter 1500 outils mais souhaite que le général Barraguey fasse une demande une demande au ministre.Sinkenstein, 14 avril 1807 : Lettre de Berthier au général Cazals pour son traitement comme inspecteur général des travaux de la haute Vistule ; "Les fonctions de Directeur du parc du Génie sont des fonctions temporaires auxquelles est attaché par la loi un traitement extraordinaire de mille francs par mois pour frais de bureaux (…). En occupant un autre poste, vous ne pouvez continuer à jouir de cette prérogative ; vous n’avez plus les mêmes dépenses à faire et vous n’avez droit qu’au traitement des autres officiers généraux de votre grade (…)."Adjoint dans le Corps du Génie, Louis-Joseph Cazals (1774-1813) avait servi dans les premières guerres de la Révolution, aux armées des Ardennes et du Nord en prenant part aux sièges de Maubeuge, Nieuport et au siège de Nimègue ; capitaine en 1795, il fait la campagne sur le Rhin en qualité de commandant le génie de l'armée de Sambre-et-Meuse. chef de bataillon en mars 1797, il est compris dans l'expédition d'Egypte, se trouve à la prise de Malte et d'Alexandrie, combattit aux Pyramides ; il commanda le fort d'El Arish mais dut capituler à la suite de la révolte de la garnison, combattit à Héliopolis avec Kléber qui le nomma chef de Brigade, participa à la reprise du Caire et d'Alexandrie. Rentré en France il fut directeur des fortifications à Perpignan, commanda le génie au camp de Montreuil ; il commanda le génie du Corps de Ney lors de la campagne de 1805, blessé à Gunsbourg, promu général ; il est ensuite nommé directeur du parc à l'état-major du Génie sous Chasseloup-Laubat, et participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, fit campagne en Espagne en 1808, blessé à Valence ; baron d'Empire, il commande le Corps d'observation d'Italie en avril 1811. Décédé en 1813 à Charenton, il était le neveu du général Dejean, ministre de l'administration de la Guerre. ‎

‎Né à Paris. 1865-1941. Peintre, dessinateur et écrivain français. Carte postale A.S. « F.A. Cazals » à « Mon cher confrère » [John Grand-Carteret, journaliste français]. Paris, s.d. [mardi]1 p. in-12. Timbre et cachet postal. La carte reproduit le portrait de F-A. Cazals en pied réalisé par Fernand Fau, extrait de l’ouvrage de F-A. Cazals, Le Jardin des Ronces préfacé par Rachilde (La Plume, 1902)‎

‎ …Votre almanach de cette année que jai acheté donne le désir de feuilleter les précédents. Pourrais-je me les procurer et où ?... Il ajoute en P.S. … « Bruxelles Philanthropique » a reproduit votre si flatteuse opinion sur mon J. des R… (Jardin des Ronces) Je vous adresse le dit N°…Artiste autodidacte, Frédéric-Auguste Cazals rencontre Verlaine en 1886 et le poéte se prend d'une véritable amitié pour ce jeune artiste qui devient à partir de 1888 son confident, son secrétaire et son impresario. Il est un précieux témoin de ses dernières années et est connu pour avoir composé plus de 150 portraits du poète. John Grand-Carteret (1850-1927) est un journalist et historien de l'art français, pionnier en iconologie. ‎

‎L.S. au général Cazals‎

‎Varsovie, 16 février 1807 , 1 pp. 1⁄2 in-folio. ‎

‎Le général Duroc, Grand Maréchal du Palais, transmet les ordres de l’Empereur pour activer les travaux de fortification ; "(…) S.M. à laquelle j’ai rendu compte de la situation des travaux de Praga et de leur armement me fait l’honneur de m’écrire de son quartier général d’Osterode (…) que son intention est que les 6 pièces de 24 qu’elle a fait venir de Brulau soient placées en deux batteries sur la rive gauche (…) et que la tête de pont soit armée avec des pièces de 12 (…). Il est bien important qu’elle le soit le plutôt possible. S.M. est surprise de ce que les travaux de Praga ne soient pas plus avancés. Elle désire avoir un ouvrage respectable sur un point aussi important ; Elle me charge de le dire au Gouvernement [Polonais] (…), pour que vous ayez deux mille ouvriers par jour (…)."Joint une importante correspondance relative aux travaux de fortification de Praga, entre les différentes institutions polonaises et le général Cazals chargé des travaux : 4 minutes de lettres du général Cazals aux représentants la nation juive, et au magistrat de la police de Varsovie sur les décisions de la chambre administrative polonaises sur la réquisition d’ouvriers pour les travaux ; 1 février : "(…) la chambre suprême vient de donner l’ordre aux magistrats de la ville de fournir 150 hommes par cercle pour les travaux de Praga (…). Je pense que dans les circonstances urgentes, où nous nous trouvons, la nation juive ne peut pas se dispenser de fournir moins de 400 hommes. 200 seront fournis par les commissaires des 2e, 3e, et 4e cercles (…)." 2 février : le général prévient le commissaire de la Chambre de Varsovie de ses conventions avec la communauté juive. 17 avril : relative à la réquisition d’une maison situé dans l’intérieur de la tête de pont de Praga, spécialement affecté pour servir au magasin et ateliers. 4 L.S. des magistrats de police de la ville de Varsovie pour le général Cazals ; 2-3 janvier : ils envoient la liste des hommes pour les travaux de fortification, relative à la fourniture en chevaux et voitures pour les travaux des remparts par les brasseurs polonais Krampitz et Traindorff ; 16 avril : relative à la réquisition de la maison pour les ateliers des ouvriers du génie, appartenant au nommé Choiecki ; sur l’envoi de condamné aux travaux de fortification. ‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S.n., Paris 13 août 1904, 14,1x9,1cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Frédéric-Auguste Cazals adressée à Emile Straus : "Amitiés ! F. A. Cazals Paris 13/8/04" Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Emile Straus‎

‎S.n., Paris 7 avril 1904, 14,1x9,1cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée de Frédéric-Auguste Cazals adressée à Emile Straus : "Souvenir amical - F. A. Cazals Paris 7/4/04" Quelques taches. Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Jardin (Le) des ronces. Poèmes et Chansons du Pays Latin illustrés. Précédés d'un poème d'Albert Mérat et d'une Préface de Rachilde. 1889-1899.‎

‎Paris, Editions de la Plume, 1902 ; in-8, broché ; XXII, (2), 180, (6) pp., couverture beige imprimée en rouge et noir.‎

‎EDITION ORIGINALE, avec le "Privilège d'Ubu Roy" signé de Jarry, un texte inédit de Verlaine sur Cazals et un portrait en pied de l'auteur par Ferdinand Fau. Couverture un peu poussiéreuse, avec deux petites traces sans gravité, bel état intérieur, imprimé sur vélin satiné blanc. ‎

‎[Journal du siège d'Al Arich]‎

‎S.l., s.d. (1799) in-4, 23 pp., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 20/25 lignes par page), avec ratures et biffures, [2] ff. vierges, en feuilles dans double emboîtage demi-veau brun marbré, dos lisse orné à l'imitation de larges fleurons et de semis géométriques dorés, pièce de titre cerise Bel exemplaire. (reliure moderne).‎

‎Importante pièce qui semble former le brouillon de la lettre adressée le 10 nivôse an VIII [31 décembre 1799] par le chef de bataillon du Génie Cazals (1774-1813) au général Kléber, commandant en chef l'Armée d'Orient depuis le retour de Bonaparte en France.C'est à ce soldat expérimenté, membre de l'Expédition depuis l'origine, que Kléber avait confié le commandement du fort d'El-Arish, sis à l'est de l'actuel Port-Saïd, et qui commandait l'accès à la Péninsule du Sinaï. C'est là que Cazals, à la tête de 400 Français, eut à subir l'attaque des troupes du Grand Vizir, fortes de 60 000 hommes [Cazals dit 40 000], et lui opposa pendant huit jours une résistance énergique. Seule l'insurrection d'une partie des hommes placés sous ses ordres lui fit accéder à la capitulation le 30 décembre 1799.Ce sont ces événements qui font l'objet de son présent rapport à Kléber : il est rédigé avec une grande clarté, et apporte toutes les précisions nécessaires tant sur les mesures prises par le défenseur que sur les circonstances de l'insurrection, sans que son origine soit bien précisée cependant. "Le capitaine des Grenadiers de la 19e 1/2 brigade n'ayant été suivi que par deux hommes de la Compagnie, et se trouvant en présence de l'ennemi en fut obligé de rétrograder ; je me transportai de suitte dans le fossé ; ayant fait ouvrir la barrière, je donnai l'ordre aux grenadiers et aux troupes qui s'y trouvaient de se porter en avant et d'attaquer l'ennemi qui s'établissoit en avant du saillant du bastion. Trois fois je renouvellai le même ordre ; les grenadiers répondirent qu'ils ne marcheroient pas ; indigné de leur lacheté, je fis fermer la barrière, évacuer le fossé, ne conservant au-dehors que la lunette (...)."Une note sur les premier feuillet indique "papier arabe". Le papier utilisé est en effet très spécifique et ne ressemble pas aux papiers que l'armée française utilisait pour ses correspondances.Cette lettre a fait de surcroît l'objet d'une première publication dans le Spectateur militaire de 1831 (volume X, pp. 559-576).Cf. De Meulenaere, Egypte, p. 42. ‎

‎Minutes autographes‎

‎1801 , 80 pp. in-4 et in-8, nbses ratures, croquis de carte, 5 pp. in-8 et 7 pp. de croquis de plan. ‎

‎Minutes éparses des notes du futur général Cazals sur la Sicile et l’Italie à son retour d’Egypte à la fin de l’année 1801. Après avoir servi aux campagnes de l’armée en Hollande puis en Allemagne sous Kléber et Championnet, Louis-Joseph-Elisabeth Cazals (1774-1813) avait été employé à l’Armée d’Orient en mai 1798 peu après avoir été promu chef de bataillon. Il servit à la prise de Malte en juin 1798, puis à la prise d’Alexandrie, nommé commandant le génie de la division Kléber, fut aux Pyramides et au combat de Gemyleh en septembre ; nommé commandant du fort d’El Arich, il sera forcé de capituler à la suite de la révolte de la garnison en janvier 1800. Il fut promu chef de brigade provisoire par Kléber peu après Héliopolis, et servit à la reprise du Caire et d’Alexandrie. D’après Six, il rentra en France fin 1801, où il sera nommé directeur des fortifications à Perpignan puis commandant du Génie au camp de Montreuil.De retour en France, il semble que Cazals ait commencé ses notes à son arrivée en Sicile, et donne le récit du début de son voyage; il s’attache alors à décrire tous les monuments antiques et religieux vus sur son passage en Sicile puis en Italie, depuis Naples jusqu’à Rome puis Florence, en leur donnant une appréciation assez exact de leur état, donnant son jugement sur le style et ses impressions. "Je suis parti d’Egypte le 3 ventôse ; après 45 jours de navigation, le bâtiment faisant eau de toute part, est entré dans le port de Syracuse où il a fait quarantaine. N’étant point encore réparé, j’ai été à Messine où je me suis embarqué pour Naples dans un petit éperonnier à 6 rames. Le mauvais tems m’a retenu 20 jours sur les côtes de la Calabre (…)" Sur un brouillon de lettre à son oncle : "Depuis 4 ans, la guerre et les circonstances où je me suis trouvé ne m’ont pas permis de recevoir des nouvelles de ma sœur et de ma famille (…)." Journal sur Syracuse : "le 13 brumaire, notre batiment avait trois voies d’eau considérables, presque tous nos vivres étaient consumés, tout le monde était réduit à la demi ration d’eau. La mer étant calme, on a profité pour entrer à la remorque dans le port de Syracuse (…). J’ai été envoyé avec deux autres officiers auprès du gouverneur pour demander des vivres et la permission de faire quarantaine dans les environs (…) Nous avons insisté de pouvoir débarquer de suite vu la déplorable situation des invalides dont le bâtiment était chargé (…)." Descriptions de Syracuse et des catacombes de St-Jean, de Palerme, de Catane, sur les ruines du port détruit par une éruption ; les ruines d’Ibla entre Syracuse et Augusta ; "Le 5 j’ai quitté la Sicile. Après cinq heures de navigation je suis arrivé à Tropes, petite ville de Calabre situé sur une montagne. Les environs sont remplis de jolis jardins plantés d’orangers (…). L’oranger n’a été introduit à Tropes que depuis environ 18 ans, il y a parfaitement réussi. Les habitants ont pris une part très active à la Révolution de Naples. L’arbre de la Liberté avait été planté sur la place publique (…). La Calabre est un petit montueux ; il n’ya ni routes ou rivières navigables, on y trouve que quelques sentiers taillés dans le roc (…). Les habitants sont bien la plus mauvaise canaille de l’Italie… toujours armés (…)." Description du volcan Stromboli ; des thermes de Cumes, description des temples alentours ; notes sur Herculanum et Naples : "Herculanum couverte aujourd’huy de lave, de cendre et de terre jusqu’à la hauteur de 100 pieds était fondé sur la lave ; elle fut détruite à la même époque que Pompeïa mais ses habitants moins infortunés eurent le tems de se sauver (…). On ignorait encore il y a 50 ans l’emplacement d’Herculanum (…). Tous les objets trouvés à Herculanum, Pompéia et Stabine ont été réuni dans le musée ; dans le cours de la guerre, tout ce qu’il y avait de plus précieux a été emporté à Palerme (…). On a trouvé très grande quantité de manuscrits en papyrus qui ressemblent à des bouts de batons brulés ; il ya 8 personnes occupés à les déchiffrer au moyen d’une machine très ingénieuse. Le Palais royal n’offre rien de bien remarquable ; on y trouve cependant quelques tableaux et une chambre tout revêtue de porcelaine (…). Le soir j’ai été au théâtre où l’on représente un oratoire exécuté par les meilleurs musiciens de Naples (…). Sur les ruines de Pestum près de Salerne avec une description du temple ; notes sommaires sur Naples. Description de Pompéi ; Les temples, les théâtres, les thermes et autres monuments publics des anciens, construits avec solidité, décorés avec élégance, ont survécus aux siècles et attestent la puissance et la magnificence de leurs fondateurs (…)." Description de Rome et de Florence dont il laisse une note très sommaire sur chaque monument et fontaine ; à propos du Vatican : "Dimanche, 4e Journée : Place St-Pierre , magnifique ; façade de l’Eglise : est plutôt celle d’un palais que d’un temple, portique grand et beau ; Eglise : plus grande qu’elle ne le parait (…) l’architecture en est lourde et écrasé, la coupole qui est immense ne produit pas l’effet de la rotonde. Après, dîner chez l’ambassadeur avec les généraux Ernouf et (Lesuir ?), le chef de bat. Bertrand (…)."Joint des notes extrait de Scamori, sur les différents ordres d’architecture.Joint un croquis des côtes de la Sicile depuis Syracuse jusqu’à Messine, d’après Mr de Laborde, avec indication des principales villes et du volcan de l’Etna.Joint des croquis de plans de maisons romaines avec atrium, plan d’un amphithéâtre romain, ébauche d’un portique. ‎

‎Paul Verlaine. Ses portraits‎

‎ Paris, Bibliothèque de l'Association, [avril] 1896. 1 vol. (235 x 320 mm) de 29 p. et 1 f. Demi-chagrin marine à coins, dos lisse, titre en long, couverture estampée conservée (reliure moderne). Édition originale. Préface de J.-K. Huysmans. Un des 7 exemplaires imprimés sur chine (n° 5) et signés par l'éditeur, après 3 sur Arches enrichis d'autographes. ‎

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‎Ces 10 exemplaires sont les seuls à contenir une double couverture estampée, signée au crayon bleu par Maurice Dumont, une suite des 3 épreuves en sanguine, sépia et bistre et un état supplémentaire de la lithographie « Les sanglots longs... » signée par Cazals, avec la correction à la mine de plomb portée sur le vers « [blessent] mon cœur d'une langueur monotone ». Notre exemplaire est enrichi d'une épreuve supplémentaire sur japon du portrait de Verlaine par Cazals et de deux encarts publicitaires, montés sur onglet. Habile restauration marginale à la première de couverture. ‎

‎4 L.S. au général Cazals et L.A.S. du major Guillaumin‎

‎Varsovie, 12-24 janvier 1807 , 4 pp. in-8 et in-4, en-tête du chef de l’état-major général du Génie. ‎

‎Suite d’instructions données par le général Kirgener, chef de l’état-major général du Génie, pour le service cantonné à Varsovie au début de la Campagne de Pologne ; Napoléon vient de s’installer dans la capitale polonaise pour y organiser l’administration et la suite des opérations. 12 janvier : invitation de prescrire aux commandants des compagnies de sapeurs et mineurs qui se trouvent au parc de Praga, d’envoyer quotidiennement leur fourrier pour recevoir les ordres. 13 janvier : ordre pour mettre à disposition 4 voitures à colliers et de lui procurer des ouvriers en bois. 20 janvier : ordre pour lui envoyer 5 voitures de Sierock qui se trouvent alors sous la surveillance du major Guillaumin "pour un transport de la plus grande importance." 24 janvier : il annonce la nomination par le général Chasseloup, du major Legrand "chargé des fonctions de chef du génie à Praga, précisant que le général a voulu vous débarrasser d’un détail fastidieux et vous donner plus de temps pour la surveillance des travaux (…). "Joint une lettre du major Jacques-Auguste Guillaumin, commandant un bataillon de sapeurs, du 18 janvier, pour les travaux du camp retranché de Praga ; le major transmet au général Cazals l’état des outils laissés à Seriock et ceux qui ont été conduit à Praga, avec un état des chevaux et voitures, avec le bilan des réparations qu’il convient de faire pour le service ; il a envoyé le capitaine Renard pour faire ferrer les chevaux qui en ont besoin mais demande un ordre ; "(…) plusieurs terrassiers sont encore employés à la conduite des chevaux ainsi que des chartiers de trains ; ces hommes sont sans chaussures, capottes ni chemises ; si vous pouviez leur accorder quelques secours pécuniers, ils se procureraient le 1er et le 2e de ces objets. Les hommes employés à la conduite des voitures demandent qu’il leur soit accorder la journée de travail qu’ils recevraient s’ils étaient à leurs compagnies occupées aux travaux des fortifications afin d’avoir le moyen de parvenir à leur entretien (…)."Général du Génie en 1805, fait baron de Planta, François-Joseph Kirgener (1766-1813) commandera le Génie de la Garde Impériale ; il sera tué en mai 1813 par le même boulet qui blessa mortellement le général Duroc. ‎

‎Notes manuscrites et plan‎

‎S.l.n.d. , 16 pp. in-4 ; 1 plan aquarellé. ‎

‎Notes diverses provenant des archives du général Cazals portant des notes sur les écoles italiennes de peinture (Léonard de Vinci, Pietro Perugui, Buonarotte, Corrège, Michel-Ange, etc), et notes statistiques et politiques sur différentes nations d’Europe : de la Russie pour l’essentiel (gouvernement, population, religion, armée et marine) , et quelques indications sur l’Angleterre, la Suède et la Hollande ; Joint un petit texte dédié à la mort de « Rose ».Joint le Plan élévation et profil d’une barque à construire pour pouvoir naviguer sur La Rigôle de la Plaine depuis Revèl jusqu’à Naurouse, aquarellé et signé « Serres ».Adjoint dans le Corps du Génie, Louis-Joseph Cazals (1774-1813) avait servi dans les premières guerres de la Révolution, aux armées des Ardennes et du Nord en prenant part aux sièges de Maubeuge, Nieuport et au siège de Nimègue ; capitaine en 1795, il fait la campagne sur le Rhin en qualité de commandant le génie de l'armée de Sambre-et-Meuse. Chef de bataillon en mars 1797, il est compris dans l'expédition d'Egypte, se trouve à la prise de Malte et d'Alexandrie, combattit aux Pyramides ; il commanda le fort d'El Arish mais dut capituler à la suite de la révolte de la garnison, combattit à Héliopolis avec Kléber qui le nomma chef de Brigade, participa à la reprise du Caire et d'Alexandrie. Rentré en France il fut directeur des fortifications à Perpignan, commanda le génie au camp de Montreuil ; il commanda le génie du Corps de Ney lors de la campagne de 1805, blessé à Gunsbourg, promu général ; il est ensuite nommé directeur du parc à l'état-major du Génie sous Chasseloup-Laubat, et participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, fit campagne en Espagne en 1808, blessé à Valence ; baron d'Empire, il commande le Corps d'observation d'Italie en avril 1811. Décédé en 1813 à Charenton, il était le neveu du général Dejean, ministre de l'administration de la Guerre. ‎

‎"Discours de Cazals avant les Congrès de l'I.S.R. et de l'Internationale Communiste"‎

‎"1923. Paris Maison des Syndicats s.d. (1923) - Broché 14 cm x 21 5 cm 47 pages - Compte-rendu de l'intervention de Cazals au Congrès de la C.G.T.U. à Bourges en 1923 avec les interventions des autres délégués - Sans couv. sinon bon état" ‎

‎Précis de philosophie. Privat- Didier 1937, in8 reliure toile éditeur, viii- 503pp‎

‎ Langue: Français ‎

‎ Expédition :France et pays limitrophes :Suivant le poids ou la destination les envois sont effectués par poste ou par transporteur.Reste du monde : Par poste suivie, colis suivi . Ou en "livre-brochure" Très économique mais sans suivi sous la responsabilité de l'acheteur.‎

‎Lettres inédites de Verlaine à Cazals. Avec une introduction, des notes et de nombreux documents inédits. Dessins de Cazals et de Verlaine en hors-textes.‎

‎ Genève, Droz, 1957, grand in 8° broché, 313 pages ; couverture illustrée. ‎

‎Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé sur le faux-titre, à Pierre Bernard ; on joint, adressée au même, une lettre autographe signée, in 4°, et son enveloppe timbrée et datée d'Alexandrie le 5 février 1963. ...................... Photos sur demande ..........................‎

‎Dessin original de F.-A. CAZALS : 'Verlaine dormant au café Procope'‎

‎ Dessin original 1890 Crayon sur papier, environ 14,5 x 8,8 cm. Non signé, daté 'Café Procope, 13 9bre 90'. Sous un très joli cadre moderne, avec dorure et arabesques. Dessin publié (pl. XII) dans 'Verlaine' de Francis Carco. 'À en croire certains de ses amis intimes, en particulier le chansonnier et dessinateur Cazals, le café était pour Verlaine au moins autant un lieu social qu'une occasion de boire. Il ne s'empressait pas, racontent-ils, de vider les consommations lesquelles venaient d'être servies. Au contraire l'absinthe versée à l'heure de l'apéritif restait longtemps dans le verre...' (A. Buisine 'Verlaine, histoire d'un corps', p. 90) Provenance : Giraud-Badin ; Vrain (Cat. Paul Verlaine, 1994, n°30) Réf. : Ruchon 'Verlaine, documents iconographiques', LXXVI et p. 236. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎Hugues Salel de Cazals-en-Quercy (1504-1553). Oeuvres poétiques.‎

‎ Editions Occitania, 1929 ou 1930, 342 p., broché, dos taché, contreplats frottés, une signature sur la page de faux-titre, intérieur propre pour le reste.‎

‎Oeuvre poétique en version originale. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

‎"Le jardin des ronces, poèmes et chansons du Pays Latin; précédés d'un poème d'Albert Mérat et d'une préface de Rachilde."‎

‎Paris, Editions de la Plume, 1902. 12 x 20, xxii-180 pages, broché, bon état (couverture défraîchie).‎

‎Illustrations de F. A. Cazals.‎

‎Economies d'endettement, économies de marchés financiers - cas de la France et de la Tunisie.‎

‎Cujas. 2001. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 205 pages.. . . . Classification Dewey : 330-Economie‎

‎Sommaire : Analyse théorique et institutionnelle de la transition - crise et préférence pour la liquidité dans la transition d'une économie et d'endettement à une économie de marchés financiers par Frédéric Poulon - liquidité et transition fondements théoriques du passage d'une économie d'endettement à une économie de marchés financiers par El Mehdi Ali Griguiche - le financement des investissements dans une économie en transition par Hella Mehri - les systèmes bancaires français et tunisien dans la transition par Nicole Poulon-Lafaye - le financement extérieur pour une économie en transition le cas de la Tunisie par Leila Haouaoui-Khouni - comparaisons internationales des sytèmes financiers par Michel Cazals etc. Classification Dewey : 330-Economie‎

‎Les Derniers Jours de Paul Verlaine. Nombreux documents et dessins. Avec une préface de Maurice Barrès de l'Académie française.‎

‎Paris, Mercure de France, 1923 In-8 de 277 pp., tables au verso, 1 f. bl., broché sous couvertures vertes imprimées.‎

‎"Nouvelle édition revue et complétée (cf. couverture) du livre paru en 1911 avec, au titre, mention de septième édition. Exemplaire du tirage courant entièrement numéroté, celui-ci n°6643, venant après 110 sur pur fil Lafuma. L'abondante illustration, en noir, comprend de nombreuses reproductions à pleine page de dessins de Cazals, mais de Verlaine lui-même, etc. S'y ajoutent des dessins dans le texte et des fac-similés. ""Personne n'est mieux placé que vous pour nous raconter les derniers temps de Verlaine. L'un et l'autre, vous avez vécu familièrement près de lui. […] Vous n'avez rien chargé, vous n'avez rien affadi non plus. C'est affreux et c'est exact"" (Maurice Barrès). Bel exemplaire."‎

‎2 L.S. au général Cazals‎

‎Varsovie, 28-29 janvier 1807 , 2 pp. in-4, et 1 pp. in-12, en-tête du chef de l’état-major général du Génie. ‎

‎Kirgener transmet au général les ordres de l’Empereur pour que le Génie se réunisse à la suite de la Grande Armée : "L’Empereur (…) ordonne que tout ce qui tient au parc du Génie se réunisse aujourd’huy à midi aux équipages du quartier général pour partir. Je vous prie de donner les ordres en conséquence. L’Empereur demande sur le champ un rapport de la quantité de voitures et d’outils du Génie qui suivront le quartier général (…). La Cie de Lamorlette n’ayant je crois, pas d’ordre définitif pour être à Praga, suivra le mouvement. M. le major Guillaumin doit partir aussi. Veuillez lui donner l’ordre de se mettre à la tête de la colonne (…). Il est expressément défendu de marcher isolément (…)."Joint un billet dans lequel Kirgener annonce qu’il lui envoie les nommés Philippon et Vanoir, sapeurs, avec les six chevaux du fourgon de l’état-major du génie pour être employés au transport des voitures d’outils (…). Il peut ajouter un conducteur de plus.Napoléon quittera Varsovie le 30 janvier pour la suite de la campagne militaire et livrer une des plus importantes batailles de la campagne à Eylau le 8 février. ‎

‎LA GARDE SOUS VICHY. ‎

‎ Les Editions La Musse, 1997. In-8 broché, couverture illustrée, 288 pages. Edition originale. Très recherché. Etat neuf.‎

‎Paul Verlaine. Ses portraits. Préface de J.-K. Huysmans. Lettres de Félicien Rops, Ernest Delahaye, H.-A. Cornuty. Autographes de Paul Verlaine.‎

‎ P., Bibliothèque de l'Association , janvier-avril 1896, grand In-4, demi-maroquin rouge à coins , dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture conservée. ‎

‎Reliure signée Canape.Edition originale tirée à 640 exemplaires numérotés et signés par l'éditeur, celui-ci est un des 105 réimposés sur Hollande et accompagnés de deux épreuves supplémentaires ( sanguine et sépia) encartées.Ce second album des Iconographies de certains poètes présents est illustré de 25 reproductions de portraits et caricatures de Verlaine par F.-A. Cazals.On y joint le fascicule " Opinions des Journaux et Revues" sur cette publication, la liste des publications et la carte de visite de l'éditeur. ‎