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‎Réunion de trois ouvrages illustrés par Boutet de Monvel‎

‎ Paris, Plon-Nourrit et Cie, 3 vol. in-8 oblong, chemise postérieure cartonnée, dos de toile verte, pièce de titre rouge (petits manques et déchirures aux jaquettes, quelques petites taches éparses). ‎

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‎Réunion de trois ouvrages illustrés par Boutet de Monvel : 1- La Civilité puérile et honnête expliquée par l'oncle Eugène. [1887]. 47 pp., cartonnage éditeur illustré et gaufré, jaquette originale illustrée. Édition originale illustrée des compositions en couleurs de Boutet de Monvel. 2- Vieilles chansons et rondes pour les petits enfants, notées avec les accompagnements faciles de Ch.-M. Widor. [1884]. 47 pp., cartonnage éditeur illustré et doré, jaquette originale illustrée. Édition originale illustrée des compositions en couleurs de Boutet de Monvel. 3- Chansons de France pour les petits français avec accompagnements de J.B. Weckerlin. [1886]. 47 pp., cartonnage éditeur illustré et doré, liens roses. Édition originale illustrée des compositions en couleurs de Boutet de Monvel. Bel état intérieur. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Louis-Maurice Boutet de Monvel. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎Saint François d’Assise. Ouvrage orné de vingt et une gravures hors texte de Maurice Boutet de Monvel - Illustrations de Maurice BOUTET DE MONVEL‎

‎Paris, Librairie plon 1921 In-4 23 x 28 cm. Reliure moderne demi-chagrin marron, couverture d’origine conservée avec le titre dans un encadrement décoratif brun doré, plats papier jaspé marron, dos à nerfs, auteur et titre doré, 21 illustrations rapportées hors-texte, 126 pp. éraflures minimes sur la couverture, intérieur uniformément jauni. Bel exemplaire. Un bon illustré sur la vie de Saint François d'Assise. L’illustrateur, Roger Boutet de Monvel, est le fils aîné de Maurice Boutet de Monvel célèbre peintre, aquarelliste et illustrateur pour enfant, et le frère du peintre, graveur et illustrateur Bernard Boutet de Monvel. En 1905, tandis qu’il est devenu avec son frère un des jeunes dandys les plus en vue de la capitale, il fait paraître à la librairie Plon7, qui restera son éditeur, sa première étude historique intitulée “Les variétés 1850-1870”, et en 1906 “Georges Brummel et Georges IV”. Tout en collaborant avec des revues de mode comme la “Gazette du Bon Ton”, “Vogue” ou “Monsieur”, il publie en 1921 chez Plon “Une vie de Saint François d’Assise”, un ouvrage illustré par son père mort en 1913.‎

‎ Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes‎

‎Fables choisies pour les enfants et illustrées par Boutet de Monvel.‎

‎Paris Ecole des Loisirs 1989 1 vol. relié in-4 oblong, cartonnage sous jaquette illustrée de l'éditeur, 48 pp., nombreuses compositions en couleurs de Boutet de Monvel. Très bon état.‎

‎Saint François d'Assise‎

‎ Paris, Plon, 1921 - 1 edition - In-4 broché, 126 pages, 21 planches en noir contrecollées & 1 gravure hors texte de Maurice BOUTET DE MONVEL - Couverture recollée - très frais intérieurement‎

‎Ouvrage orné de vingt et - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le prix du supplément de port en fonction du poids et du nombre de livres- Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

‎Xavière. Illustré par Boutet de Monvel.‎

‎ 1890 Paris, Boussod, Valadon et Cie, 1890; in-4° demi-maroquin havane à coins, double filet aux mors et coins, dos à nerfs très orné et doré ( Dupré relieur); 184pp. Illustré de 36 compositions de Boutet de Monvel finement reproduites par la photogravure. ‎

‎ Edition originale ( Vicaire III-639). Illustration de Louis Maurice Boutet de Monvel ( 1851- 1913), peintre, illustrateur , aquarelliste ( Cf. Bénézit ). Rares piqûres, dos la reliure un peu éclairci. ( Reu-CO2) ‎

‎Chansons de France pour les petits enfants.‎

‎Paris Gautier-Languereau 1972 1 vol. relié in-4 oblong, cartonnage illustré de l'éditeur, rhodoïd, 77 pp., nombreuses compositions en couleurs de Boutet de Monvel. Bon état.‎

‎Saint François d'Assise.‎

‎Paris Plon 1921 1 vol. broché in-4, broché, couverture rempliée, 126 pp., 21 vignettes de Louis-Maurice Boutet de Monvel. Dos fendillé et petites piqûres sur les premiers et derniers feuillets. En l'état.‎

‎Saint François d'Assise. Orné de vingt et une gravures hors texte de Maurice Boutet de Monvel.‎

‎ Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1921 (impr. 1920). In-4, 126-(1) pp., broché, couverture ornée, illustrations en noir contrecollées (dos abîmé). ‎

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‎ENVOI autographe signé de R. Boutet de Monvel (l'auteur) à Delphine Edwards. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎Jeanne d'Arc. ‎

‎Paris PLON-NOURRIT 1915 1 Paris, Plon-Nourrit, (1915). In-8 oblong, cartonnage crème éditeur tapissée de fleurs de lys dorées sur un réseau de lignes ondulées, titre doré en trophée dans une couronne de laurier parsemée de fleurettes dorées, tranches bleues, 48 pages. ‎

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‎Le cycle de Jeanne d'Arc reste le plus connu de tous les travaux de Maurice BOUTET de MONVEL. Il commence les illustrations du cycle johannique en 1894. Les tons vifs rappellent les enluminures médiévales. Ce thème de la jeune Lorraine luttant pour l'indépendance de la France connaît un regain d'intérêt après la guerre de 1870, et la perte de l'Alsace-Lorraine. Des pélerinages à Domrémy, s'organisent, et les tableaux sur ce thème abondent dans les Salons. Le livre de Maurice BOUTET de MONVEL devient vite un "best-seller". Son talent d'illustrateur se mesure pleinement dans l'agencement des scènes : l'artiste n'hésite pas à jouer avec le cadre de la page, et à le dépasser pour mieux figurer les effets de mouvement et de foule. Légères usures et salissures à la couverture, plis aux pages de garde et déchirure à une page de garde, ‎

‎"Portrait de Louis P. - Potter". ‎

‎ 1900 1 Eau forte en couleurs au repérage tirée à 30 ex. (N° 1), signée et datée dans la plaque, numérotation de la main de l'artiste "Portrait de l'ami P." sur le coup de plaque, 1900. ‎

‎Bernard Boutet de Monvel représente le portrait d'un dandy entre deux âges, accoudé au bar dans une lumière jaune. ‎

‎Jeanne d'Arc.‎

‎Paris, Plon, Nourrit, 1896, grand in-4° oblong (348x437 mm) en feuilles collées sur de grands feuillets libres de vélin pur fil à la forme ; chemise souple à rabats de percaline à décor d'ondulations de branches vertes et d'un semé de fleurs rouges rondes à huit pétales, et chemise fauve rigide à dos toilé et intérieur identique à la chemise souple intérieure ; grand titre doré en caractères majuscules, dans un large cartouche rectangulaire à grand décor botanique rose doré, auteur mentionné en caractères majuscules dorés. Armes dorées de Jeanne d'Arc au second plat, rubans de fermeture en partie usés ; 50 ff. libres illustrés en couleurs dont [1] f. n. ch. "Exemplaire sur papier du Japon n°28" juste après les armes de Jeanne d'Arc.‎

‎Edition originale, exceptionnel exemplaire sur papier du Japon contrecollé sur les feuillets libres blancs, N°28. Cartonnage légèrement défraichi, sinon très bel exemplaire d'une grande rareté.En 1896, le peintre et illustrateur Louis-Maurice Boutet de Monvel, originaire d'Orléans, publie ce livre historique pour les enfants. L'ouvrage et les illustrations sont d'une telle inspiration et d'une telle qualité que le succès fut immédiat dans une grande partie de l'Europe et jusqu'aux Etats-Unis. Boutet de Monvel va durablement influencer les illustrateurs de livres d'enfants pendant une bonne partie du XXe siècle. Sa présence dans tous les ouvrages de référence des livres d'enfants atteste largement de sa notoriété, de la qualité de ses dessins, qui sont d'une grande finesse, et de la dynamique de nombre de ses planches, dont la construction est tout à fait moderne. Son Jeanne d'Arc va connaître de nombreuses rééditions, jusqu'à nos jours et de nombreuses traductions, elles aussi régulièrement rééditées.(Format des feuilles collées : H : 225 mm, l : 285 mm ; format des feuillet support : H : 340 mm, l : 425 mm).Manifestement le livre de Boutet de Monvel le plus réussi et le plus émouvant. ‎

‎Saint François d'Assise‎

‎ Paris, librairie Plon, 1929. In-4, 126 pp., basane beige, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de filets et fleurons à froid, couverture conservée, étui cartonné (petites taches, rousseurs). ‎

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‎Édition illustrée de 21 compositions en noir hors texte de Maurice Boutet de Monvel de cette biographie de Saint François d'Assise, rédigée par Roger Boutet de Monvel, le fils aîné de l'illustrateur Maurice Boutet de Monvel. Un des 1700 exemplaires sur papier d'alfa non numérotés. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎Xavière. Illustrations par L. Boutet de Monvel.‎

‎ Paris, Boussod, Valadon et Cie, 1890. Fort in-4, 184-(2) pp., broché, couverture blanche imprimée, jaquette rempliée imprimée sur papier bleu, sous chemise et étui (étui cassé avec manque ; jaquette : roussie, petites déchirures ; rousseurs sur la couverture et sur les premières et dernières pages de l'ouvrage). Joint : une lettre à l'en-tête du Syndicat de la Propriété artistique, adressée à Boutet de Monvel, qui est une demande d'autorisation de reproduire son tableau "Triomphe de Robert Macaire" pour les éditions Hachette. ‎

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‎Complet des 28 planches hors-texte et des 8 vignettes gravées. Edition originale, exemplaire sur vélin, planches tirées en noir sur Chine appliqué. Les pages 119 à 134 sont en double, dont 2 planches et 1 vignettes (en double également). Exemplaire provenant de la bibliothèque de la famille Boutet de Monvel. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎Centenaire du Lycée Charlemagne. 1804-1904.‎

‎Imprimerie Nationale. Paris. 1905. Grand in-4 de (3) ff., 62 pp., (2) ff., 2 planches hors texte : couvertures rempliées de papier blanc. [Accompagné de]. Soirée du 18 janvier 1904. Association amicale des anciens élèves du lycée Charlemagne. [Paris. 1904]. Plaquette grand in-8 de (8) ff. couvertures rempliées de papier blanc, cordelette bleue.‎

‎Fête du centenaire du Lycée Charlemagne dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Programme, discours, à-propos commémoratif lindarique & funanbulesque d’Emile Bergerat (ancien élève), couverture du menu du banquet dessinée par Maurice Boutet de Monvel (ancien élève), liste des souscripteurs pour la bourse du centenaire. Bel exemplaire sur Japon, non coupé, imprimé pour Monsieur Jules Guiffrey. La plaquette de l’amicale des anciens élèves comporte également une grande planche en sépia illustrée par Boutet de Monvel. Imprimée en trois couleurs sur vergé fort, elle comprend: menu, programme de la soirée au Palais d’Orsay et liste des participants.‎

‎La farce de Maître PathelinTrès bonne et tort joyeuse à cinq personnages, Arrangée et mise en nouveau langage par Cassies des Brulies. Illustrations de Boutet de Monvel.‎

‎Paris, Librairie delagrave, 1924, Onzième édition, in 8, 108pp, br‎

‎Belles illustrations de Boutet de Monvel Bon ex. La couv. manque. ‎

‎CHANSONS DE FRANCE pour les petits français avec accompagnements de J. B. Weckerlin. Illustrations par M. B. de MONVEL.‎

‎ 1884 Paris, Plon-Nourrit, sans date [1884]. In-quarto à l'italienne (230 X 274 mm) percaline de couleur rouge ornée d'un semé de paquerettes, grands chardons dorés et titre imprimé en noir sur le premier plat, nom et adresse de l'éditeur dorés, tranches teintées (reliure de l'éditeur) ; 47 pages, (1) page. Rousseurs.‎

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‎PREMIER TIRAGE de ce BEL ALBUM pour enfants, entièrement illustré de dessins en couleurs à pleine-page par Louis-Maurice BOUTET DE MONVEL (1851-1913), avec la musique notée et les paroles de 24 CHANSONS dans un encadrement central. AGRÉABLE EXEMPLAIRE, au cartonnage en BEL ÉTAT. PLESANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. ‎

‎Chansons de France pour les petits enfants‎

‎ Paris, Plon, Nourrit & Cie, s.d. [1884] In-4 oblong, 47 pp., demi-maroquin à coins brun de Semet et Plumelle, dos à nerfs, tête dorée (quelques petites taches, dernier ff. illustré et frotté). ‎

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‎Édition originale illustrée des compositions en couleurs de Boutet de Monvel, de ce recueil de comptines et chansons avec accompagnement de Weckerlin (avec les partitions). Cet exemplaire est tiré sur vélin. Exemplaire provenant de la bibliothèque de Louis-Maurice Boutet de Monvel. Bel ouvrage parfaitement établi dans une reliure en maroquin signée de Semet et Plumelle. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎Les Jeux innocents. Robes d'après-midi de Worth (pl.58, La Gazette du Bon ton, 1914 n°6)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1914, 36,5x24cm, une feuille.‎

‎Estampe double originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Le Jardin du Peyrou. Costume tailleur de Chéruit (pl.6, La Gazette du Bon ton, 1914 n°1)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Janvier 1914, 19x24,5cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Exposition de cinquante gravures en couleurs par Bernard Boutet de Monvel. Catalogue avec une préface de Marcel Boulenger.‎

‎ P., Chez Devambez, 1908, In-12 carré, br., 24 pp. ‎

‎Illustré de 2 planches hors-texte. " Toutes ces élégances d'autrefois, augmentées de celles d'aujourd'hui et d'adeptes de sport, furent réunis dans la Galerie Devambez, 43 Boulevard Malesherbes, pour une exposition qui ouvrit ses portes du 9 au 28 mars 1908. La critique fut unanime à saluer l'événement, trouvant dans ces séries quelques unes des plus belles pièces qu'ait produites de nos jours la gravure en couleurs". ( Addade. Bernard Boutet de Monvel). Préface de M. Boulenger, un an après la publication de son ouvrage sur les Dandys. ‎

‎"Illustration de M. Boutet de Monvel (tirée de ""Mes enfants"")"‎

‎ Illustration "Illustration (18 x 22,3 cm sur support 21,5 x 28,2 cm) en couleurs signée Boutet de Monvel, tirée de l'album ""Mes enfants"" ; deux petites pliures, une petite rousseur, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."‎

‎Jeanne d'Arc.‎

‎Paris, E. Plon, Nourrit & Cie, [1896]. In-4 oblong de 47 pp., illustré de compositions en couleurs d'après les aquarelles de Louis-Maurice Boutet de Monvel, gravure de Ducourtioux et Huillard. Bon état intérieur. Légères traces de poussière sur le papier glacé de la page de titre et trois petites fentes en marge inférieure, réparations quasiment invisibles au papier japon. Percaline rouge illustrée d'éditeur, ornée d'une couronne de laurier au premier plat et de fleurs de lys sur l'ensemble. Très légèrement salie et ors un peu pâles mais en bon état.‎

‎Carteret ne cache pas son admiration pour l'ouvrage de Boutet de Monvel "Cet album pour enfant est une merveille de distinction, d'art et de goût dans l'exécution, comme dans la documentation de l'époque." Carteret IV, 79.‎

‎Claude et sa soeur. Pelisse et Douillette (pl.10, La Gazette du Bon ton, 1912-1913 n°2)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1912-1913, 19x24,5cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) La Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, La Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Les Premiers soupçons. Costumes trotteurs de Doeuillet (pl.10, La Gazette du Bon ton, 1912-1913 n°3)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1912-1913, 19x24,5cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) La Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, La Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎La Jeune Amazone. Portrait de Mlle Jacqueline C... (pl.2, La Gazette du Bon ton, 1913 n°10)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Août 1913, 19x24,5cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎