Chez Collignon. 1806. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Quelques rousseurs. 374 +399 pages. Petits manques aux coiffes. Dos fané. Diverses annotations en page de garde et de titre. Contreplats marbrés. Quelques epidermures sur les plats. 2 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Paris, Sebastien Marbre-Cramoisy 1671, 160x90mm, reliure veau marbré de l’époque. Tirre, encadrements et fleurons dorés au dos. Toutes tranches rouge. Garde marbré. Coiffes usées. Coins émoussés. Dorures au dos passées. Coins supérieurs des pages tachés.
3 ff. + 189 pages, lettrine, bandeau, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Paris, Jean-Baptiste Coignard, Antoine Boudet, 1748 (T1, T5, T6, T8, T10), 1747 (T2, T3, T4), 1749 (T9, T11), 1745 (T13 édité à Amstelodami, Sumptibus Societatis), 11/20 volumes in-4 plein veau, dos richement ornés, lettre et caissons dorés, pièce de titres et tomaison maroquin. Portrait-frontispice par Rigault gravé par Petit (T1), 1 bandeau dans chaque volume. T1: L + 725pp ; T2: XVI + 896 pp; T3: 773 pp; T4: XIX + 684 pp; T5: XXXII + 705 pp; T6: XXXV + 705 pp; T7: XXVII + 568 pp; T9: XII + 653 pp; T10: XXIII + 695 pp; T11: XXIII + 406 + 258 pp; T13: XVI + 531 pp. Il manque les tomes 8, 12, 14 et suivants. Quelques petites accrocs et légers manques sur certaines coiffes, frottements et petits défauts d'usage, sinon couvertures en bon état, intérieurs en très bon état, avec défauts superficiels occasionnels.
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671 ; petit in-8 ; plein veau havane marbré, dos à nerfs décoré et doré (reliure de l'époque) ; (8), 189 pp., (1 bl.).
Première édition originale livrée au public, dite "du Centurion", exemplaire de première émission ; dans le cours de ses éditions, on y introduisit quelques modifications : dans les exemplaires de première émission, on peut lire, p.87, lignes 21-22 "vie soit conservée au fils du Centurion..." au lieu de "à un jeune homme", d'où le titre d'édition "du Centurion" pour les exemplaires de première émission ; la particularité de la p.185 est également présente. Une première édition, réservée aux proches de Bossuet, avait été tirée à 15 exemplaires dont un seul est connu, elle compte 174 pages (Tchemerzine, I-838-839).Cet ouvrage, destiné aux Protestants, est un "traité substanciel, pressant de logique, admirable de clarté et détacha, nous dit Larousse, de la communion protestante des personnages importants : Turenne, Dangeau, Brueys, Mlle de Dams, etc."Bon exemplaire, petit accroc à la coiffe supérieure, petites usures aux coins et sur une coupe, petites rousseurs éparses, mors supérieur fendu, l'exemplaire reste tout à fait manipulable.
Phone number : 06 60 22 21 35
A Paris, Chez Sebastien Mabre-Cramoisy, imprimeur du Roi, rue Saint Jacques, aux Cigones, 1681; in-4, 561- + table, plein veau des manques reliure a refaire . Texte en bon état reliure a refaire vendu dans l'état.
Texte en bon état reliure a refaire vendu dans l'état.
Paris, Chez desaint et saillant , 1749; in-12, 518 pp., cartonnage de l'éditeur. Plein cuir a caisson avec dorure, photo sur demande.
Plein cuir a caisson avec dorure, photo sur demande.
1730 Paris, Desprez et Desessarts, 1730, 4 volumes in 12 relié plein veau de l'époque, dos à nerfs orné ; une coiffe inférieure usée.
Bl exemplaire de cette édition, dont les Tomes III et IV forment les "Avertissemens aux Protestans sur les lettres du Ministre Jurieu contre l'Histoire des Variations" (Tome III contenant les cinq premiers Avertissemens - Tome IV contenant le sixième Avertissement). ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
P., Desprez et Desessarts, 1740, in 12 relié pleine basane granité de l'époque, dos à nerfs orné, 510 pages et 17 feuillets non chiffrés (Table et Privilège) ; frottis, coiffes usées, coins émoussés, un mors fendu.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Potey 1819, reliure plein veau havane, dos lisse richement orné à froid, fers roulettes et filets dorés, roulettes sur les coupes, emblème au crucifix or, tranches jaspées, XX+384 pages. (40gol-6216)
Plats frottés, ex-libris collé en page de garde de 1825, 1 tâche en page de garde. Intérieur parfait.
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Exemplaire à belles marges relié en maroquin doublé de maroquin de Chambolle-Duru. Paris, chez la Veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1689. In-12 de (2) ff., 562 pp., (1) f. de privilège. Plein maroquin brun doublé de maroquin rouge, plats et dos richement ornés aux petits fers, double filet or sur les coupes, riche dentelle dorée sur la doublure, tranches dorées sur marbrures. Chambolle-Duru. 163 x 90 mm.
«Edition originale des six grandes oraisons funèbres de J.-B. Bossuet, réunies en recueil.» (Tchemerzine, I, 862). Elle contient les Oraisons funèbres de Henriette Marie de France, Reine de la Grande-Bretagne; Henriette Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans; Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre; Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine; Messire Michel Le Tellier, Chancelier de France; Louis de Bourbon, Prince de Condé. «Les ‘Oraisons funèbres’ sont les œuvres par lesquelles Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), conquit une gloire universelle. Comme La Fontaine a recréé la fable, on peut dire que Bossuet a réinventé l’oraison funèbre. Il fut toute sa vie un prédicateur; sa carrière lui fut imposée, dès son ordination, par son directeur de conscience, Saint-Vincent de Paul, qui exerça une influence si décisive sur lui qu’il avait coutume de dire qu’il croyait en l’entendant, entendre parler Jésus-Christ lui-même. Ce n’est que parce qu’il devint un orateur célèbre que Bossuet se trouva, dès 1656, dans l’obligation de prononcer des éloges funèbres. On trouve dans les ‘Oraisons funèbres’ non seulement un pathétique qui porte, mais de rudes leçons pour les Grands. Bossuet n’est jamais un plat courtisan: il a le respect de l’histoire et s’il est contraint à d’indispensables ménagements, il demeure fidèle à la vérité et il sait se faire entendre; il demeure avant tout un homme d’Eglise, un évêque. L’orateur sacré est, pour lui, le successeur des prophètes d’Israël, il doit enseigner les Grands et les reprendre. Aussi ces éloges sont-ils, avant tout, l’occasion de solennelles exhortations chrétiennes, car Bossuet, comme l’a dit un de ces biographes, est ‘le catholicisme fait homme’. L’éloquence n’est pour lui qu’un moyen, mais ce moyen il le veut aussi parfait que possible: la simplicité et la noblesse de la langue, l’éclat de son style ne sont rien auprès de cette séduction foudroyante, de cette fascination du verbe qui fond du ciel sur les âmes, qui subjugue et convainc et par quoi Bossuet a mérité d’être appelé ‘l’aigle de Meaux’.» Précieuse édition originale «imprimée en beaux caractères et sur bon papier» dit Brunet, I, 1133. Elle fut réimprimée en 1699, 1704 et de nombreuses éditions suivirent au XVIIIe siècle. Superbe exemplaire à belles marges, relié en maroquin doublé de maroquin par Chambolle-Duru.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Paris, Pierre-Jean Mariette, 1730-1731. 4 volumes in-12 de: I/ (1) f.bl., 63 pp., (17), 519 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (1) f., 464 pp., (6) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (2) ff., 454 pp., (8), (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 506 pp., (18), (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, double filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 163 x 90 mm.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Tchemerzine, I, 904 ; Picot, Catalogue Rothschild, 68; Bibliothèque Rahir, n°982; Catalogue du Baron Pichon, n°70 ; Brunet, I, 1139. « Bossuet les appelait alors ‘Réflexions sur l’Evangile’ ; c’est son neveu, l’abbé Bossuet, qui en donna la première édition, à titre posthume, sous le titre de ‘Méditations’, en 1730-1731. Les Méditations font partie du groupe d’ouvrages de piété, qui comprend également l’Elévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, 1695, et le Traité de la concupiscence, 1694. Ces ouvrages marquent l’époque de la vie de Bossuet où il se retire du monde et se consacre à sa tâche pastorale. Sa pensée aussi se retire en elle-même ; il s’aperçoit qu’il a trop temporisé avec le siècle et il éprouve le besoin de retrouver, dans toute leur pureté, les textes mêmes de la foi. Les Méditations sont un commentaire suivi des paroles prononcées par le Christ, considérées comme formant un unique Discours, qui va des débuts de sa vie publique jusqu’à sa mort ; de là, les sous-titres de l’œuvre : ‘Sermon ou Discours de Notre-Seigneur depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Cène’. Ces divisions chronologiques sont elles-mêmes subdivisées en journées, qui constituent, chacune, une méditation séparée. Beaucoup moins abstraites et métaphysiques que l’Elévation, les Méditations sont d’une simplicité admirable ; la vigueur de la pensée se mêle à l’onction et à la douceur persuasive du ton. Le style n’y est plus noble et soutenu, mais sans artifices et comme sans apprêts, ce qui ne veut pas dire qu’il soit négligé. Sans doute, c’est ici qu’on trouve le vrai visage de Bossuet, le Bossuet docteur de l’Eglise et mystique, et qu’on découvre le fondement solide sur lequel repose l’édifice de ses prédications et de ses œuvres destinées au public. » Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746), nommé évêque de Marseille en 1684, puis archevêque d’Aix en 1708 et enfin archevêque de Paris en 1729. « La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures » (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Provenance : Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (armes frappées sur les plats) ; ex dono manuscrit presque effacé au titre du tome 3 : « Ce livre a été donné à la communauté des Ursulines de Joinville par Madame de St Genis La compaire y étant pensionnaire au mois de mai 1733 » ; ex libris gravé de Claude Gabriel Doüet de Vichy Conseiller au Parlement sur le contreplat de chacun des volumes ; cachet d’appartenance de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Versailles apposé sur la p. 121 de chacun des volumes.
Rare réunion de deux traités de Bossuet en éditions originales composés durant la querelle du quiétisme. Paris, chez Jean Anisson, 1698.2 tomes en 1 volume in-8 de: I/ (2) ff., 148 pp.; II/ (6) ff., 239 pp., (1) p. d’errata. Petite manque dans le coin supérieur d’une p. sans atteinte au texte, petite perforation à peine visible dans la marge blanche inférieure des 10 premières pp. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, fleur-de-lys dorées aux angles, dos à nerfs richement orné, roulette ornée d’une fleur-de-lys frappée en queue du dos, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches rouges. Anciennes restaurations discrètes à la reliure. Reliure de l’époque. 185 x 115 mm.
Rare réunion de deux textes polémiques de Bossuet en éditions originales, composés durant la querelle du quiétisme qui l’opposait à Fénelon. Tchemerzine, I, 879 & 882; Brunet, I, 1138 ; Bibliothèque Rahir n° 336. Le quiétisme est une doctrine mystique qui considère que la communion la plus parfaite avec Dieu n'intervient que lorsque l'âme est en état de quiétude. La querelle qui opposa les quiétistes à Bossuet prend corps dans cet ouvrage où ce dernier réfute avec une violence particulière tous les arguments des quiétistes à la tête desquels se trouvait Fénelon. «À l’intérieur du catholicisme, d’autres tendances se font jour. L‘une va dans le sens mystico-sentimental et propose une religion du cœur, passivement offerte à l’amour divin: il s’agit du quiétisme, défendu par l’archevêque de Cambrai Fénelon (“Explications des Maximes des Saints”, 1697) et popularisé par Mme Guyon dans ses “Torrents spirituels” qui préconisent l’anéantissement de la volonté et l’abandon à l’extase […]. Contre toues ces tendances, internes et externes, Bossuet mène un combat épuisant, où il fait front devant une modernité qu’il juge impie. Il foudroie Fénelon, et le fait condamner à Rome; Mme Guyon est enfermée puis internée.» Peter-Eckhard Knabe, L’aube de la modernité, 1680-1760, p. 434. Cet échange très âpre entre les deux grands orateurs du XVIIe siècle devait se terminer en 1699 par le triomphe de Bossuet qui obtint ainsi l’éloignement de la Cour de Fénelon, et sa condamnation par le Saint-Siège. Cette polémique intervient au moment même où l’influence de Fénelon à la Cour était sans exemple. Impressionné par sa piété, Louis XIV venait de consentir en 1689 à lui confier l’éducation de son petit-fils alors qu’il savait cependant Fénelon hostile à ses idées sur le gouvernement et le Royaume. Parallèlement, l’archevêque de Cambrai venait d’adhérer au quiétisme sous l’influence de Madame Guyon. Cette nouvelle doctrine qui posait en vertus suprêmes la tranquillité de l’âme et sa fusion en Dieu allait rapidement être condamnée par l’Eglise catholique pour ses excès mystiques. «C’est un document d’une importance primordiale sur la lutte que mena l’évêque de Meaux contre le Quiétisme et contre son principal défenseur Fénelon». (Dictionnaire des Œuvres, V, 698). Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans son maroquin rouge de l’époque orné de fleurs-de-lys. Provenance: Grand Séminaire de Blois (cachet sur le feuillet de titre).
Exemplaire enrichi d’une vingtaine de corrections manuscrites de l’époque. Paris, Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1688. 2 volumes in-4 de : I/ 1 portrait, (20) ff., 506 pp., 17 ff. de table et privilège ; II/ (4) ff., 680 pp., (21) ff. de table et privilège. Qq. corrections manuscrites. Un portrait ajouté au début du volume 1. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées au centre, dos à nerfs finement ornés de filets pleins et pointillés et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 253 x 182 mm.
Edition originale de l’œuvre marquante de Bossuet dans sa lutte contre le protestantisme. Tchemerzine I, 859, Brunet I, 1135. Cette œuvre figure au sommet de la grande controverse qui oppose Bossuet aux protestants. Pour la première fois Bossuet entend aborder le désaccord sur le plan de l'histoire. Il se propose de démontrer que, si l'église protestante a varié dans sa foi sur des points fondamentaux, elle ne peut être tenue pour l'église véritable. Sa tâche sera donc de prouver par l'histoire que les églises protestantes ont varié dans leur foi et sur des points essentiels. Un grand souci de documentation anime Bossuet puisqu'il va réunir pendant plus de 4 ans les documents historiques au regard desquels il observera une attitude scientifique. Expliquant notamment le mouvement de la Réforme par le caractère des différents réformateurs, Bossuet nous livre des portraits très incisifs et d'une grande vivacité de Luther, Zwingle, Calvin, Melanchton et Cromwell. Ces portraits sont d'une telle acuité qu'ils permettent à l'auteur, selon Lanson, de « prendre place parmi les plus puissants peintres de l'âme humaine ». Cette œuvre écrite sur un ton modéré, eut un succès considérable et suscita notamment deux répliques immédiates : « L'Histoire de la Réforme » par Basnage et Burnet et les « Lettres pastorales...» du ministre Jurieu qui provoquèrent elles-mêmes des réponses de Bossuet : « Défense de l'histoire des variations » en 1691 et les « Six avertissements aux protestants » publiés de 1689 à 1691. Superbe exemplaire enrichi du magnifique portrait de Bossuet à pleine page peint par Rigault et gravé par Edelinck, relié en maroquin parisien de l’époque aux armes et chiffre du procureur général Achille de Harlay (1639-1712), troisième procureur de la plus grande dynastie de magistrats parisiens du XVIe au XVIIIe siècle. Son monogramme ADHCDB (Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744) a été doré sur chacun des deux titres. Gendre de Guillaume Ier de Lamoignon, il devient comme son beau-père premier président au Parlement de Paris l'année suivant la parution de l'Histoire des variations. II lègue à sa mort l'immense bibliothèque de famille au collège des Jésuites de Paris. Grimm raconte dans ses mémoires que la bibliothèque avait été léguée par Harlay à la seule condition qu'elle fût rendue publique. Cette clause n’ayant pas été respectée, son héritier revendiqua donc les livres et le Parlement lui donna raison. Les jésuites, cependant, plutôt que de lui remettre la bibliothèque, la vendirent et lui remboursèrent l'équivalent de sa valeur originale... Précieux exemplaire corrigé à l’époque comportant une vingtaine de corrections manuscrites à l’encre portées par Harlay lui-même ou par un des jésuites du collège, dont l'ex-libris est inscrit en tête de chacun des titres (A.D.H.C.D.B. Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744).
"Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne." Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. In-4 de (1) f., 561 pp., (7). Relié en veau blond glacé de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 257 x 188 mm.
Edition originale. Tchemerzine, I, 842. « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne. Très informé, fondé sur une multitude de faits, sur une connaissance de l’histoire, particulièrement de l’histoire romaine, aussi complète qu’on la pouvait avoir à cette date, il a pour idée centrale que Dieu gouverne le monde dans le respect de la liberté humaine. « Ce qui est hasard à l’égard de nos conseils incertains est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre ». De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ pour l’œuvre capitale de Bossuet et aussi pour une des œuvres capitales de la littérature française. Montesquieu ne l’a pas éclipsée. Elle est unique par la majestueuse grandeur des vues et la précision contrôlée du détail. Si cette œuvre grandiose a marqué dans l’histoire de l’esprit humain, elle a marqué aussi une étape dans l’histoire de l’esprit de Bossuet. Elle a formé en lui, peut-on dire, l’historien au sens moderne du mot ». Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ est aussi un cours d’histoire générale qui fut écrit uniquement pour l’éducation du dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu’à l’empereur Charlemagne. « Il se divise en trois parties ; la première s’intitule ‘Les époques’ ; la seconde, ‘La suite de la religion’ et la troisième ‘Les empires’. » Dans la première, l’auteur s’attache à résumer dans l’ordre chronologique les principaux événements dont le monde fut alors le théâtre. Dans la seconde, il aborde la religion chrétienne : exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l’Eglise. Dans la dernière, il étudie les empires de l’antiquité : les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains – laquelle devait faciliter la diffusion de l’Evangile. » « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ fait grand honneur à son auteur dans la mesure même où il nous permet d’admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s’agit pas seulement de ce style plein d’antithèses qui fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l’ouvrage : la richesse de l’information n’a d’égale ici que l’ampleur de la conception. Qu’on y ajoute la sûreté de l’analyse. D’où il suit que, mis à part l’objectif et les moyens, Bossuet se révèle ici le précurseur de Montesquieu ». Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans sa première reliure en veau blond glacé de l’époque. Provenance : du Cabinet de livres de M.A.P. de Fontenay Seigneur de Sommant, Noiron, Président et Lieutenant Général au Baillage et Siège Présidial d’Autun (ex libris gravé daté de 1770).
Paris et Meaux, Sebastien Mabre-Cramoisy et Veuve Claude Charles, 1687. 205 g Petit in-12, plein veau, dos orné à nerfs, [9] ff., 246 pp., [2] ff., [1] fb., [4] ff., 123-[1] pp.. Erreurs de pagination de l'édition : Après la p. 78 la numérotaion reprend de 73 à 246. Il existe plusieurs émissions à la date de 1687 du célèbre ''Catéchisme du diocèse de Meaux'' qui se différencient par des pages de titre différentes où l'on voit : - ''par messire Jacques Benigne Bossuet'' ou ''par le commandement de monseigneur l'illustrissime et réverendissime Jacques Benigne Bossuet''. - avec ou sans la présence sur le titre du nom de la veuve de Claude Charles libraire à Meaux. - les armes de Bossuet sont présentes sur la plupart des émissions mais une autre présente un titre à la sphère. De plus suivant les émissions on peut trouver d'autres petites différences orthographiques ou de composition dans l'avertissement par exemple : on remarque dans notre exemplaire au début de l'avertissement (Aii recto, ligne 15) l'orthographe ''ayions'' pour ''ayons'' dans d'autres tirages; idem (Aii verso, dernière ligne) ''quoyque'' pour ''quoy-que''; idem (feuillet suivant première ligne) ''acquiert'' pour ''aquiert''; etc ... Tous ces tirages ne semblent pas avoir été totalement répertoriées par les bibliographies. Selon Tchemerzine (1928, II, pp. 377-378) notre édition serait la seconde c'est à dire la première au format in-12. On la reconnaît par la présence sur le titre du nom de la veuve de Claude Charles libraire à Meaux, elle est assez rare. Pour Verlaque (p. 36) l'édition originale est au format in-12 avec sur le titre ''par le commandement de monseigneur l'illustrissime et réverendissime Jacques Benigne Bossuet'' et à l'adresse de Sebastien Mabre-Cramoisy mais ne mentionne pas la veuve de Claude Charles. Il est en désaccord avec Tchémerzine concernant le format car ce dernier la pense in-8. Pour ce qui est du ''Catéchisme des festes'' Tchémerzine la cite également comme seconde édition ou première au format in-12. Reliure ancienne (dimension des feuillets : 14,8 cm). Ex-libris manuscrits anciens sur les dernières gardes des Ursulines de Sens avec mention des soeurs de Fontenay et de Sainte-Thérèse. Ex-libris Max Brun. Quelques usures, premiers feuillets remontés. . (Catégories : Religion, Brie, Seine et Marne, )
1681 à 1697. 1681 9 parties reliées en 1 vol. in-4° (250 x 180 mm) de : 74 pp.; 61 [1] pp.; 59 pp.; 62 pp.; [1] ff.; 61, [1] f. bl.; 54 pp., [1] ff.; 27 pp., 24 pp., [1] f. bl.; 23 pp. [3] f. bl. Annotations au crayon dans le premier texte, note au crayon sur le 1er contre-plat, note manuscrite à lencre brune face au titre décrivant lexemplaire. Plein veau moucheté d'époque, dos à nerfs orné et titré, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées. (mors fendus, corps d'ouvrage frais)
Exemplaire personnel de Bossuet réunissant neuf de ses uvres publiées entre 1681 et 1697. Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l« Aigle de Meaux » (1627-1704) est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français célèbre pour ses sermons et oraisons funèbres de personnalités importantes du règne de Louis XIV. Il est l'auteur d'une abondante uvre écrite qui porte sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante ou encore diverses polémiques dont celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme. Il est élu à l'Académie française en 1671. Ce recueil comprenant : « Sermon presche à l'ouverture de l'assemblée générale du clergé de France. Le 9 novembre 1681. à la messe solennelle du Saint Esprit, dans l'Église des Grands Augustins. Paris, 1682 ». « Oraison funèbre de Marie Thérèse d'Austeriche ». Paris, 1683. « Oraison funèbre de la princesse Anne de Gonzague de Clèves ». Paris, 1685. « Oraison funèbre de Messire Michel Le Tellier ». Paris, 1686. « Oraison funèbre de Louis de Bourbon ». Paris, 1687. « Lettre pastorale de Monseigneur l'Evesque de Meaux ». Paris, 1691. « Statuts et ordonnances synodales pour le diocèse de Meaux ». Paris, 1695. « Ordonnance et Instruction pastorale de Moseigneur l"Evesque de Meaux ». Paris, 1697. « Epistola illustras. et reverendiss ecclesiae principum ». Paris, 1697. Tous ces textes sont en premières éditions sauf la Lettre pastorale, en seconde édition. Provenance : Jacques-Bénigne BOSSUET, exemplaire de l'auteur avec plusieurs annotations au crayon dans le premier texte ; la page de garde libre du recto); note du libraire sur contre-collée 'Voir l'article de Sainte-Beuve sur l'Abbé Ledieu [Le Menteur, mars avril 1896]). Querard, vol. 1, p. 432-433. , 13980 (« synodaux »), 14091, 14066 (83 p.) ; Tchemerzine II, pp. 367-399. Exceptionnel exemplaire conservé dans sa reliure dorigine. 9 parts bound in 1 vol. 4° (250 x 180 mm) of: 74 pp.; 61 [1] pages; 59 pages; 62 pages; [1] et seq.; 61, [1] f. bl.; 54 p., [1] following; 27 p., 24 p., [1] f. bl.; 23 p. [3] f. bl. Pencil annotations in the first text, pencil note on the first cover, handwritten note in brown ink opposite the title describing the copy. Full period speckled calf, decorated and titled ribbed spine, gilded roulette on the cuts, marbled edges. (Split jaws, inside fresh). Personal copy of Bossuet bringing together nine of his works published between 1681 and 1697. Jacques-Bénigne Bossuet, nicknamed the Eagle of Meaux (1627-1704) was a French man of the Church, bishop, preacher and writer famous for his sermons and funeral orations of important personalities of the reign of Louis XIV. He is the author of an abundant written work which focuses on spirituality, the instruction of the dauphin, the anti-Protestant controversy and various controversies including that which opposed him to Fénelon regarding quietism. He was elected to the French Academy in 1671. This collection includes: Sermon preached at the opening of the general assembly of the clergy of France. November 9, 1681. at the solemn mass of the Holy Spirit, in the Church of the Grands Augustins. Paris, 1682. Funeral oration of Marie Thérèse of Austeriche. Paris, 1683. Funeral oration of Princess Anne de Gonzague de Clèves. Paris, 1685. Funeral oration of Messire Michel Le Tellier. Paris, 1686. Funeral oration of Louis de Bourbon. Paris, 1687. Pastoral letter from Monseigneur lEvesque de Meaux. Paris, 1691. Synodal statutes and ordinances for the diocese of Meaux. Paris, 1695. Ordinance and Pastoral Instruction of Moseigneur the Bishop of Meaux. Paris, 1697. Epistola illustras. et reverendiss ecclesiae principum. Paris, 1697. All these texts are in first editions except the Pastoral Letter, in second edition. Provenance: Jacques-Bénigne BOSSUET, author's copy with several pencil annotations in the first text; bookseller's note opposite the title (See Sainte-Beuve's article on Abbé Ledieu [Le Menteur, March April 1896]). Quérard, vol. 1, p. 432-433., 13980 (synodal), 14091, 14066 (83 p.); Chemerzine II, pp. 367-399). Exceptional copy preserved in its original binding.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris: Sebastien Mabre-Cramoisy, 1683. 1683 1 vol in-4° (233 x 172 mm.) de: [1] ff. (titre), 61 pp., [1] pp. (privilège). Plein maroquin noir d'époque, encadrements de filets à froid sur les plats avec fleurs de lys aux angles et dans les caissons du dos, titre à froid. (mors restaurés, épidermures et défauts d'usage).
Rare exemplaire de lédition originale de cette oraison prononcée par Bossuet aux funérailles de lépouse du « Roi soleil ». Marie-Thérèse dAutriche (1638 -1683 à Versailles), est infante d'Espagne, infante de Portugal et archiduchesse d'Autriche. Par son mariage avec Louis XIV le 9. Juin 1660 elle devient reine de France et de Navarre. Elle assure brièvement une régence en 1672 lors de la guerre de Hollande, faisant d'elle la dernière reine de France à assumer une régence. Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l« Aigle de Meaux » (1627-1704) est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français célèbre pour ses sermons et oraisons funèbres de personnalités importantes du règne de Louis XIV. Il est l'auteur d'une abondante uvre écrite qui porte sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante ou encore diverses polémiques dont celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme. Il est élu à l'Académie française en 1671. Sa présente oraison de Marie Térèse dAutriche, achevée d'imprimer le 12 octobre 1683 comme indiqué au bas du privilège relié in fine, demeure l'une des plus célèbres. Cette édition originale est particulièrement rare sur le marché. Bel exemplaire conservé dans son austère reliure de maroquin noir. 1 vol. 4° (233 x 172 mm.) of: [1] ff. (title), 61 pp., [1] pp. (privilege). Full period black morocco, cold fillet frames on the boards with fleur-de-lys at the corners and in the back boxes, cold title. (restored joints, scuffs and defects from use). Rare copy of the first edition of this oration delivered by Bossuet at the funeral of the wife of the Sun King. Maria Theresa of Austria (1638 -1683 in Versailles), is Infanta of Spain, Infanta of Portugal and Archduchess of Austria. By her marriage to Louis XIV on June 9, 1660, she became Queen of France and Navarre. She briefly held a regency in 1672 during the Dutch War, making her the last queen of France to assume a regency. Jacques-Bénigne Bossuet(1627-1704), nicknamed the Eagle of Meaux was a French man of the Church, bishop, preacher and writer famous for his sermons and funeral orations of important personalities of the reign of Louis XIV. He is the author of an abundant written work which focuses on spirituality, the instruction of the dauphin, the anti-Protestant controversy and various controversies including that which opposed him to Fénelon regarding quietism. He was elected to the French Academy in 1671. His present oration of Mary Teresa of Austria, finished printing on October 12, 1683 as indicated at the bottom of the privilege, remains one of the most famous. This first edition is particularly rare on the market. Beautiful copy preserved in its austere black morocco binding.
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Meaux, la veuve Charles, 1691. 1691 1 vol in-12° (147 x 85 mm.) de: [9] ff., 389, [1] pp. (taches, salissures, traces de mouillures angulaires). Plein veau d'époque, dos à nerfs orné. (coins et coiffes discrétement restaurées).
Lune des deux éditions de Meaux de 1691, faisant suite à la première édition de 1687 et aux autres de 1688 et 1690. Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l« Aigle de Meaux » (1627-1704) est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français célèbre pour ses sermons et oraisons funèbres de personnalités importantes du règne de Louis XIV. Il est l'auteur d'une abondante uvre écrite qui porte sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante ou encore diverses polémiques dont celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme. Il est élu à l'Académie française en 1671. Bel exemplaire conservé dans sa reliure dorigine. Cioranescu XVII: 14000. 1 vol. in-12° (147 x 85 mm) of: [9] ff., 389, [1] pp. (stains, dirt, traces of angular wetness). Full period calfskin, decorated ribbed spine. (corners and caps discreetly restored). One of the two editions of Meaux from 1691, following the first edition of 1687 and the others of 1688 and 1690. Jacques-Bénigne Bossuet, nicknamed the Eagle of Meaux (1627-1704) is a French man of the Church, bishop, preacher and writer famous for his sermons and funeral orations of important personalities of the reign of Louis XIV. He is the author of an abundant written work which focuses on spirituality, the instruction of the dauphin, the anti-Protestant controversy and various controversies including that which opposed him to Fénelon regarding quietism. He was elected to the French Academy in 1671. Copy preserved in its original binding.
BOSSUET Jacques-Benigne. (Dijon, 1627 - Paris, 1704) "DEFENSE DE L'HISTOIRE DES VARIATIONS CONTRE LA REPONSE DE M. BASNAGE MINISTRE DE ROTERDAM PAR MESSIRE JACQUES BENIGNE BOSSUET...". 1691, Paris, J. Anisson. 1 vol. in-12° (164x97 mm) (dimensions pages 157x89 mm) (4) ff. (titre et table), 229 pp., (27) pp. (table). Reliure en veau granité strictement de l'époque. Dos à cinq nerfs avec titre, décorations et fleurons dorés; fer au dauphin en queue du dos. Roulette dorée sur les coupes. Tranches pointillées. Edition Originale, rare. Mors du premier plat fendu et les deux coins supérieur émoussés, mais bel exemplaire, pur. Après des études au collège jésuite de Dijon, Bossuet complète sa préparation à Paris. Ordonné prêtre, il se fait une réputation pour ses sermons et ses panégyriques de saints. Il prêche un Avent et un Carême devant la Reine-mère et devant le Roi. Il opère un grand nombre de conversions parmi les protestants. Nommé évêque de Condom, il devient ensuite précepteur du Dauphin, fils de Louis XIV. Il prononce plusieurs oraisons funèbres demeurées des chefs-d'oeuvre et des modèles d'éloquence. Devenu évêque de Meaux (d'où la périphrase "l'Aigle de Meaux" pour le désigner), il unit à son activité épiscopale celle de théologien et se lance dans les controverses contre les protestants. Ce livre est une réponse de Bossuet aux critiques de Henri Basnage de Beauval et des protestants à son "Histoire des variations des Eglises protestantes" publié trois ans auparavant, en 1688. Dans le premier ouvrage Bossuet "retraçant l'histoire de la Réforme protestante... énumère les différentes confessions réformées et peint le portrait de leurs fondateurs... sans leur accorder la moindre inspiration divine. Au contraire, tirant argument de leur pluralité, il dénonce ce qu'il considère comme leur incapacité à former un ensemble homogène, signe de leur hérésie". Provenance: Ex libris manuscrit ancien de De Barthelet au verso du premier f. de garde. Ex libris armorié gravé (trois fleurs de lys avec bases de masques et écus entre deux indiens) de l'époque au verso du premier plat. Ancienne découpe de catalogue de 1965, avec description de l'exemplaire, collée à l'intérieur du second plat. (Tchemerzine, II, p. 392) (LCPCREL-0002) (150,00 Euros)
(www.cepays-ci.com)
A Paris, chez , Imprimeur du Roy, 1730, 4 volumes in-12 de 170x95 mm environ, Tome I. 1 f.blanc, 33 ff. ( titre, préface), 3ff. (sommaire des livres), 509 pages, 13 ff. (table des matières), 1f. blanc - Tome II. 1f. blanc, 5 ff. (faux-titre, titre, sommaire), 509 pages, 15 ff. (table), 1f.blanc - Tome III. 1 f.blanc, 8ff. ( titre, table des chapitres), 364 pages, 2ff. de privilège, 1f.blanc - Tome IV. 1f.blanc, 11ff. (titre, table des chapitres), 328 pages, 1f.blanc, plein veau granité fauve, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches mouchetées. Rousseurs et pages brunies, reliures restaurées, bon état.
Jacques-Bénigne Bossuet (surnommé parfois l'« Aigle de Meaux »), né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris, est un homme d'Église, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris: Chez Jean Desaint, 1772. In-12, 256+250 p. Reliure plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièces de titres, bordeaux, coins frottés, toutes tranches rouges,petit manque de cuir bas du dos.
Oraisons funèbres de Madame de Montausier, de Madame d'Aiguillon, de Turenne, de Lamoignon, de Marie-Thérèse d'Autriche, de Michel Le Tellier, de Marie-Anne-Christine de Bavière, du duc de Montausier etc Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €