Collection Collection BlériotParis, Ch. Blériot, 1878 - 1882 15 (sur 16) vol. in-12, demi-basane blonde, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés et insolés.
Les volumes proviennent d'éditions différentes. La publication de cette longue série s'étagea entre 1862 et 1883, et elle ne fut sans doute interrompue que par la mort de Charles Barthélémy en 1884. Il est très rare de trouver l'ensemble complet.L'intérêt de l'ensemble des monographies réunies dans ces volumes est essentiellement historiographique, tant il illustre de manière parfois caricaturale le tour uniquement apologétique par lequel l'école historique catholique du XIXe siècle envisageait la discipline historique : pour chaque figure ou événement controversé, il fallait à tout prix montrer que la position de l'Église (ou de Louis XIV, autre parangon de l'auteur) était juste. I. Première série. La Papesse Jeanne. L'Inquisition. Galilée, martyr de l'Inquisition. Les Rois fainéants. L'usurpation de Hugues Capet. La Saint-Barthélémy. L'Homme au masque de fer. Le Père Loriquet. L'évêque Virgile et les antipodes [1881] : [2] ff. n. ch., IV pp., 286 pp., un f. n. ch. de table. - II. Deuxième série. Calas. Courbe la tête, fier Sicambre. Paris vaut bien une messe. Philippe-Auguste à Bouvines. La révocation de l'Édit de Nantes. Les lettres et le tombeau d'Héloïse et Abailard. Bélisaire. Les enfants de Nemours. Salomon de Caus [1879] : [2] ff. n. ch., IV pp., 282 pp. - III. Troisième série. Calvin jugé par lui-même et par les siens. Les crimes des Borgia. Marie la Sanglante. Tuez les tous. Ce que Versailles a coûté à Louis XIV. Charles-Quint s'est-il fait enterrer de son vivant ? Encore la Saint-Barthélémy. Saint-Simon, historien de Louis XIV. La prison du Tasse. La poule au pot. Du rôle politique et moral d'Agnès Sorel. La Restauration et l'étranger. Les béquilles de Sixte-Quint. Le dernier mot sur le Père Loriquet. Le poète Gilbert est-il mort de misère ? La fable des volontaires. La Sorbonne et l'imprimerie [1879] : [2] ff. n. ch., 279 pp., un f. n. ch. de table. - IV. Quatrième série. Les quatorze armées de Carnot. Un chapitre des erreurs et mensonges de Voltaire. Le roman du peintre Lesueur. La déposition de Louis le Débonnaire. Mozart libre penseur. Le grand inquisiteur Torquemada. À propos de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Mme de Maintenon et la révocation de l'Édit de Nantes. La vérité sur le Père Joseph. Le vaisseau Le Vengeur [1880] : [2] ff.n. ch., 296 pp. - V. Cinquième série. Mon siège est fait. Le repas des Gardes du Corps. Erreurs et mensonges historiques relatifs à la Papauté et à l'Église. La vérité sur Jean Bart. Les crimes de sainte Clotilde. Les vertus de Brunehaut. Qu'est-ce que Tartuffe ? La religion de Montaigne. Le dernier banquet des Girondins. Voltaire et les serfs du Jura. Fréron et les philosophes [1879] : [2] ff. n. ch.,260 pp. - VI. Sixième série. De la supériorité et de la prospérité des nations protestantes. La religion de Buffon. Savonarole fut-il un hérétique et un révolutionnaire ? Les cruautés de Clovis. L'instruction primaire en France avant 1789. Le caractère de Richelieu. La vérité sur le jansénisme. Le caractère de Louis XIII (1881] : [2] ff. n. ch., 280 pp., un f. n. ch. de table. - VII. Septième série. L'ancienne royauté fut-elle l'absolutisme ? Comment Louis XV fut-il élevé ? Le bon roi Dagobert. Les deux Charles VII. Louvois est-il mort empoisonné ? Monsieur de La Palisse. La vérité sur l'émigration. Monsieur d'Malbrough. Marie de Médicis est-elle morte de misère ? De la culpabilité de Fouquet [1878] : [2] ff. n. ch., 264 pp., un f. n. ch. de table. - VIII. Huitième série. Les droits de l'homme au moyen âge. L'égoïsme de Fontenelle. Le banqueroute de Law. Jeanne d'Albret est-elle morte empoisonnée ? Le procès de Marie Stuart. Un dernier mot sur Fortunat. Eustache de Saint-Pierre. Charlemagne savait-il écrire ? Les derniers jours de Charles IX. La conspiration de Cinq-Mars [1880] : [2] ff. n. ch., 281 pp., un f. n. ch. de table. - IX. Neuvième série. Les mystères de Venise. L'impératrice Marie-Thérèse et Madame de Pompadour. La paix et la trève de Dieu. À propos des vandales et du vandalisme. Nous n'irons pas à Canossa. La vérité sur Télémaque. Les guerres de religion. La religion de La Fontaine. Latude. Cervantès, libre penseur. La politique et l'indépendance de Clovis [1880] : [2] ff. n. ch., 286 pp., un f. n. ch. de table. - X. Dixième série. Le roman de Christophe Colomb. La mort du Corrège. Dante fut-il un hérétique et un révolutionnaire ? La sainte Hermandad. Étienne Marcel. Le caractère de Charles V [1879] : [2] ff. n. ch., 272 pp., un f. n. ch. de table. - XI. Onzième série. L'État, c'est moi ! Froissart est-il un historien partial ? La mort de Raphaël. Un roman à propos de Philippe II. La vérité sur Urbain Grandier. Omar a t-il fait brûler la bibliothèque d'Alexandrie ? La religion de Shakespeare. Voltaire historien. Les Vêpres siciliennes [1879] : [2] ff. n. ch., 264 pp. - XII. Douzième série. Les erreurs et mensonges historiques devant la Chambre des députés. Le roman dans l'histoire. La légende d'or. Les imaginations de Varillas. Les vainqueurs de la Bastille. Huet, évêque d'Avranches. La conversion de Turenne. Fontenelle, libre-penseur [1879] : [2] ff. n. ch., 244 pp. - XIII. Treizième série. De la prétendue ignorance de la noblesse française au moyen âge. La vérité sur l'abbé Trublet. Le dossier de Nonote. Les moeurs du cardinal de Richelieu. Les impatiences de Richelieu. De l'autorité historique du cardinal de Retz. De l'antiquité du titre de très-chrétien. Les mensonges de Saint-Simon [1880] : [2] ff. n. ch., 256 pp., un f. n. ch. de table. - XIV. Quatorzième série. Voltaire capucin. Le pape Honorius fut-il hérétique ? Notes sur Patouillet. La vérité sur le Concordat de 1801. Le chevalier de La Barre. Les terreurs de l'an mil. Fénelon, libre-penseur [1881] : [2] ff. n. ch., 241 pp., un f. n. ch. de table, 4 pp. - XV. Quinzième série. Une république cléricale. Les mensonges de la peinture. La question des congrégations il y a cent ans. Le roman de l'évêque Synésius. L'excommunication au moyen âge. La religion de Montesquieu. La mort de Jean Goujon. La caricature de Santeuil. Les moeurs de Robert d'Arbrissel. Un artiste français calomnié. L'instruction primaire en France pendant la Révolution. Une statue à Coligni [1882] : [2] ff. n. ch., 245 pp., un f. n. ch. de table. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 8 juillet, 1856 in-8, 1 pp. sur double feuille, apostilles.
Lettre de Barthélémy-Saint-Hilaire "membre de l'Institut, traducteur d'Aristote" (première apostille) adressée à son libraire, concernant l'avancement de ses travaux."Mon imprimeur à Meaux est M. A. Carro. j'espère que vous vous entendrez avec lui (...) Pour le transport des volumes et du papier, vous avez le chemin de fer, ou mieux encore le canal de l'Ourcq où les frais sont très peu de chose. Je vous préviendrai dès que la Morale sera terminée (...) Ne craignez point d'alleurs de me déranger quand vous aurez à me voir. ce sont des affaires (...)."En apostille, instructions détaillées pour l'imprimeur, le priant de "faire un modèle de page qui sert à la morale, 30 lignes à la page (...)".D'abord journaliste dans divers journaux, Jules Barthélémy-Saint-Hilaire (1805-1895) devient sous la Monarchie de Juillet professeur de philosophie à l'École polytechnique puis au Collège de France, membre de l'Institut en 1839. En 1848, il est secrétaire du gouvernement provisoire, élu député républicain de Seine et Oise. Administrateur du Collège de France, il fait suspendre le cours de Michelet en 1851. Il remet sa démission après le coup d'état et se consacre à ses travaux, effectuant un voyage en Égypte en 1855 pour y étudier le percement du canal de Suez. Ses articles contribueront en grande partie à rendre le projet populaire en France. Il consacra une grande partie de sa vie à l'étude et la traduction d'Aristote. Élu député d'opposition en 1869, sa carrière politique se poursuit sous la 3e République, notamment comme ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement Ferry.Tulard, Dictionnaire du Second Empire, p. 112. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (1838) in-8, 39 pp., en feuilles, cousu, non coupé.
La loi de juin 1838 sur les aliénés est l'une des plus importantes de la Monarchie de Juillet ; ses dispositions régiront pour l'essentiel les institutions et la prise en charge des malades mentaux jusqu'en 1990, en dépit des critiques très fondées qui furent émises contre son esprit. En effet, sa finalité n'était pas le soin du malade, mais la protection de la société contre son éventuelle dangerosité.Petit-neveu de François Barthélémy, Antoine Sauvaire de Barthélémy (1800-1875) hérita de ses titres et entra à sa mort en 1830 à la Chambre des pairs, où il siégea durant toute la Monarchie de Juillet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, A. Wittersheim, 1870 in-8, 111 pp., broché, dos muet.
Réélu député de Seine-et-Oise en 1869 après la libéralisation du régime, Barthélémy Saint-Hilaire (1805-1895) rejoignit les rangs républicains auxquels il avait toujours appartenu, se signala par son opposition à l'Empire, et entama une seconde carrière politique qui devait le mener jusqu'au ministère des affaires étrangères dans le cabinet de Jules Ferry (1880-1881). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ladrange, A. Durand, 1856 in-8, [6]-CCLIII pp., broché, dos renforcé.
C'était encore un paradoxe que de confier à Jules Barthélémy-Saint-Hilaire (1805-1895) la traduction des oeuvres complètes d'Aristote, alors que le philosophe était de convictions platoniciennes des plus affirmées. Il s'y attela pourtant dès 1832 et y travailla soixante-trois ans jusqu'à sa mort, survenue en 1895. L'Ethique fut la première partie du corpus à voir le jour (en 1856), et la préface rédigée par le traducteur a fait l'objet de ce tiré-à-part.Exemplaire d'Alphonse Jobez (1813-1893), maître de forges de Syam, avec envoi autographe de l'auteur sur le feuillet de faux-titre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Imprimerie de Béthune et Plon, Royer, Delloye, Rossignol et Cie, Chez tous les Marchands de Nouveauté, Chez L. Hachette, Tresse] - NUS, Eugène ; FERTIAULT, François ; HUGO, Victor ; BARTHELEMY ; LEGOUVE, Ernest ; RIQUIER-ALDEE, M. H. ; BERNOT, J.-B.
Reference : 35575
(1840)
1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, dos lisse, contient : Le dix-neuvième Siècle. Satires (par Eugène Nus et François Fertiault), A. Royer, Paris, 1840, 2 ff., 54 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Le Retour de l'Empereur (par Victor Hugo), Delloye, Libraire, Paris, 30 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Syphilis (par Barthélémy), IV-80 pp. sans titre ni faux-titre [ Suivi de : ] La Colonne de Mazagran (par Barthélémy), Imprimerie de Béthune et Plon, Paris, 1840, 16 pp. [ Suivi de : ] Paris. Revue satirique. A. M. G. Delessert, Préfet de Police (par Barthélémy), Rossignol et Cie, Paris, 1838, 24 pp. [ Suivi de : ] L'Orthographe vengée (par Barthélémy) Imprimerie de Béthune et Plon, Paris, 1837, 15 pp. [ Suivi de : ] Le Mardi des Cendres (par Barthélémy), Chez tous les Marchands de Nouveauté, Paris, 1841, 24 pp. [ Suivi de : ] Guerrero ou la Trahison, Tragédie en cinq actes et en vers (par Legouvé), Tresse, Paris, 1845, 194 pp. [ Suivi de : ] Héli, Tragédie en cinq actes et en vers tirée de l'Ecriture Sainte (par Riquier-Aldée), Tresse, Paris, 1844, 78 pp. [ Suivi de : ] Oedipe à Colone, Tragédie de Sophocle, traduite en vers français avec notes et rapprochemenbts littéraires, par J. B. Bernot, Chez L. Hachette, Paris, Chez Deville, Macon, 1845, 108 pp.
Très intéressant et rare recueil de plaquettes romantiques proposant notamment le très rare exemplaire de l'édition originale du "Retour de l'Empereur" de Victor Hugo (bien complet du dernier feuillet blanc). TLa quasi totalité des pièces ici présentes sont également en édition originale. Etat très satisfaisant (rel. lég. frottée, petit mq. en mors en queue). Escoffier, 1393-1394 (Hugo) ; Vicaire, IV, 296 (Hugo) ; Nauroy, 115 (Barthélémy, Paris) ; Nauroy, 116 (Barthélémy, Mazagran) ; Nauroy, 116 (Barthélémy, Mardi).
A Paris, Etienne Ledoux, 1821. 1821 7 vol. de texte in-8° (220 x 145 mm) non rognés et 1 vol. datlas oblong (225 x 280 mm) de : vol. 1. 1 frontispice gravé ; [3] ff. (faux titre, imprimeur, titre, avertissement) ; CXL (dont table) ; 354 pp. ; vol. 2. [2] ff. (faux titre, imprimeur, titre) ; II (table) ; 506 pp ; vol. 3. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 482 pp ; vol. 4. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 488 pp ; vol. 5. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 479 pp ; vol. 6. [3] ff (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 436 pp ; vol. 7. [2] ff (faux titre, imprimeur, titre) ; 448 pp (dont table). ; vol. datlas. [3] ff. (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 38 planches dont plusieurs dépliantes et certaines coloriées à laquarelle ; [1] p. (explication des médailles) ; 1 planche de médailles. Un total de 39 planches. (rares tâches, ensemble frais). Demi veau rouge d'époque, plats recouverts de percaline rouge, dos à nerfs orné, titres et tomaisons dorés, gardes de papier marbré. (Reliure frottée aux coiffes, coupes et coins, mors de latlas usés, ensemble bien conservé).
Edition de 1821 au format in-8° de la relation du voyage du jeune Anacharsis due à Jean Jacques Barthélémy (1716-1795), ecclésiastique, archéologue, numismate et homme de lettres français. Ce dernier, éduqué par les jésuites, a notamment voyagé en Italie avec le Duc et la Duchesse de Choiseul. Plus tard, il devient conservateur du département des médailles à Paris. Polyglotte et notamment locuteur de plusieurs langues orientales, il est aussi le fondateur de la recherche scientifique sur les phéniciens et sur la paléographie numismatique. Toutefois, c'est bien pour son "Voyage du jeune Anacharsis en Grèce" qu'il obtient le plus de reconnaissance, travail qui lui prit 30 années. Bien quun tel travail d'érudition sur la vie antique à la veille de la révolution aurait pu tomber dans loubli en ces temps très troublés, son ouvrage rencontrera très vite un large succès auprès du public. De plus, ce travail denvergure continuera de faire autorité pendant la première moitié du XIXe siècle. La particularité de l'approche de Barthélémy est quil substitue à l'analyse historique traditionnelle, la description des lieux, des personnages, des us et coutumes tel qu'observés par un voyageur fictif, en l'occurrence un jeune Scythe nommé Anacharsis, qui aurait parcouru la Grèce vers le milieu du IVe siècle av. J.-C. Cet exemplaire comporte une note manuscrite transcrivant une lettre de Jacques Delille adressée à lAbbé Barthélémy, glissée devant la page de titre du premier volume: Extrait dune lettre de Delille, à labbé Barthélémy, lorsquAnacharsis parut. Votre ouvrage ma paru () dérudition et de connaissances, () il ma paru () de style et dexécution. Avant vous, on navait jamais imaginé quaucun ouvrage pu dispenser de lire Platon, (), tous les historiens, et tous les philosophes de la Grèce Un littéraire peu fortuné avait raison de dire que votre livre est une véritable économie. Il était impossible de faire de () une () plus brillante et plus solide. Cela me rappelle le métal de () composé de tous les métaux et plus précieux queux tous. cest le génie qui a fondu tout cela.. Exemplaire bien conservé de cette nouvelle édition in-8° ornée dun frontispice portrait de lauteur et des 39 planches gravées par M. Tardieu dont celle des médailles. 7 vol. of text 8vo (220 x 145 mm) untrimmed and 1 vol. of oblong atlas (225 x 280 mm) with: vol. 1. 1 engraved frontispiece ; [3] ff. (false title, printer, title, warning) ; CXL (including table) ; 354 pp. ; vol. 2 [2] ff. (false title, printer, title); II (table); 506 pp; vol. 3. VI (false title, printer, title, table); 482 pp; vol. 4. VI ( false title, printer, title, table) ; 488 pp ; vol. 5. VI ( false title, printer, title, table) ; 479 pp ; vol. 6. [3] ff (false title, printer, title, table) ; 436 pp ; vol. 7. [2] ff (false title, printer, title) ; 448 pp (including table) ; atlas vol. [3] ff (false title, printer, title, table); 38 plates, several of which are folding and some colored in watercolor; [1] p. (explanation of medals); 1 plate of medals. A total of 39 plates (few stains, overall fresh). Contemporary half red calf, boards covered with red percaline, spine ribbed and decorated, titles and endpapers gilt, marbled paper endpapers (Binding rubbed at head, neck and corners, atlas jaws worn, overall well preserved). 1821 8vo edition of the account of the voyage of young Anacharsis by Jean Jacques Barthélémy (1716-1795), French clergyman, archaeologist, numismatist and man of letters. Educated by the Jesuits, Barthélémy traveled to Italy with the Duke and Duchess de Choiseul. He later became curator of the medal department in Paris. A polyglot who spoke several oriental languages, he was also the founder of scientific research into Phoenician and numismatic paleography. However, it was his "Voyage du jeune Anacharsis en Grèce" that won him the most recognition, a work that took him 30 years to complete. Although such a scholarly work on ancient life on the eve of the revolution could have been forgotten in these troubled times, it soon became a great success with the public. What's more, this major work was to remain an authoritative reference throughout the first half of the 19th century. The distinctive feature of Barthélémy's approach is that, in place of traditional historical analysis, he describes places, people, customs and habits as observed by a fictional traveler, in this case a young Scythian named Anacharsis, who is said to have traveled through Greece around the middle of the 4th century BC. This copy includes a handwritten note transcribing a letter from Jacques Delille to Abbé Barthélémy, inserted in front of the title page of the first volume: Extrait dune lettre de Delille, à labbé Barthélémy, lorsquAnacharsis parut. Votre ouvrage ma paru () dérudition et de connaissances, () il ma paru () de style et dexécution. Avant vous, on navait jamais imaginé quaucun ouvrage pu dispenser de lire Platon, (), tous les historiens, et tous les philosophes de la Grèce Un littéraire peu fortuné avait raison de dire que votre livre est une véritable économie. Il était impossible de faire de () une () plus brillante et plus solide. Cela me rappelle le métal de () composé de tous les métaux et plus précieux queux tous. cest le génie qui a fondu tout cela.. A well-preserved copy of this new 8vo edition with a frontispiece portrait of the author and 39 plates engraved by M. Tardieu, including the one with medals.
Phone number : 06 81 35 73 35
25 x 34 Paris 1822 Album grand format, [1]-98 pp., sur papier fort et reliure pleine toile mosaïquée modernes (Etiquette de la boutique Francesco Pineider, Firenze) réunissant une série de correspondances bancaires manuscrites originales attachées (coins de lettres et trombones) à chaque page, adressées à Barthélémy Paccard, d'origine genevoise, qui fonda sa maison de banque à Paris en 1822 au début de la Restauration. La correspondance, en français, en italien et en anglais, s'étend de 1822 à 1857. Elle s'ouvre par quatre lettres (doubles feuillets, 20 x 25) signées des banquiers Carlo Rothschild (Naples 25 juin 1822 et 23 août 1822), Nathan Rothschild (London 19 July 1822), et [Jacques Marie Jean] Mirabaud (Milan 5 mai 1822). Carlo Rothschild et Mirabeau félicitent Paccard pour la création de sa maison de banque. Nathan et Carlo Rothschild font une réponse négative à Paccard, quant à son souhait de participer à l'éventuel emprunt du gouvernement napolitain traité par Carlo. Suivent les correspondances et documents suivants, associant les félicitations d'usage, des informations sur les marchés et sur la conjoncture, des offres de services et les bulletins de change de chaque place : 1. Lettre du banquier Guiseppe Maria Poggi (Milano 19 mag.1822). 2. Lettre de Pellegrini (Gênes 16 may 1822) collaborateur du banquier André de Ferrari, qui fait allusion à Messieurs de Lapanouze et Hagerchan, [banquiers à Paris]. 3. Lettre signée d'Andrea de Ferrari, (Genova 16 nov. 1822). 4. Lettre de J.-B. Pelligrini, (Gênes, 6 juin 1822) adressée "à Barthélémy Paccard, chez Monsieur César de Lapanouze" s'interrogeant par ailleurs sur les risques de guerre...5. Lettre des banquiers De La Rue frères (Gênes 13 juin 1822. 6. Lettre de B. Dunant (Gênes, 15 juin 1822). 7. Lettre de Poggi, (Milan, 12 juin 1822). 8. Lettre du banquier Ulrich Bansat & Baudeuf (Gênes 15 juin 1822). 9. Lettre de Gaulès Frères, (Gênes, 13 juin 1822). 10. Lettre d'Emanuele Fenzi, (Florence, 20 juin 1822). 11. Lettre de Reali E. Comp. (Florence, 20 juillet 1822), faisant allusion "à la prospérité de votre respectable maison de Genève". 12. Lettre de Durazzo [?] adressée à B. Paccard rue de l'Echiquier à Paris, (Gênes, 26 octobre 1826). 13. Lettre de Michel Agrifoglio, (Gênes, 20 juillet 1825), faisant allusion aux comptes des rentes viagères ...des héritiers du feu M. J. Pallavicino. 14 et 15. Lettres de A. Carmagnola, (Milan, 15 juin et 19 octobre 1822. 16. Lettre de Gio. Battista Negri, (Milan, 16 octobre 1822). 17. Lettre de D. Staurengo, (Milan 17 juin 1822). 18. Lettre de C. Forquet et L. Guisso, (Naples, 19 juillet 1822). 19. Lettre de Falconnet et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 20. Lettre d'Em. Appelt et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 21. Lettre de Le Cointe et Cie, (Naples, 1er juillet 1822). 22. Lettre de Binet et Cie, (Naples, 27 juillet 1826). 23. Lettre de Charles Bonnet et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 24. Lettre de J. Labrosse, (Trieste, 25 juin 1822). 25. Lettre de Necker, Collioud et Comp., (Trieste, 6 septembre 1822). 26. Lettre de Pierre Senn & Comp., (Livourne, 15 juin 1822). 27. Lettre de Viollier & Comp., (Livourne, 15 juin 1822). 28. Lettre de J. Ulrich Walser, (Livourne, 18 juin 1822). 29. Lettre d'Isach Grego, (Venezia, 28 juin 1822). 30. Lettre des Frères Aubert fils, (Turin, 10 juin 1822). 31. Lettre de Seultheiser, (Rome, 28 juin 1822). 32. Lettre de Pellegrini, (Gênes, 1er mars 1824) faisant allusion à une opération avec M. Durazzo. Suivent de la page 38 à 92 essentiellement des bulletins de change annotés ou diverses opérations de banque, soit 67 documents adressés à Paccard, ainsi qu'à Paccard Dufour & Cie, 15 rue Richer à Paris, entre 1822 et 1857. Notons également la présence de 27 courriers des différentes places italiennes, dont l'un (3 novembre 1854) signé de Charles Perrone de Gênes fait allusion au "marquis de Brignole." Les pages 93 à 98 contiennent des documents imprimés et annotés (liquidation de la société Verita Michelagnoli à Florence en 1854, informations de la part des sociétés Carlo Massone (Gênes 1850), Monasse Luzzato (Trieste, 1848), Spaliardi (Milan 1857), Morris Prévost et Cie (Londres 1853), Simon G. Sina (Vienne, 1856) au décès du baron Georges Sina. Exceptionnelle correspondance bancaire sur une période de trente ans, de la Restauration au début du Second Empire, qui permet d'esquisser une cartographie du réseau bancaire, qu'entretint Barthélémy Paccard, notamment avec les places italiennes, Gênes en particulier. Barthélémy Paccard (1796-1863) est né à Genève d'une famille protestante. Il est le frère cadet de David-Marc Paccard (1794-1863), banquier à Genève depuis 1818. Barthélémy fit ses premières armes chez James de Rothschild à Paris, ce qui explique les premières correspondances avec Nathan et Charles de Rothschild, de Londres et de Naples en 1822. Il fonde sa propre maison de banque en commandite en 1822, au 44 rue de l'Echiquier. Son commanditaire est le banquier Andrea de Ferrari, issu d'une des grandes familles patriciennes de Gênes, associé aux banquiers genevois De La Rües et époux de Livia Pallavicino. Leur fils Raffaele de Ferrari (1803-1876) succéda à son père en 1828, épousa Marie de Brignole Sale, devint duc de Galliera en 1837 et fut un partenaire de Paccard dans ses investissements parisiens. Barthélémy Paccard s'associa en 1833 au genevois Louis Dufour, la raison sociale de la banque devenant ainsi "B. Paccard, L. Dufour & Cie". La longue lettre amicale de félicitations (5 mai 1822) du genevois Jacques Mirabaud (1784 - 1864), établi à Milan en 1814, montre l'importance du réseau genevois en Italie. Une des filles de Paccard épousera un fils de Mirabaud. Henri Mirabaud succédera en 1858 à son beau-père et sera à l'origine de la Banque Mirabaud à Paris. La crise de 1848 semble ne pas avoir épargné la maison " Paccard-Dufour ", si l'on en juge le courrier envoyé de Turin le 18 mai 1848 par Mestrezat et Cie à l'attention de " Paccard-Dufour en liquidation ". L'ensemble représente une contribution importante à l'histoire de la haute banque parisienne, et de ses liens avec notamment les maisons de banque privée du nord de l'Italie (Milan, Turin, Gênes, Trieste, Naples...), dans la première moitié du XIXe siècle. (Bibliographie : Nicolas Stoskopf et Isabelle Dumielle-Chancelier, Banquiers et financiers parisiens, 2002, notice sur Barthélémy Paccard p. 319 - Hubert Bonin, La Banque et les banquiers en France : du Moyen Age à nos jours, 1992 - Marina Romani / Luciano Maffi. "National and International Private Bankers and the Building of the Italian Credit and Financial System during Italian Unification", essay in The Journal European Economic History.] (BrouB87) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
BARTHELEMY (Balthazard François, Marquis de)[rédigés par J.-L. Giraud Soulavie] + RAMEL Jean-Pierre (Général)
Reference : 20013
(1799)
Londres 1799 in-8 demi- percale 2 textes d'Auteurs différents reliés en un volume, reliure demi-percale bordeaux (half hard-back percale) in-octavo (14 x 21,6 cm), reliure tardive 19ème, dos long (spine without raised band), décoré or, titre frappé or, pièce de titre sur fond noir avec double filets or, fleuron central (floweret) or double filets or en pied avec date frappée or, papier peigné rouge et or aux plats, (label of title with gilt line) sur fond havane, papier marbré aux plats (cover with marbled paper), toutes tranches non rognées, orné d'un portrait de Barthelemy gravé sur bois en noir en frontispice + une vignette représentant "deux colonnes tronquées et mutilées en mémoire de Barthelemy et Carnot " gravée sur bois en noir en bas de la page de titre (avec l'explication page 223), 223 pages, sans lieu 1799 sans nom d'éditeur pour les MEMOIRES HISTORIQUES ET DIPLOMATIQUES DE BARTHELEMY (Edition Originale) + sans illustrations (no illustration), IV + 186 pages, seconde Edition, Londres, 1799 sans nom d'éditeur pour le JOURNAL DE L'ADJUDANT-GENERAL RAMEL,
BARTHELEMY (1747-1830) entre en diplomatie sous Choiseul. Nommé ambassadeur en Suisse, normalisa les relations entre ce pays et la France. Négociateur de la paix de Bâle amène la Prusse et l'Espagne à la paix. élu Directeur, fut arrêté après le coup d'Etat du 18 fructidor puis déporté. S'évada de Guyane, après un séjour aux Etats-Unis puis en Angleterre, revient en France, entre au Sénat, est fait comte de l'Empire en 1808. Pair de France, Ministre d'Etat en 1815, il fut élevé à la dignité de marquis par Louis XVIII........ADJUDANT-GENERAL RAMEL : Fils de Pierre Ramel, procureur et notaire Royal et de son épouse Françoise Guiches, Jean-Pierre Ramel -le jeune- est entré à 15 ans comme volontaire dans un régiment dinfanterie. En 1791, il est nommé adjudant-major dans la légion du Lot, et devient, lannée suivante, capitaine dans celle des Pyrénées. Il est promu en 1793 au grade de chef de bataillon. En 1794, il est incarcéré avec son frère Jean-Pierre Ramel, l'aîné, ancien membre de l'Assemblée législative qui sera assassiné pendant la Terreur. Il doit sa liberté au général Dugommier, et il est nommé adjudant-général en 1796 dans l'Armée de Rhin-et-Moselle. nommé Adjudant-général , il fait la campagne du Rhin sous les ordres de Moreau, et, chargé de la défense de Kehl, il repousse avec succès les attaques de larchiduc Charles. La même année, il est appelé au commandement de la garde du corps législatif. Il y dénonce la conspiration royaliste organisée par Gabriel Brottier le 30 janvier 1797, mais suspecté lui-même de sympathie pour les royalistes, il est désarmé par Augereau lors du Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est arrêté et conduit à la prison du Temple. Le lendemain, une loi le condamne, avec les proscrits de la veille, Pichegru, Barthélemy, Laffon-Ladebat, Barbé-Marbois. On le destitue et on l'envoie en déportation en Guyane, à Sinnamary. Il parvient, en juin 1798, à séchapper de cette colonie à bord d'une pirogue, et à gagner létablissement hollandais de Paramaribo avec Pichegru, Murinais, Willot, Barthélemy, Barbé-Marbois, Tronson-Ducoudray, etc. Il se rend à Hambourg puis à Londres et y fait paraître en 1799, un journal des faits relatifs à la journée du 18 fructidor, du Transport, du Séjour et de lÉvasion des Déportés, in-18. Ayant ensuite reçu de Bonaparte la permission de rentrer en France, il est réintégré dans l'armée sous le Consulat. Il fait un récit de son séjour au bagne de Cayenne, publié en 1799 et traduit en anglais............................Bel Exemplaire....RARE....en bon état (good condition). bon état NOUS SOMMES EN CONGÉ DU 29 AVRIL 2025 AU 13 MAI 2025 merci de votre compréhension!
imprimées à Troyes, Impr. Martelet, imprimées à Troyes, Impr. Marteletentre 1895 et 1899 ; tirées sur papiers de diverses couleurs, rouge, rose, bleu, violet, vert et jaune., Dans Les Fous littéraires (Édition des Cendres 2000), André Blavier dédie un important chapitre aux Candidats (p. 805 à 858), talonné par un autre, consacré aux Philanthropes, sociologues et casse-pieds. Mais Blavier ne connaît pas le citoyen Barthélemy Combaz, qui pourrait figurer honorablement dans les deux catégories. “Orgueil, foi en quelque mission historique se retrouvent chez les candidats communément dits excentriques. Pragmatisme et affairisme, rarement souci du bien commun, distinguent seuls les autres de ceux-là. Car ce sont, toujours des “malades qui nous gouvernent...” Historiquement, ils apparaissent avec la démocratie parlementaire (1848)” Ainsi parlait Blavier de Verviers pour présenter ces phénomènes électoraux.La réputation de Combaz n’a, malheureusement pour le genre humain, pas franchi les limites des collines et coteaux champenois du canton de Bar-sur-Aube. Il est né à Albanne en Savoie (pas encore française) le 8 mars 1845 et fut, dans sa jeunesse, une de ces petits ramoneurs savoyards qui, venus de Maurienne, Tarentaise ou Val d’Aoste, se rendaient dans les villes de France où les cheminées étaient nombreuses. Le destin du jeune ramoneur s’est joué un soir où, couché dans une grange, il surprit la conversation de deux conspirateurs qui projetaient d’assassiner Napoléon III. Il les a dénoncés, ce qui lui valut la reconnaissance de Badiguet en l’espèce d’un napoléon d’or. Ce fut le début de sa fortune. Le ramoneur se fit colporteur (autre profession de Savoyards émigrés). Il commença son commerce avec un âne, puis avec une voiture à cheval et parcourut les villages en vendant des tissus. Fortune faite, il s’installa à Fontaine, une commune du canton de Bar-sur-Aube et se présenta plusieurs fois à la députation aux législatives de 1893 à 1906. Au cours de es campagnes électorales, il était accompagné de musiciens et de tambours. Il faisait garder les affiches qu’il collait sur les murs des halles de Bar-sur-Aube par un factionnaire armé d’un échalas. Combaz se disait Premier citoyen du Monde et publiait un almanach qu’il adressait à tous les chefs d’état et au pape. Dans Folklore de Champagne n° 29 on trouve d’intéressants détails sur Combaz dans Les Souvenirs de Jeunesse de Jules Ruelle.Voici la liste des pièces :- Les commandements du Citoyen Combaz devront être mis à l’ordre du jour aux prochaines élections. Suppression définitive de tous les innocents à l’aide du bulletin des électeurs. Daté de Fontaine 14 sept. 1895 et signé : Barthélemy Combaz le citoyen le plus à la hauteur de tous les combattants du Siècle. 1 f. in-4 recto-verso, texte sur 2 colonnes avec 2 portraits du candidat (à 40 et 48 ans).- L’Ordre du jour dicté sous toutes réserves par le citoyen Combaz d’être un jour l’interrupteur du Congrès. Daté de Fontaine-sur-Aube 18 sept. 1896. 1 f. in-4, texte sur 2 colonnes, dont voici un échantillon : “Et dans l’espoir d’être nommé aux grandes élections législatives à Paris, pour être un homme rare aux yeux de tous les peuples, où je mettrai à l’ordre du jour de pouvoir obtenir l’amnistie et la réduction du service militaire pour éclairer l’univers dans son entier et rendre satisfaction à tous les êtres vivant sous la voûte du grand ciel bleu”- Déclaration du Citoyen Combaz. Fontaine-sur-Aube 16 sept. 1897 ; 1 f. in-4 recto-verso, texte sur 2 colonnes avec 2 portraits “À tous les esprits à l’Être suprême, et à tous les hommes du pouvoir...” il expose ses tribulations avec l’Administrateur du canton de Bar-sur-Aube qui lui qui lui refuse le droit de faire des réunions... “J’ai écrit à Notre Sainteté Léon XIII, je lui ai recommandé de donner ordre à tous ses employés de remettre toutes les propriétés qui ont été acquises avec des prières de l’eau bénite à leurs ayants-droit...” S’il n’est pas élu, il se rendrait volontiers près de l’empereur de toutes les Russies pour lui donner des conseils en lui déclarant “je suis le plus surfin des architectes de France...”- Affichette datée 8 avril 1897 : N’achetez rien avant d’avoir visité de Déballage des Marchandises du citoyen Combaz Place de l’Hôtel de Ville à Bar s. Aube... Tout acheteur pour 50 centimes recevra une consultation écrite qui lui accordera 30 années d’indulgence après sa mort.- Élection sénatoriale du 30 mai 1897 ; placard in-4 recto-verso. Texte sur 2 colonnes, avec 3 portraits : Barthélemy Combaz, candidat ; Léon Combaz adjoint au maire d’Albanne et Antoine Combaz, lieutenant des pompiers à Albanne, ses fils. “Je vous prie, électeurs, de dire avec moi la vérité. Songez à réparer votre faute de 1885. Je me suis présenté à vos suffrages. Si j’avais été envoyé pour vérifier les œuvres, je me serais rendu compte des travaux du Panama... N’ai-je pas fait une preuve de courage différentes fois ? J’ai placardé à Bar-sur-Aube que j’offrais de leur construire un lavoir de 80 à 100 places gratuitement ; l’ancien maire et le maire actuel ont refusé...”- Élection du Conseil Municipal du 3 mai 1896. 6 affiches avec le même texte daté de Fontaine 24 avril 1896, une pour chaque commune où il est candidat : Bar-sur-Aube, Sauvage-Magnil, Anglus, Baroville, Trannes, Louze, Fontaine. “J’ai appris à parler et à faire de la politique avec M. Casimir-Périer (...) je l’ai invité par voie d’affiche à se rendre à ma réunion ; il n’y est pas venu (...) il me reste un fil d’espérance : un jour viendra où nos petits-fils trouveront mes écrits et réciteront, je crois, le Mea Culpa de leur papa... - L’Avis du bien-être de la France entière. Par les soins des électeurs au Conseil Général de Bar-sur-Aube. 26 juillet 1898 ; 2 pp. in-4. “... Quant aux citoyens qui croient que je ne mérite pas leurs suffrages, je vais frapper avec mon enclume dans leurs cerveaux”. “Cri d’alarme” d’un persécuté qui veut guérir les plaies et bosses de tous les citoyens français en priant pour éteindre de la société des Zola, des Boulangistes et Panamistes et supprimer la politique de M. Berrard, le dieu des électeurs de Bar-sur-Aube.- Élections législatives du 8 mai 1898 pour l’arrondissement de Bar-sur-Aube. Moi, le plus courageux de tous les hommes, je me présente à vous (...) Comme je suis le plus divin de tous les hommes de France et de l’Univers... La preuve est facile à vous justifier... (la preuve suit !!) Fontaine, 30 avril 1898 signé Combaz candidat pour la 6e fois aux élections législatives et sénatoriales. Affiche in-folio. Joint, 1 f. in-4 recto-verso avec les portraits des membres de la famille Combaz (y compris Barthélemy enfant en petit ramoneur) avec au verso la sempiternelle lamentation du candidat persécuté. - Élections municipales du 10 mai 1896. Scrutin de Ballotage. Affiche in-folio. Il se présente à Bar-sur-Aube, Baroville, Fontaine, Trannes et Louze... Reparle de son fameux lavoir... “Si les électeurs se meurent, le citoyen Combaz ne se rend pas, Pour la recherche du progrès à la France et aux Français.”- Un ordre aux amis du pouvoir spirituel et temporel. Feuille volante in-4 imprimée recto-verso, datée Fontaine-sur-Aube, au moment de la fin de siècle. Avec 3 illustrations. “Par la création de l’homme, le compagnon du soleil, le soleil donne sa lumière à tout ce qui existe dans le monde entier.” Après cet incipit, Combaz le subrogé-tuteur des hommes, imitateur du savoir s’adresse au président Loubet, au pape Léon XIII auquel il envoie une lettre recommandée pour qu’il la lise à tous les cardinaux... Il vient de composer un almanach de 214 pages, lecture indispensable à tous les hommes pour mener leur entreprise. En l’an 1899 lui est apparu en rêve l’apôtre St. Thomas avec lequel il dialogue longuement et qui lui donne un message du pape.- La Résurrection des bonnes œuvres qui sont en souffrance depuis la création du monde et la Révision du progrès des Administrateurs de la ville de Bar-sur-Aube. Daté 1e août 1895 ; placard in-4 sur 2 colonnes. Au sujet des résistances du maire de Bar-sur-Aube à propos de la construction du lavoir et de l’interdiction signifiée à Combaz de donner des conférences dans la salle du Théâtre. La conférence se fera le 4 août dans une salle du café de Paris place de l’Hôtel de Ville.- Affiche pour la Conférence du 6 avril 1895 à la salle du Théâtre de Bar-sur-Aube. Au programme : la recherche du progrès, la construction du lavoir, dénonciation d’un miracle, d’une apparition à une jeune fille de 12 à 13 ans, Apparition réelle d’un acte mystérieux au citoyen Combaz.- Le Rêve de l’Arbre d’Or... 23 mars 1896. 1 f. in-4 recto-verso sur 2 colonnes. “Le Citoyen Combaz ne désire pas seulement que son nom soit imprimé dans l’histoire, mais qu’il soit gravé dans tous les cœurs des français”. Progrès, arts et métiers indépendants, fraternité de tous les peuples, contrôle de tous les êtres nuisibles à la société, Cispi et les Panamistes... Inspiré par l’apôtre Barthélemy qui lui parle et lui conseille de se porter candidat. Relation des persécutions subies pendant ses campagnes électorales de 1885 à 1893. Combaz successeur de Jésus-Christ, ses 10 commandements...- L’Avant-Garde d’un manifeste indépendant. 4 pp., in-4. Fontaine, 29 juin 1893. Il prévient les habitants de Bar-sur-Aube qu’il vient d’écrire un précieux manifeste. Déclaration des ordres pour la recherche du progrès et le refoulement des avis qui seraient nuisibles à la société. “Je peux dire que je travaille la nuit et le jour, c’est pour ma famille : ma famille c’est le peuple...” 3 portraits : le citoyen Combaz en 1885, en 1877, en 1893 et Marie-Eugénie Tétaz, née Albanne en 1856, fiancée e Combaz en 1877. Joint : 1 f. de 2 pp. in-4 adressé à l’administrateur du journal Le Petit Républicain de l’Yonne pour être publié le 25 décembre “jour de fête que l’enfant Jésus apporte par une opération miraculeuse des bonbons de toute nature dans les sabots des petits enfants”. Le lavoir encore ! signé Barthélemy Combaz, né à Albanne (Savoie) le 8 mars 1845, Ancien petit ramoneur de cheminées, Négociant et propriétaire à Fontaine (Aube).- Préalable discours du citoyen Combaz adressé au peuple français. 8 avril 1897 ; 1 f. in-4 recto-verso. Il explique sa mission sur terre, son désir de libérer les “lessiveuses” de leur esclavage (le lavoir encore !) - Ce ne sont pas les chanoines qui soulagent les peines, car ils se font des capitaux avec de l’eau bénite ! Il raconte comment il fut visité par l’ange Gabriel envoyé par Dieu pour que Combaz sauve la France (rappel de son texte L’Arbre d’or). Ses propositions de réformes... Joint 1 tract in-4 pour l’élection sénatoriale du 21 juin 1896. S’il est nommé, il imposera les commerçants riches à plus d’un million, avec une patente de triple luxe à proportion de leur fortune... Vindicte contre le maire de Bar-sur-Aube (vieux contentieux, conférences, lavoir, etc.)- L’Avant-Garde d’un manifeste indépendant. Grande affiche- Élection sénatoriale de l’Aube du 30 mai 1897. Grande affiche. Envoyez-moi au Parlement... je donnerai de la discipline à tous les hommes qui seront pour faire des complots panamistes ou autres du même genre... Moi seul, je me dis autoritaire, moi seul, des candidats, est digne d’être envoyé à la Chambre... Seul candidat progressiste.- ALMANACH COMBAZ 1899 (214 pages de lecture), interpellateur et vérificateur de l’Esprit des Hommes vivant sur la Terre. Nécessiteux à tout chacun pour les facultés de notre Bien-Être... Prix 50 centimes. Troyes, Impr. Martelet, (1899) ; in-16 carré, broché avec portrait de Combaz sur la couverture. 62 pp., 150 pp. La 2e partie est précédée d’un Avis. “L’édition de 1898 n’ayant pas été complètement épuisée, la partie des invendus de la dite édition, comprise entre les pages 1 à 148 et que l’on trouvera ci-après, a été rattachée au présent almanach de 1899”. Cette partie s’ouvre avec les portraits de l’auteur et de madame “costume d’une demoiselle de la commune d’Albane (Savoie) où j’ai reçu le jour et le sacrement du mariage”. La première partie donne : Observations sur l’année de grâce 1899 de 365 jours - Calendrier - Temps prescrits pour l’avenir sous la dictée du citoyen Combaz - “La manière de savoir analyser les bonnes aventures, c’est de se rendre propriétaire de mon almanach. Je prie toutes les personnes de ne pas plus le prêter que le plus précieux bijou que l’on possède, et le jour de sa mort de se le faire mettre dans son cercueil pour se préserver de l’enfer ; pour faire peur au diable...” Panama encore, affaire Dreyffus, les électeurs auraient dû envoyer Combaz au Palais Bourbon. Il n’aurait pas oublié d’y porter son démeloir, Bar-sur-Aube, le lavoir, etc., etc. dos renforcé avec du papier collant.Candidat foldingue, politicien de village autodidacte, susceptible, persécuté, illuminé, méglomane, écrivain au style approximatif, radoteur et céleste casse-pieds, Barthélemy Combaz n’a, semble-t-il, jamais fait l’objet d’un article ou d’une étude. Ce fleuron bouffon de la bibliothèque champenoise mériterait d’être exhumé et honoré idoinement.
Phone number : 03 86 50 05 22
Paris, Alcan, 1886 gr. in-8, 520 pp., index, broché. Qqs rousseurs et mouillures.
Tome I seul : Année 1792. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1789 in-8, 36 pp., dérelié.
Député de la ville de Rouen pour le Tiers, Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (1749-1818) s'intéressa particulièrement aux questions financières ; il devait figurer en 1800 parmi les fondateurs de la Banque de France. Ce texte passe en revue différents projets d'organisation financière (notamment la contribution de M. de la Borde, et le plan proposé par Necker).Martin & Walter, 20 379. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Saint-Louis-du-Sénégal, 25 mai 1850 in-4, [3] ff. n. ch., couverts d'une écriture régulière et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles.
Notable métis de l'île de Gorée et de Saint-Louis du Sénégal, Barthélémy Durand Valantin (1806-1864) fut maire de Saint-Louis de 1848 à 1851 et aussi le premier député du Sénégal à l'Assemblée constituante, puis à l'assemblée législative. Cette longue missive au gouverneur Auguste Baudin (1800-1877, en poste du 23 novembre 1848 à août 1850), vise à le justifier des critiques émises contre lui sur la base d'une analyse sommaire d'un précédent rapport adressé au gouverneur ; comme on n'en cite rien, il est un peu difficile de préciser l'objet du litige entre le maire et l'ordonnateur de la colonie qui en forme l'objet, mais il s'agit vraisemblablement de questions de secteurs de compétences administratives."Mon ambition ne va pas au-delà des fonctions que je remplis en ce moment. Il ne faut pas oublier que j'ai pris une part importante dans la nouvelle organisation municipale, et qu'ayant accepté de la diriger, je dois, au moins connaître l'intention qui y a présidé". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Saint-Louis-du-Sénégal, 16 février 1848 in-folio, [5] ff. n. ch., couverts d'une écriture régulière et très lisible (environ 35 lignes par page), en feuilles.
Notable métis de l'île de Gorée et de Saint-Louis du Sénégal, Barthélémy Durand Valantin (1806-1864) fut maire de Saint-Louis de 1848 à 1851 et aussi le premier député du Sénégal à l'Assemblée constituante, puis à l'assemblée législative.Le texte offre un exemple admirable de l'inertie administrative française, en usage même aux colonies : nommé maire de Saint-Louis par le directeur de l'administration des colonies, Durand Valantin se trouvait dans l'incapacité de prendre officiellement ses fonctions, en dépit de l'appui du gouverneur de la colonie, en raison de l'opposition d'un sieur Petiton, chef du service administratif par intérim (!), qui voyait dans cette nomination nombre d'irrégularités de procédure. En réalité, le point d'achoppement majeur était la subordination du maire au gouverneur et non au service administratif, comme il semble que c'était le cas ailleurs : "La dépendance du maire à l'autorité exclusive du chef de la colonie, qu'implique naturellement sa nomination par le ministre, au lieu de le placer, comme à Cayenne, sous les ordres du directeur de l'intérieur, qui n'est autre au Sénégal que le chef du service administratif ..." La lettre développe ensuite toutes les objections possibles à ces arguties juridiques, mais l'auteur, bien au fait de nos usages immuables, est peu optimiste ; il explique lumineusement d'ailleurs que ces vétilles "ne dénotent véritablement que ces déplorables tendances de l'administration locale à sacrifier toujours à de vaines questions de forme et de prérogative les idées les plus fécondes pour les convenances et la prospérité du pays".Le destinataire de cette longue missive était le Conseiller d'État Joseph-Henri Galos (1842-1873), gendre du général Foy et alors directeur de l'administration des colonies, depuis 1842 ; mais, en raison de la date de sa rédaction (seulement 6 jours avant le début de la Révolution de février) et des délais d'acheminement des courriers depuis l'Afrique, il est probable qu'elle fut remise à son successeur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1790 in-8, 8 pp., cartonnage de papier gris, dos lisse muet, titre poussé à l'encre sur le plat supérieur (reliure moderne). Des mouillures claires.
C'est au cours de l'année 1790 que les effets de la Caisse d'escompte furent revêtus de la mention "promesse d'assignat", afin que chaque porteur pût échanger ses bons de caisse, quand le système des assignats fut enfin voté par la Constituante, avec le prodigieux succès que l'on connaît : du papier contre du papier donc ...Député de la ville de Rouen pour le Tiers, Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (1749-1818) s'intéressa particulièrement aux questions financières ; il devait figurer en 1800 parmi les fondateurs de la Banque de France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1789 in-8, 36 pp., cartonnage papier gris (reliure moderne).
Député de la ville de Rouen pour le Tiers, Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (1749-1818) s'intéressa particulièrement aux questions financières ; il devait figurer en 1800 parmi les fondateurs de la Banque de France. Ce texte passe en revue différents projets d'organisation financière (notamment la contribution de M. de la Borde, et le plan proposé par Necker).Martin & Walter, 20 379. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1914 in-8, XII-434 pp., portrait-frontispice, fac-similé, index, broché.
Tulard, 88. "Seul le dernier chapitre intéresse la période consulaire et impériale. Peu de révélations : Barthélémy se vante d'avoir voté contre le senatus-consulte établissant l'Empire. Bien qu'il ait présidé le Sénat en 1814, il n'apporte aucun élément important sur la chute de Napoléon".Par ailleurs, "ses mémoires sont particulièrement intéressants pour l'histoire diplomatique de la Révolution". (Fierro, 84). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie et librairie du Journal Officiel, 1870 in-8, 56 pp., broché.
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Paris, E. Dentu, Aug. Aubry, 1864 in-8, 52 pp. (les IV premières en romain), bradel demi-percaline orangée fantaisie, tête dorée (rel. de la fin du XIXe). Bon exemplaire.
Fait partie de l'abondante série des catalogues de noblesse de 1789 publiés par La Roque et Barthélémy.Saffroy II, 32328a. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de L.F. Delatour, 1766 in-4, [2]-45 pp., avec 4 planches dépliantes "in fine", demi-veau havane, dos lisse orné de filets et de guirlandes en tête et en queue (reliure du XIXe s.). Infimes épidermures au dos.
Il s'agit d'une réponse à Swinton, qui avait critiqué l'interprétation donnée par Barthélémy en 1758 de deux inscriptions phéniciennes, dont l'une conservée à Malte. Bien avant en effet de connaître la célébrité par son jeune Anacharsis, synthèse plaisante de ses recherches, l'abbé avait fait partie du milieu des antiquaires français (Choiseul, Caylus), parcouru l'Italie et collecté quantité d'inscriptions et de vestiges, et s'était essayé à l'épigraphie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Perrotin, 1832 in-8, XVI-48 pp., vignette de Tony Johannot au titre, représentant la place de la Bourse le 27 juillet 1830, broché sous couverture imprimée. Légt défr.
Edition originale (une seconde édition parut la même année) de ce poème politique par lequel le polémiste Auguste-Marseille Barthélémy (1796-1867) entendait répondre à ceux qui l'accusaient d'être désormais vendu au pouvoir orléaniste. Il faut dire qu'il avait salué le régime de Juillet comme le couronnement de ses efforts de satiriste anti-légitimiste, et que son poème L'Insurrection lui avait valu une pension de 1200 francs ...Il faut retenir un vers de cette composition, parce qu'il est passé à la postérité : "L'homme absurde est celui qui ne change jamais", autre version du "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent" ...Vicaire I, 327. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ch. Delagrave, 1874-1875 2 forts volumes in-8, 640 et 628 pp., avec 8 cartes dépliantes hors-texte (à la fin du volume II), demi-basane violine, dos lisses ornés de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos un peu frottés.
Unique édition de cet ouvrage pas si commun, qui appartient à la production pédagogique d'Hippolyte Barthélémy (1840-1900), professeur titulaire à Saint-Cyr jusqu'à sa démission en 1878. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, s.n., 1862 in-4, 135 pp., coupure de presse contenant une nécrologie sur l'auteur contrecollée sur les premières gardes, toile chagrinée noire, dos lisse orné de filets dorés, encadrement de double filet à froid sur les plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Manque au dos, coins abîmés.
Rare. Fils de Jacques-Augustin Galiffe, John-Barthélémy Galiffe (1818-1890) fut un historien spécialisé dans l'histoire genevoise. Il occupa la chaire d'histoire nationale à l'Académie de Genève de 1861 à 1865, mais ses travaux sont peu connus en-dehors du canton lui-même.Geisendorf, 3416. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, A.-J. Denain, 1830 in-8, 59 pp., broché sous couverture imprimée.
Une des nombreuses pièces en vers du satiriste Auguste-Marseille Barthélémy (1796-1867), aux convictions républicaines affirmées (mais récentes : il fut royaliste au début de la Restauration) : elle critique de façon attendue la "confiscation" de la Révolution de 1830 par Louis-Philippe. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1777 in-12, [2] ff. n. ch. (titre, liste des rôles), 140 pp., cartonnage de papier doré, dos lisse muet, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Importants manques de papier au dos.
Très rare adaptation pour la scène du roman épistolaire Les Egaremens de l'amour, ou Lettres de Fanéli et de Milfort, paru en 1776 en deux volumes. D'après le matériel typographique, l'impression ne fut pas réalisée en France.Barthélémy Imbert (1747-1790) monta jeune de Nîmes à Paris pour se lancer dans la carrière des lettres, et commit à la fois romans et pièces de théâtre. Ce fut cette même année 1777 qu'il commença d'écrire pour la scène, avec Gabrielle de Passi.Un seul exemplaire de la pièce au CCF (BnF). Absent de Cioranescu.Très rare exemple de cartonnage de papier doré. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT