CLAIRVILLE (Louis-François-Marie Nicolaïe, dit) , BEAUPLAN (Victor-Arthur Rousseau de Beauplan dit Arthur de).
Reference : 234501
Paris, Beck, Tresse, 1849 in-8, 15 pp., texte sur deux colonnes, broché sous couverture citron imprimée.
Composé par des spécialistes du genre, dont le célèbre Clairville (1811-1879), l'"Alexandre-Dumas du vaudeville", aux 450 pièces publiées, ce vaudeville est éminemment politique, et c'est bien le moins qu'on pouvait faire en ces débuts de la République démocratique et sociale ; en tout cas, ses grenouilles parlent comme des avocats députés et des démagogues de rues : "J'aime par goût l'état démocratique, / On me verrait, comme certaines gens / Crier bien haut : Vive la République ! / Mais les destins et les flots sont changeants. / Pour éviter toute espèce de brouilles, / Moi, par état, je suis tous les drapeaux" (c'est le dénommé Crapaudin qui croasse ainsi.Sans le reprendre à notre compte, citons cette critique un tantinet éreintante de la facilité abondante de l'auteur principal et de sa transcription des nouveautés sociales et politiques en langage dramatique : "Clairville fait effectivement une pièce comme un écolier broche un pensum. C’est le type de la fécondité stérile ; l’homme a la fois qui a le plus enfanté et le moins écrit. Il ne compose pas ses vaudevilles, il les confectionne ; sa littérature est toute de pacotille, et ses œuvres d’occasion. Son cabinet est une sorte de friperie littéraire, où l’on brosse et rhabille à neuf les vieux mots râpés et les calembours ensevelis. Pas une mesure administrative, pas une annonce bizarre, pas une invention nouvelle que M. Clairville n’ait mise en scénario ou tournée en couplets. C’est l’homme de la revue et de la parodie par excellence. Voulez-vous connaitre l’histoire politique, sociale et industrielle des dix dernières années, lisez le théâtre de M. Clairville. Il a chanté les escargots sympathiques, dialogué l’exposition de Londres et les trains de plaisir. Il a mis M. Proudhon en cinq actes, son projet de suppression d’impôts en autant". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
J'ai lu 1999 poche. 1999. Broché. 309 pages. Pour Howard Falcon l'apothéose est proche. Dans quelques mois il aura rejoint l'orbite de Jupiter. Et pourra enfin concrétiser le projet Kon-Tiki le premier vol habité dans l'atmosphère de la géante du système solaire. Véhicule choisi : un dirigeable le seul engin capable de résister aux formidables tempêtes joviennes. Quel triomphe pour Falcon qui n'a eu de cesse de réhabiliter l'âge d'or des grands Zeppelin ! Ailleurs pourtant on s'inquiète de ce projet. Une fois de plus Sparta super-enquêtrice du Bureau spatial a retrouvé la trace de ses vieux ennemis les Prophètes du Libre Esprit. La secte annonce l'avènement imminent sur Jupiter du Pancréateur mystérieuse entité aux pouvoirs divins. Comment ne pas voir dans le départ prochain de la mission Kon-Tiki plus qu'une simple coïncidence ? L'auteur vu par l'éditeur Arthur C. Clarke et Paul Preuss Le retour d'un Arthur C. Clarke au meilleur de sa forme et le talent confirmé de Paul Preuss un nouveau grand" de la S-F ont produit cet étonnant "thriller spatial" dont voici le quatrième volet Bon Etat
Paris, G. Sauleau, 1897 in-8, titre, 23 pp., demi-basane fauve, dos lisse, tranches mouchetées, couverture conservée (reliure de l'époque).
Rare et intéressante rectification sur la teneur exacte du célèbre propos prêté à Mirabeau en réponse au marquis de Dreux-Brézé ; l'examen des sources et des circonstances permet à Arthur Loth (1842-1927) de démentir la version officielle héroïsée qui a circulé après coup.Exemplaire enrichi d'un B.A. de Henri de Dreux-Brézé (1826-1904), petit-fils d'Henri-Évrard, adressé le 3 juin 1900 à une "Altesse royale" non précisée, pour lui présenter l'opuscule de Loth. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Louvain, Nauwelaerts, Paris, Béatrice Nauwelaerts, 1965 - 1968 2 vol. in-8, 486 pp. ; 673 pp., 2615 numéros décrits, brochés.
Unique édition. Il ne faut pas confondre l'auteur principal de cette monographie avec le Jésuite belge Arthur Vermeersch (1858-1936). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, C. Marpon et E. Flammarion , s.d. (1885) in-12, [2] ff. n. ch., VII pp., 125 pp., un f. n. ch., demi-veau havane, dos à nerfs, pièce de titre noire (reliure de l'époque). Rousseurs.
Deuxième édition (la première est de 1877) de ce récit de la transportation en Algérie du révolutionnaire Arthur Ranc (1831-1908), et de son évasion en 1856. À la suite de quoi, il séjourna en Belgique et en Italie, avant de retourner en France après l’amnistie de 1859. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez les marchands de nouveautés, an XII - 1804 in-8, [2] ff. n. ch., 168 pp., dérelié. Mouillures en début d'ouvrage.
Unique édition. Rédigée par un général irlandais réfugié en France depuis 1796 pour sa participation à l'expédition de Hoche, cette relation est tout sauf impartiale, comme on peut en juger d'après une des phrases du début, typique de la façon dont Napoléon considéra toujours les Anglais : "C'est sur cette politique étroite et mercantile qu'est toujours fondée l'amitié ou l'inimitié de l'Angleterre. Elle appelle ses amis les nations qui trafiquent avec elle à ses propres conditions, c'est-à-dire à son profit ; les peuples qui rejettent avec dédain ces conditions inégales, qu'on ne saurait imposer qu'à un peuple conquis, sont appelés ses ennemis naturels."Arthur O'Connor (1763-1852), membre de la Société des Irlandais unis, épousa en 1807 Alexandrine-Louise-Sophie de Caritat de Condorcet, fille de Condorcet et de Sophie de Grouchy. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bachelin-Deflorenne, 1867 2 vol. in-8, VI-459 pp. et 410 pp., portrait-frontispice au tome I, vasane rouge maroquinée, couv. papier marbré cons. (reliure moderne). Ex-libris Pierre Sédille.
Edition originale rare et recherchée.Vicaire, 278 : "Cet ouvrage, rédigé en forme de dictionnaire, est intéressant par les renseignements que l'on y trouve sur les sociétés gastronomiques, littéraires, chantantes, etc."Bitting, 125. Fritsch, 464. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Louvain, A. Uystpruyst, Paris, Giard & Brière, 1904 fort vol. in-8, XXXIX pp., 1009 pp., broché.
La première édition de cette somme est de 1900. Le jésuite Arthur Vermeersch (1858-1936), par ailleurs professeur de théologie morale et de droit canonique pendant 25 ans (il devait participer comme expert à la codification de 1917, initiée par Pie X), avait développé un vif intérêt pour les questions de justice sociale en Belgique et aussi au Congo belge, qu'il visita et où il prit la mesure des problèmes raciaux. ON JOINT : le prière d'insérer sur un feuillet volant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., avril 1868 in-folio, [10] ff. anopisthographes n. ch., couverts d'une écriture épaisse, régulière et très lisible, biffures au crayon de bois, 10 ff. vierges, en feuilles, cousu.
Daté du 15 avril 1868, le document est signé du général de division directeur du Conservatoire impérial des arts et métiers, à savoir Arthur-Jules Morin (1795-1880), ingénieur militaire nommé à ce poste en 1854 (il le conserva jusqu'à sa mort).Le texte semble constituer le brouillon, au demeurant contourné, d'un article ou d'un mémoire sur une question parlementaire agitée à l'époque : "Tandis que, depuis sa dernière session, la Chambre des députés, saisie d'un projet de loi sur l'enseignement technique, hésite et ne paraît pas sentir l'importance politique et industrielle du développement de l'instruction scientifique répandue parmi les travailleurs de tous les rangs, les Anglais, adoptant les principes sur lesquels ce projet de loi est basé, en ont soumis un analogue à la délibération du Parlement" (version avant les corrections manuscrites au crayon de bois).Suivent la traduction d'un article du Journal de la société des arts de Londres (Journal of the Royal society of arts, 10 avril 1868), sur les donations de Joseph Withworth (1803-1887, industriel qui donna une impulsion décisive au développement de l'enseignement technologique en Grande-Bretagne), ainsi que des extraits des débats à la Chambre des Lords.À cette époque, la question de l'enseignement technique (ou "professionnel" comme on dit aujourd'hui) accusait un retard considérable en France : L’exposition universelle de Londres ayant montré le retard du pays en cette matière, le ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics avait chargé une commission d’étudier le développement de l’enseignement professionnel. A l’issue de ses travaux, qui durèrent quand même de 1863 à 1865, elle élabora la première définition officielle de l’enseignement technique mais se prononça contre une organisation générale de cet enseignement par l’État ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
London, Arthur L. Humphreys, 1911 fort in-8, XXII-437 pp., front., 53 pl. dont 11 en coul., index, carte dépl. en fin de vol., percaline verte (rel. de l'éditeur).
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Paris, Ledoyen, 1857 in-8, 158 pp., broché. Envoi sur la couverture.
Unique édition de cet essai qui passa alors inaperçu, mais dont les doctrines réapparurent à la fin du siècle dans les milieux conservateurs et régionalistes (notamment chez certains félibres), et dont Maurras semble avoir été le dernier partisan (cf. sa préface à La Fin de l'Empire espagnol d'Amérique de Marius André, en 1922). L'idée était assez simple : promouvoir une collaboration des "nations latines" issues de la décomposition de l'Empire romain, et qui avaient gardé l'usage d'un idiome issu du latin. La conception était plus culturelle à la base que fondée sur des intérêts communs, ce qui explique qu'elle ait disparu de l'horizon même de la droite nationaliste après l'échec du rapprochement franco-italien et la guerre civile espagnole.Arthur de Grandeffe (1832- 1900), issu d'une très ancienne famille poitevine, mena une existence partagée entre des besognes alimentaires (notamment comme administrateur du P.L.M.) et des recherches généalogiques et littéraires. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Alger, Tissier, 1865 in-12, [4]-422-[2] pp., broché. Dos abîmé.
Première édition rare. L'ouvrage fut réédité en 1870.Arthur Béhaghel (1833-1888) fut rédacteur en chef de l'Observateur de Blidah et correspondant du Courrier d'Oran.Tailliart, 38. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. Dentu, 1861 in-8, VII pp., pp. 8-61, demi-toile chagrinée cerise, dos lisse orné de filets à froid, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos insolé.
Dernière des trois brochures "inspirées", en fait dictées par Napoléon III, que Louis-Arthur Hélion de La Guéronnière (1816-1875) signa pour diffuser la position officieuse de l'Empereur dans l'épineuse question de l'unité italienne.Relié avec 8 autres pièces surtout politiques :I. [DUPANLOUP (Félix) :] Paroles de Mgr l'évêque d'Orléans prononcées dans la cathédrale de Sainte-Croix à son retour de Rome, le 27 juillet 1862. Orléans, Alphonse Gatineau, Blanchard, Veuve Pellisson, J. André, 1862, 46 pp. - II. PREVOST-PARADOL (Lucien-Anatole) : Quelques réflexions sur notre situation intérieure. Paris, Michel Lévy frères, 1864, 16 pp. - III. AUGIER (Emile) : La Question électorale. Paris, Michel Lévy frères, 1864, 31 pp. - IV. [SILVESTRE (Théophile) :] La Conspiration des Quarante. Paris, E. Dentu, 1864, 32 pp. Très curieuse pièce qui accuse l'Académie française d'être devenu un club politique tout entier tendu à fomenter de l'opposition au régime impérial ... Le journaliste Théophile Silvestre (1823-1876) avait, lui, réellement rénoncé à la vie politique après son échec à la députation en 1849. - V. LUDRE (Gaston de) : Napoléon IV. Nancy, Imprimerie de Ve Raybois, 1869, 100 pp. Sur les inconvénients d'une éventuelle régence dans l'état de la législation. - VI. [THURIOT DE LA ROSIERE (Alexis-Eugène) :] Circulaires, discours et lettres. Paris, A. Chaix, s.d. [1871], 113 pp. Pièces concernant les deux années de députation d'Alexis-Eugène Thuriot de La Rosière (1807-1876), élu député de la Marne pour l'assemblée législative de 1849. - VII. Notes sur P. Lanfrey, par un de ses compatriotes. Détails biographiques. - Lettres inédites. - Les lettres d'Everard. Chambéry, Imprimerie Ménard, 1878, 128 pp. Sur Pierre Lanfrey (1828-1877), natif de Chambéry, député des Bouches-du-Rhône à l'Assemblée nationale de 1871, puis sénateur inamovible. - VIII. LARCY (Roger de) : Racine à Uzès. Une lettre inédite concernant le séjour du poète dans cette ville. Extrait du Correspondant. Paris, Jules Gervais, 1882, 14 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nogent (Haute-Marne), chez l'auteur, 1880-1884 in-4, [2] ff. n. ch., 188 pp., [2] ff. n. ch., avec des figures en noir dans le texte (sceaux et armes), manque le portrait-frontispice du cardinal de La Luzerne, broché.
Ce tiré-à-part des Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres connut au moins deux éditions : la nôtre, et une portant l'adresse de Langres-Paris, Jean-Baptiste Dumoulin, 1884. Une troisième, portant la date de 1880, est également attestée. L'iconographie hors texte diffère dans chacune des éditions.Natif de Nogent-en-Bassigny, Claude-Arthur Daguin (1849-1944) fut la "mouche du coche" de sa ville natale, se mêlant de tout (écoles publiques, bibliothèque, musées locaux, sociétés régionales, œuvres philanthropiques, etc.). Il écrivit sur quantité de sujets, les plus hétéroclites possible (décorations, ordres de chevalerie, pêche à la ligne, aquariums d'appartement, droit, colonies, etc.). Mais le meilleur de sa production a été réservé à l'histoire locale.Saffroy II, 20 223 (ne connaît que l'édition de 1884). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1780) petit in-4, [5] ff. n. ch., un f. vierge, cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre en long (reliure moderne).
Rarissime pièce du 9 décembre 1780, signée d'Arthur Richard Dillon (1721-1806), qui, en tant qu'archevêque de Narbonne (depuis 1762), était président-né des États de Languedoc, et s'intéressait par dessus tout au développement économique de sa province : les ponts, les canaux, les routes et les ports concentrèrent une grosse partie de son activité."Le bail-à-ferme du pont de bateaux construit sur le Rhône, entre la ville de Beaucaire & de Tarascon (...) sera fait pour six années & quatre mois, qui commenceront au premier janvier 1781, & finiront au dernier avril 1787 (...)".Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bérod, s.d. (1874) petit in-4 oblong, [73] ff. n. ch. de texte autographié légendant chacune des planches, et 72 planches lithographiées sur fond teinté (y compris le titre et la liste de l'état-major du bataillon), demi-chagrin fauve, dos à nerfs fleuronné, couverture imprimée conservée (reliure de l'époque).
Unique édition de ce rare album commémoratif des trajets et combats de ce régiment pendant les opérations de la Guerre de 1871. Il est bien complet de texte de 73 pp. de notices destinées à s'intercaler entre les planches, rédigé par l'avocat et littérateur Arthur de Grandeffe (1832-1900), qui était le capitaine commandant la 5e Compagnie de ce bataillon, et qui a tendance à manquer dans les exemplaires. La plupart des vues représentent des lieux sis proches de Paris (Bagnolet, Pantin, Neuilly, Neuilly-Plaisance, Avron, Charenton, Saint-Maurice, Buzenval, etc.), puisque le bataillon dut retraiter sur Paris après le combat de Châtillon (19 septembre 1870), pour assurer la protection rapprochée de la capitale.Palat, p. 181. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Reims). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bérod, s.d. (1874) petit in-4 oblong, [73] ff. n. ch. de texte autographié légendant chacune des planches, et 72 planches lithographiées sur fond teinté (y compris le titre et la liste de l'état-major du bataillon), demi-maroquin parme, dos à nerfs, monogramme couronné en pied AG, tête dorée (Pruvost). Fente au mors supérieur.
Unique édition de ce rare album commémoratif des trajets et combats de ce régiment pendant les opérations de la Guerre de 1871. Il est bien complet de texte de 73 pp. de notices destinées à s'intercaler entre les planches, rédigé par l'avocat et littérateur Arthur de Grandeffe (1832-1900), qui était le capitaine commandant la 5e Compagnie de ce bataillon, et qui a tendance à manquer dans les exemplaires. La plupart des vues représentent des lieux sis proches de Paris (Bagnolet, Pantin, Neuilly, Neuilly-Plaisance, Avron, Charenton, Saint-Maurice, Buzenval, etc.), puisque le bataillon dut retraiter sur Paris après le combat de Châtillon (19 septembre 1870), pour assurer la protection rapprochée de la capitale.Palat, p. 181. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Reims). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bérod, s.d. (1874) petit in-4 oblong, [73] ff. n. ch. de texte autographié légendant chacune des planches, et 72 planches lithographiées sur fond teinté (y compris le titre et la liste de l'état-major du bataillon), demi-basane verte, dos lisse, filets dorés, couv. cons. (reliure de l'époque).
Unique édition de ce rare album commémoratif des trajets et combats de ce régiment pendant les opérations de la Guerre de 1871. Il est bien complet de texte de 73 pp. de notices destinées à s'intercaler entre les planches, rédigé par l'avocat et littérateur Arthur de Grandeffe (1832-1900), qui était le capitaine commandant la 5e Compagnie de ce bataillon, et qui a tendance à manquer dans les exemplaires. La plupart des vues représentent des lieux sis proches de Paris (Bagnolet, Pantin, Neuilly, Neuilly-Plaisance, Avron, Charenton, Saint-Maurice, Buzenval, etc.), puisque le bataillon dut retraiter sur Paris après le combat de Châtillon (19 septembre 1870), pour assurer la protection rapprochée de la capitale.Palat, p. 181. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Reims). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bérod, s.d. (1874) petit in-4 oblong, [73] ff. n. ch. de texte autographié légendant chacune des planches, et 72 planches lithographiées sur fond teinté (y compris le titre et la liste de l'état-major du bataillon), demi-chagrin brun, dos lisse, filets dorés et pointillés dorés, monogramme P. M. sur le premier plat (reliure de l'époque).
Unique édition de ce rare album commémoratif des trajets et combats de ce régiment pendant les opérations de la Guerre de 1871. Il est bien complet de texte de 73 pp. de notices destinées à s'intercaler entre les planches, rédigé par l'avocat et littérateur Arthur de Grandeffe (1832-1900), qui était le capitaine commandant la 5e Compagnie de ce bataillon, et qui a tendance à manquer dans les exemplaires. La plupart des vues représentent des lieux sis proches de Paris (Bagnolet, Pantin, Neuilly, Neuilly-Plaisance, Avron, Charenton, Saint-Maurice, Buzenval, etc.), puisque le bataillon dut retraiter sur Paris après le combat de Châtillon (19 septembre 1870), pour assurer la protection rapprochée de la capitale.Palat, p. 181. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Reims). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, P. Mouillot, 1904 in-4, [6]-87 pp., avec de nombreux plans et illustrations dans le texte, demi-chagrin bleu, dos lisse orné Deux ex-libris dont celui d'Yves Louis Mongrolle.
Arthur Hustin (1850-1924) était secrétaire général de la questure du Sénat, et il a commis de nombreux textes sur la vénérable institution et le palais qu'elle occupe.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Collection Cahiers libres, 29.Paris, François Maspero, 1963 in-8, 404 pp., [2] ff. n. ch., broché sous couverture rempliée et illustrée.
Première traduction française de The British labour movement 1770-1920, a history (1956), l'un des ouvrages les plus connus de l'historien marxiste britannique Arthur Leslie Morton (1903-1987). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Perrin, 1896 2 vol. in-12, [3] ff. n. ch., XXIII pp., 280 pp. ; [2] ff. n. ch., 304 pp., demi-chagrin cerise, dos à nerfs, premières couvertures conservées (reliure moderne). Quelques pages roussies.
L'intérêt de l'orléaniste bon teint qu'était le magistrat Achille-Arthur Desjardins (1835-1901) tient un peu du paradoxe, mais il s'agissait de connaître les idées pour mieux les combattre (cf. les premiers paragraphes de l'introduction). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Buisson, 1793 3 volumes in-8, 16-VIII-468 pp., [4]-498 pp. et [4]-416 pp., avec deux cartes dépliantes, basane tabac à coins, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque). Coins frottés, petit manque en queue du tome 2, tache d'encre en marge de quelques feuillets du tome 2.
Edition originale de la traduction française. L'ouvrage, publié en anglais en 1792 sous le titre de Travels in France, donne la synthèse des observations essentiellement agronomiques de l'économiste anglais Arthur Young (1741-1820), invité par son ami Lazowski à visiter la France en 1787, puis revenu pour un deuxième et un troisième périples en 1788, puis 1789-1790, poussant une fois jusqu'en Catalogne, une seconde jusqu'en Italie.Kress B 2638. Fierro, 1499. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nanterre-amandiers 1984 in4. 1984. Broché. 175 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat
Paris, Alphonse Lemerre, 1895 1 volume in-18 (19 x 13 cm) de (2)-II-324-(3) pages. Reliure plein maroquin vert d'eau, dos à nerfs janséniste, auteur et titré doré au dos, fer spécial (bibliothèque Arthur Meyer) doré en queue au dessus du millésime doré également, tranches dorées sur brochure, non rogné, les deux plats de couverture jaune imprimée conservés, large jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats (reliure signée E. CARAYON). Excellent état si ce n'est un dos uniformément insolé viré au marron, quelques légères décolorations sur les plats. Intérieur parfait. Edition originale tirée sur papier vélin satiné teinté. Il n'est pas fait mention de grands papiers. Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au bibliophile et magnat de la presse Arthur Meyer : "A Monsieur Arthur Meyer. Hommage cordial de l'auteur. Paul Hervieu." Exemplaire dans lequel Arthur Meyer, comme à son habitude, a fait relié en tête une belle et intéressante lettre autographe datée du 16 septembre 1908 à lui adressée et relative à la genèse du livre. Nous la reproduisons intégralement ci-dessous : "Cher monsieur, mes "doux loisirs de vacances" consistent en pourparlers continuels avec le Président de l'Association des Directeurs, et à présider, cette semaine, trois séances confraternelles pour règlement d'affaires. Je m'arrache à leur perspective pour répondre à la question que veut bien me faire votre bibliophilie ; et je vous exprime combien je suis flatté de la part qu'elle m'a fait l'honneur de m'accorder. La conception de l'Armature remonte à une quinzaine d'années. Nombre de détails la concernant sont maintenant dans les brouillards de l'éloignement. Je me souviens toutefois que j'avais été frappé de la magnanimité avec laquelle des épouses supportaient l'inconstance du mari, et de la rigueur jalouse qui s'emparait d'elles, aussitôt que celui-ci mettait la dot en péril. Cette observation, répétée, m'inspira le personnage de la baronne Saffre. L'équité me fit chercher si le sexe fort ne présentait pas de ces équivalents. Et j'eus l'égale tristesse de constater que, lui aussi, était intéressé. Je me mis à l'œuvre pour exposer l'idée que, dans la vie mondaine, l'argent exerce la même obsession que dans les affaires du commerce et de l'industrie, avec ceci de différent et de curieux qu'elle est inavouée. Ma pensée fit alors, au vil métal, l'application du célèbre adage "s'en souvenir toujours ; n'en parler jamais." Je vous prie d'agréer, cher monsieur, l'assurance de tous mes souvenirs et de mes meilleurs sentiments. Paul Hervieu. 16 septembre 1908." Dans l'Armature Paul Hervieu évoque avec force le règne de l’argent et la destinée d’un nabab. Il y peint surtout les milieux aristocratiques avec un regard très critique, qui n’exclut cependant pas une fascination croissante. Hervieu a été pendant longtemps l’ami le plus cher et le plus dévoué d'Octave Mirbeau, qui l’a introduit chez Goncourt et Mallarmé et l’a mis en relations avec Rodin et Monet. Octave Mirbeau donna un éloge appuyé à l'Armature dans les colonnes du Journal du 24 février 1895. Cependant leur amitié s'acheva dans l'incompréhension mutuelle. "[...] « — Savez-vous exactement ce que l’on définit par le mot d’armature ? On désigne ainsi un assemblage de pièces de métal destiné à soutenir ou à contenir les parties moins solides, ou lâches, d’un objet déterminé. Eh bien ! pour soutenir la famille, pour contenir la société, pour fournir à tout ce beau monde la rigoureuse tenue que vous lui voyez, il y a une armature en métal qui est faite de son argent. Là-dessus, on dispose la garniture, l’ouvrage d’art, la maçonnerie, c’est-à-dire les devoirs, les principes, les sentiments, qui ne sont point la partie résistante, mais celle qui s’use, se change à l’occasion et se rechange. L’armature est plus ou moins dissimulée ; ordinairement, tout à fait invisible ; mais c’est elle qui empêche la dislocation, quand surviennent les accrocs, les secousses, les tempêtes imprévues, quand l’étoffe des sentiments se déchire et que se fend la devanture des devoirs ou des grands principes. C’est seulement en ces circonstances-là, et pour quelques instants, que l’on peut, parfois, apercevoir dans le cœur de la société, au centre des familles ou entre deux parties d’un ménage, leur armature à nu, le lien d’argent. Mais vite, on recouvre ça de sentiments neufs ou de principes d’occasion. On remplace les préjugés détériorés et les devoirs crevés… Et l’armature a supporté le tremblement ! Elle est restée en permanence pour maintenir scrupuleusement la forme et l’apparence des foyers domestiques, et pour recevoir la réparation dont a besoin la façade mondaine… » [...] Parue, tout d’abord, dans la Revue des Deux-Mondes, l’Armature a été fort discutée. Il n’en pouvait être autrement, en raison de l’exceptionnelle audace du livre, et aussi, parce que la Revue des Deux-Mondes compte, dans sa clientèle, les plus grands « armaturés » de cette époque. Il faut avouer que leur émotion se comprend et qu’elle s’aggrave encore de ce qu’il ne s’attendaient guère à être si durement « constatés », en ce qu’ils considèrent, à tort sans doute, comme le dernier rempart de leurs privilèges sociaux, comme leur propre maison. Les uns ont éprouvé de la colère ; les autres, de la stupeur, bien entendu, dans la mesure où la correction mondaine permet l’expression de ces deux sentiments, en général trop expressifs. Tous ont pensé sincèrement que M. Paul Hervieu avait exagéré, et qu’il y avait, dans son cas, sinon de la haine, du moins du parti pris. Les gens du monde ont des façons vraiment particulières de comprendre et de juger les choses qui touchent à la littérature. Ils acceptent avec une facilité merveilleuse, et couvrent d’une indulgence souriante et complice tout ce que la vie, autour d’eux, dans leur propre milieu, peut leur offrir de situations irrégulières, de vices qualifiés, d’infamies avérées ou seulement soupçonnées. Si tout cela s’accompagne de la tenue mensongère et de la discrétion hypocrite qui, dans leur morale, tiennent lieu de conscience et remplacent l’honneur, ils s’y complaisent et, au besoin, ils s’en honorent. Mais quand ces situations, ces vices, ces infamies, se transposent de la vie à l’art, et quittent la réalité quotidienne pour s’incorporer, même atténuées, dans une œuvre de pure imagination, alors ils s’indignent vertueusement et protestent, au nom des grands principes, contre la possibilité que de telles mœurs soient vraies, ou même plausibles. [...] J’aime et j’admire profondément ce livre, parce que, outre son art merveilleux, il a une probité rare : celle de ne flatter aucun snobisme, de ne caresser aucune passion, de n’encourager aucune mode, et de ne pas faire passer, comme dans les livres de nos plus accrédités psychologues, un grand souffle chrétien sur les eaux de toilette qui viennent de laver le secret parfumé des adultères." (extrait de Les écrivains, deuxième série, par Octave Mirbeau, E. Flammarion, 1926). Provenance : de la bibliothèque Arthur Meyer avec son ex libris gravé au coq avec sa devise "Je chante clair" et avec son fer spécial doré en queue du dos (coq et la même devise dans une banderole). Arthur Meyer (1844-1924) fut le directeur du Gaulois, prestigieux quotidien conservateur et mondain, qui fut, en 1929, absorbé par Le Figaro, alors dirigé par François Coty. Personnage hors normes, incontournable, au carrefour de la vie mondaine, de la presse et de la politique sous la IIIe République, ce petit-fils de rabbin, fils d'un colporteur alsacien, devint royaliste, antidreyfusard et catholique. Cherchant à singulariser ses livres pour les différencier de ceux des autres bibliophiles, il commanda aux artistes de son temps des dessins et peintures à la dimension de ses ouvrages. Arthur Meyer est mort le 2 février 1924 à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Sa bibliothèque riche de très belles pièces fut vendue la même année. Savoir ce volume richement relié et en belle place dans la riche bibliothèque d'Arthur Meyer, l'un des hommes parmi les plus riches et les plus mondains de son époque, n'est pas sans piquant. Et quand on sait qu'Arthur Meyer se marie en 1906 (2 ans avant la lettre adressée à lui par Paul Hervieu) à Marguerite de Turenne d'Aynac (descendante du général Henri-Amédée-Mercure de Turenne et petite-fille du 8e duc de Fitz-James), de 37 ans sa cadette, ce qui fait scandale à cause de la grande différence d'âge entre les deux époux, on ne peut s'empêcher de se dire que Paul Hervieu (ne pouvant ignorer la situation matrimoniale de Meyer au moment où il lui écrit en septembre 1908) a fait preuve de beaucoup d'audace dans son propos. Ironie de l'histoire mondaine ... Meyer divorcera de sa très jeune épouse en février 1923 (Meyer meurt en 1924). Ils eurent ensemble deux filles. Marguerite de Turenne d'Aynac se remaria avec un industriel dès mars 1923, et divorça encore ensuite (sans descendance par ce nouveau mariage) ... A croire qu'Hervieu avec son Armature, avait vu assez juste quant aux mondanités ... Marguerite mourut en 1945 âgée de 64 ans, l'âme en paix (on l'espère). Très bel exemplaire truffé et relié pour le bibliophile Arthur Meyer.
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