Paris Chez LE JAY, Libraire 1768 un volume (215 x 140mm), [3] ff. CXLVI pp. (discours préliminaires) 141 pp. Reliure en basane fauve marbrée, dos lisse orné, tranches rouges, gardes blanches (reliure époque). (dos frotté et restauré, coiffe inférieure manquante, épidermures en pourtour des plats, rousseurs pâles). Suite à la pièce on trouve " Mémoires du comte de Comminge " ( par Claudine Guérin de Tencin ). Le frontispice d'après Restout est gravé par Saint-Aubin, la gravure d'après Marillier est gravée par Massard, vignette de titre gravée sur bois. Cette pièce parue pour la première fois en 1764 mais il fallut attendre 1790 pour qu'elle soit représentée sur scène. Cet ouvrage est certainement l'une des oeuvres les plus noires et intenses de l'auteur, qui grâce à de savants effets d'atmosphère, rappel le roman gothique. Ex-libris manuscrit sur le titre.
BACULARD D'ARNAUD (Fr. Th.), GUERIN DE TENCIN (Claudine), DORAT
Reference : 96460
(1764)
La Haye et Paris chez L'Esclapart 1764 1 vol. relié fort in-8, veau glacé havane marbré, dos à nerfs orné d'une pièce de maroquin rouge titrée "Contes et lettres", tranches rouges, pagination non continue. Florilège de textes autour du comte de Comminge, invention romanesque qui préfigure le genre gothique nouvellement prisé en France. Outre le drame en trois actes des "amants malheureux", on trouve relié à la suite : "Mémoires du comte de Comminge", oeuvre de Claudine Guérin de Tencin (p. 147 à 215). Puis la "Lettre du comte de Comminges (sic) à sa mère, suivie d'une lettre de Philomèle à Progné" (Paris, Jorry, 1764, 68 pp., 2 gravures de Eisen et 2 vignettes gravées). Ensuite : "Lettre de Barnevelt dans sa prison à Truman son ami" (Paris, Jorry, 1763, 34 pp.). Et : [DORAT]. "Les Dévirgineurs et combabus. Floricourt" (Amsterdam, 1765, 107 pp., 2 gravures de Eisen). PEZAY (Marquis de). "Zelie au bain" (Genève, s.n., 1763, 43 pp., 4 figures, 4 en-têtes et 6 culs-de-lampe par Eisen, et gravés par Le Mire, de Longueil, etc). Le recueil s'achevant sur : "Lettre de Caïn après son crime à Méhala son épouse" (Paris, Jorry, 1765, 20 pp., un figure gravée par Eisen). Bonne réunion de textes incarnant le goût d'une époque, avec les gravures de Eisen à l'appui ! Quelques traces d'usures aux plats et aux coiffes, une petite galerie de ver, sinon agréable exemplaire dans sa reliure d'époque avec ex-libris gravé.