Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. Paris, chez l’Auteur et Fetil, 1778. In-12 de (1) f., vii pp., (1) p., 324 pp., vii pp., (3) pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier à décor floral doré, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 168 x 92 mm.
Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. L'abbé Bencirechi, originaire de Toscane, était membre l'Académie des Apatistes de Florence, et de celle, non moins célèbre, des Arcades de Rome. Il aimait se dire « connu et protégé par plusieurs personnes d'un rang distingué » car ses manuels s'adressaient surtout à des dames de qualité, comme on peut le voir dans ses Dédicaces. Il a, pendant huit ans, résidé à Vienne en Autriche où il enseignait la langue italienne aux Dames de la Cour, et à d'autres « personnes de distinction » dans cette ville. Arrivé à Paris aux environs de 1771, il y fut également professeur d'italien pendant de nombreuses années. L’abbé Bencirechi semble donc avoir une expérience plutôt mondaine de l’enseignement. Les Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l'usage des Dames, parues en 1772, sont dédiées aux Dames françaises, tout comme l'édition de 1778, peu différente de la précédente. L'auteur déplore que, contrairement à tant de pays d'Europe où les femmes ne dédaignent pas de parler italien, le public féminin français boude encore une langue pourvue de tant d'attraits. Le souci de ne pas lasser ses élèves se retrouve dans le plan même de son livre. Par peur d’ennuyer les Dames avec une nomenclature trop sèche, il la donnera insensiblement, aux endroits nécessaires. Il commence par quelques explications sur la prononciation italienne, pendant deux semaines, suivies des neuf parties du discours ou de l’oraison présentées tour à tour, tout au long des semaines suivantes : l’article, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection. Toujours dans un souci de ne pas trop fatiguer les Dames, et leur éviter d'avoir à se procurer un dictionnaire, il rédige, à la suite de chaque leçon, deux petits vocabulaires français-italien et italien-français. Ainsi tous les mots nécessaires à chaque version seront expliqués progressivement et au moment opportun. Le choix des mots aussi, pris dans leurs préoccupations et leur vie quotidienne, plaira aux Dames en mêlant les connaissances utiles et agréables. Avec une telle méthode, la présence d'un Maître ne sera pas nécessaire, tout au plus une fois par semaine, pour la correction de la traduction hebdomadaire, et pour acquérir une bonne prononciation et l'habitude de parler la langue. Pour Bencirechi, les trois traités qui suivent les Leçons paraissent indispensables et seront présentés entièrement en italien car il suppose les Dames assez avancées maintenant dans la connaissance de la langue. 1 - Il est nécessaire quand on parle de savoir choisir les termes justes : l'abbé Bencirechi offre donc à ses élèves le Recueil des Synonymes français de l'abbé Girard, appliqués à l’italien. 2 - L'art épistolaire, tout comme celui de la conversation, est pratiqué souvent avec brio, et de façon naturelle, par les femmes qui pourront lire avec profit le Discours sur les lettres familières. De nombreuses Grammaires des Dames en France proposent des Conseils pour les Lettres, ou des Modèles de Lettres, pour chaque occasion de la vie. 3 - Le Précis des Règles de la versification italienne leur permettra d'apprécier la poésie. » (Madeleine Reuillon-Blanquet). Précieux et fort rare exemplaire du « dernier enfant de Louis Dauphin » relié en maroquin à ses armes, ses « volumes, selon Olivier, étant en général reliés simplement en veau marbré ou granité. » Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d'œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d'émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d'entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d'histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité. » (Olivier-Hermal). L’exemplaire porte non seulement ses armoiries mais aussi son rarissime ex-libris dessiné par Dezauche présent dans ses quelques livres préférés.
DE ROCHEFORT, BATTEUX (Abbé), BARTHELEMY (Abbé), DU THEIL, ARNAUD (Abbé); BOUCHAUD, LE BEAU, LE BLOND (Abbé), DE POUILLI, DE BREQUIGNY, GAILLARD, FOUCHER (Abbé)
Reference : 12951
Paris, Imprimerie Royale, 1777. Fort in-4, (6)-794 pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement passé et légèrement frotté).
Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : La Poétique d'Aristote, la Tragédie et la Comédie (7 Mémoires), Ion de Platon, Fêtes chez les Grecs (3), Edits et ordonnances des magistrats romains (3), Légion romaine (4), Religion des anciens Perses. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).
FOUCHER (Abbé), DE BROSSES (Président), GIBERT, ANQUETIL, LE BATTEUX (Abbé), LE BEAU, GARNIER (Abbé), DE BURIGNY, DE CHABANON, DUPUY, LE BEAU le cadet, DE GUIGNES, D'ANVILLE, DE LA NAUZE, BELLEY (Abbé), DE ZUR-LAUBEN (Baron), BONAMY, GAILLARD
Reference : 12947
Paris, Imprimerie Royale, 1770. Fort in-4, (6)-807-(1) pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement passé, coup à deux nerfs au dos, rares rousseurs).
Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : Hellénisme, Paganisme, La Légion romaine, Esclaves romains, Le Périple d'Euxin, Médailles. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
L’exemplaire comporte en outre le Traité de perspective imprimé à part avec des notes de Cochin. A Paris, chez Charles-Antoine Jombert, Père, Libraire du Roi pour l’artillerie et le génie, 1773. - [Suivi de] : Deidier, l’Abbé. Traité de perspective théorique et pratique. Nouvelle édition corrigée & augmentée de notes par un artiste célèbre. Paris, rue Dauphine, chez Charles-Antoine Jombert, père, Libraire du Génie & de l’Artillerie, 1770. Soit 3 parties reliées en 2 volumes in-4 de : I/ xxviii pp., 472 pp., 19 planches dépliantes ; II/ (2) ff., 410 pp., 28 planches dépliantes, (1) f., iv pp., 124 pp., 15 planches dépliantes. Plein veau marbré, grandes armes frappées or au centre des plats surmontées de la mention REG. DU MAINE / INFANTERIE. en lettres dorées, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 250 x 180 mm.
Seconde édition originale corrigée et largement augmentée de ce traité de mathématiques destiné aux militaires. L’exemplaire comporte en outre le Traité de perspective imprimé à part avec des notes de Cochin. « L’abbé Deidier (Marseille 1698-Paris 1746), mathématicien du 18e siècle, fit l’éducation de Louis-Ferdinand-Joseph de Croy, duc d’Havré, et fut récompensé de ses soins par des bienfaits du prince tels qu’il put se livrer tout entier à son goût pour les mathématiques. Il publia en 1739 son ‘Arithmétique des géomètres’, ou ‘Nouveaux éléments de mathématiques’ ; et la ‘Science des géomètres’, ou la ‘Théorie et la pratique de la géométrie’, 2 vol. in-4 formant un cours complet de mathématiques élémentaires. Cet ouvrage est estimé par la clarté et la précision, l’ordre et l’abondance des matières. En 1740, il publia la ‘Mesure des surfaces et des solides, par l’arithmétique des infinis et les centres de gravité’, in-4…. ‘la Connaissance des calculs modernes’ publié en même temps que le précédent, sous le titre de ‘Calcul différentiel et calcul intégral, expliqués et appliqués à la géométrie’. Enfin, pour former un cours complet de mathématiques, il donna sa ‘Mécanique générale, pour servir d’introduction aux sciences physico-mathématiques’, Paris, 1741, in-4. Tant de travaux, publiés dans l’espace de deux ans, lui firent obtenir la place de professeur de mathématiques à l’école d’artillerie de la Fère. A peine fut-il en fonction, que le désir d’écrire encore lui fit reprendre les deux premiers volumes de son cours pour les refondre et en former un ‘Nouveau Traité élémentaire’ destiné aux militaires. Il y joignit un ‘Cours de perspective’, et fit paraitre, en 1745, 2 vol. in-4, sous le titre d’’Elemens généraux des principales parties des mathématiques, nécessaires à l’artillerie et au génie’. En 1773, on eut une nouvelle édition de cet ouvrage, dirigée, rectifiée, présentée avec plus d’ordre et de goût, et en plusieurs articles, réformée ou perfectionnée par l’auteur de la Théorie des êtres sensibles (Para du Phanjas). L’éditeur y supprima le ‘Traité de perspective’, comme étranger aux militaires, et le fit imprimer à part, avec des notes par Cochin… L’abbé Deidier rendit de grands services à l’instruction par ses écrits et par son zèle à remplir les devoirs de sa place. ». (Michaud, Biographie universelle, X). « Au XVIIIe siècle, la naissance d’écoles pour la formation scientifique et technique des ingénieurs des fortifications et des artilleurs, crée un marché potentiel pour des ouvrages accompagnant et complétant cette formation. Pour que ce marché se concrétise, il faut publier des livres adaptés aux besoins de ces « jeunes militaires » mais aussi les convaincre de l’utilité de leur lecture. C’est le travail éditorial des Jombert qui font leur spécialité des ouvrages techniques « pour l’Artillerie et le Génie ». S’appuyant sur un groupe d’auteurs compétents, ils développent un discours d’annonce autour de la figure de l’officier accompli, homme d’étude autant que de terrain ; ils soulignent la qualité scientifique des livres autant que leur utilité pratique, leur facilité d’assimilation pour des lecteurs peu rompus à l’étude et leur coût accessible. Si ce discours promotionnel enjolive un peu la réalité, ils travaillent aussi la forme matérielle des ouvrages et leurs textes liminaires pour mieux les faire correspondre à cet idéal. » Auteur de plusieurs autres livres de mathématiques, Deidier est nommé vers 1741 professeur de mathématiques à l'école d'artillerie de La Fère, où il succède à Bernard Forest de Bélidor et publie son cours en 1745. Une seconde édition de ce cours sera publiée en 1773 par François Para Du Phanjas. « Après avoir fait ses premières études dans le collège de l'Oratoire, l'Abbé Deidier, mathématicien français (1696/1746), étudia la théologie chez les jésuites et fut ordonné prêtre. Chargé de professer la philosophie au séminaire d'Aix, il s'occupa spécialement de mathématiques. Ses nombreux ouvrages lui assurent une place distinguée parmi les mathématiciens de son temps ». (Hoefer). L’illustration se compose de 62 planches gravées dépliantes, 47 pour les « Elémens » et 15 pour le « Traité de perspective ». Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque aux armes du roi Louis XV portant frappée en lettres d’or la mention REG. DU MAINE / INFANTERIE.
Amsterdam, chez E. van Harrevelt, 1767. In-12, VIII-349 pp., veau marbré havane, dos long orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (quelques petites épidermures, 1 trou de ver, quelques petites taches et rousseurs).
Édition originale collective de ce recueil de textes réunis par l'abbé d'Olivet et qui comprend : Un Discours de Louis XIV à Monseigneur le Dauphin, des lettres de l'abbé d'Olivet au président Bourbier, les Réflexions sur le goût de l'abbé Gédoyn et Poésies diverses de l'abbé Regnier des Marais. Complet in fine du catalogue de l'éditeur. Ex-libris manuscrits au titre F[rançois] L[ouis] de Barville et Ch[ar]les de Sailly et un troisième gratté. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
CHARUEL D'ANTRAIN (Abbé), RACINE, LEBRUN, FOURNEAUX, GODARD (Abbé), LOUPTIERE, DESFORGES-MAILLARD,
Reference : 12725
Paris, Saillant, 1767. In-12, (8)-519-(1) pp., reliure de l'époque plein veau moucheté, dos orné, tranches rouges (manque à la coiffe supérieure).
La dernière partie contient des énigmes, logogryphes, etc. On trouve également dans l'ouvrage des jeux oulipiens avant l'heure ("Lettres où l'on ne fait point entrer la voyelle" A, E, I, O, U, tour à tour). Note manuscrite au verso de la page de titre : "Ex dono editoria". * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Neuwied, chez la Société typographique, 1791. 2 vol. in-12, 342 pp. + 423 pp., basane marbrée havane, dos long orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges (manques et épidermures, quelques taches).
Édition de la traduction française par Jean-Baptiste Robinet des deux premiers volumes du voyage de l'abbé au Moyen-Orient (l'originale en italien en compte neuf en tout), parue l'année de l'originale. L'abbé Mariti effectue ce voyage entre 1760 et 1768. Le premier volume est consacré à Chypre. Il en donne une description détaillée et comporte pas moins de cinq chapitres sur ses vins, repris d'un traité sur la question du même auteur paru en 1722. Le second volume contient lui la relation du voyage en Syrie et en Palestine ainsi qu'une description de ces deux contrées. L'Histoire générale du Levant n'a néanmoins pas paru malgré son annonce au titre. Une des plus complètes descriptions de l'île de Chypre, à cette époque sous domination ottomane. Brunet, III, 283. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
L’édition de référence de « l’Histoire des Juifs » de Dom Calmet, la première complète et la seule citée par Brunet au format in-4. Paris, Martin, Coignard, Mariette, Guérin, 1737. 4 volumes in-4 de : I/ xvi, 140 pp., 516 pp., 4 carte dépl.; II/ (2) ff., 676 pp., 2 cartes dépl. ; III/ (2) ff., 676 pp., 1 plan dép. ; IV/ (2) ff., 665, (1) p. d’avis au relieur, 1 carte dépl. Relié en plein maroquin citron, dentelle dorée d’encadrement sur les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs richement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 256 x 197 mm.
L’édition de référence de « l’Histoire des Juifs » de Dom Calmet, la première complète et la seule citée par Brunet au format in-4. Elle est ornée de fort belles cartes dépliantes : 1. Carte du monde ancien suivant le partage des Enfans de Noe. Après leur dispersion arrivée à Babel. 2. Carte du Paradis terrestre en Chaldée et Arménie. 3. Carte du voyage des Israélites 4. Carte de la Terre promise. 5. Plan nouveau de l’Ancienne Jérusalem. 6. Le Temple de Salomon. 7. Le Temple rebâti par Hérode. 8. Carte du bassin méditerranéen de la Galilée à la Sicile. Bénédictin de la congrégation de St-Vanne, Antoine Calmet (Dom Augustin) fut l’un des écrivains les plus utiles qu’ait produit l’ordre de St-Benoît. Tant que vécu Calmet, Voltaire témoigna respect, déférence et admiration à ce docte écrivain. Il alla même le visiter à l’abbaye de Senones, et dans la lettre où il lui en demandait la permission, il s’exprimait ainsi : « Je préfère, monsieur, la retraite à la cour, et les grands hommes aux sots… Je veux m’instruire avec celui dont les livres m’ont formé, et aller puiser à la source… Je serai un de vos moines. Ce sera Paul qui ira visiter Antoine, etc (1748) ». On ne sait pourquoi ce projet ne fut exécuté qu’en 1754. Là, Voltaire ne perdit point son temps ; au milieu de la bibliothèque, et avec les indications de Dom Calmet, il trouva de grand secours pour refaire son Histoire Générale dont une édition fautive venait de paraître. Il « gourmanda son imagination », comme il l’écrit lui-même, en lisant les Pères et les conciles, les vieux historiens de France et les Capitulaires de Charlemagne. Au bout de six semaines, il quitta Senones pour Plombières. « Je prendrai les eaux, écrivit-il, en n’y croyant pas, comme j’ai lu les pères ». Il avait besoin, au reste, de dissimuler à son respectable hôte ses dispositions à l’incrédulité, témoin cette lettre qu’il écrivait lui-même de Plombières même : « Je trouvais chez vous bien plus de secours pour mon âme que je n’en trouve à Plombières pour mon corps. Vos ouvrages et votre bibliothèque m’instruisent plus que les eaux de Plombières me soulagent, etc » Il est certain, du moins, que, pour son Essai sur les Mœurs des Nations, Voltaire doit beaucoup, non seulement aux lectures et aux recherches qu’il put faire à l’abbaye de Senones, mais encore aux nombreux emprunts qu’il s’est permis, sans aucunement s’en vanter, de commettre envers l’Histoire Sacrée et Profane de Calmet. Dom Calmet est la manifestation d'un monde clérical qui releva, parfois avec maladresse, toujours avec fougue, les défis d'une époque. Il est à la fois l'héritier de siècles d'érudition et de lente maturation du savoir, et le clerc inséré dans les réseaux de son époque. Ni crédule ni moderne, il est la figure emblématique d'un monachisme qui tenta de s'adapter au monde de "la crise de conscience européenne". L’ordre bénédictin est alors florissant. Dom Calmet vit lors d’une période traversée par des débats (crise janséniste, émergence des idées des Lumières) et marquée par des évolutions en matière d'érudition (mutation de la critique biblique, renouvellement des méthodes historiques). Dom Calmet, exégète et historien ancré dans son temps, s'intéresse à toutes ces questions. Sa vie se divise en quatre étapes : Sa formation (jusqu'en 1704), son séjour à Paris (1706-1716), son ancrage en Lorraine (1718-1729), son abbatiat à Senones (1729-1757). Il possède une vocation d'érudit et nullement celle de la charge d'âmes ou de la prédication : les caractéristiques de la Congrégation de Saint-Vanne répondent à ses aspirations, il est profondément attaché à cette dernière. Il y exerce diverses responsabilités dont celle d'abbé. Son séjour à Paris (au couvent des Blancs-Manteaux) est très important dans son itinéraire. Il y rencontre les personnalités influentes de l'époque comme dom Mabillon. II commence à tisser des liens avec les libraires. Dom Calmet est ainsi intégré à la « République des Lettres » ; au fil du temps, il se construit un étroit réseau de correspondants et de collaborateurs. L'histoire passionne alors le public. Un grand nombre de ses contemporains perçoivent Dom Calmet comme un grand historien. Il publie tant des ouvrages d'histoire religieuse que d'histoire profane. Figure emblématique de l'érudition bénédictine dans la lignée de dom Mabillon, il conçoit l'histoire à diverses échelles, du local à l'universel, et souhaite se démarquer de la tradition des annales et des chroniques. Il se rend dans les bibliothèques et les lieux d'archives pour ses recherches et se fait aider de collaborateurs. Il fait montre de sens critique et de rigueur. Il rencontre le succès auprès des élites bourgeoises. Grâce à ses liens avec de nombreux libraires, la diffusion de ses ouvrages est large, en particulier vers le monde germanique et l'Europe centrale. Sa volonté de vulgarisation, à laquelle l'écriture en français participe, lui permet de toucher un public varié, y compris des femmes. Le public se prête à divers types de lectures : érudite, critique, polémique. Ses traités d'exégèse connaissent un grand succès tout au long du XVIIIe siècle. Précieux et admirables volumes reliés en délicieux maroquin citron pour le comte Henri de Calenberg, chambellan de l’Empereur, général mestre de camp, seigneur de la Chambre de l'électeur de Saxe et prévôt du chapitre de Misnie, en Saxe ; né le 10 février 1685, mort le 27 avril 1772. Il avait épousé Marie-Thérèse-Bernardine, marquise de Paskal, née le 29 avril 1686, morte le 23 avril 1747. « Splendide bibliothèque dont « la plupart des volumes étaient reliés « en maroquin rouge, jaune, violet, bleu, vert, citron et autres précieuses ligatures...» comme il est dit sur le titre du catalogue cité ci-après : « Catalogue d'une très riche collection des livres, tableaux et estampes très bien conditionnés, et la plupart des livres reliés en maroquin.., de feu S. E. le comte de Calenberg, général d'infanterie, chambellan de LL. MM. I. R. et A..., sous la direction de J. Ermens. - Bruxelles, J. Ermens (1773), in-12, 2048 numéros. » (J. Guigard).
Mâcon, Protat frères, 1900. In-4, XLIV-118 pp. XVI pl., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, armes du comte d'Antioche dorées en queue du dos, tranches mouchetées (minuscules épidermures et taches, petites rousseurs éparses).
Édition originale de cette monographie publiée par le comte de Rambuteau, exemplaire offert au comte d'Antioche. Elle est ornée de 16 planches hors texte. Ex-libris héraldique du comte d'Antioche. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Le superbe exemplaire – en édition originale –relié en maroquin de l’époque aux armes du Comte d’Artois, futur Charles X, alors âgé de 14 ans. Paris, Chez Herissant le fils, 1771. 3 volumes in-12 de: I/ xlvi pp., (1) f. d’errata et d’Avis au relieur, 432 pp.; II/ (2) ff., 531 pp., (1) p. d’errata, 1 planche dépliante hors-texte; III/ (2) ff., 474 pp., (3) ff., 8 planches dépliantes hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs ornés de fleurs-de-lys, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, tranches dorées. Reliure de l’époque. 166 x 95 mm.
Edition originale française très appréciée, ornée de neuf planches gravées repliées. Connu pour ses travaux dechimisteet dephysicien, on attribue à Joseph Priestley la découverte de l’oxygènequ’il a isolé dans son étatgazeux. C’est en 1774 que Priestley produisit pour la première fois de l’oxygène. Cependant, en tant que partisan de la théoriephlogistique, il nomma ce nouveau gaz «air déphlogistiqué», et ne se rendit pas compte de l’importance de sa découverte.Carl Wilhelm Scheele, lui aussi partisan duphlogistique, revendiqua la découverte de l’«oxygène», mais il devait revenir au chimiste françaisAntoine Lavoisier, père de la chimie moderne et démystificateur de la théorie duphlogistique, d’identifier le nouveau gaz par son poids spécifique et de donner à l’oxygène son nom. De son vivant, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa «découverte» de l’eau gazeuse, de ses traités sur l’électricitéet de ses études sur les différents «airs» (gaz), le plus connu étant celui qu’il baptise «l’air déphlogistiqué» (oxygène). L’Abbé Nollet est parmi les invités des salons littéraires deSceauxet des fêtes desGrandes Nuits de Sceaux, que donne laduchesse du Maine, dans le cercle desChevaliers de la Mouche à Miel, auchâteau de Sceaux. De 1730 à 1732, il est associé aux recherches dusurintendant du Fay, spécialiste de l’électricité, l’un des deux plus grands électriciens du début duXVIIIesiècle avec l’AnglaisStephen Gray. Prenant connaissance des observations de Maimbray en 1747 - expérience princeps d’électroculture, Nollet, qui étudiait alors la capillarité, se décide à étudier l’effet de l’électricité sur la végétation. Nollet, qui, en outre, avait découvert l’osmoseen 1748, se heurte d’abord àThomas-François Dalibard, puis àBenjamin Franklinsur la théorie de l’électricité et surtout sur la paternité de la découverte de l’origine électrique de la foudre. A partir de 1758, il prend le titre et la fonction de maître de physique desEnfants de France, ce qui a pour effet d’installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France. Mort le 24 avril 1770, cette «Histoire de l’électricité» publiée quelques mois après sa mort sera l’une de ses toutes dernières œuvres scientifiques. Très bel exemplaire relié en maroquin de l’époque aux armes de Charles Philippe de France, Comte d’Artois, futur Charles X (1757-1836) (avec son rare premier fer: écartelé de France et d’Artois, portant, aux 2 & 3, d’azur semé de fleurs de lys d’or, au lambel de gueules (Olivier, 2540)), alors âgé de 14 ans. De la bibliothèque A. de Grateloup, avec ex-libris manuscrits en pages de garde.
Exemplaire de luxe réimposé sur grand papier en maroquin d’époque armorié. A Paris, chez Prault, 1775. 1 volume in-4, (3) ff., 1 portrait de Marie-Thérèse à pleine page hors texte, 337 pp., (3) pp. d’approbation, 4 planches hors texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries au centre, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 250 x 188 mm.
Edition originale dédicacée à la Reine Marie-Antoinette, célèbre pour le portrait de la Reine. «Un des ouvrages les plus réussis de Moreau le jeune. Contient 1 portrait de Marie-Thérèse gravé par Cathelin, d’après Ducreux, 2 portraits en médaillon gravé d’après Moreau par Gaucher en tête de la dédicace, et 4 figures par Moreau, gravées par Duclos, de Launay, Prévost et Simonet». (Cohen 412-413). L’auteur, né à Beaune (Côte-d’Or) en 1738, se fit tonsurer dans le diocèse d’Autun et devint précepteur d’une fille naturelle du comte de La Marche. Il composa pour elle un cours d’études qui devait comporter 16 volumes, mais dont 8 volumes seulement illustrés par Moreau, ont été publiés de 1772 à 1775, sous le titre Cours d’études des jeunes demoiselles. Il fut pourvu par le roi, le 25 août 1772, du prieuré de Goudargues (Gard) où il vécut désormais. Il publia encore, en 1775, Annales du règne de Marie-Thérèse, plusieurs fois réédité jusqu’en 1786. «‘Si l’on recueille, dit Mr. Fromageot, avec tant de soin les détails de ces grandes victoires, de ces conquêtes qui ont immortalisé quelques guerriers; si l’on accueille si favorablement ces histoires, qui ne présentent que le récit des batailles fameuses, dont tant de milliers d’hommes ont été les malheureuses victimes; de quels yeux doit-on voir les annales d’une Impératrice, qui, depuis 34 ans gouverne une des plus grandes parties de l’Europe, dont tous les instants, depuis qu’elle est montée sur le trône, sont employés à faire le bonheur des différens peuples qui lui obéissent; enfin qui ne semble jouir du pouvoir souverain que pour faire des heureux? C’est sans doute l’ouvrage le plus agréable que l’on puisse offrir au public. C’est de cette idée dont nous nous sommes flattés lorsque nous avons entrepris de recueillir quelques-unes de ces grandes actions de Marie-Thérèse, qui ont rendu cette illustre Héritière de la Maison d’Autriche, l’objet de la vénération de toute l’Europe.’ Nous souscrivons très volontiers à ce jugement de l’auteur, & nous sommes assurément fort éloignés de vouloir affaiblir le mérite d’un ouvrage qui du côté des faits qu’il présente, ne peut être plus intéressant ni plus cher aux fideles sujets de Marie Thérèse, & à quiconque sait apprécier l’éclat de la vertu placée sur le thrône & devenu la source du bonheur public». (Journal historique et littéraire, vol. 35). «Une partie de l’ouvrage de M. l’Abbé Fromageot offre un tableau intéressant des vertus & des actes de bienfaisance de Marie-Thérèse, de ses réglemens, de ses institutions utiles en tout genre, soit pour réformer les abus, simplifier la perception des impôts, établir l’ordre & la discipline parmi ses troupes; soit pour animer l’Agriculture, encourager les Arts, faire fleurir le commerce, accroître la population, faire circuler l’abondance dans ses vastes Etats […]. L’auteur ne conduit ces ‘Annales’ que jusqu’en 1771. La lecture de cet ouvrage vous fera, Monsieur, le plus grand plaisir; c’est une relation attendrissante de traits admirables de bienfaisance. Heureux les Peuples, dont les Souverains ne laissent à la postérité que de pareils monumens! Il y a, de cet excellent Livre de M. l’Abbé Fromageot, quelques exemplaires imprimés in-4, dont le prix est de 12 livres broché, & 15 livres relié. L’in-8 est de 6 livres broché, & de 7 livres 10 sols relié.» (L’Année littéraire, 1775, vol. 168). Fromageot refusa de prêter serment à la Constitution et fut accusé de favoriser le fédéralisme. Arrêté le 25avril 1794, incarcéré à la citadelle de Nîmes, il fut condamné à mort le 11 juillet et exécuté le même jour. «Mentionnons encore, parmi les œuvres de cette heureuse époque, les Annales du règne de Marie-Thérèse (1775), livre dédié à la jeune reine Marie-Antoinette, dont le charmant profil gravé par Gaucher se trouve sur le feuillet de dédicace». Baron R. Portalis. Précieux exemplaire en grand papier, relié en maroquin rouge armorié de l’époque. Provenance: Nicolao de Nobili, duce Minerva, Comité Fortuna
[Paris, Dufour et Cie, 1829]. In-folio, non paginé, demi-basane brune, dos à nerfs, tranches marbrées (minuscules frottements, rares rousseurs, petite mouillure marginale à qq ff. du 1er vol., quelques petites déchirures sans atteinte aux images, planche 135 manquante).
Deuxième édition de l'atlas, ici en deux volumes. Il est composé de 587 gravures (sur 588), la gravure 135 a été découpée pour censure, car elle représentait des phallus, comme dans beaucoup d'exemplaires. Elles sont parfois dépliantes ou plusieurs sur un même feuillet. 26 d'entre elles (au premier volume), reproduisant des décors de céramiques à figures noires puis à figures rouges, sont en couleurs. Enfin le reste est composé de vues, cartes, plans, des reproductions de peintures, statues ou encore des médailles. Elles sont l'oeuvre de l'auteur, de Jean-Honoré Fragonard et d'Hubert Robert qui accompagnèrent l'abbé Saint-Non mais aussi de Vivant Denon (sans son nom pour raisons diplomatiques), de Claude-Louis Châtelet, de Clément-Pierre Marillier et furent gravées par Longueil, De Ghendt, Saint-Aubin ou encore Berthault. Alors que les relations de voyages en Italie se multiplient à cette époque, peu de leurs auteurs poussent le voyage jusqu'au sud de la péninsule. Cette monumentale entreprise littéraire débute avec le départ de Dominique-Vivant Denon en Italie en 1777, accompagnés des architectes Desprez et Renard ainsi que le peintre Claude-Louis Châtelet, pour commencer les relevés et les vues. Originellement paru en livraison de 1781 à 1786, l'ouvrage fut principalement financé par l'abbé de Saint-Non qui se rendit sur place également. Malgré sa réussite artistique et critique ainsi que des souscripteurs nombreux et prestigieux, l'ouvrage est ruineux pour Saint-Non qui finit endetté. Un des plus beaux ouvrages sur l'Italie associant les noms d'artistes les plus prestigieux de cette époque. Ex-libris Gustave de Decher. Brunet, V, 56; Bertrand, "La bataille des images à lheure des premiers voyages pittoresques illustrés" in Images & Narrative, vol. 22, n°2, 2021. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, Pierre Cottard, 1683. In-12 de (52) pp., 79 pp., (1) f. contenant un Sonnet sur le Palais de Versailles, pp. 81 à 127, (1) p. d’errata, trois lignes biffées p. 118. Vélin souple, dos lisse muet. Reliure de l’époque. 148 x 80 mm.
Rare relation du grand carnaval de 1683, durant lequel toute la cour se montra dans des déguisements pittoresques, notamment Lully en Égyptien, la princesse de Conti en reine d’Égypte accompagnée d’esclaves maures. Ruggieri, n°522. Le texte est attribué à Pierre Michon, dit l'abbé Bourdelot (1610-1685). « L’admiration universelle qu’excita en son plus beau temps le Grand Appartement de Versailles éclate dans les lettres de Mme de Sévigné à M. de Guitaut, écrites en 1683. Cette même année, un écrivain moins illustre apportait au public un témoignage qui complète à merveille celui de la marquise. Un vieil érudit septuagénaire, Pierre Michon, connu sous le nom d’abbé Bourdelot, médecin de M. le Duc, correspondant et familier de Chantilly, a laissé le récit le plus circonstancié, d’un ton familier et piquant, de tout ce qu’offrait de curieux, à un profane comme lui, le spectacle de la Cour du Grand Roi. Il n’y a pas de document plus significatif de la politesse et de la magnificence de cette Cour que la ‘Relation des Assemblées faites à Versailles dans le Grand Appartement du Roy pendant le Carnaval de l’an 1683’, relation adressée à la princesse de Brunswick-Lunebourg, duchesse de Hanovre. Les compliments en prose et en vers y abondent, pour toutes les personnes de la famille royale et de la Cour ; on y voit louées assez joliment la vivacité de l’esprit et l’excellence du style de Madame, la grâce de la comtesse de Fiesque ou de la comtesse de Grignan ; on y trouve la description du bal en masques suivi de comédie, donné au Roi par la marquise de Thianges dans son appartement au Château, attenant à celui de Monseigneur et augmenté pour la circonstance de ceux de Mademoiselle, de M. le duc du Maine et de M. le cardinal de Bouillon. On y apprend que ‘MM. Racine et Despréaux s’y trouvèrent ; ce sont les deux plus grands hommes du Royaume’. Les deux poètes purent voir quel souvenir reconnaissant gardait la Cour à l’écrivain qui l’avait mausée, car le bal fut suivi d’une comédie-impromptu, dont le sujet était précisément les Appartements de Versailles, visités par les principaux personnages de Molière et célébrés par des vers de Trissotin. L’avant-propos explique à quelle occasion fut imprimé cet opuscule, qui est devenu extrêmement rare : ‘Il n’y a jamais eu tant de réjouissances à la Cour, qu’il s’en est vu pendant ce Carnaval à Versailles. La France, qui a été triomphante par tant de glorieuses campagnes et dont les armes formidables jettent encore la terreur dans le sein des ennemis, dès que le printemps commence, fait pendant l’hiver l’admiration de tous les peuples de la terre, par les fêtes magnifiques, magnificences et divertissements qui s’y voient… Jamais Cour royale n’a été si nombreuse, et jamais souverain ne s’est communiqué et mêlé plus familièrement avec ses sujets dans une joie publique… Il a fait depuis peu des Assemblées dans son Grand Appartement de Versailles, avec une somptuosité inouïe ; il a donné des courses de chevaux, des opéras, des comédies… » Tous ces témoignages, à leur date, ont un intérêt. » (P. de Nolhac, Versailles résidence de Louis XIV, pp. 234-237). Précieux exemplaire en vélin souple de l’époque provenant des bibliothèques des collèges jésuites de Rennes et de Paris, avec mention manuscrite datée 1712 au titre.
Première édition de la version française, amplement augmentée, de cet ouvrage du plus haut intérêt pour l’histoire de la Pennsylvanie. S.l., 1756.In-8 de 128 pp., une carte dépliante. Petite restauration marginale p. 128 sans atteinte au texte. Veau fauve marbré, dos lisse finement orné de croisillons dorés, gardes de papier orné de motifs floraux, tranches rouges. Reliure de l’époque. 160 x 95 mm.
Rare édition originale de la version française de cet ouvrage important, du plus haut intérêt pour l’histoire de la Pennsylvanie, visant à obtenir le soutien du peuple Français dans le combat que la France mène contre l’Angleterre en Amérique. Sabin, 19370 ; Leclerc, 519 ; Howes, p. 216; Streeter II-960. L’abbé de la Ville donne en fait ici sa propre version en français, largement augmentée et remaniée, de l’ouvrage de William Smith intitulé “Brief state of the Province of Pennsylvania” qui vient de paraitre à Londres quelques mois auparavant. Ce récit de l’abbé de la Ville s’avère également une source d’information primordiale sur les activités de Benjamin Franklin durant cette période et surtout sur ses efforts pour obtenir de l’aide pour le général Braddock. Streeter explique que le présent ouvrage fut sans doute publié dans le but d’obtenir le soutien du peuple français dans le combat que mène alors la France contre les anglais dans le nord de l’Amérique, suite à la défaite du général Braddock. Le texte de Smith n’occupe que la partie centrale de l’ouvrage de La Ville et donne un aperçu des atrocités commises par les indiens sur les membres de la colonie en octobre et novembre 1755, en insistant sur l’impuissance des colons anglais à repousser les français et leurs alliés indiens. L’auteur a ajouté une préface dans laquelle il décrit brièvement la géographie et la population de la Pennsylvanie, et a donné une suite au texte original de Smith (‘Relation contenant la suite de ce qui s’est passé en Pensilvanie’). Le volume se termine par la traduction d’un acte du 25 novembre 1755 visant à « apporter plus d’ordre & plus de discipline parmi les Habitans de Pensilvanie ». « In his preface the author remarks that Pennsylvania suffered more than any of the other English colonies from the defeat of General Braddock, and that he is publishing this work because of the great interest the French people took in the progress of the War with England. He says that he has based his account of Pennsylvania on an English pamphlet published a few months earlier. This pamphlet was William Smith’s “Brief state of the Province of Pennsylvania” published in London». (Sabin). L’ouvrage est illustré d’une jolie carte dépliante de la Pennsylvanie qui manque le plus souvent. Très bel exemplaire, d’une grande pureté, conservé dans sa reliure de l’époque au dos finement orné. Provenance : ex-libris imprimé « O.B. ».
Paris, Jouaust, 1888. 2 vol. in-12, XXIV-IV-243 pp. + 262 pp., demi-maroquin orange, double filet doré sur les lats, dos à nerfs orné de caissons dorés, tête dorée sur témoins, couverture conservée (quelques petites taches éparses).
Nouvelle éditions des mémoires de l'abbé de Choisy. Un des 20 exemplaires sur Chine. L'ouvrage comporte une préface, des notes et les tables de M. de Lescure. Bel exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Imprimerie Royale, 1770. Fort in-4, (6)-242-(2)-494 pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement frotté et légèrement passé).
Orné de 3 planches hors-texte. Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : Phéniciens (9 Mémoires), Hellénisme (2 Mémoires), De l'habillement des divinité et de leurs lotions, L'Âne de Lucien, L'Âne d'or d'Apulée, Babyloniques. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Imprimerie Royale, 1777. Fort in-4, (8)-290-(2)-597-(1) pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement frotté et légèrement passé).
Orné de 5 planches hors-texte (dont 3 dépliantes). Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : Phéniciens (5 Mémoires : religion, gouvernements et révolutions), Anciens Chinois (2 Mémoires), Hellénisme (2 Mémoires), Marine des Anciens (2 Mémoires), Bagavadam, L'Exercice du Nageur chez les Anciens, Henri Estienne, LA Superstition des Peuples à l'égard des Songes, Césarée en Mauritanie, Thessalonique, Pergame, Apion, Médailles. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Imprimerie Royale, 1774. Fort in-4, (8)-258-(2)-488 pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement passé, coup à un nerf au dos).
Orné de 3 planches hors-texte (dont 1 dépliante) et d'un tableau dépliant. Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : Phéniciens (4 Mémoires), Langues orientales, Chine ancienne, Hébreu, Hellénisme (2 Mémoires), Moeurs des siècles héroïques (3 Mémoires), Romains (corruption, éloquence, erreurs populaires), Géographie d'Hérodote, Rodolphe Ier. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
ARNAUD (Abbé), DE BROSSES (Président), DE CHABANON, LE BEAU, BOUCHAUD, GAUTIER DE SIBERT, DE BURIGNY, BELLEY (Abbé), D'ANVILLE, BONAMY, DE GUIGNES, DE BREQUIGNY, AMEILHON, ANQUETIL DU PERRON
Reference : 12950
Paris, Imprimerie Royale, 1774. Fort in-4, (8)-754-(2) pp., reliure plein maroquin, dos orné, toutes tranches dorées (dos légèrement passé et légèrement frotté).
Bel exemplaire, richement relié. Voir les photos pour la table des matières complète. Articles principaux : Pindare (3 Mémoires), Légion romaine (4), Esclaves romains, Tiers-Etat, Epreuve de l'eau froide, Système théologique des Perses, Platon. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1900 20 plaquettes + 4 lettres manuscrites du même auteur mais de format différents reliés en un volume, reliure demi-veau havane grand in-octavo (binding half calfskin in-8) (17 x 24,6 cm), reliure de l'époque, dos à nerfs (spine with raised band), décoration or (gilt decoration) et à filets à froid (blind stamping lines), titre frappé or (gilt title), papier peigné aux plats (cover with painting paper), toutes tranches lisses (all smooth edges), Etiquette Ex-libris illustrée " aux Goëmons" : ROB LAMI en marron sur fond crème [Robert Lami (04/01/1889 à Paris 12/06/1983 à Dinard), sous-directeur du Muséum national d'histoire naturelle, directeur du Laboratoire Maritime de Dinard ], sur la 2ème de couverture + cachets Ex-Libris bleu ou rouge "R" renversé collé au "L" sur la couverture de chaque plaquette....
1 - Liste des Publications de l'Abbé A.-L. Letacq, Naturaliste Ornais (1855-1923) Par Georges LEMEE (15,7 x 23,8 cm), sans illustrations, pagination de la page 161 à la page 213, 1934 Rouen Imprimerie Lecerf Editeur, + 2 - Coup d'Oeil sur la FAUNE DES VERTEBRES DU DEPARTEMENT DE L'ORNE par l'Abbé A.-L. Letacq, (22 x 12,7 cm), couverture verte conservée, ex-libris : R. Lami la Louisière par Sées dans l'Orne, sans illustrations, pagination de la page 66 à la page 79, 1900 Caen E. Lanier Imprimeur Editeur, + 3 - LES POISSONS DU DEPARTEMENT DE L'ORNE - CATALOGUE ANALYTIQUE ET DESCRIPTIF par l'Abbé A.-L. Letacq, (21 x 13 cm), couverture vert clair conservée, cachet Ex-Libris Bleu : R. Lami, sans illustrations, 39 pages, 1901 Alençon Typographie et Lithographie Alb. Manier Editeur, + 4 - EXTRAITS DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES DE LA SOCIETE - séance du 13 novembre 1902, présidence de M. TOURNOUER, Président , plaquette recouverte d'une fausse couverture marron conservée avec en tête un cachet Ex-libris bleu R. Lami et un autographe manuscrit de l'auteur : "à Mr Lami , Respectueux souvenir..signé AZ. Letacq...", (25,6 x 16,5 cm), orné d'une gravure in texte en noir + une gravure-plan hors-texte en noir, pagination de la page 21 à la page 52, 1902 bulletin de la Societé (sans Editeur), + 5 - CATALOGUE DES MOLLUSQUES observés dans le département de l'Orne par MM. Leboucher & l'Abbé A.-L. Letacq, couverture grise conservée, (21,5 x 13,6 cm), sans illustrations, (extrait du bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 5ème série, 6ème volume, Caen 1902), pagination de la page 186 à la page 221, 1903 Caen E. Lanier Imprimeur Editeur, + 6 - NOTES SUR QUELQUES OISEAUX DU DEPARTEMENT DE L'ORNE, rédigées d'aprés la collection et les Manuscrits de M. Abel Martin, de Bellême par l'Abbé A.-L. Letacq, couverture marron clair conservée , (21,6 x 13,6 cm), sans illustrations, (extrait du bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 5ème série, 7ème volume, Caen 1903), pagination de la page 72 à la page 92, 1904 Caen Lanier Editeur, + 7 - LE GRAND CORBEAU (Corvus corax L.) dans la Forêt de Perseigne (Sarthe) par l'Abbé A.-L. Letacq, (23,7 x 15,6 cm), (extrait du Bulletin de la Société d'Agriculture Sciences et Arts de la Sarthe Tome LX), sans illustrations), pagination de la page 200 à la page 204, 1905 Le Mans Imprimerie Monoyer Editeur, + 8 - ZOOLOGIE AGRICOLE DU DEPARTEMENT DE L'ORNE - VERTEBRES - par l'Abbé A.-L. Letacq, couverture verte conservée, Tampon ex-Libris bleu : R. Lami, sans illustrations, 100 Pages, 1905 Henri Delesques Imprimeur-Editeur, + 9 - CATALOGUE DES PLANTES ADVENTICES observées aux environs d'Alençon et dans le département de l'Orne par l'Abbé A.-L. Letacq, couverture jaune conservée, tampon Ex-Libris bleu : R. Lami + envoi autographe manuscrit de Letacq "à Mr Hickel, cordial souvenir", (21,2 x 13,5 cm), sans illustrations, 31 pages, 1909 Alençon Imprimerie Alançonnaise Editeur, + 10 - NOTES SUR LA FLORE DES ROCHES DU CHATELLIER (Orne) par MM. Husnot, Gerbaut et l'Abbé A.-L. Letacq lors de deux excursions faites le 10 Mai et le 6 Septembre 1910, autographe manuscrit de Letacq "à Mr E. Chemin, cordial souvenir" sur la première page, (23,7 x 15,7 cm), (Extrait du Bulletin de la Société des Amis des Sciences Naturelles de Rouen (Année 1910), 12 pages, 1910 Rouen IUmprimerie Lecerf Fils Editeur, + 11 - ASSISES scientifiques, Littéraires et Artistiques Fondées par Arcisse de Caumont, 5ème Session - Caen, 9-11 Juin 1913 : RAPPORT SUR LE MOUVEMENT SCIENTIFIQUE (Sciences Naturelles) par l'Abbé A.-L. Letacq, couverture marron clair conservée, (23,8 x 16 cm), autographe manuscrit de Letacq "à Mr E. Chemin, Hommage de cordiale Amitié" sur la première page, sans illustrations, pagination de la page 5 à la page 154, 1913 Caen Imprimerie E. Lanier Editeur, + 12 - Congrès de L'A.F.A.S., Congrès de Rouen 1921 - NOTE SUR LA FLORE DE SAINT-CENERI-LE-GERET (Orne) par l'Abbé A.-L. Letacq, sans illustrations, (23,7 x 15 cm), pagination de la page 613 à la page 617, cachet ex-libris bleu : R. Lami, [Extrait], + 13 - NOTE SUR LA FLORE DES MARAIS DE GANDELAIN (Orne) par l'Abbé A.-L. Letacq, cachet ex-libris bleu : R. Lami + envoi autographe manuscrit de Letacq : "à Mr LLRobert Lami, Trés Affectueux Hommage" en haut de première page, (23,6 x 15,6 cm), sans illustrations, 7 pages, 1922 Imprimerie Nationale Editeur, + 14 - lettre autographe manuscrite à l'encre brune, écrite des deux côtés sur bristol (9 x 12 cm), alençon, le 14 Avril 1923, signature manuscrite, + 15 - lettre autographe manuscrite à l'encre brune, écrite des deux côtés sur bristol (9 x 12 cm), alençon, le 14 Septembre 1922, signature manuscrite, + 16 - prcocès-verbal de la section Linnéenne d'Alençon du 29 Novembre 1922, cachet ex-libris bleu : R. Lami en haut de page, (22,5 x 14 cm), sans illustrations, pagination de la page 67 à la page 81, sans lieu, ni date, ni Editeur, + 17 - SOCIETE DES AMIS DES SCIENCES NATURELLES DE ROUEN : Procès-Verbal de la séance du 2 Novembre 1922, (23,8 x 15,8 cm), sans illustrations, 12 pages, lettre Autographe manuscrite à l'encre brune de Letacq sur les 3/4 de la dernière page adressée à son ami R. Lami, 1922 Rouen Imprimerie Lecerf Fils Editeur, +18 - Lettre autographe Manuscrite de Mr Letacq à l'encre brune, sur papier Quadrillé (21,3 x 13,2 cm) écrit au recto seulement, signature manuscrite, datée d'Alençon, le 2 Novembre 1922, + 19 - SOCIETE DES AMIS DES SCIENCES NATURELLES DE ROUEN : Procès-Verbal de la séance du 5 Octobre 1922, (23,8 x 15,8 cm), sans illustrations, 8 pages, cachet ex-libris bleu : R. Lami , 1922 Rouen Imprimerie Lecerf Fils Editeur, + 20 - Note sur la Station du Vaccinium Vitis Ideae L. (Airelle Canche) dans la forêt de Chaumont prés Gacé (Orne) par l'Abbé A.-L. Letacq, (23,8 x 15,8 cm), pagination de la page 8 à la page 12, cachet ex-libris bleu : R. Lami , 1923 Rouen Imprimerie Lecerf Fils Editeur, + 21 - REVUE DE BOTANIQUE APPLIQUEE & d'Agriculture Coloniale : LE GUI. SA BIOLOGIE, SES USAGES ET SA DESTRUCTION par l'Abbé A.-L. Letacq, Extrait de la REVUE DE BOTANIQUE APPLIQUEE Vol III, N°22 (30 Juin 1923), pp. 377 à 397, sans illustrations, couverture rose conservée, cachet ex-libris rouge : R. Lami, 1923 Le Mans Monnoyere Editeur, + 22 - un article de journal sur LE GUI colée de part et d'autre d'une page (23,5 x 15,8 cm), + 23 - MAGNE DE MAROLLES DE TOUROUVRE (Orne) Erudit et Naturaliste (1727-1795) par l'Abbé A.-L. Letacq, couverture bleue conservée, cachet ex-libris bleu : R. Lami, sans illustrations, (23,7 x 16 cm), autographe manuscrit de l'auteur : Letacq : "..à Mr Robert Lami, Hommage de Cordiale Amitié ..A. Letacq" à l'encre brune sur la page de faux-titre, 30 Pages, 1923 Alençon Imprimerie Alençonnaise Editeur,...................RARETE...........en trés bon état (good condition). Nous serons absents du 27/05/2025 au 02/06/2025, merci de votre compréhension! Bon week-end!
Superbe exemplaire à grandes marges revêtu d’une éblouissante reliure de l’époque en maroquin rouge au dos finement orné. Paris, André Pralard, 1694. In-12 de (12) ff., 484 pp., (1) f. Maroquin rouge, double encadrement de double filet doré sur les plats avec fleurons d’angle à la Duseuil, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque attibuable à Boyet. 168 x 93 mm.
Edition originale rare de «La vie des gens mariez» de Girard de Villethierry. L'auteur, Jean Girard de Ville-Thierri (1641-1709) partagea sa vie entre ses devoirs d'ecclésiaste et la composition d'un grand nombre d'ouvrages de piété qui, recueillis, pourraient composer un corps de morale pratique pour tous les états de la société. Cet ouvrage eut un énorme succès à sa parution grâce à Madame de Maintenon qui, proche de l’Abbé, en recommanda sa lecture. Cette dernière fera planer sur la Cour, à la fin du règne de Louis XIV, une ère de dévotion et d'austérité. Elle accrut le poids du clergé de façon considérable et eut une réelle influence sur le Roi, notamment concernant la décision qui conduira à la révocation, en 1685, de l'édit de Nantes. On trouve dans ce traité des lumières, de la solidité; c’est toujours en s'étayant de l’autorité de l’Ecriture sainte, des Pères et des conciles, que l’auteur propose les règles que chacun doit suivre. Il règne une noble simplicité qui convient à cette sorte de livres. «La paix ne règne pas longtemps entre des gens qui n'ont point consulté Dieu sur l'alliance qu’ils vouloient contracter, & qui ne se sont unis que par des motifs d'intérêt, d’ambition, ou de sensualité; & bien loin de conserver entr'eux une sainte union, ils se chagrinent les uns les autres par leurs mauvaises humeurs & par leurs impatiences; ils deviennent même ennemis en plusieurs rencontres & ils se persécutent avec toute sorte d’animosité. La plupart des gens mariez ne se conduisant que par l’esprit du monde, il arrive tous les jours qu’ils commencent une infinité d’injustices dans la dispensation de leurs biens: tantôt ils les aiment avec excès, & ils tombent dans l’avarice; & tantôt ils les dépensent avec profusion, & ils les font servir à leurs débauches: & l’on en voit plusieurs qui excitent le trouble & la division dans leurs familles par le partage inégal qu’ils en font. Ils négligent presque toujours de s’appliquer à l’éducation de leurs enfants, & plusieurs d’entr’eux leur en donne une toute païenne, & entièrement opposée à l’esprit de l’évangile, & par ce moïen ils se rendent coupables de la plupart des abus qui se commettent dans les differentes conditions, soit Ecclesiastiques, ou, seculières; car les enfans qu’ils élèvent mal, remplissent, lorsqu’ils sont parvenus à l’âge viril, les charges & les emplois de l’Eglise et de la Republique, & ils y portent ordinairement les passions & les mauvaises dispositions dans lesquelles ils les ont entretenus pendant leur jeunesse. C’est pour prévenir tous ces maux differens, & pour en garentir les fideles, que j’ai entrepris ce traité.» (Gérard de Villethierry). Superbe exemplaire a grandes marges revêtu d’une remarquable reliure en maroquin de l’époque attribuable à Boyet.
Genève, chez Duvillard fils & Nouffer, 1780. 12 vol. in-8, 9 pl., demi-basane havane, dos long orné de frises dorées, pièce de titre et de tomaison rouge, tranches jaunes (quelques petits frottements).
Nouvelle édition du programme d'éducation proposé par l'abbé de Condillac à son élève Ferdinand de Bourbon. Condillac est envoyé à Parme en 1757 où il devient le précepteur de cet enfant pour neuf années. Il en tire le présent ouvrage qui couvre l'ensemble des connaissances qu'il jugeait utile à un futur dirigeant. Le premier volume est consacré à l'introduction du cours et à la grammaire. Il comporte, pour le présent exemplaire, les neuf planches de géométrie et d'astronomie qui correspondent aux matières abordées dans le troisième volume. Le second volume aborde la rhétorique. Les volumes quatrième au onzième sont réservés à l'Histoire ancienne (à savoir religieuse) et moderne. Enfin, le dernier volume explique a futur souverain l'intérêt qu'il y a à cette longue étude de l'Histoire. Elle permet de comprendre les nécessités liées au gouvernement et fournit les exemples à prendre pour régler sa conduite et sa conscience en tant que roi. Un document intéressant pour servir à l'histoire de l'éducation des aristocrates à la fin du XVIIIe siècle. Ex-libris héraldique des Harcourt, de la bibliothèque du château de St Eusoge, propriété de la famille. Bon exemplaire. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Trianon press, 1959. In-folio, 53 pp., demi-basane brune, plats de toile écrue, étui cartonné (dos et étui insolés, deux accrocs à l'étui, rhodoïd déchiré).
Édition originale abondamment illustrée de reproductions. Un des 26 exemplaires signés par l'abbé Breuil à la justification et réservés à la Calouste Gulbenkian Foundation. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.