Paris : Jean du Bray et Pierre Variquet, 1663 Petit in-4, (18)-122-(5) pages. Vélin de l'époque, titre à l'encre au dos. Galeries de vers marginales restaurées.
Ex-libris manuscrit de l'époque sur le contreplat : "Enguehard" (sans doute le médecin Jean Enguehard ou son fils, également médecin, Jean-Baptiste). Inscription manuscrite sur la première garde volante : "Dono auctoris De[...]cenne 1663". Première édition du premier livre écrit en français sur le "charbon du pauvre". Patin a dédié l'ouvrage à son protecteur, le grand magistrat Guillaume Ier de Lamoignon (1617-1677), président du parlement de Paris : "Le soulagement que vous donnez aux Parisiens, & particulierement aux Pauvres, par le moyen des Tourbes, ne sera pas inutile à la gloire de Vostre Nom…" (épître dédicatoire). "La tourbe, quoique très différente et à tous égards très inférieure en qualité au charbon de terre, a néanmoins de temps en temps, comme dans d'autres pays, fixé l'attention du gouvernement français, pour aller au-devant de la cherté et de la disette du bois de chauffage dans la capitale. On voit dans un traité des tourbes, in-4, en 1663, par Charles Patin, […] un brevet du roi, du 30 nov. 1658, et lettres patentes du 18 décembre suivant, portant en faveur du sieur de Chambré, pouvoir, faculté et permission de faire tirer seul, et par ceux qu'il commettra, pendant trente ans, des tourbes à brûler dans l'étendue de vingt-cinq lieues aux environs de Paris." (J. E. Bertrand, Descriptions des arts et métiers, 1781)Fils du célèbre Guy Patin, Charles Patin (1633-1693) est un médecin et numismate précurseur dont la carrière à la Faculté de médecine de Paris fut tôt brisée par Louis XIV pour libertinage érudit et trafic de livres interdits. Ayant pris la fuite avant son arrestation en 1667, il parcourut l’Allemagne et l’Italie avant de s’établir à Padoue, où il occupa successivement les chaires de médecine et de chirurgie. Il fut membre de l’académie des Ricovrati et de celle des Curieux de la nature (Leopoldina). Patin s'occupa également longuement de numismatique et d’archéologie. Kress n° 1116 ; Brunet IV, 438.
Patin K. Reference book. In two volumes + third (additional). In Russian (ask us if in doubt)/Patin K. Spravochnik.V dvukh tomakh + tretiy (dopolnitel'nyy). Short description: In Russian (ask us if in doubt).A Desktop Book for Staff, Chancelleries, Directorates, Institutions and Institutions. Third Edition, supplemented, edited by L.Vasilyev. C.-Pb. Editioned by V.Berezovsky Commissioner of Military Training Institutions. 1911. 1358c. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalbd11da40c6484a2d0
À Lyon, chez Claude Muguet, 1674, in-12, [12]-273-[1] pp, titre-frontispice, portrait, 1 carte dépl, 5 pl. gravées, Basane havane de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, tranches mouchetées, Seconde édition. L'ouvrage a paru à l'origine sous le titre de Quatre relations historiques par Charles Patin, médecin de Paris (A Bâle, 1773). L'ouvrage fait l'histoire des villes européennes du XVIIe siècle : chaque relation a un dédicataire différent. Y sont décrites les villes de Vienne, Salzbourg, Zurich, Prague, Munich, Leyde, Genève, Berlin, etc, avec de nombreuses descriptions de monuments, antiquités et de diverses curiosités. Charles Patin (1633-1693), fils de Guy Patin, était médecin et numismate. Mouillure marginale claire, pages un peu gondolées. Coiffes arasées, mors fendillés, coins usés. Couverture rigide
Bon [12]-273-[1] pp.,
S.n., à Basle 1673, In-12 (9x15,8cm), (8) 3-336p., relié.
Edition originale.un frontispice allégorique, une vignette de titre, une carte dépliante et 5 gravures (ruines romaines, inscription antique, bijoux antiques, sarcophage égyptien) hors-texte dont 2 dépliantes. Le portrait de l'auteur est manquant. Reliure en plein veau brun mouchetée et glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de veau brun. Restaurations en coiffes, mors et coins. Manque pages de garde marbrées sur les feuillets vierges. Ex libris du XXe : Bibliotheca Altholii doctoris. Relations des voyages en Europe de Charles Patin. La première à Vienne, en Hongrie et en Bohème où Patin visite les cabinets de peinture et d'arts ; la seconde en Allemagne dans les villes d'Ulm, d'Augsbourg, dans le Tyrol italien, puis à Munich et en Bavière. De même, l'auteur visite de nombreux cabinets et collections d'arts. La troisième relation commence à Bâle puis Heidelberg, Manheim, et les villes rhénanes, puis Utrecht, enfin Amsterdam, La Haye. La dernière relation de voyage décrit la Souabe et le wirtemberg, Nieustat, Nuremberg, la Saxe et d'autres provinces allemandes. Chaque fois, Patin visite les collections d'art et de médailles, d'antiques... Chaque relation est composée comme une lettre adressée à un Prince d'Allemagne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris : Firmin Didot. 1843 In-4, 22pages. Broché.
Henri-Joseph-Guillaume Patin, né le 21 août 1793 à Paris où il est mort le 19 février 1876, est un homme de lettres, helléniste et latiniste français.Il est élève en 1811 à l’École normale, docteur en lettres reçu cinquième à l'agréation de grammaire en 1814. Il devient par la suite maitre de conférence à l'École normale de 1815 à 1822 et de 1830 à 1833. Entre-temps, il est professeur adjoint de rhétorique au collège Henri-IV. Il devient ensuite suppléant d'éloquence française à la faculté des lettres de Paris de 1830 à 1832 puis professeur de poésie latine dès 1832 dans cette université, dont il sera aussi le doyen de 1865 jusqu'à sa mort.
Musée Rodin, Paris, 1995. In-4, cartonnage éditeur illustré en couleurs, 215 pp. Monet vient!, par Karin Hellandsjø - "Des effets de neige absolument stupéfiants...", par Sylvie Patin - Peintures exposées - Dessins exposés - 40 photographies de Norvège - Les lettres de Claude Monet de la Norvège - "A propos de Jacques ...
Nombreuses illustrations en noir et 12 planches couleurs en hors texte.Textes en français, norvégien, anglais. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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1689 Rotterdam, chez Reinier Leers, 1689, in-12 de (16)-452 pp., rel. d'ép. de plein veau brun moucheté, dos à nerfs orné de fers dorés, bel ex.
Guy Patin (1601-1672), fut médecin à Paris, et un célèbre épistolier. Ses lettres furent imprimées après sa mort, et lui valurent la reconnaissance posthume de ses contemporains.
1856 ; 1 p., 1/2 in-8 sur papier avec son chiffre.Lettre adressée au directeur d’une revue d’art. Sur la recommandation de son ami le Marquis de Belloy il propose à son correspondant de lui fournir divers articles, l’un sur le célèbre amateur Mariette, un autre sur Charlet. Il donne son adresse à Paris au 12 rue du Havre.LA FIZELIERE (Albert Patin de)Le bibliophile Jacob a rédigé une notice nécrologique très flatteuse après la mort de La Fizelière dans le Bulletin du Bouquiniste du 15 mars 1878 : « Le plus grand éloge et aussi le plus rare qu’on puisse faire d’un homme de lettres, d’un journaliste, d’un ami des arts, en témoignage du regret de l’avoir perdu, c’est de constater que chez lui les qualités de l’esprit n’ont jamais fait tort aux qualités du cœur et qu’il a traversé la vie littéraire en restant toujours bon et bienveillant, honnête et loyal, digne à la fois de l’estime et de la sympathie de tous… ».La Fizelière, né à Marly (Moselle) le 8 août 1818 était fils du chevalier de La Fizelière, capitaine d’artillerie que la Restauration avait mis au placard. Sa mère était une Lamberty Cortembach, vieille famille lorraine. Son père descendait du célèbre médecin Guy Patin. La Révolution fit de lui un militaire. A Wagram il fut décoré par Napoléon. Le jeune La Fizelière refusa la carrière des armes, et dégagé de tous préjugés de naissance se trouva instinctivement républicain. Il quitta Metz pour Paris en 1836 et s’introduisit dans les ateliers des jeunes peintres, se posant en amateur passionné de l’art réaliste. En même temps, il avait pénétré dans les bureaux des journaux de l’opposition où il ne traita que des questions d’art. Il se fit en quelque sorte le secrétaire, l’historiographe, l’orateur de la peintrerie réaliste et indépendante. Sans le sou, comme ses amis rapins, il tançait le bourgeois qui regardait à peine les tableaux de la nouvelle école. La Fizelière réussit à convaincre le libraire Techener de financer une exposition et de fonder en 1842 l’Ami des Art auquel collaborèrent Janin et Nodier. En 1848, il mit sa plume au service de la République et signa plusieurs pamphlets démocratiques. Un confortable mariage lui assura une existence facile et lui permit de donner carrière à ses aptitudes littéraires. Il fut en contact permanent avec les bibliophiles dont il partageait les fantaisies bibliographiques. Des revers de fortune le firent rentrer dans la fournaise du journalisme. Exécuteur testamentaire de son ami Janin, il consacra les trois dernières années de sa vie à publier ses œuvres illustrées. Il mourut en 1878. La Fizelière et Malassis étaient amis. Ils se rendaient des services mutuels. Pendant l’exil de Malassis à Bruxelles, La Fizelière fit pour lui de multiples recherches à la Bibliothèque Nationale et chez les libraires parisiens : « Des amis parisiens, parmi lesquels A. de La Fizelière et Ph. Burty, se manifestent comme de fidèles pourvoyeurs de littérature épicée » dit R. Fayt p. 37. Le catalogue de sa vente (Aubry, 1878) donne la liste détaillée de ses productions.
Paris, Aubry, Paris, Aubry1859 ; in-16, demi-basane rose, filet doré, couverture illustrée (Reliure de l’époque). 2 ff., 106 pp., 1 f.EDITION ORIGINALE rare de cette curiosité sur l’histoire de la mode. Il existe quelques rares exemplaires sur papiers de couleurs.vicaire IV 880 - Colas 1719 - Lipperheide 1731.Ex-libris Emile Miguet.LA FIZELIERE (Albert Patin de)Le bibliophile Jacob a rédigé une notice nécrologique très flatteuse après la mort de La Fizelière dans le Bulletin du Bouquiniste du 15 mars 1878 : « Le plus grand éloge et aussi le plus rare qu’on puisse faire d’un homme de lettres, d’un journaliste, d’un ami des arts, en témoignage du regret de l’avoir perdu, c’est de constater que chez lui les qualités de l’esprit n’ont jamais fait tort aux qualités du cœur et qu’il a traversé la vie littéraire en restant toujours bon et bienveillant, honnête et loyal, digne à la fois de l’estime et de la sympathie de tous… ».La Fizelière, né à Marly (Moselle) le 8 août 1818 était fils du chevalier de La Fizelière, capitaine d’artillerie que la Restauration avait mis au placard. Sa mère était une Lamberty Cortembach, vieille famille lorraine. Son père descendait du célèbre médecin Guy Patin. La Révolution fit de lui un militaire. A Wagram il fut décoré par Napoléon. Le jeune La Fizelière refusa la carrière des armes, et dégagé de tous préjugés de naissance se trouva instinctivement républicain. Il quitta Metz pour Paris en 1836 et s’introduisit dans les ateliers des jeunes peintres, se posant en amateur passionné de l’art réaliste. En même temps, il avait pénétré dans les bureaux des journaux de l’opposition où il ne traita que des questions d’art. Il se fit en quelque sorte le secrétaire, l’historiographe, l’orateur de la peintrerie réaliste et indépendante. Sans le sou, comme ses amis rapins, il tançait le bourgeois qui regardait à peine les tableaux de la nouvelle école. La Fizelière réussit à convaincre le libraire Techener de financer une exposition et de fonder en 1842 l’Ami des Art auquel collaborèrent Janin et Nodier. En 1848, il mit sa plume au service de la République et signa plusieurs pamphlets démocratiques. Un confortable mariage lui assura une existence facile et lui permit de donner carrière à ses aptitudes littéraires. Il fut en contact permanent avec les bibliophiles dont il partageait les fantaisies bibliographiques. Des revers de fortune le firent rentrer dans la fournaise du journalisme. Exécuteur testamentaire de son ami Janin, il consacra les trois dernières années de sa vie à publier ses œuvres illustrées. Il mourut en 1878. La Fizelière et Malassis étaient amis. Ils se rendaient des services mutuels. Pendant l’exil de Malassis à Bruxelles, La Fizelière fit pour lui de multiples recherches à la Bibliothèque Nationale et chez les libraires parisiens : « Des amis parisiens, parmi lesquels A. de La Fizelière et Ph. Burty, se manifestent comme de fidèles pourvoyeurs de littérature épicée » dit R. Fayt p. 37. Le catalogue de sa vente (Aubry, 1878) donne la liste détaillée de ses productions.
[BAUDELAIRE] LA FIZELIERE (Albert Patin de) et DECAUX (G.)
Reference : 46403135
(1868)
Paris, Librairie de l’Académie des Bibliophiles, Paris, Librairie de l’Académie des Bibliophiles1868 ; in-12, broché. XIII pp., 70 pp.C’est la PREMIERE BIBLIOGRAPHIE DE BAUDELAIRE. “... En recueillant cette liste, aussi complète qu’il nous a été possible de la dresser, nous avons eu le désir de procurer aux curieux, aux délicats, le plaisir par nous éprouvé à connaître et apprécier un écrivain, un poëte, dont le nom ne doit jamais tomber dans l’oubli”.Malassis avait fourni de nombreuses indications à La Fizelière pour ce travail. Il écrira au sujet de ce livre à Narcisse Ancelle : “Vous serez sensible, comme moi, Monsieur, à ce que Baudelaire, du fait de cette publication, soit traité, ainsi qu’il convenait, comme un classique de la littérature française ”. Pichois-Ziegler 611 - Vicaire IV 881.Exemplaire numéroté sur vergé.LA FIZELIERE (Albert Patin de)Le bibliophile Jacob a rédigé une notice nécrologique très flatteuse après la mort de La Fizelière dans le Bulletin du Bouquiniste du 15 mars 1878 : « Le plus grand éloge et aussi le plus rare qu’on puisse faire d’un homme de lettres, d’un journaliste, d’un ami des arts, en témoignage du regret de l’avoir perdu, c’est de constater que chez lui les qualités de l’esprit n’ont jamais fait tort aux qualités du cœur et qu’il a traversé la vie littéraire en restant toujours bon et bienveillant, honnête et loyal, digne à la fois de l’estime et de la sympathie de tous… ».La Fizelière, né à Marly (Moselle) le 8 août 1818 était fils du chevalier de La Fizelière, capitaine d’artillerie que la Restauration avait mis au placard. Sa mère était une Lamberty Cortembach, vieille famille lorraine. Son père descendait du célèbre médecin Guy Patin. La Révolution fit de lui un militaire. A Wagram il fut décoré par Napoléon. Le jeune La Fizelière refusa la carrière des armes, et dégagé de tous préjugés de naissance se trouva instinctivement républicain. Il quitta Metz pour Paris en 1836 et s’introduisit dans les ateliers des jeunes peintres, se posant en amateur passionné de l’art réaliste. En même temps, il avait pénétré dans les bureaux des journaux de l’opposition où il ne traita que des questions d’art. Il se fit en quelque sorte le secrétaire, l’historiographe, l’orateur de la peintrerie réaliste et indépendante. Sans le sou, comme ses amis rapins, il tançait le bourgeois qui regardait à peine les tableaux de la nouvelle école. La Fizelière réussit à convaincre le libraire Techener de financer une exposition et de fonder en 1842 l’Ami des Art auquel collaborèrent Janin et Nodier. En 1848, il mit sa plume au service de la République et signa plusieurs pamphlets démocratiques. Un confortable mariage lui assura une existence facile et lui permit de donner carrière à ses aptitudes littéraires. Il fut en contact permanent avec les bibliophiles dont il partageait les fantaisies bibliographiques. Des revers de fortune le firent rentrer dans la fournaise du journalisme. Exécuteur testamentaire de son ami Janin, il consacra les trois dernières années de sa vie à publier ses œuvres illustrées. Il mourut en 1878. La Fizelière et Malassis étaient amis. Ils se rendaient des services mutuels. Pendant l’exil de Malassis à Bruxelles, La Fizelière fit pour lui de multiples recherches à la Bibliothèque Nationale et chez les libraires parisiens : « Des amis parisiens, parmi lesquels A. de La Fizelière et Ph. Burty, se manifestent comme de fidèles pourvoyeurs de littérature épicée » dit R. Fayt p. 37. Le catalogue de sa vente (Aubry, 1878) donne la liste détaillée de ses productions.
[BAUDELAIRE] LA FIZELIERE (Albert Patin de) et DECAUX (G.)
Reference : 46403136
(1868)
Paris, Librairie de l’Académie des Bibliophiles, Paris, Librairie de l’Académie des Bibliophiles1868 ; in-12, broché XIII pp., 70 pp.C’est la PREMIERE BIBLIOGRAPHIE DE BAUDELAIRE. “... En recueillant cette liste, aussi complète qu’il nous a été possible de la dresser, nous avons eu le désir de procurer aux curieux, aux délicats, le plaisir par nous éprouvé à connaître et apprécier un écrivain, un poëte, dont le nom ne doit jamais tomber dans l’oubli”.Malassis avait fourni de nombreuses indications à La Fizelière pour ce travail. Il écrira au sujet de ce livre à Narcisse Ancelle : “Vous serez sensible, comme moi, Monsieur, à ce que Baudelaire, du fait de cette publication, soit traité, ainsi qu’il convenait, comme un classique de la littérature française ”. Pichois-Ziegler 611 - Vicaire IV 881.Exemplaire sur vergé, non numéroté.LA FIZELIERE (Albert Patin de)Le bibliophile Jacob a rédigé une notice nécrologique très flatteuse après la mort de La Fizelière dans le Bulletin du Bouquiniste du 15 mars 1878 : « Le plus grand éloge et aussi le plus rare qu’on puisse faire d’un homme de lettres, d’un journaliste, d’un ami des arts, en témoignage du regret de l’avoir perdu, c’est de constater que chez lui les qualités de l’esprit n’ont jamais fait tort aux qualités du cœur et qu’il a traversé la vie littéraire en restant toujours bon et bienveillant, honnête et loyal, digne à la fois de l’estime et de la sympathie de tous… ».La Fizelière, né à Marly (Moselle) le 8 août 1818 était fils du chevalier de La Fizelière, capitaine d’artillerie que la Restauration avait mis au placard. Sa mère était une Lamberty Cortembach, vieille famille lorraine. Son père descendait du célèbre médecin Guy Patin. La Révolution fit de lui un militaire. A Wagram il fut décoré par Napoléon. Le jeune La Fizelière refusa la carrière des armes, et dégagé de tous préjugés de naissance se trouva instinctivement républicain. Il quitta Metz pour Paris en 1836 et s’introduisit dans les ateliers des jeunes peintres, se posant en amateur passionné de l’art réaliste. En même temps, il avait pénétré dans les bureaux des journaux de l’opposition où il ne traita que des questions d’art. Il se fit en quelque sorte le secrétaire, l’historiographe, l’orateur de la peintrerie réaliste et indépendante. Sans le sou, comme ses amis rapins, il tançait le bourgeois qui regardait à peine les tableaux de la nouvelle école. La Fizelière réussit à convaincre le libraire Techener de financer une exposition et de fonder en 1842 l’Ami des Art auquel collaborèrent Janin et Nodier. En 1848, il mit sa plume au service de la République et signa plusieurs pamphlets démocratiques. Un confortable mariage lui assura une existence facile et lui permit de donner carrière à ses aptitudes littéraires. Il fut en contact permanent avec les bibliophiles dont il partageait les fantaisies bibliographiques. Des revers de fortune le firent rentrer dans la fournaise du journalisme. Exécuteur testamentaire de son ami Janin, il consacra les trois dernières années de sa vie à publier ses œuvres illustrées. Il mourut en 1878. La Fizelière et Malassis étaient amis. Ils se rendaient des services mutuels. Pendant l’exil de Malassis à Bruxelles, La Fizelière fit pour lui de multiples recherches à la Bibliothèque Nationale et chez les libraires parisiens : « Des amis parisiens, parmi lesquels A. de La Fizelière et Ph. Burty, se manifestent comme de fidèles pourvoyeurs de littérature épicée » dit R. Fayt p. 37. Le catalogue de sa vente (Aubry, 1878) donne la liste détaillée de ses productions.
À Paris, chez J.-B. Baillière, 1846 3 vol. in-8, LV-528 pp., 604 pp. et 842 pp., portr. front., 1 fac-simile h.-t., index, demi-chagrin havane, dos à nerfs, caissons à froid Qqs rousseurs. Ex-libris de Mallevoüe. (rel. post.).
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Librairie Armand Colin 1901
Broché, comme neuf. Librairie Armand Colin (1901)
STIL (André) - Noël Arnaud, Maurice Blanchard, Jean-François Chabrun, Laurence Iche, Léo Malet, Viola Manuel, Marc Patin, Philippe Renaud, Robert Rius, Boris Rybak, Gérard de Sède.
Reference : 43477
Le Quesnoy(Nord): Chez André Stil, sans date (1943). 3 doubles feuillets 16x24cm, chacun tiré à 300 exemplaires. Le premier cahier imprimé sur vélin fort Johannot, s’ouvre sur le manifeste «Décentralistation surréaliste» où André Stil en appelle à tous les poètes qui veulent participer à l’effort surréaliste pendant la guerre. Suivent les textes de Noël Arnaud, Maurice Blanchard, Jean-François Chabrun, Laurence Iche, Léo Malet, Viola Manuel, Marc Patin, Philippe Renaud, Robert Rius, Boris Rybak, Gérard de Sède et André Stil. Une des dernières publications collectives du groupe La main à plume. Bon état.
Sans date. 5 Sylvie Patin - Monet un œil. mais bon Dieu quel œil
Très bon état
, Paris, Éd.Cujas 1965, in-8, rel. éd., portrait du récipiendaire pl. p., (couv. légt fanée), intérieur frais, 772p.
Phone number : 01 43 29 46 77
Paris, Jean Petit, 1688, sm. in-8°, engr. frontispiece (completely torn , repaired with a tipped on stroke of paper) representing the author in his library, (xvi) nn pp + 432 pp, contemporary calf, raised spine (missing). joints broken, but covers still attached. Apart from the binding and the torn and frayed frontispiece still an acceptable copy. This is the 2nd edition. The letters date from 1645-1672 (at Patin's death in his 70s).
Paul Courtois (ca.1618-1688), docteur de la faculté de médecine de Paris en 1644, médecin et professeur du roi en médecine au Collège royal de France, doyen de la faculté de médecine après Guy Patin en 1652-1653 ; François Arouet (1647-1722), notaire, père de Voltaire.
Reference : 013784
Paul Courtois (ca.1618-1688), docteur de la faculté de médecine de Paris en 1644, médecin et professeur du roi en médecine au Collège royal de France, doyen de la faculté de médecine après Guy Patin en 1652-1653 ; François Arouet (1647-1722), notaire, père de Voltaire. P.S., 13 octobre 1676, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages de médecin, devant notaires. Le document est donc signé par Courtois et contresigné par deux notaires dont Aroüet, le notaire du Châtelet, père de Voltaire. [280-2]
Toussaint Fontaine (1613-1689), docteur en médecine de la faculté de Paris, professeur de médecine au Collège Royal de 1673 à 1689, considéré comme un des « plus habiles de la troupe » par Guy Patin, ayant refusé la charge de médecin de la duchesse de Savoie.
Reference : 013805
Toussaint Fontaine (1613-1689), docteur en médecine de la faculté de Paris, professeur de médecine au Collège Royal de 1673 à 1689, considéré comme un des « plus habiles de la troupe » par Guy Patin, ayant refusé la charge de médecin de la duchesse de Savoie. P.S., 3 mai 1682, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente sur les aydes et gabelles. Cachet « Reçu des Rentes de l'hotel de ville. Deux sols. Généralité de Paris ». [281-2]
Paris, chez L. Hachette, impr. Panckoucke, à Paris 1843 3 volumes. Reliures éditeur demi-chagrin havane, dos à nerfs ornés de filets dorés, VII-433-438-565 pp., notes en bas de page, table des matières à la fin de chaque volume. Reliures légèrement frottées, rousseurs marginales. tampon de bibliothèque sur pages de garde, de faux-titre et de titre. Ensemble en bon état.
Bon état d’occasion
Baratropolis, Démonopolis 1745 2 ouvrages en 1 volume. In-18 13,5 x 8cm. Reliure de l’époque veau havane marbré, dos à nerfs encadrés de fers dorés, pièce titre maroquin grenat, [18]-147-[10]-168 pp., 2 frontispices gravés. Reliure avec épidermures, coins émoussés et frottés, intérieur frais.
“Belphégor s'installe dans la république de Florence sous le nom de Rodéric de Castille. Décidé à se marier, son choix s'arrête sur Honorie, fille d'Améric Donati, une des plus belles femmes de la ville. Récit de l'union entre le démon et une mortelle. Les pensées qui suivent cette nouvelle sont des considérations sur le pouvoir et l'art de gouverner ainsi que sur la nature humaine.” Cet ouvrage forme le T. II de la traduction de "Belfagor" de Niccoló Machiavelli intitulée : "Roderic, ou le Démon marié", dans l'édition de 1745 Bon état d’occasion
Traduction nouvelle avec le texte en regard précédée et suivie d'études biographiques et littéraires par M. Patin.Paris, G. Charpentier - 1877.Reliure demi chagrin rouge de l'époque. Dos à nerfs orné et doré. Plats et coins frottés. Quelques rousseurs. Bon état. Format in-12°(18x12).
Chez Reinier Leers. 1695. In-16. Relié plein cuir. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos fané, Papier jauni. 280 pages - tranches mouchetées - papier jauni - légères traces de mouillures à l'intérieur de l'ouvrage sans conséquence sur la lecture - annotation sur le 1er contre plat - coins frottés - plats frottés - manque de cuir sur les plats -dos à 5 nerfs - titre, tomaison et caissons dorés fanés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Editions de la R.M.N./musée d'Orsay, Paris, 2006. In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleurs, 254 pp. Aux sources de l'art moderne : Toujours modernes?. - Origines : deux étrangers. la formation d'un nouveau langage. - Dialogues en paroles et en peinture. - Retour sur le passé. derniers regards. - Impressionnisme, post-impressionnisme : c'est moderne avant tout ...
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Paris J.B. Baillière 1846 3 vol. in-8 demi-chagr. vert, pièces de titre et de tom. rouges [Rel. de l'époque]
1) Portrait, 4 ff.n.ch. VII, LV et 528 pp., 1 fac-simile h.t. 2) 2 ff.n.ch. et 604 pp.3) 2 ff.n.ch., 842 pp. et 1 f.n.ch. d'errata.Edition ornée d'un portrait et d'un fac-simile de l'écriture de Guy Patin.Bon exemplaire