Les Presses de l'Université de Montréal Jaquette en très bon état Couverture rigide Montréal 2003
Reference : 47694
Très bon In-8. 733 pages. Coll. "Bibliothèque du Nouveau Monde". Édition critique de qualité.
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M. Mathieu Bertrand
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Paris Chamerot 1833 In-8° (220x144 mm), [2] ff. - xxxvii - 472 pp., cartonnage à la Bradel de percaline rose, plats de papier marbré, simple ébarbage en gouttière et en queue, ancien plat de couvertures conservé, tranches naturelles (reliure de la première moitié du XXe siècle)
Édition originale, posthume, de la correspondance échangée entre Say et plusieurs autres grands économistes Exemplaire grand de marge de cette rare édition originale posthume de la correspondance échangée entre Say et les économistes Dupont de Nemours, Jefferson, Ricardo et Malthus au sujet de la révolution industrielle. Elle a été publiée par un neveu de l'auteur, Charles Comte, qui y a inséré une biographie de son oncle. Jean Baptiste Say (Lyon, 1767-Paris, 1832), principal économiste classique français, Industriel du coton, fut l'un des entrepreneurs huguenots de cette industrie alors en plein essor. Il fut également journaliste. Il est réputé pour ses positions libérales. Say est l'auteur de la distinction tripartite « production - répartition - consommation », devenue classique. Celle-ci sert de plan au Traité d'économie politique, son maître-ouvrage paru en 1803. Il est également connu pour la « loi des débouchés » ou loi de Say. En outre, il fut l'un des premiers économistes à étudier l'entrepreneuriat et les entrepreneurs, conceptualisés comme organisateurs et moteurs du tissu économique. Goldsmith - 27875 ; Kress - C.3603 ; Sabin - 77360, pas dans Einaudi ; dos passé, infimes manques à la pièce de titre, rares rousseurs.
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3129
(1838)
1838-1842 Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3019
Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
13 vol. in-4 reliure de l'épopque demi-chagrin à coins rouge, dos à 5 nerfs orné, double fliet doré en mors et coins, Chez Firmin-Didot et Cie, Paris, 1872-1875 (dates variables selon les volumes) Rappel du titre complet : Oeuvres complètes de Voltaire (13 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire - Théâtre ; 2 : Théâtre - La Henriade - La Pucelle - Poésies ; 3 : Essai sur les Moeurs - Annales de l'Empire ; 4 : Siècle de Louis XIV - Précis du Siècle de Louis XV - Histoire de Charles XII - Histoire de Russie - Histoire du Parlement - Fragments historiques sur l'Inde ; 5 : Mélanges historiques - Politique et Législation - Physique ; 6 : Philosophe - Dialogues ; 7 : Dictionnaire Philosophique I ; 8 : Dictionnaire Philosophique II - Romans - Facéties ; 9 : Mélanges Littéraires - Commentaires sur Corneille ; 10 : Correspondance avec le Roi de Prusse, l'Impératrice de Russie et d'Alembert ; 11 : Correspondance Générale I ; 12 : Correspondance Générale II ; 13 : Correspondance Générale IIII et Tables
Bon ensemble bien complet des 13 tomes (feuillet de titre du tome 2 faible, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde).
70 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné en long, Chez E. A. Lequien, Paris, 1820-1826, avec portrait de Voltaire gravé par Balechou en frontispice Rappel du titre complet : Oeuvres complètes de Voltaire (70 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 10 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47, 48 : Mélanges Littéraires ; Tomes 49 et 50 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Table analytique des Oeuvres de Voltaire par J. B. J. Champagnac
Belle série bien complète des 70 volumes, en bon état (qq. minimes frott., rares rouss. et belle fraîcheur intérieure générale) pour ce bel et impressionnant ensemble, de belle présentation. "Imprimée par P. Didot, l'édition Lequien joint au mérite d'une belle exécution typographique celui de quelques heureuses restitutions de texte, d'après les éditions originales. C'est M. Lequien qui a publié pour la première fois (dans le tome 9 de son édition) les Originaux, ou Monsieur du Cap Vert, l'une des rares comédies vraiment gaies de Voltaire". Bengesco, IV, 2150 ; Vicaire, VII, 1137