Denoël / Gonthier Couverture souple Paris 1977
Reference : 20808
Très bon Petit in-8. 182 pages. Coll. "Médiations".
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Affiche (en trois exemplaires) au format 61 x 42 cm, Imprimerie Mélanie Dupin, Toulouse, s.d. (circa 1872), : Elections au Conseil général du canton de Castelsarrasin. Réponse à la circulaire de M. Flamens, avocat. "... je vous ai fait l'exposé de mes idées. Un autre candidat n'a pas gardé la même réserve ; il m'oblige à lui faire ces observations : ... N'est-ce pas vous qui en février avec enravé la liberté des électeurs ? qui avez mis les scellés sur les presses qui imprimaient les bulletins des candidats conservateurs ? ... Vous vous prononcez contre les dépenses excessives. Avez-vous refusé de recevoir le traitement des préfets de l'empire, 25 000 fr ? Après la chute de votre protecteur Gambetta, n'avez-vous pas sollicité auprès du pouvoir exécutif la continuation de cette fonction lucrative ? Vous parlez de guerre civile. Ce n'est pas nous qui l'avons jamais provoquée. Mais nous nous rappelons les paroles prononcées en votre présence au balcon de la Préfecture par votre ami Duportal ; il excitait la population à marcher conte une catégorie de citoyens avec des fourches, des faux, etc... avec Gambetta, vous vouliez la guerre à outrance, alors que pour lui, pour vous, il était évident qu'elle était impossible, qu'elle devait entraîner l'invasion, la ruine de tout le pays... Vous calomniez ! vous calomniez toujours ! Vous parlez de retour de privilèges, de droits seigneuriaux... Est-ce moi que vous accusez d'avoir de pareilles idées, moi qui ai étudié sérieusement aux facultés de Paris en plein XIXe siècle ? Non, vous ne pensez pas ce qe vous avez écrit. Vous voulez en imposer aux ignorants."
On joint une affiche au même format : Ernest de Guiringaud, docteur en droit, Candidat au Conseil Général.
Le manifeste théâtral de Claudel, 1912, rédigé à l'occasion de L'Annonce faite à Marie. S.l.n.d. [Paris, octobre 1912]. 4 p. en 2 f.(205 x 255 mm et 220 x 280 mm), à l'encre noire Manuscrit autographe du manifeste de mise en scène théâtrale de Claudel. Véritable plaidoyer, rédigé alors qu’il supervise les premières répétitions de L’Annonce faite à Marie, qui doit être représentée en décembre.
Précieux manifeste théâtral de Claudel, qui y développe son esthétisme : « L’acteur est un artiste et non pas un critique. Son but n’est pas de faire comprendre un texte, mais de faire vivre un personnage. Il doit donc tellement se pénétrer de l’esprit et du sentiment du rôle qu’il incarne, que son langage sur la scène n’en paraisse plus que l’expression naturelle. Il ne s’agit pas de détailler et de nuancer et colorier le rôle également et indifféremment, mais de s’attacher dans chaque scène aux sommets d’expression qui commandent tout le reste [...]. Ce qu’il y a de plus important pour moi, après l’émotion, c’est la musique. Une voix agréable articulant nettement et le concert intelligible qu’elle forme avec les autres voix dans le dialogue, sont déjà pour l’esprit un régal presque suffisant, indépendamment même du sens abstrait des mots. La poésie avec son sens subtil des timbres et des accords, ses images et ses mouvements qui vont jusqu’à l’âme, est ce qui permet à la voix humaine de pleinement s’employer et de se déployer. La division en vers que j’ai adoptée, fondée sur les reprises de la respiration et découpant pour ainsi dire la phrase en unités non pas logiques, mais émotives, facilitera à mon avis l’étude de l’acteur... En raison de ce principe musical, je me défie de tout ce qui, dans le débit, serait trop violent, trop saccadé, trop abrupt. Il ne faut pas rompre cette espèce d’enchantement qui unit les personnages les uns aux autres [...]. Le principe du grand art est d’éviter sévèrement ce qui est inutile. Or les évolutions des acteurs qui se promènent continuellement de long en large sur la scène sous prétexte de la remplir, qui se lèvent, qui se retournent, qui s’assoient, sont parfaitement inutiles. Rien ne m’agace comme l’acteur qui essaie de peindre en détail sur sa figure chacune des émotions que le discours de son partenaire lui procure. Qu’il sache rester tranquille et immobile quand il le faut, fût-ce au prix d’une certaine gaucherie dont le spectateur au fond lui saura gré. À chaque moment du drame correspond une attitude, et les gestes ne doivent être que la composition et la décomposition de cette attitude. Ce n’est pas pour le public qu’il faut jouer : il faut que l’acteur soit capable du désintéressement d’un grand artiste et se préoccupe non pas du succès, mais de la meilleure réalisation de l’œuvre d’art à laquelle il doit donner la vie. – Et c’est précisément peut-être dans cette insouciance du public qu’est le meilleur secret de l’atteindre et de l’émouvoir. » La première de la pièce aura lieu le 22 décembre 1912 sur la scène du théâtre de l’Œuvre, lieu d’inspiration symboliste créé par le comédien Lugné-Poe, le poète Camille Mauclair et le peintre Édouard Vuillard. C’est la première fois qu’une œuvre de Claudel est montée, et l’auteur souhaite prendre une part importante à la mise en scène de « sa » pièce, épurant le décor et dirigeant les comédiens vers une diction « musicale » qui fera date. D’abord à distance depuis Francfort où il occupe le poste de consul général et avant son premier séjour à Paris à partir du 10 octobre, bien des questions sont abordées et réglées par courrier, où l’auteur consent à effectuer diverses coupes dans son texte, dirige l’accompagnement musical envisagé et indique surtout quelles qualités il souhaite trouver chez ses futurs interprètes. Les premières répétitions ont lieu en octobre, avec Claudel, qui reste à Paris jusqu’au 28. C’est pendant ce séjour qu’il rédige ce manifeste de mise en scène, qu’il laisse ensuite à la disposition de Lugné-Poe, lequel commence à assurer la promotion de la pièce. Sitôt Claudel reparti en Allemagne, Lugné-Poe consacre le numéro d’octobre du Bulletin de l’Œuvre à la présentation de l’auteur et de sa pièce : « en plus de diverses critiques littéraires, on y trouve une reproduction manuscrite du texte de Claudel, Mes idées sur la manière générale de jouer mes drames [...]. Lorsque Claudel revient à Paris le 3 décembre, il peut alors constater l’évolution du travail mais aussi certainement ses manques car il va consacrer presque toutes ses journées à sa pièce en étant présent aux répétitions. En précisant le travail scénique qu’il avait seulement ébauché avec les acteurs en octobre, le dramaturge éprouve un immense plaisir, ainsi qu’il le confie à Gide : «Vous avouerai-je que ces études scéniques, loin de me rebuter, m’intéressent au contraire extrêmement ? C’est vraiment passionnant de travailler un geste, un ensemble, une attitude et de Voir tout cela s’animer et prendre figure. Je ne sais pas ce que cela donnera pour le public, mais pour moi j’ai déjà de grandes satisfactions » (Alain Beretta, « Claudel et la mise en scène » in Autour de L’Annonce faite à Marie, Presses universitaires de Franche-Comté, 2000). S’il n’y eut que trois représentations (les 20, 22 et 23 décembre 1912), le public d’initiés qui s’y rendit sut s’en faire l’écho. L’Annonce est un succès, qui incitera les jeunes Éditions de la NRF à procéder – pour la première fois depuis leur création en 1911 – à un retirage, qui aura lieu le 13 février 1913 : 2 200 nouveaux exemplaires sortent des presses pour satisfaire la demande après que l’édition originale fut épuisée. Claudel, toujours en poste en Allemagne, se prépare dans le même temps à y monter une nouvelle fois sa pièce, au Centre d’art d’Hellerau, au nord de Dresde.
Un des 25 exemplaires sur papier du Japon de la Manufacture Impériale numérotés de 1 à 25 (n° 21), texte établi par Pierre Chardon, préface inédite, 1 vol. in-8 reliure demi-chagrin maroquiné à bandes vert, dos à 5 nerfs, tête dorée, couvertures conservées, reliure signée de P. Bayre, Les Grandes Etudes Politiques et Sociales, Arthème Fayard, Paris, 1937, XXXLIX-295 pp.
Remarquable exemplaire du tirage de tête sur papier du Japon, aux marges immenses, enrichi d'un envoi autographe de Charles Maurras "à Monsieur Jean Meynier, en cordial hommage et souvenir de l'auteur". Maurras a précisé, sous sa signature : "Prison de la Santé" ; on sait que Charles Maurras fut incarcéré à la prison de La Santé d'octobre 1936 à juillet 1937, suite à son article du 15 mai 1936 visant Léon Blum. Résumé de la pensée politique du penseur du renouveau monarchique et de l'Action Française, "Mes idées politiques" rassemble d'anciens articles, précédés d'une introduction originale ("La politique naturelle"), l'ensemble constituant l'une des oeuvres capitales de Maurras.
Pierre Lafitte. 1 septembre 1903. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 645 à 660. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : L'une après l'autre par Marcel L'Heureux, Une excursion a la Mer de Glace par Yvonne, Le chateau de mes idées par Jocelyne, Les soeurs du pape par Boyer d'Agen, Les anglaises a Paris, Comment organiser un Gymkhana, Bijoux nouveaux par Gabriel Mourey Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Bureaux de la revue. Octobre 1980. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 74 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 799.1-Pêche
Sommaire : Philippe Mathieu, En furetant dans ma bibliothèque par R. Rocher, Mes idées sur le moulinet par J. Prudent, La Haute Loire par D. Taboury, Le cahier de la mouche par Maurice Lewkowicz, Essai de cuillers tournantes par P. Charoulet, Shannon 1980 par Serge Pestel Classification Dewey : 799.1-Pêche