‎[anonyme] - [MENON].‎
‎La Cuisinière bourgeoise, suivie de L'Office, à l'usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maisons, contenant la manière de disséquer, connaître [sic] et servir toutes sortes de viandes, augmentée de plusieurs ragoûts des plus nouveaux, et de différentes recettes pour les liqueurs.‎

‎ A Avignon, chez Mme Veuve Aubanel, 1806. Un vol. au format in-12 étroit (175 x 108 mm) de vi - 383 pp. Reliure de l'époque de pleine basane blonde, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets maigres dorés, roulettes dorées, fleurons dorés, palette dorée en queue, tranches mouchetées.‎

Reference : 31347

‎ Fameux traité de gastronomie - ici proposé dans une impression avignonnaise - dû à un auteur, ''intime ami du corps, et par conséquent, naturellement porté à trouver bon tout ce qui l'est pour celui-ci...''. ''Les cuisinières ici instruites trouveront dans ces leçons une méthode aisée pour apprêter différemment toutes les diverses sortes de mets, et pour donner aux plus commodes une saveur qui ne sera pas commune. Ainsi pourront-elles pratiquer sans peine des préceptes que l'auteur a pris soin de mettre à leur portée, débarrassés de cette embarrassante multiplicité d'assaisonnements raffinés et d'industrieux déguisemens [sic] qui ne demandent pas moins d'habileté aux cuisinières que d'opulence à leurs Maîtres ! La santé et la bourse en auront ici pour leur compte !'' (in Préface). Dans la préface à une édition ultérieure, l'auteur met en garde contre des éditions pirates de province ''emplies de fautes, et où l'on a même changé les doses... et la manière de les employer, et qui ne peuvent que produire un mauvais effet''. On ne sait rien de la vie de ce cuisinier... Cécile Eluard loue cependant sa cuisine raffinée à destination des soupers galants et autres réceptions royales. Livre de recettes pratiques, faciles à exécuter, Menon poursuit ainsi l'effort de simplification amorcé par Nicolas de Bonnefons au XVIIème siècle. Il est à noter que les recettes de pâtisseries de ce fin praticien de l'art culinaire comptent parmi les plus remarquables du XVIIIème siècle. (cf Oberlé). Et invente ici de nouvelles recettes dans un domaine qu'on avait un peu négligé jusque là. Table non exhaustive : Instructions sur les richesses que la Nature produit pour notre subsistance - Instructions pour ceux qui voudront servir une bonne table bourgeoise - Potages - De la dissection des viandes - Du boeuf - Du mouton - Du veau - Du cochon - De l'agneau - De la volaille - Du gibier - Du poisson - Des légumes - Des oeufs - Du beurre - Des crèmes - Des roties - De la pâtisserie - Des beignets - Des ragoûts - Compotes - Marmelades - Sirops pour l'hiver - Des conserves - Des crêmes de dessert et fromages à la crême. Barbier I, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 827-f (pour l'originale de 1746) - Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus 114 - Vicaire, Bibliographie gastronomique, 589 (pour une édition antérieure) - Simon, Bibliotheca gastronomica, 1039. Coupes élimées. Angles émoussés. Dos présentant un éclat altéré. Pièce de titre lacunaire. Quelques rousseurs, tâches claires ou plissures angulaires dans le corps d'ouvrage. Condition néanmoins satisfaisante. ‎