A Paris, chez Estienne Herbert et Jacques Poullard, 1635. Un fort vol. au format in-12 (172 x 115 mm) de 16 ff. n.fol., 518 pp., 1 f. bl. et 160 pp. Reliure ''à la hollandaise'' de l'époque de plein vélin ivoire à coutures apparentes et recouvrements, dos lisse, titre anciennement calligraphié à l'encre en tête.
Reference : 25334
Troisième édition des Oeuvres de Malherbe ; réimpression de l'originale de 1630 publiée par les soins du poète François d'Arbaud. (in Graesse). ''L'ouvrage s'ouvre sur un Discours apologétique très curieux, morceau écrit par Antoine Godeau et qu'on a eu tort de ne pas reproduire dans les nouvelles éditions''. (in Brunet). Épurer et discipliner la langue française a été l’œuvre de sa vie. Malherbe considérait la poésie tel son métier à part entière. Il manifestait pour cela une grande sévérité à l’égard du maniérisme et du baroque des poètes du siècle précédent et notamment de Philippe Desportes. On peut le considérer comme le premier théoricien de l’art classique fait de mesure et bienséance et l’un des réformateurs de la langue française. Il fut pour cela l’un des auteurs les plus constamment réédités au cours de l’Ancien Régime. Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1338 - Graesse, Trésor de livres anciens et précieux, p. 352. Petits manques superficiels affectant le dos ainsi que la marge du second plat. Cernes claires dans le corps d'ouvrage. Quelques rousseurs éparses et feuillets légèrement oxydés. Infime perforation affectant un feuillet. Petit travail de vers principalement marginal sur quelques feuillets ; pouvant toutefois parfois effleurer une lettre du texte (tout au plus sur les 5 dernières lignes).
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