A Londres, s.é. [Cazin], 1782. Un vol. au format in-16 (163 x 83 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 133 pp. et 1 f. bl. Reliure postérieure de demi-basane fauve, dos lisse orné de filets gras à froid, pièce de titre de maroquin brique, titre doré, toutes tranches mouchetées.
Reference : 18721
Belle impression sortie des presses d'Hubert-Martin Cazin. L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice signé B. Cheraux et Duponchel. Les éditions Cazin étaient très réputées pour leur qualité, mais aussi pour leur caractère licencieux qui valut à l’éditeur la saisie des livres, une amende et deux séjours à la Bastille. Chef d’œuvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n’hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l’année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [...] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes – mentionné comme l’auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert –, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d’Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d’Houdetot, qui était la belle-sœur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d’un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d’Houdetot. On l’appela dès lors «le sage d’Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise... Manuel du Cazinophile, XLVII. Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant chacun des mors inférieurs. Quelques rares rousseurs dans le texte. Infime manque en marge du dernier feuillet. Nonobstant, bonne condition.
Babel Librairie
M. Mathieu Salzgeber
3, Rue André Saigne
24000 Périgueux
France
06.84.15.59.05
Conformes aux usages de la profession.
[Dunod] - Collectif ; Alfred Durand-Claye ; De Vialar ; Albert Jacqmin
Reference : 48022
(1878)
2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, Dunod, Paris, 1878, pp. 205-357 et pp. 280-616 avec 4 grandes planches dépliantes hors texte [ Contient : ] Desséchement du Lac Fucino par Alfred Durand-Claye - Pont des Quatre-Saisons (Chemin de fer de Rodez à Millau). Note sur la construction des voûtes par M de Vialar - Etude sur les chemins de fer des Pays-Bas par Albert Jacqmin
Bien complet des 4 planches dépliantes hors texte sur le desséchement du Lac Fucino. Etat très satisfaisant (dos frotté, bon état intérieur)
Montréal Les éditions du Boréal 1988 605 pages in-8. 1988. cartonné. 605 pages. Grand In-8 (255x195 mm) 605 pages Cartonnage éditeur sous jaquette illustrée Les quatre saisons dans la vallée du Saint Laurent Nombreuses illustrations en noir et en couleurs Exemplaire propre et en bon état Poids : 1310 gr
13 brochures in-4, rappel des titres : 1e : Loi relative aux Impositions indirectes & autres Droits actuellement existans & faisant partie des recettes publiques ou de celles des anciennes Provinces, & aux Octrois & Droits qui se perçoivent au profit des Villes, Communautés ou Hôpitaux, du 22 décembre 1790, De l'Imprimerie de P. C. D. Desjardins, Beauvais, 1791, 3 pp. ; 2e : Loi relative aux rentes appartenant aux Pauvres des Paroisses, donnée le 25 Mai 1791, décret de l'Assemblée Nationale du 20 Mai 1792, De l'Imprimerie de P. C. D. Desjardins, Beauvais, 1791, 3 pp. ; 3e : Loi Relative aux Hôpitaux, Maisons & Etablissemens de secours des divers Départemens du 22 janvier 1792, décret de l'Assemblée Nationale des 17 & 19 Janvier 1792, De l'Imprimerie de François Barbier, Poitiers, 1792, 4 pp. ; 4e : Loi qui acorde des secours provisoires aux Hôpitaux du Royaume pour l'année 1792, décret de l'Assemblée Nationale du 10 Août 1792, De l'Imprimerie de François Barbier, Poitiers, 1792, 3 pp. ; 4e : Loi du 15 Août 1792, décret de l'AN du 15 Août 1792 ("...la Nation, en mettant au nombre de ses dettes les plus sacrées l'obligation de secourir l'indigent..." soutien aux Hôpitaux pour les Enfans-Trouvés), De l'Imprimerie de François Barbier, Poitiers, 1793, 2 pp. ; 5e : Loi qui met à la disposition du Ministre de l'intérieur une somme de 76396 livres dix sept sous sept deniers pour être répartie entre 25 Hôpitaux ou Communes du 26 Août 1792 (Hôpitaux de Mauléon, Narbonne, Crévant, Gerberoy, Caudebec, Noyon, Chars, Rabastens, Montaigu, Sauveterre, Angers, Removille, Gaillac, Poitiers, Vitré, Vire, Besançon, Pontoise, Falaise, Saint-Florens, Bayeux, Morteaux, Mane, Tulle) De l'Imprimerie de P. C. D. Desjardins, Beauvais, 1792, 8 pp. ; 6e : Décret de la Convention Nationale du 8 Octobre 1792, Fonds mis à la disposition du Ministre de l'Intérieur, pour être distribués en Secours provisoires, François Barbier, Poitiers, 1793, 2 pp ; 7e : Décret de la Convention Nationale du 3 Février 1793, Qui met Quatre millions à la disposition du Ministre de l'Intérieur, pour les Hôpitaux, François Barbier, Poitiers, 1793, 6 pp. ; 8e : Décret de la Convention Nationale du 20 Février 1793, Qui détermine les formes à observer pour l'évaluation des Pertes occasionées par l'intempérie des saisons, incendies & autres accidens imprévus, & les regles pour la répartition des Secours acordés aux persones qui ont éprouvé ces Pertes, François Barbier, Poitiers, 1792, 6 pp. ; 9e : Décret de la Convention du 19 Mars 1793, concernant la Nouvele organisation des Secours publics, François Barbier, Poitiers, 1793, 6 pp. ; 10e : Décret de la Convention du 5 Mai 1793 Qui met des fonds à la disposition du Ministre de l'Intérieur pour les Enfans-trouvés & les Dépôts de mendicité, François Barbier, Poitiers, 1793, 2 pp. ; 11e : Décret de la Convention du 8 Juin 1793, Portant qu'il sera établi dans chaque Département une Maison de Secours, destinée à recevoir les Pauvres des deux sexes, perclus de leurs membres, François Barbier, Poitiers, 1793, 2 pp. ; 12e : Décret de la Convention du 17 juin 1793, Relatif aux demandes en indemnités formées par plusieurs Hôpitaux & Communes, François Barbier, Poitiers, 1793, 4 pp. ; 13e : Décret de la Convention du 28 juin 1793, Relatif à l'organisation des Secours à acorder annuelement aux Enfans, aux Vieillards & aux Indigens, François Barbier, Poitiers, 1793, 23 pp
Bel ensemble de lois et décrets relatifs aux Hôpitaux et à l'aide sociale, dont l'important décret de la Convention du 28 juin 1793, Relatif à l'organisation des Secours à acorder annuelement aux Enfans, aux Vieillards & aux Indigens.
[Comédie Française] - Comédie-Française ; DUX, Pierre (Admin. Général)
Reference : 44909
(1978)
7 classeurs annuels prévus pour 10 numéros chacun, in-4, couv. ill. noir et blanc, ill. noir et blanc, Comédie Française, Paris, 1971 à 1978, env. 34 pp. par numéro i.e. env. 2170 pp. au total.. Rappel du titre complet : Comédie Française - revue mensuelle de la Comédie-Française , lot de 7 saisons, de 1971 - 1972 à 1977 - 1978 (numéros 1 à 70 sauf les n° 47, 48, 49, 62, 63, 66. Saison 1971-72, saison 1972-73, 1973-74, 1974-75, 1975-76, 1977-78)
Etat très satisfaisant (un dos de classeur pressé, qques traces d'adhesif en int. de couv., bon état par ailleurs). Peu courant dans une telle série, presque continue. Prix pour l'ensemble. Poids de Kg. Cet ensemble permet non seulement de suivre la programmation de la Comédie-Française dans les années 70, mais aussi de faire la connaissance de ses comédiens et sociétaires de l'époque, de découvrir les coulisses de son activité, et de lire des articles de fond relatif au théâtre (rubriques "Présence du Passé", "Bibliographie", etc.). Un ensemble d'un grand intérêt pédagogique.
Paris Dufart 1840 In-8° (214x139 mm), VII pp. - [1] p. - 640 pp., veau rouge, dos lisse orné, décor doré au fer et à froid à la plaque sur les plats, roulette sur les coupes, tranches marbrées multicolore (reliure de l'époque)
Édition originale de cet ouvrage qui traite de l'action pathologique des climats polaires, tempérés et équatoriaux Édition originale en pleine reliure romantique (chose fort peu courante pour le présent domaine qu'est la médecine) de cet ouvrage au mérite reconnu dont l'auteur définit ainsi le sujet comme : « encore neuf : personne ne s'est occupé des maladies de la France ; personne n'a considéré ces maladies dans leurs rapports avec les saisons. Mais il s'agit entre nous de quelque chose de plus que d'une application nouvelle de principes déjà connus ; il s'agit, avant tout, de la recherche de ces principes. Comment agissent les saisons ; déterminer les maladies en correspondance avec leur action ? Voilà d'abord le problème. L'histoire des saisons et des maladies de la France suivra et doit suivre la solution de ces deux questions. » Il est divisé en deux parties : De l'action pathologique des saisons et des états morbides correspondants et Des saisons et des affections correspondantes dans les principaux climats, polaires, tempérés et équatoriaux. Fuster est porté à croire que le secret des épidémies pourrait bien être dans une combinaison de causes cosmiques et d'influences morales et politiques. La perturbation de l'ordre moral et la coïncidence des crises avec celle-ci n'a jamais été d'après lui mis en défaut depuis la peste d'Athènes jusqu'au Choléra de notre temps. Quant à la filiation entre grandes épidémies et ce qu'il appelle les influences cosmiques extraordinaires, il conclut que l'apparition des épidémies est aussi subordonnée à l'agitation désordonnée des éléments tels que : éruptions volcaniques, tremblements de terre, comètes, météores ignés, chaleurs et froids excessifs, pluies et sécheresses insolites, tempêtes, apparitions de sauterelles, disettes, famines, etc. Joseph Jean Nicholas Fuster (1801-1876), médecin et journaliste, fut reçu docteur en médecine à Montpellier en 1826. Agrégé en 1829, il s'établit à Paris et devient rédacteur de la Gazette médicale et du Bulletin général de thérapeutique. En 1831, il est nommé médecin des dispensaires de la Ville de Paris, puis il occupe, en 1848, la chaire de clinique médicale de la faculté de Montpellier. Il était saint-simonien. PROVENANCE : Dr Eugène Cazalis (1808-1883), avec son nom et son titre poussés en pied de dos : « CAZALIS D. M. ». Interne en 1830, Cazalis a appartenu, dès la seconde année de son internat, à la Société anatomique comme membre adjoint en 1831, trésorier de 1835 à 1839, membre du comité de 1835 à 1840, titulaire en 1838, membre honoraire en 1847. Il fut nommé au bureau central des hôpitaux en 1847, médecin des hôpitaux en 1851. Il est resté pendant une dizaine d'années, comme médecin-chef de la Salpêtrière, dans le service de médecine générale dénommé depuis 1837 Hospice de la Vieillesse-Femmes, où il avait été précédé par Cruveilher, et où M. Charcot, son élève, lui succéda en 1861. C'est suite aux observations cliniques faites dans ce service qu'en 1853, Charcot rédigera sa thèse dans laquelle il établira la différence entre la goutte et le rhumatisme articulaire chronique, marquant ainsi l'histoire de la gériatrie. De la Salpêtrière, Cazalis passa à la Maison de Santé, où il est resté jusqu'en 1873, époque où il atteignit la limite d'âge comme médecin des hôpitaux. Cazalis alliait à la connaissance étendue de la médecine traditionnelle celle de l'anatomie pathologique macroscopique qu'il devait surtout à la pratique des autopsies à laquelle il s'était formé en autodidacte et qu'il appréhendait d'une manière très personnelle. Il était une personnalité médicale, ses internes ne juraient que par lui. Bulletins de la société anatomique de Paris, 59e année, 4e série, tome 4 p. 34-35 ; frottements, mouillure en partie basse sur le plat inférieur, quelques rousseurs, plus présentes sur certains feuillets, notamment en début et fin de volume.