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[LELIEPVRE (Eugène, attribué à)].
[Dessin original à l'encre et à la mine de plomb].
Dimensions : 327 x 248 mm.
Reference : 16350
Joli dessin à l'encre figurant un Garde du corps du roi sur sa monture. Attribué par un cabinet d'expertise parisien à Eugène Leliepvre. ''Collaborateur du commandant Bucquoy, ce dernier le présente à Pierre Benigni, élève de Detaille, avec qui il partage le même souci du détail historique''. Passionné dès son plus jeune âge par l'histoire militaire et l'uniformologie, Eugène Leliepvre consacre à ces thèmes l'essentiel de son œuvre, avec une prédilection pour l'armée française de l'Ancien Régime. Très belle condition.
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Babel Librairie
M. Mathieu Salzgeber
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"Scène vendéenne". Dessin original à l'encre, sur papier, sans titre, signé à la mine de plomb en bas à droite.
, (XIX°s.). 205 x 160 mm. + courtes marges.
Des paysans et un enfant en costumes vendéens s'affairent autour d'une charrette, à l'entrée d'un bâtiment (grange ?). - Pierre Outin naquit en 1840 à Moulins, précisément à l'angle des rues de Wagram et des Couteliers. Ses premiers rudiments de dessins acquis, il dut attendre sa majorité pour échapper aux réticences de son père, qui le destinait plutôt au commerce. Alors, aidé par son ami le sculpteur Lecointe, il entra dans l'atelier de Cabanel. En 1863, il est premier au concours de l'École des Beaux-Arts et présente au Salon de 1868 sa première toile. A partir de cette époque, il y figurera chaque année, remportant mentions et médailles, jusqu'en 1889, où le célèbre "Combat de Quiberon" (Musée Anne de Beaujeu, Moulins) le mit hors-concours. Un long séjour en Algérie, en 1875, avait conforté son style et la maîtrise des nuances, de sa palette. Il fréquentait beaucoup, dans le quartier de Pigalle et à Montmartre où il a habité, les assemblées de peintres qui comptaient Manet ; Pissarro ; Raffaëlli ; Goeneutte ; Forain ; Carrier-Belleuse et son compatriote Desboutin. Pendant les années 70, il fit plusieurs séjours à Auvers-sur-Oise, dans le groupe des impressionnistes ainsi que le confirme G. de Knyff dans son ouvrage sur Goeneutte. La mort de son fils avait anéanti Outin qui n'a pu surmonter son chagrin, et qui mourut en mai 1899. Les Bulletins de la Soc. d'Emulation du Bourbonnais ont consacré plusieurs articles à Outin (1879, 1893, 1900). Fr. Pérot publia dans les mêmes bulletins sa notice nécrologique (1899). Notice dans Bénézit, VI, p. 467 édit. 1953. Il est rare de rencontrer des dessins de P. Outin. Ces peintures se rencontrent quelquefois dans les ventes publiques et atteignent des sommes fort élevées. - Bon état.
