Paris, F. Juven, années 1894-1895 / 1897-1898 / 1900-1901. Reliures uniformes de l'époque de demi-cartonnage à l'imitation de chagrin, dos lisses ornés de filets gras à froid, titre et date dorés, couvertures conservées.
Reference : 12136
Réunion - en trois volumes - des n°1 à 52, 157 à 208 et 313 à 365. Lancé à Paris par Félix Juven durant la Belle Époque sous la forme d'un hebdomadaire paraissant le samedi et comptant 12 pages au format 23,3 x 31,4 cm, Le Rire est apparu à un moment où les Parisiens commençaient à devenir plus cultivés, plus riches et disposaient de plus de loisirs. L'intérêt pour les arts, la culture et la politique ne cessa de croître pendant la dernière décennie du XIXème siècle. Des publications comme celle-là aidaient à satisfaire leur curiosité. De tous les journaux humoristiques française, celui-là eut le plus de succès, surtout avant 1914. Lorsque l'Affaire Dreyfus éclate en 1894, Le Rire est l'une des nombreuses publications à immédiatement exploiter les sentiments anti-républicains et antisémites (caricatures signées Léandre notamment) que suscita ce scandale dans l'opinion. Comme c'était une époque où le gouvernement français était souvent caractérisé par la corruption et la gabegie, ministres et responsables militaires devinrent également des cibles fréquentes. Le 25 mai 1907, Juven associe son journal au premier Salon des humoristes en créant l'association «Les Humoristes» avec Jean Valmy-Baysse et la Société des dessinateurs humoristiques. Propriétaire d'un groupe éditorial, il s'efforça de conserver le contrôle de son magazine jusqu'à sa mort en 1947. Angles et coupes légèrement élimés. Petite perte de coloration pouvant affecter les dos. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Babel Librairie
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Conformes aux usages de la profession.
sd Editions Le Rire Parisien - Sans date, 100e mile - In-12, broché, couverture dépliante - 160 p. - Illustrations en N&B
Assez bon état, couverture fragile (petites tâches, frottements et petits manques sur la couverture, fentes au niveau des dépliants)
N°107 (avr 1956) (texte intégral des pièces)
bon état
Paris, Le Rire, 1898-1902 . 5 numéros en 1 vol. in-folio, [15] ff. + [11] ff. + [11] ff. + [6] ff. + [11] ff., demi-toile bleue chinée de l'époque, dos lisse, pièce de titre rouge, couverture conservée (reliure frottée et insolée, restaurations du papier, taches et rousseurs, petits manques et déchirures marginaux).
Ensemble de 5 numéros de la revue Le Rire comprenant le n°212 du 26 novembre 1898, narrant la tournée de Guillaume II au Moyen-Orient; le numéro 315 du 17 novembre 1900 consacré à Krueger le Grand et John Bull le Petit; le numéro 150 du 18 septembre 1897 à propos de Félix Ier chez Nicolas II; le numéro 267 du 16 décembre 1899; le numéro 396 du 7 juin 1902 consacré au voyage d'Émile Loubet en Russie. Ils sont illustrés de dessins, parfois à pleine page et en couleurs de Caran d'Ache, d'Hermann-Paul, ou de C. Léandre. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Perrin, 2001, in-8 br., 270 p., coll. "Pour l'histoire", bon état.
" Le rire est le propre de l'homme ", " le Christ n'a jamais ri ". Ces deux formules manifestent la contradiction suscitée par le rire au Moyen Age, époque où la religion structure toute l'existence terrestre qui doit préparer au salut éternel, alors qu'une réalité charnelle ne peut évacuer la gaieté, le plaisir. On peut même tracer une chronologie du rire : dans le haut Moyen Age le rire semble étouffé sous l'influence monastique, à la fin de la période il apparaît débridé. Le rire touche naturellement toutes les catégories sociales. Si le moine doit garder la plus grande modération pour exprimer sa gaieté, le prédicateur a recours à de plaisantes anecdotes pour réveiller des auditeurs plus ou moins attentifs ; les laïcs rient différemment selon leur état ; quant aux jongleurs et aux fous de cour, ils ont pour mission de distraire. Rires, plaisanteries, chahuts, divertissements font partie de la vie quotidienne, du petit enfant qui exprime sa gaieté par le jeu aux vieillards qui se racontent d'amusantes histoires le soir à la veillée en passant par les adultes qui rient bien souvent pour se moquer. Et cela tout au long de l'année, avec des temps forts comme la fête des fous ou le carnaval, mais aussi lors des nombreuses occasions qui émaillent la vie familiale (mariage et charivari... ) ou sociale (fêtes aristocratiques, entrées princières... ). Quant aux textes destinés à faire rire (fabliaux et nouvelles, théâtre profane comique), ils permettent de repérer la spécificité du rire médiéval. Au total, même quand les hommes connaissent les pires difficultés (la peste, la guerre), ils rient et se distraient beaucoup, comme pour conjurer les malheurs qui les cernent. Voir le sommaire sur photos jointes.
Presses Universitaires de France, Bibliothèque de Philosophie Contemporaine, 1967, mention de 233e édition, 157 pp., broché, légères traces d'usage, couverture un peu empoussiérée, état très correct.
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