paris Club des Editeurs 1956 1 Un volume de format in 8° de 544 pp.; reliure de l'éditeur en pleine toile vert empire; décor estampé en rouge et or.
Reference : 13105
Dos passé; sinon bel état. Voir les photos. Tirage limité; N°4697/10000.
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Tahiti 20 & 25 juillet 1903, 10x15,5cm, 7 pages sur 2 doubles feuillets.
Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Sept pages rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Longue lettre évoquant le 14 juillet à Tahiti et les murs amoureuses des femmes tahitiennes. «Ce n'est pas un 14 Juillet qu'on célèbre aussi; mais cette mémorable journée dure 8 jours. C'est horriblement Européanisé; n'importe, c'est un prétexte à s'extérioriser et pendant de longues promenades, de garden-party, à se frôler à des tas de jeunes corps, souples, légèrement ambrés de par leur hérédité semi-canaque...» On décèle ici l'importance des idées de pureté raciale chez Victor Segalen qui prolongera dans les Immémoriaux et dans sa nouvelle intitulée La Marche du feu ses théories concernant le métissage, selon lui dernier fruit de la conquête coloniale. Il ne semble cependant pas appliquer à lui-même les principes ethnographiques qu'il développe et s'étend, comme à son habitude, sur ses aventures sexuelles avec les indigènes: «Car j'ai quitté pour un temps la Vahiné Tahitienne pur-sang, comme beaucoup trop lointaine de notre race.» Depuis son arrivée à Tahiti en janvier 1903, Segalen entretenait en effet une relation avec une jeune tahitienne du nom de Mara. Leur relation est arrivée à son terme: «Ma première épouse [Mara] ayant été expédiée dans son île - et y étant restée - j'ai hospitalisé durant une quinzaine une petite fille perdue, noceuse, éreintée de spasmes, d'alcool et de phtisie prochaine. [...] Puis je l'ai, elle aussi expédiée aux Pomotou où elle avait, comme maîtresse de négociant, une situation beaucoup plus stable à posséder.» Ce passage s'avère également être un document précieux concernant les murs sexuelles des Tahitiennes: «Je n'ai trouvé qu'une seule fois en rentrant chez elle, un canaque couché dans son lit. Je lui en ai fait doucement l'observation: elle m'a répondu que j'avais une demi-heure de retard, qu'elle était persuadée que je l'avais moi aussi trompée, et tenait à me le rendre immédiatement; et qu'enfin elle ne s'était pas mise nue pour se donner à lui, mais avait gardé sa chemise, ce qui est ici une marque de haute décence. Je n'avais donc absolument rien à dire.» Segalen déplore pourtant le manque de docilité et l'émancipation de la gent féminine locale, rendue possible par la présence des colons: «Elles seraient parfaites, ces filles brunes à longs cheveux lisses, aux longs cils, à la peau veloutée, si, au lieu d'un siège en règle, de pourparlers et d'atermoiements, elles vous suivaient d'un geste, ainsi qu'autrefois elles s'exécutaient. Mais nos prédécesseurs les ont beaucoup trop gâtées. Elles sont de strictes maîtresses, afidèles (alpha privatif), fausses, égoïstes, et, cela va sans dire, fort peu intellectuelles, voire même intelligentes. A quoi bon, dès lors, avoir pour eux [sic] les égards qui seyent [sic] à une amante toute proche de nous, soumise, dévouée, comme on est plus certain de trouver dans les Espèces féminines moins éloignées de la nôtre.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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PARIS. COLOMBIER. 1779. IN-8 (13 X 20 CENTIMETRES ENVIRON) DE XVI + 398 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A 5 NERFS ORNE D'UN JOLI DECOR DORE, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES ROUGES. AVEC 2 TABLEAUX REPLIES. OUVRAGE RARE ET RECHERCHE. PETIT MANQUE DE CUIR A L'UN DES COINS, CHARNIERE DU PLAT SUPERIEUR UN PEU FAIBLE AVEC PETITS MANQUES DE CUIR, SINON BEL EXEMPLAIRE, DECORATIF.
A PARIS. CHEZ GANEAU. 1753. 2 TOMES EN 2 VOLUMES IN-12 (10 X 17 X 5 CENTIMETRES ENVIRON) DE XXIII + (1) + 374 ET (4) + 393 + (1) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, FILET DORE SUR COUPES, TRANCHES MOUCHETEES BLEUES. EDITION ORIGINALE RARE ET RECHERCHEE. MANQUES DE CUIR DANS LA PARTIE SUPERIEURE DU DOS DU TOME I, TRACES D’HUMIDITE ANCIENNE EN MARGE DE QUELQUES PAGES, SINON BON EXEMPLAIRE.
Axel Springer Presse. 2004. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 193 pages. Nombreuses photos en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : 18 destinations inédites pour sortir des sentiers battus / Les dents de sagesse ? Elles ne servent à rien / Elles ont fait l'amour avec une femmes : elles témoignent / La méditation, un remède contre le stress /... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[Monaco], Raoul Solar, 1946 in-4, 147 pp., [2] ff. n; ch., texte autographié sur le recto des ff., avec des illustrations dans le texte, broché sous couverture rempliée, dans double emboîtage cartonné. Emboîtage défraîchi.
Un des exemplaires numérotés à la presse sur pur fil Johannot (1193/3300). Édition originale, faite à partir du manuscrit.L'ouvrage se veut la reproduction exacte des réflexions couchées au jour le jour sur le papier à la fin d'une liaison qui semble avoir charrié autant d'ennui que de bonheur : "Oui, elles et toi : les autres femmes et toi - pas comparativement -. Mais il n'en reste pas moins que toutes ces réflexions me sont venues à l'esprit durant notre aventure. Car, ou bien tu m'as fait penser aux autres, ou bien tu m'en as fait souvenir. Or donc, ce petit livre est l'histoire de ton règne."On se doute que la verve de l'auteur se combine ici avec sa profonde science des femmes pour donner, sous des habits négligés comme un peignoir du matin, une enfilade de perles délicieusement rosses. "Elles croient volontiers que parce qu'elles ont fait le contraire de ce qu'on leur demandait, elles ont pris une initiative".Mais comme analysait si bien Geneviève de Séréville (madame quatrième) : "Parler des femmes et de l'amour n'est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l'ironie, son goût excessif du paradoxe". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT