‎Ignace d'Antioche, Polycarpe de Smyrne ‎
‎Lettres.‎

‎Paris, Cerf, 1951‎

Reference : 91220-C1558


‎Quelques annotations.‎

€30.00 (€30.00 )
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A la Bonne Source
M. Jean-Dominique Baer
34, rue Chaudronnerie
21000 Dijon
France

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‎Bellanger, Marguerite (Julie Leboeuf, Dite, 1840-1886)‎

Reference : 8460

(1864)

‎Deux Lettres Autographes, Non Datées, Signées De Marguerite Bellanger, Maîtresse De Napoléon III, Doubles Feuillets Sur Papier Gris-Bleu vergé.‎

‎ 13,5 x 21 1864 Première lettre : " Monsieur, Vous m'avez demandé compte de mes relations avec l'Empereur et, quoi qu'il m'en coûte, je veux vous dire toute la vérité. Il est terrible d'avouer que je l'ai trompé, moi qui lui doit tout, mais il [a] tant fait pour moi que je veux tout vous dire. Je ne suis pas accouchée à 5 mois, mais bien à 9. Dites lui bien que je lui en demande pardon J'ai, Monsieur, votre parole d'honneur que vous garderez cette lettre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée." Signature : "M. Bellanger." Deuxième lettre : "Cher Seigneur, Je ne vous ai pas écrit depuis mon départ, craignant de vous contrarier mais, après la visite de Me de Vienne, je crois devoir le faire d'abord pour vous prier de ne pas me mépriser car, sans votre estime, je ne sais ce je deviendrais; ensuite pour vous demander pardon : j'ai été coupable, c'est vrai, mais je vous assure que j'étais dans le doute. Dites-moi, Cher Seigneur, si il est un moyen de racheter ma faute et je ne reculerai devant rien. Si toute ma vie de dévouement peut me rendre votre estime, la mienne vous appartient et il n'est pas un sacrifice que vous me demandiez que je ne sois prête à accomplir. Si il le faut pour votre repos que je m'exile et passe à l'Etranger, dites un seul mot et je pars. Mon coeur est si pénétré de reconnaissance pour tout le bien que vous m'avez fait, que souffrir pour vous serait encore du bonheur, aussi la seule chose dont à tout prix je ne veux pas que vous doutiez, c'est de a sincérité et de la profondeur de mon amour pour vous, aussi je vous en supplie, répondez-moi quelques lignes pour me dire que vous me pardonnez. (Mon adresse : M. et Mme Bellanger, rue de Launay, commune de Villebernier près Saumur). En attendant votre réponse, Cher Seigneur, les adieux de votre toute dévouée mais bien malheureuse, Marguerite." Ces deux lettres originales, qui pourraient être datées du courant de l'année 1864, viennent d'archives familiales du sénateur Charles Corta (1805-1870). Elles ont été publiées en 2009 par Anne de Beaupuy et Claude Gay dans leur livre "Charles Corta, le Landais qui servit deux Empereurs." Originaire de Saumur et issue d'un milieu très modeste, Julie Leboeuf, alias Marguerite Bellanger, a été une des "Cocottes" les plus en vue du Second Empire. Elle fut une des dernières maîtresses de Napoléon III. Les deux lettres auraient été écrites à la suite des démarches de Me de Vienne auprès de Marguerite, évoquées dans la deuxième lettre. Adrien-Marie Devienne (1802-1883), premier président de la Cour Impériale aurait été diligenté à Villebernier, près de Saumur, où Marguerite se reposait après avoir accouché à Paris le 24 février 1864 d'un fils Charles, dont tout laissait penser que le père ne pouvait être que l'Empereur. L'objectif de ces démarches semble avoir été de déjouer toute colère éventuelle de l'Impératrice Eugénie...comme semble le prouver, sur la petite enveloppe contenant les deux lettres, la mention manuscrite, de l'écriture de Léonie Corta la fille du sénateur : "Marguerite Bellanger. Lettres obtenues pr [sic] calmer l'Impératrice." Pour mémoire, Charles Leboeuf fut ...doté d'une pension sur le Trésor et reçut le château de Monchy-Saint-Eloi dans l'Oise. On peut imaginer, que, si ces deux lettres n'ont pas été délivrées, leurs contenus aient été utilisés auprès de l'Impératrice ou d'Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST ‎


Phone number : 06 23 64 99 61

EUR900.00 (€900.00 )

‎Guénée, Abbé Antoine - Voltaire]‎

Reference : 4534

(1769)

‎Lettres de quelques Juifs portugais et allemands, à M. de Voltaire ; avec des réflexions critiques, &c. Et un petit commentaire extrait d'un plus Grand. [suivi] Les Quakers à Leur Frère V*** Lettres Plus philosophiques...‎

‎ Chez Laurent Prault 12,5 x 20 A Lisbonne et Se Trouve à Paris Edition Originale 1769 Volume in-8, reliure plein veau raciné de l'époque, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, filet doré estompé sur les coupes, tranches rouges, contenant deux titres: "Lettres de quelques juifs portugais"...daté de 1769, VIII-424 p., suivies des "Quakers à Leur Frère V*** Lettres Plus philosophiques...que *** sur sa religion et ses livres &c", à Londres et se trouve à Paris, daté de 1768, [2 ff.]-108 pp. Edition originale, sous la forme épistolaires, de deux répliques de l'abbé Guénée (Etampes 1717 - Fontainebleau 1803) aux assertions de Voltaire sur la Bible, la religion et notamment sur l'Ancien Testament et le peuple juif. Au "Dictionnaire philosophique" et aux 'lettres anglaises" de "l'apôtre de la tolérance", Guénée oppose, avec un style plein d'ironie et de finesse, une démonstration argumentée, qui fit le succès de ses ouvrages. Ouvrage important pour comprendre les différentes controverses autour des écrits de Voltaire. Ensemble peu fréquent avec la présence plus rare en édition originale de la lettre des "Quakers à leurs frères". Coiffe supérieure abîmée, coins émoussés, usures d'usage, bon intérieur et solide exemplaire. (EvC142) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre ‎


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EUR390.00 (€390.00 )

‎Mossel, Jean Louis Olivier (général De Division, baron)‎

Reference : 2661

‎Lettres Autographes Signées Au Général Comte Charbonnel - (Lyon, juin - Juillet 1815)‎

‎ 7 lettres datées de Lyon, 8 juin, 16 juin, 14 juillet, 15 juillet, 16 juillet, 16 juillet, 24 juillet 1815, dont cinq en in-folio bi-feuillet pour quatre d'entre elles, une in-4 et un billet 16 x 21,5. Deux lettres comportent au dos le destinataire " à Monsieur le lieutenant général Charbonnel, à la Grange Blanche", avec traces de cachet déchirées. Jean-Louis-Olivier Baron Mossel (né à Lagrasse dans l'Aude en 1770), lieutenant à la 4ème compagnie de Canonniers à Cheval en 1792, sera de toutes les batailles de la Révolution, du Consulat et de l'Empire. Il est blessé à de multiples reprises. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1803, général de brigade en 1805, baron de l'Empire en 1809, il est à Wagram, mais refuse de partir en Espagne sous Junot. Il est mis en non activité pour ce fait et à la retraite en 1811. Il reprend du service seulement aux Cents-Jours comme commandant l'artillerie du corps d'observation de Lyon après le 20 avril 1815. En retraite à la seconde restauration. Il meurt en 1848. Ses lettres laissent transparaître une certaine acrimonie et ne cessent de dénoncer le manque de moyens et le désordre de la situation lyonnaise. "je suis bien aise d'être des vôtres" le 8 juin, mais le 16 juin "...vous avez mal jugé ma manière de voir, je vous répète que je serai bien aise d'être sous vos ordres, je n'en serai pas blessé puisque vous êtes d'un grade supérieur, mais encore faut-il que le ministre ou le Maréchal m'en avertisse...c'est directement le général Mouton-Duvernet qui s'y est opposé...quoique Gascon à ce qu'on dit je ne mens pas...". Il réclame des ordres et des moyens, relate la difficile évacuation par terre et par eau (14-15 juillet) "je les dirigerai toujours sur la route de Roanne en attendant les ordres, M. le lieutenant général Mouton Duvernet me dit que le colonel autrichien Valden a promis un délai pour l'évacuation, ce qui m'inquiète c'est positivement l'évacuation...". Témoignage vivant de la débâcle lyonnaise après Waterloo l'abdication de Napoléon. Déchirures en bord de lettres, et bords noircis, mais bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre ‎


Phone number : 06 23 64 99 61

EUR350.00 (€350.00 )

‎Paccard, Barthélémy (1796-1863)‎

Reference : 8669

(1822)

‎Correspondances Bancaires adressées (1822-1857) au Banquier Barthélémy Paccard, D'origine Genevoise, Qui Fonda à Paris Sa Propre Maison De Banque En 1822 - Lettres Manuscrites et documents.‎

‎ 25 x 34 Paris 1822 Album grand format, [1]-98 pp., sur papier fort et reliure pleine toile mosaïquée modernes (Etiquette de la boutique Francesco Pineider, Firenze) réunissant une série de correspondances bancaires manuscrites originales attachées (coins de lettres et trombones) à chaque page, adressées à Barthélémy Paccard, d'origine genevoise, qui fonda sa maison de banque à Paris en 1822 au début de la Restauration. La correspondance, en français, en italien et en anglais, s'étend de 1822 à 1857. Elle s'ouvre par quatre lettres (doubles feuillets, 20 x 25) signées des banquiers Carlo Rothschild (Naples 25 juin 1822 et 23 août 1822), Nathan Rothschild (London 19 July 1822), et [Jacques Marie Jean] Mirabaud (Milan 5 mai 1822). Carlo Rothschild et Mirabeau félicitent Paccard pour la création de sa maison de banque. Nathan et Carlo Rothschild font une réponse négative à Paccard, quant à son souhait de participer à l'éventuel emprunt du gouvernement napolitain traité par Carlo. Suivent les correspondances et documents suivants, associant les félicitations d'usage, des informations sur les marchés et sur la conjoncture, des offres de services et les bulletins de change de chaque place : 1. Lettre du banquier Guiseppe Maria Poggi (Milano 19 mag.1822). 2. Lettre de Pellegrini (Gênes 16 may 1822) collaborateur du banquier André de Ferrari, qui fait allusion à Messieurs de Lapanouze et Hagerchan, [banquiers à Paris]. 3. Lettre signée d'Andrea de Ferrari, (Genova 16 nov. 1822). 4. Lettre de J.-B. Pelligrini, (Gênes, 6 juin 1822) adressée "à Barthélémy Paccard, chez Monsieur César de Lapanouze" s'interrogeant par ailleurs sur les risques de guerre...5. Lettre des banquiers De La Rue frères (Gênes 13 juin 1822. 6. Lettre de B. Dunant (Gênes, 15 juin 1822). 7. Lettre de Poggi, (Milan, 12 juin 1822). 8. Lettre du banquier Ulrich Bansat & Baudeuf (Gênes 15 juin 1822). 9. Lettre de Gaulès Frères, (Gênes, 13 juin 1822). 10. Lettre d'Emanuele Fenzi, (Florence, 20 juin 1822). 11. Lettre de Reali E. Comp. (Florence, 20 juillet 1822), faisant allusion "à la prospérité de votre respectable maison de Genève". 12. Lettre de Durazzo [?] adressée à B. Paccard rue de l'Echiquier à Paris, (Gênes, 26 octobre 1826). 13. Lettre de Michel Agrifoglio, (Gênes, 20 juillet 1825), faisant allusion aux comptes des rentes viagères ...des héritiers du feu M. J. Pallavicino. 14 et 15. Lettres de A. Carmagnola, (Milan, 15 juin et 19 octobre 1822. 16. Lettre de Gio. Battista Negri, (Milan, 16 octobre 1822). 17. Lettre de D. Staurengo, (Milan 17 juin 1822). 18. Lettre de C. Forquet et L. Guisso, (Naples, 19 juillet 1822). 19. Lettre de Falconnet et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 20. Lettre d'Em. Appelt et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 21. Lettre de Le Cointe et Cie, (Naples, 1er juillet 1822). 22. Lettre de Binet et Cie, (Naples, 27 juillet 1826). 23. Lettre de Charles Bonnet et Cie, (Naples, 28 juin 1822). 24. Lettre de J. Labrosse, (Trieste, 25 juin 1822). 25. Lettre de Necker, Collioud et Comp., (Trieste, 6 septembre 1822). 26. Lettre de Pierre Senn & Comp., (Livourne, 15 juin 1822). 27. Lettre de Viollier & Comp., (Livourne, 15 juin 1822). 28. Lettre de J. Ulrich Walser, (Livourne, 18 juin 1822). 29. Lettre d'Isach Grego, (Venezia, 28 juin 1822). 30. Lettre des Frères Aubert fils, (Turin, 10 juin 1822). 31. Lettre de Seultheiser, (Rome, 28 juin 1822). 32. Lettre de Pellegrini, (Gênes, 1er mars 1824) faisant allusion à une opération avec M. Durazzo. Suivent de la page 38 à 92 essentiellement des bulletins de change annotés ou diverses opérations de banque, soit 67 documents adressés à Paccard, ainsi qu'à Paccard Dufour & Cie, 15 rue Richer à Paris, entre 1822 et 1857. Notons également la présence de 27 courriers des différentes places italiennes, dont l'un (3 novembre 1854) signé de Charles Perrone de Gênes fait allusion au "marquis de Brignole." Les pages 93 à 98 contiennent des documents imprimés et annotés (liquidation de la société Verita Michelagnoli à Florence en 1854, informations de la part des sociétés Carlo Massone (Gênes 1850), Monasse Luzzato (Trieste, 1848), Spaliardi (Milan 1857), Morris Prévost et Cie (Londres 1853), Simon G. Sina (Vienne, 1856) au décès du baron Georges Sina. Exceptionnelle correspondance bancaire sur une période de trente ans, de la Restauration au début du Second Empire, qui permet d'esquisser une cartographie du réseau bancaire, qu'entretint Barthélémy Paccard, notamment avec les places italiennes, Gênes en particulier. Barthélémy Paccard (1796-1863) est né à Genève d'une famille protestante. Il est le frère cadet de David-Marc Paccard (1794-1863), banquier à Genève depuis 1818. Barthélémy fit ses premières armes chez James de Rothschild à Paris, ce qui explique les premières correspondances avec Nathan et Charles de Rothschild, de Londres et de Naples en 1822. Il fonde sa propre maison de banque en commandite en 1822, au 44 rue de l'Echiquier. Son commanditaire est le banquier Andrea de Ferrari, issu d'une des grandes familles patriciennes de Gênes, associé aux banquiers genevois De La Rües et époux de Livia Pallavicino. Leur fils Raffaele de Ferrari (1803-1876) succéda à son père en 1828, épousa Marie de Brignole Sale, devint duc de Galliera en 1837 et fut un partenaire de Paccard dans ses investissements parisiens. Barthélémy Paccard s'associa en 1833 au genevois Louis Dufour, la raison sociale de la banque devenant ainsi "B. Paccard, L. Dufour & Cie". La longue lettre amicale de félicitations (5 mai 1822) du genevois Jacques Mirabaud (1784 - 1864), établi à Milan en 1814, montre l'importance du réseau genevois en Italie. Une des filles de Paccard épousera un fils de Mirabaud. Henri Mirabaud succédera en 1858 à son beau-père et sera à l'origine de la Banque Mirabaud à Paris. La crise de 1848 semble ne pas avoir épargné la maison " Paccard-Dufour ", si l'on en juge le courrier envoyé de Turin le 18 mai 1848 par Mestrezat et Cie à l'attention de " Paccard-Dufour en liquidation ". L'ensemble représente une contribution importante à l'histoire de la haute banque parisienne, et de ses liens avec notamment les maisons de banque privée du nord de l'Italie (Milan, Turin, Gênes, Trieste, Naples...), dans la première moitié du XIXe siècle. (Bibliographie : Nicolas Stoskopf et Isabelle Dumielle-Chancelier, Banquiers et financiers parisiens, 2002, notice sur Barthélémy Paccard p. 319 - Hubert Bonin, La Banque et les banquiers en France : du Moyen Age à nos jours, 1992 - Marina Romani / Luciano Maffi. "National and International Private Bankers and the Building of the Italian Credit and Financial System during Italian Unification", essay in The Journal European Economic History.] (BrouB87) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST ‎


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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎Fould, Achille (1800-1867)‎

Reference : 8482

(1863)

‎Dix Lettres Autographes Signées d'Achille Fould, Ministre Des Finances De Napoléon III, Datées Des Années 1863-1866, à Charles Corta, député Des Landes Puis Sénateur, Concernant Notamment L'expédition Du Mexique‎

‎ 13,2 x 20,6 Paris 1863 1. "Tarbes, le 28 septembre 1863. Mon cher voisin, Rien ne me serait plus agréable que de recevoir votre bonne visite et si vous voulez me la faire, j'espère que vous me donnerez un peu plus de temps et que vous passerez au moins une nuit chez moi. Recevez, mon cher député et ami, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. Achille Fould." 2. En-tête du Ministère des finances - Cabinet du Ministre. "Paris le 5 novembre 1864. Mon cher député, Je suis heureux d'être auprès de vous l'interprète des sentiments de l'Empereur. Sa Majesté en témoignage de sa haute satisfaction de la manière dont vous avez accompli votre mission au Mexique vous a élevé au grade de commandeur de la légion d'honneur. Mon collège le Ministre d'Etat doit présenter à la signature de l'Empereur le décret qui vous confère cette distinction. Je ne puis rien ajouter en mon nom après cet acte souverain, mais j'ai grand plaisir à me dire que je conserverai toujours une profonde impression des services que vous avez rendus. J'aime à croire que vous en rendrez encore dans un pays où vous avez su conquérir la confiance du souverain et l'estime de tout le monde. Recevez mon cher député l'assurance de ma sincère amitié. Achille Fould. A Monsieur Corta, membre du Corps législatif." 3. "Trouville le 1er août 1865." - "Mon cher Collègue, C'est avec un grand plaisir que je commence ainsi ma lettre. Vous connaissez mes sentiments et je n'ai pas besoin de vous dire combien j'ai été heureux de lire le décret qui vous appelle au Sénat. ..tous les jours le Moniteur avec une certaine impatience. Enfin la chose est faite et j'espère que l'élection ne rencontrera pas de difficultés. Après avoir passé quelques jours à Vichy, je suis venu retrouver Mme Fould et je la quitte demain. Je retournerai à Paris où je pense rester jusqu'au 10 et me dirigerai vers les Pyrénées. Mr. de Germiny a préparé la convention du premier emprunt mexicain et doit m'en parler à mon passage à Paris. Je verrai aussi à cette occasion M. Langlois qui ne part que le 15 sept. pour Mexico et qui se propose d'aller causer avec vous chez moi. Il s'initie en attendant à la situation et a pu l'étudier sur les documents du Ministère des affaires étrangères et sur les nôtres. Recevez encore une fois, mon cher Collègue, mes félicitations, et croyez à ma sincère amitié. Achille Fould. Ecrivez-moi quelques lignes à Paris et dites-moi quelles nouvelles vous avez eu du Mexique par le dernier paquebot, celles que j'ai reçues ne sont pas défavorables mais je trouve qu'elles laissent beaucoup à désirer. M. Bonnefonds était mieux. Il a dû embarquer le 15 juillet." 4. En-tête du Ministère des finances - Cabinet du Ministre. "Paris le 29 décembre 1865. Monsieur Corta, Sénateur. Mon cher Collègue et ami. Je suis très touché de ce que vous me dites d'aimable et d'encourageant à l'occasion de mon dernier rapport à l'Empereur. Vous savez tout le prix que j'attache à votre opinion et à votre jugement. Je n'ai donc pu qu'être infiniment sensible à l'approbation si complète que vous voulez bien donner à mes idées. Recevez en tous mes remerciements. On parle du 22 janvier comme devant être l'époque fixée pour l'ouverture de la session. Croyez mon cher Collègue et ami, à mes sentiments bien dévoués. Achille Fould." 5. "Paris, le 19 janvier 1866. Mon cher Collègue. Si vous avez un moment ce matin, vous seriez bien aimable de venir me voir avant une heure. Mille et mille bonnes amitiés. Achille Fould." 6. Aux Eaux bonnes, le 25 août 1866. Mon cher collège et ami. J'ai reçu votre bonne lettre au moment où j'allais partir pour les Eaux bonnes. Elle m'a vivement intéressé. J'espère que les dispositions dans lesquelles j'ai laissé l'Empereur ne se sont pas modifiées et que l'Impératrice Charlotte aura apprécié les sages conseils que vous lui avez donnés. J'ai ...à M. le cte de Germiny au sujet de la réclamation des diplomates mexicains et je crois qu'il y fera droit au moins en partie. Le désir de profiter de mon congé que je crains de ne pouvoir prolonger autant que je le voudrais me décide de ne pas retourner à Tarbes pour la réunion du Conseil Général. Votre collègue Lacaze voudra bien me remplacer. J'espère que ce changement dans mes projets ne me privera pas de votre visite à Tarbes, où je serai le 10 ou 11 septembre pour quelques jours. Je n'ose vous demander de pousser jusqu'ici, enfin de quelques façons que ce soit, je serai charmé de vous voir. Ma santé commence à se bien ...du calme et du bon air. Tout à vous...Achille Fould." 7. Paris, le 25 septembre 1866. Mon cher Collègue et ami. J'ai reçu vos deux lettres du 23 et du 24 avec les correspondances de Mexico que vous avez bien voulu me communiquer. Je n'ai pas manqué de lire ces correspondances avec bien de l'intérêt quoiqu'elles n'aient pu nous apprendre rien de nouveau sur la crise dont tout le monde s'entretient en ce moment. En effet vos lettres comme celles que nous avons reçues nous mêmes sont datées des 15 au 20 octobre et les nouvelles venues par les Etats-Unis sont des premiers jours de novembre. Nous ne pourrons donc savoir à quoi nous en tenir positivement sur le contenu de ces dépêches que vers la fin du mois. Il est bien probable cependant, comme tout le laissait pressentir, qu'elles se confirmeront et que l'on est arrivé à la crise qui doit mettre un terme à cette malheureuse affaire du Mexique. Aussitôt que j'aurais appris quelque chose de positif je m'empresserai de vous en informer. Je prends bien part à vos inquiétude pour M. votre fils, mais j'espère que vous ne tarderez pas à le revoir. Quant aux bruits d'emprunt que l'on a fait courir, il y a quelques temps et qui, vous l'avez vu, n'avaient aucun fondement, je vous remercie de ce que vous voulez bien me dire d'aimable à ce sujet. Aujourd'hui, grâce à Dieu, il n'est plus question de cela et tout le monde, je crois, est d'accord sur le système financier à.suivre. Il est certain que l'état satisfaisant des revenus permettra de suffire à toutes les exigences de la situation. Je m'occupe activement en ce moment de la préparation du budget et du rapport que j'ai l'habitude d'adresser tous les ans à l'Empereur sur les Finances. En attendant le plaisir de vous revoir, je vous renouvelle mon cher Collègue et ami, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. Achille Fould." 8. "Paris, le 24 décembre 1866. Mon cher Collègue et ami, Je vous remercie de ce que vous voulez bien me dire ua sujet de mon rapport. Je suis d'autant plus satisfait de la manière dont vous l'appréciez que j'attache, vous le savez, beaucoup d'importance à votre opinion. Je vous remercie aussi de l'empressement que vous avez mis à me faire part du mariage de Melle votre fille. Je n'ai pas besoin de vous exprimer tous les voeux que je forme pour son bonheur et le vôtre par conséquent. Il me semble d'ailleurs, d'après de ce vous me dites de votre futur gendre que ce mariage présente toute garantie de convenance et de position. Veuillez donc recevoir, mon cher ami, et faire agréer à Mme Corta mes sincères félicitations. Je crois qu'il sera très à propos que vous écriviez à S.M. l'Impératrice à cette occasion. Les dernières nouvelles que nous avons reçues du Mexique sont bien peu satisfaisantes. L'Empereur Maximilien était toujours dans la même indécision et je crains bien que ces hésitations n'aient pour effet de compliquer la crise. Je ne sais rien encore au sujet de la Convocation des Chambres, mais l'époque de leur réunion ne peut pas être bien éloignée et je me réjouirai de vous revoir. Croyez, mon cher Collège et ami, à mes sentiments bien dévoués. Achille Fould. Je ne crois pas que le Corps législatif et le Sénat soient convoqués avant un mois. Rien n'est fixé à cet égard." 9. [Courrier non daté] "Mercredi matin 12 avril. Mon cher Monsieur Corta, Je ne puis assez vous dire assez combien j'ai été satisfait de votre discours si complet, si lucide, si plein de bons arguments. Je suis sûr qu'il exercera une influence très utile et très opportune sur la cause à laquelle vous avez déjà rendu de si éminents services. Votre bien dévoué, Achille Fould." 10. [Courrier non daté] "Samedi 20 mai. Mon cher Monsieur Corta. J'ai trouvé hier en rentrant la lettre de M. G... que vous m'avez laissée. Si vous voulez en causer, vous me trouverez aujourd'hui à une heure. En attendant le plaisir ici de vous voir, je vous offre l'assurance de ma bien sincère amitié. Achille Fould." Elu conseiller général de Tarbes, puis député des Hautes-Pyrénées sous la Monarchie de Juillet, Achille Fould en tant que Ministre des Finances de Napoléon III de 1861 à 1863, est au centre du pouvoir impérial. Aux Finances, Fould a été le défenseur de l'orthodoxie budgétaire, qu'il prône dans chacun de ses rapports annuels à l'Empereur, d'où sa prudence à l'égard de l'expédition du Mexique (1861-1867). Charles Corta (1805-1870) était un député landais bonapartiste, proche de Napoléon III. Membre de la commission du Budget au Corps législatif, il avait été envoyé en 1864, dans le cadre de l'expédition du Mexique, en mission à Mexico comme expert financier, afin de contribuer à l'organisation du gouvernement mexicain et au développement de la présence française. Il revint en France en septembre 1864 et participa en novembre 1864 à Compiègne à une conférence sur la délicate situation mexicaine qui réunissait Napoléon III, le roi des Belges et Achille Fould. il est nommé officier puis commandeur de la Légion d'honneur. En 1865, en récompense de ses services, il est élevé au rang de sénateur. Cette série de lettres montrent la proximité des deux hommes et laisse transparaitre la montée des périls, militaires et financiers, à Mexico. L'Empereur Maximilien fut fait prisonnier à Queretaro et exécuté en juin 1867. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST ‎


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