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SCHALL (Roger).
Paris.
Pontoise, René Krémer, s.d. (vers 1940). Album in-folio, couverture rempliée illustrée. Présentation artistique de Georges Braun. 42 photographies de Roger Schall tirées en héliogravure. Légendes détaillées des photographies rédigées en allemand. (Couverture remontée.)
Reference : 190
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Description géologique des environs de Paris. Nouvelle édition dans laquelle on a inséré la description d'un grand nombre de lieux de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Italie, etc. qui présentent des terrains analogues à ceux du bassin de Paris
Paris, G. Dufour & E. d'Ocagne, 1822, in-4, [4]-VIII-428-[1] pp, 18 pl, Demi-veau blond postérieur, dos à nefs, pièce de titre cerise, tranches cailloutées, Nouvelle édition de l'Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris, entièrement réécrite et considérablement développée. Elle est illustrée de dix-huit planches en lithographies ou gravées en taille-douce, dont la très grande carte géognosique des environs de Paris, coloriée à la main. Cuvier et Brongniart, amis et confrère, publient ici leurs études communes sur les formations géologiques du Bassin de Paris, entreprises à partir de 1804. Ce célèbre mémoire a paru simultanément dans le Journal des Mines et dans les Annales du Muséum d'histoire naturelle en 1808, sous le titre d'Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris; puis il est publié en librairie en 1811, accompagné de la carte géognosique en couleurs (Paris, Baudouin). Saut de page de 2 à 5, sans manque de texte. Bel état intérieur. Petites galeries sur le plat inférieur. DSB III, 526. Ward & Carozzi n° 565. Couverture rigide
Bon [4]-VIII-428-[1] pp., 18 pl.
Journal d'un voyage fait à Paris en 1759
, 1759 (30 juillet - 14 septembre), in-8, [1]-405-[33] pp. manuscrites à l'encre (les pages 29 à 58 manquent). Relié avec 3 livrets de visite imprimés, de 16-16-16 pp, parchemin de l'époque, dos muet, Intéressant document relatant le voyage à Paris et dans ses environs d'un groupe de touristes Belges durant l'été 1759. Une seule main a rédigé la totalité du manuscrit : ce narrateur s'exprime à la première personne du pluriel, prenant ainsi la plume pour lui et ses compagnons. La lecture nous apprend peu de choses sur la composition de ce groupe ; ni l'identité précise de ses membres, ni leur âge, ni leur nombre ne sont précisés. nous savons néanmoins qu'ils viennent de Mons*, que ce sont de "grand amateurs qui se considèrent comme des provinciaux et qui [se sont] rendus à Paris uniquement pour y voir toutes les beautés qui s'y trouvent" (p. 174). Nous apprenons que l'un d'eux est un abbé (p. 172) et qu'ils ne sont pas des personnages de premier plan, puisqu'ils ne voyagent pas avec les meilleures recommandations, ce que confirme, entre autres, ce petit épisode : le groupe tente d'obtenir une audience de l'intendant Collin en vue d'acquérir les billets qui leur permettront de voir les maisons de la marquise de Pompadour, mais ils se trompent de personnage et rencontrent, à la place un certain homonyme, procureur au Parlement... (p. 175). Du reste, pour se permettre un tel voyage, il demeure certain qu'ils font partie de la petite noblesse ou de la bourgeoisie. Les visiteurs n'ont pris part à aucune mondanité lors de leur séjour : il s'agit d'un voyage purement culturel, pratique prisée depuis la Renaissance. Le manuscrit ne contient pratiquement que la description des monuments et des sites visités, dans un style plutôt prosaïque, laissant assez peu de place aux impressions particulières. L'entrevue avec le pseudo intendant Collin est l'une des rares anecdotes qui donne un peu d'humour au récit (on y apprend par ailleurs que leur compagnon abbé fut laissé à la rue pendant l'entretien, de crainte qu'il n'ait des airs de "marchandise de contrebande pour une pareille visite"). Le périple débute le 30 juillet 1759, avec le départ de Mons, dans la diligence qui les conduit à Lille ; de Lille, ils prennent une autre diligence, qui les amène à Paris, qu'ils atteignent le 6 août. Les étapes de ces trajets sont l'occasion de visites, notamment de la Nouvelle-Aventure à Lille, dont le narrateur fait une description assez précise, qu'il accompagne d'un plan tracé à la main. Arrivés à Paris par la barrière, les voyageurs sont conduits au bureau de la diligence au Grand Cerf. Ainsi commence la visite de Paris, qui se fait en fiacre : "La première chose qui frappe un étranger en entrant dans cette ville c'est la quantité de monde que l'on voit dans les rues" (p. 26). Nos voyageurs arrivent en effet en pleine période de foire saint Laurent et, de surcroit, le jour même où un homme a été roué vif "pour avoir tué son prétendu pour posséder sa femme" (p. 26), ce qui avait accru le nombre de badauds. Les visites s'enchaînent dès lors sur un rythme effréné. Les pages 29 à 58 du manuscrit étant manquantes, nous ignorons leur programme pour les journées du 8 et 9 août. Les commentaires du narrateur sont plutôt laconiques, que ce soit pour décrire les diverses églises et couvents de Paris, le Palais du Luxembourg, les Invalides, les Tuileries, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, le Val-de-Grâce ou encore l'Observatoire. Ils prennent plaisir à effectuer la promenade du boulevard "ou des remparts comme on dit en province" (p. 92), de la rue Saint-Honoré à la porte Saint-Antoine. Tous les dimanches, ils assistent à la messe, dans les diverses églises de Paris. Notons qu'ils se rendent à l'hôpital de la Salpêtrière (p. 154 et suiv.), où sont élevés les enfants trouvés et enfermées "filles de mauvaise vie et les insensées" ; il y voient des jeunes filles Couverture rigide
Bon [1]-405-[33] pp. manuscrites
Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris [In : Annales du Muséum d'histoire naturelle. (Tome 11)]
Paris, Tourneisen, (1808), in-4, paginé 241 à 328, 6 pl, Broché, couverture d'attente imprimée de l'éditeur, Cahier des Annales du Muséum d'histoire naturelle, VIe année. IVe cahier, LXIV de la collection : il fait partie du 11e tome (1808). Il comporte l'important "Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris" de CUVIER et BRONGNIART (pp. 293 et suiv.): c'est la première édition de ce célèbre mémoire, paru simultanément dans le Journal des Mines. Les deux amis et confrères y publient leurs études communes sur les formations géologiques du Bassin de Paris, entreprises à partir de 1804. Leurs travaux aboutiront en 1811 à la publication en librairie de l'Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris (Paris, Baudouin), accompagnée de la grande carte géognosique coloriée. Le volume contient également : HAÜY : "Sur l'arragonite". LAUGIER : "Analyse de l'aplome". DESFONTAINES : "Suite de plantes du corollaire de Tournefort". CUVIER, Frédéric : "Observations sur quelques espèces de goélands". JUSSIEU : "Suite des observations sur la flore de la Cochinchine". Exemplaire tel que paru, non coupé, non rogné, sous les couvertures de livraison. Couverture rigide
Bon paginé 241 à 328, 6 pl.
Reference : 93485
Paris en relief
Paris, les éditions en Anaglyphes, S.D, vers 1930, in-plano, Non paginé, Cartonnage original de l'éditeur, couverture représentants les monuments de Paris et un enfant portant les lunettes bicolores dans des teintes roses, bleue et crème, Paris en relief est un ouvrage de photographies des monuments de Paris tels que le Sacré Coeur, la Tour Eiffel.., que le lecteur pourra regarder à l'aide de lunettes dits "lorgnons bicolores" afin de voir les monuments de Paris en trois dimensions. Couverture rigide
Bon Non paginé
Historique des entreprises météorologiques de l'observatoire impérial de Paris. 1864 [sic 1854]-1867
Paris, Gauthier-Villars, 1868, in-4, de 76 pages, exemplaire broché, couverture verte de l'éditeur imprimée en noir, Première édition du bilan des recherches météorologiques effectuées à l'observatoire de Paris durant près de 15 ans. Dans les années 1850, les observations météorologiques se développèrent fortement. Limitées jusqu'en 1854, à de simples "observations régulières" menée par la ville de Paris, l'observatoire crée en 1855, une "météorologie télégraphique", c'est-a-dire un "vaste réseau de météorologie destiné à avertir les marins de l'arrivée des tempêtes". Ce réseau français devenu extra-national dés 1857, se développera sans cesse jusqu'en 1867. Constituant une entreprise d'envergure visant notamment la création d'une sécurité maritime européenne, ce bilan s'inscrit dans de plus larges projets dont on distingue notamment l'étude des orages et l'étude des mouvements généraux de l'atmosphère. Cet ouvrage témoigne ainsi de la volonté de procéder à une étude sérieuse et scientifique des phénomènes météorologiques observables. L'ouvrage rend ainsi compte d'un couplage alliant aux observations météorologiques chronologiques, une étude rigoureuse. Première de couverture détachée. En l'état. Couverture rigide
Bon de 76 pages
