Sans lieu, ni date (années 50?). 1 lot de 10 aquarelles originales sur papier fort (25*32 cm) signées Véra Blandy.
Reference : 6636
Il s'agit probablement d'un projet de couverture illustrée pour le roman de Jean d'Esme, Thi-Ba, Fille d'Annam et d'illustrations pour les pages intérieures de ce même roman. Il ne semble pas que ces peintures aient été retenues. Sans doute l'éditeur leur a-t-il préféré les oeuvres de Jacques Boullaire. A vérifier... Le lot de 10 aquarelles originales est vendu 300 euros ou 30 euros chaque aquarelle.
Librairie Ancienne Indosiam
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Précieux et unique album d’aquarelles aux coloris très vifs rehaussés d’or, dédié aux professions artisanales dans l’Inde du début du XIXe siècle. Inde, début du XIXe siècle. Album in-4 composé de (2) ff. bl. et de 60 aquarelles. Petite déchirure sans gravité à 2 planches. Relié en plein maroquin brun, encadrement et décor composés de motif végétaux dans un style oriental frappés à froid sur les plats. Dos anciennement refait. Reliure de l’époque. 277 x 180 mm.
[video width="1828" height="1028" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Album-aquarelles-Inde-MD-version-site-web.mp4"][/video] Précieux album d’aquarelles constitué au XIXe siècle par un Lieutenant Britannique en poste en Inde et représentant principalement l’ensemble des professions artisanales telles qu’elles étaient alors pratiquées en Inde. L’album compte 60 superbes aquarelles d’une grande finesse d’exécution parmi lesquelles 10 représentent des souverains Sikhs aux costumes chatoyants et aux drapés élaborés, 40 les professions artisanales telles qu’elles étaient pratiquées au XIXe siècle en Inde et 10 des vues de monuments comme le Temple d’Or d’Amritsar, la tombe de Ranjît Singh, la Mosquée Dorée de Lahore au Pakistan, le Taj Mahal à Āgrā... La suite d’aquarelles consacrée aux métiers présente: un cordonnier, un forgeron, un potier, un tisserand, un ébéniste, un dresseur de serpent, un chasseur, un teinturier, des musiciens, un barbier, un boucher, etc. Chaque artisan est représenté en plein travail, entouré de ses outils et de ses réalisations en cours. Chaque scène offre une vision détaillée et réaliste de l’atelier de l’artisan, avec les divers outils et instruments qui lui sont nécessaires dans son travail accrochés au mur, posés sur une table ou à même le sol. Les aquarelles aux coloris particulièrement vifs et chatoyants ont été subtilement rehaussées à l’or et sont délimitées par un liseré peint. Les noms des personnages, des monuments et des professions représentés sont inscrits en persan à l’encre noire sous les cadres. Un rare témoignage de l’activité artisanale dans l’Inde du début du XIXe siècle. Recueil unique composé de 60 aquarelles peintes au début du XIXe siècle, dédié aux souverains de l’empire sikh et aux professions artisanales typiques de l’Inde de cette période, d’une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l’histoire de l’artisanat. Provenance : ex libris manuscrit “L.S. Parry. Found by Lieutenant C.J. Tyler, R.A., in the Bagh Palace at Lucknow after the seige. 1856” sur la garde.
Reference : LCS-17352
Précieux et unique album d'aquarelle dans les plus fraiches couleurs, dédiés à l'artisanat et aux costumes indiens au XIXe siècle. N.p.n.d., certains feuillets indiquent 1881 et 1882.In-folio de 72 aquarelles consacrés à l'artisanat indien, 7 aux bateaux chinois sur papier de riz, 1 fiche et 1 peinture chinoise sur tissu, toutes montées sur papier coloré. Demi-basane noire, dos lisse. Reliure de l'époque. [290 x 230 mm]
Précieux recueil d'aquarelles réalisé au XIXe siècle, représentant principalement la vie quotidienne et l'artisanat indien du XIXe siècle. Ce recueil contient 72 superbes aquarelles d'une grande délicatesse d'exécution consacrées à la vie quotidienne et l'artisanat indien comme on les pratiquait au XIXe siècle. On peut y voir : un marchand de fruit, un marchant d'épices, des fermiers, un teinturier, un potier, un musicien, une procession d'éléphants, etc.Les aquarelles sont d'une couleur particulièrement vives et scintillantes. Collection unique de 72 aquarelles dédiées aux coutumes et à la vie quotidienne indienne au XIXe siècle, d'une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l'histoire de l'artisanat.
Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.
Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.
Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. S. l. n. d. [Paris, vers 1715]. In-folio de (46) ff., 9 double-page aquarellées. Plein maroquin rouge, dentelle du Louvre encadrant les plats, armes royales frappées or au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs-de-lys et étoiles dorées, roulette dorée sur les coupes, roulettes intérieure dorée, tranches dorées. Epidermures. Reliure de l’époque. 445 x 307 mm.
Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. Calligraphié avec soin à l’encre noire il retrace avec maints détails très précis les évènements troublés de cette période du règne de Louis XIV durant laquelle la France se trouve en guerre avec la plupart des États voisins. « La révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685 venait de soulever la conscience protestante… Le 9 juillet 1686, l’Empereur, l’Espagne, la Suède, la Bavière et les princes du cercle de Franconie forment contre lui la ligue dite d’Augsbourg. Lorsqu’un nouveau conflit l’oppose au pape à propos des “franchises” dont jouissait à Rome, le quartier de l’ambassade de France, il saisit Avignon et le Comtat Venaissin. Il fait occuper Cologne et le Palatinat. C’est dans une atmosphère de véritable haine anti-française que l’on apprend, en Europe, le coup de théâtre qui y modifie profondément les rapports de forces : la révolution anglaise de 1688 qui détrône le Stuart francophile et catholique Jacques II pour le pire ennemi de Louis XIV, Guillaume d’Orange. Les hostilités débutent en septembre 1688 et sont aussitôt marquées par son acte atroce : la dévastation systématique du Palatinat décidée par le roi, à l’instigation de Louvois. » G. Duby, L’âge classique, p. 299. Le traité s’inscrit dans ce contexte et relate les principaux évènements. Le manuscrit est illustré de 9 grands plans et vues sur double-page (570 x 440 mm), finement aquarellés à l’époque, en coloris très frais : Vue et plan de la forteresse de Mongast en Hongrie. – Nouvelles fortifications de la forteresse de Mongast. – L’armée impériale devant Belgrade. – Plan détaillé de la ville, du château et des faubourgs de Belgrade. – Plan de Philisbourg, la ville, l’ouvrage couronné, l’ouvrage à corne. – Situation de la ville et du Château de Manheim. – Plan de Manheim et de ses nouvelles fortifications. – Plan de Frankedal. Y figure aussi en bonne place le plan de la place forte de Ath, édifiée par le maréchal de Vauban et « dont la fortification peut servir de modèle parfait de cet art. » Précieux manuscrit de présent destiné à la maison royale revêtu d’une reliure en maroquin rouge de l’époque, ornée de la dentelle du Louvre et des armes du roi Louis XIV.
[Jean-Pierre Rémon] - ANDRÉ GIDE / Jean Cocteau / Catherine Gide
Reference : DMI-1125
(1962)
ANDRÉ GIDE, La Symphonie Pastorale, illustré de 25 aquarelles originales peintes sur chaque exemplaire par Jean-Pierre Rémon, avant-propos de Jean Cocteau, lettre de Catherine Gide à Jean-Pierre Rémon, Bruxelles, Isy Brachot Fils, 1962, 160 p., in folio en feuilles, couverture imprimée à rabats, étui (à restaurer) + emboîtage éditeur (à restaurer) + 2 chemises avec 20 aquarelles originales en portefeuille et une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, 12x19cm. Cet ouvrage, composé à la main en Erasme corps 28 dont le titre, les départs et les lettrines ont été dessinés et gravés sur bois, illustré de 25 aquarelles peintes par Jean-Pierre Rémon, a été tiré à 25 exemplaires se décomposant comme suit : - 1 exemplaire unique sur satin enrichi de 3 aquarelles double page et vingt-cinq aquarelles en portefeuille sur Japon nacré, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations. - 1 exemplaire sur parchemin enrichi de 3 aquarelles double page et vingt-cinq aquarelles en portefeuille sur Japon nacré, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numéroté I. - 5 exemplaires sur Japon nacré enrichis de 3 aquarelles double page et vingt aquarelles en portefeuille sur Arches, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numérotés de II à VI. - 5 exemplaires sur Japon nacré enrichis d'une aquarelle double page et dix aquarelles en portefeuille sur Arches, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numérotés de VII à X1. - 13 exemplaires sur vélin d'arches numérotés de XII à XXIV. Il est tiré en outre 95 exemplaires pour la France numérotés en chiffres arabes de 1 à 95, et 10 exemplaires de collaborateurs, lettrés de A à J. EXEMPLAIRE N°II SUR JAPON NACRÉ UNIQUE AVEC 3 AQUARELLES DOUBLE PAGE SUPPLÉMENTAIRES 20 AQUARELLES SUR ARCHES 1 SUITE AU TRAIT DE TOUTES LES ILLUSTRATIONS Jean Cocteau, qui signe l'avant-propos, a parfaitement résumé la majestuosité de l'ouvrage unique illustré par Jean-Pierre Rémon : "Voici une idée neuve qui est fort vieille, reprise avec courage par un artiste qui cherche dans l'authenticité un refuge contre une époque où les oeuvres ne nous parviennent que par reflet et par l'entremise des machines. L'éditeur a confié à Jean-Pierre RÉMON la tâche d'illustrer LA SYMPHONIE PASTORALE de GIDE, mais à la manière des Livres d'Heures, avec cette variante que les enlumineurs se bornaient à peindre un seul exemplaire, alors que Jean-Pierre RÉMON en doit peindre une centaine à la main. Le livre possèdera donc le double charme du talent de l'artiste et de s'adresser à chacun avec les différences que la fatigue de se copier lui imposent. Le possesseur du livre aura l'impression d'entendre directement le peintre lui murmurer à mi-voix les paysages où l'intrigue se déroule." Jean Cocteau Catherine Gide est tout aussi élogieuse avec Jean-Pierre Rémon : "... c'est avec émotion que je regarde les aquarelles qui illustrent si bien la Symphonie Pastorale. Je crois, cher Jean-Pierre Rémon, que mon père les eut fort appréciées. Vous avez admirablement saisi la morosité, la gravité, la matité de ce pays. Mon père, qui n'était jamais retourné à la Brévine, en 47 m'y entraina "en pèlerinage", par un gris après-midi d'automne. Vos paysages confirment on ne peut mieux mon impression, lit aussi, en revoyant ce décor avait été frappé, je m'en souviens, par cette inhospitalité du paysage que vous soulignez si bien, et c'est ce qui me fait penser qu'il eut approuvé ces illustrations autant que moi" Catherine Gide C'est le deuxième ouvrage d'André Gide illustré par le peintre et écrivain Jean-Pierre Rémon (1928) après La Porte étroite. La profondeur des peintures sur papier japon super-nacré sont en parfaite harmonie avec la spiritualité et la musicalité de l'oeuvre gidienne, inspirée de la symphonie éponyme de Beethoven que le pasteur emmène Gertrude écouter dans le roman. Jean-Pierre Rémon, peintre de paysage, a représenté les différents cadres et atmosphères du Jura neuchâtelois aux couleurs de la solitude et du rêve. Très bel exemplaire de bibliophile, le 1er sur Japon nacré. Bel état de fraîcheur. Rares rousseurs en marge des feuillets. Étui et emboîtage à restaurer.