P., Hermann, 1937, un volume in 8 broché, 55pp.
Reference : 364
---- EDITION ORIGINALE ---- Antinomie de la mesure - Conditions générales de la mesure - Les "postulats" de l'arithmétique - Origine de la ligne - Origine de la dimension numérique - Mesure de la force - La notion de masse - etc**364.CAV/F4
Librairie Bernard Maille
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Paris 8 janvier 1953 | 21 x 27 cm | 1 pages et quelques lignes sur un feuillet
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) * Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [...] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [...] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui en sa qualité d'adulte il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son uvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [...] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du surréalisme, mais plus encore, cette allusion à la philosophie pacifiste de Camus,
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Revue d'Histoire des Sciences - Corinne Massignat sur Pierre Gassendi, Blaise Pascal et Boyle-Mariotte - Philippe Despoix - Keiko Kawashima sur Madame Lavoisier et Kirwan - Laurent Fedi sur Auguste Comte - sur Catherine Goldstein - Alain Herreman - Hélène Gispert
Reference : 101054
(2000)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2000 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 146 pages
1ere édition, 2000 "Contents, Chapitres : 1. Articles : Corinne Massignat : Gassendi et l'électricité de l'air : Une étape entre Pascal et la loi de Boyle-Mariotte - Philippe Despoix : Mesure du monde et représentation européenne au XVIIIe siècle : Le programme britannique de détermination de la longitude en mer - Keiko Kawashima : Madame Lavoisier et la traduction française de l'Essay on phlogiston de Kirwan - Laurent Fedi : Auguste Comte et la technique - 2. Documentation : Revue critique sur l'ouvrage de Catherine Goldstein, ""Un théorème de Fermat et ses lecteurs"" - Alain Herreman : Le sens d'un texte mathématique - Hélène Gispert : La capture du social dans les mathématiques et leur histoire - 3. Analyse d'ouvrages" couverture à peine jaunie, sinon bon etat, intérieur frais et propre - paginé 179 à 325
Bureaux de la revue. Novembre 1949. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 597 à 660. Nombreux schémas en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 620-Art de l'ingénieur et activités connexes
Sommaire : Sur les lois générales de la diffraction rapport critique par G. Toraldo di Francia, Méthode de mesure spectroscopique des températures a l'aide de bandes imparfaitement résolues par Joseph Janin et Charles Eyraud, Photoélasticimètre mesnager - le boiteux Classification Dewey : 620-Art de l'ingénieur et activités connexes
Paris, Duschesne, 1784. 4 volumes in-8 de XVI-296; VII-[1]-336; VIII-334; VII-[1]-367-[1] pages, plein veau moucheté, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Orné d'un tableau dépliant et de 7 planches gravées dépliantes. Jean André Deluc consacre près de vingt ans à l'étude des phénomènes atmosphériques, et en particulier à la détermination des hauteurs à l'aide d'un baromètre. C'est ainsi qu'il s'aventure avec son frère Guillaume Antoine sur les « hauteurs des lieux accessibles » et jette notamment son dévolu sur le mont Buet. Véritables précurseurs de l'alpinisme, les deux Genevois tentent trois fois l'ascension à partir de 1765 avant de parvenir au sommet le 22 septembre 1770 avec leurs instruments de mesure : baromètre, thermomètre, hygromètre et les accessoires propres à faire bouillir de l'eau. Le compte rendu des tentatives et de la première ascension, publié en 1772 par J. A. Deluc dans "Recherches sur les modifications de l'atmosphère", constitue le premier véritable récit d'excursion en haute montagne et un témoignage exceptionnel sur les débuts de l'alpinisme. Mais cet ouvrage est d'abord un traité de météorologie qui détaille l'ensemble de ses recherches empiriques pour la mise au point du baromètre et du thermomètre et l'établissement d'une formule hypsométrique crédible. Perret, vol. II, 1268. Notre exemplaire est très proprement annoté par un scientifique: dans les marges ou sur les derniers feuillets blancs ou les verso des pages de garde, une très fine écriture au crayon à papier commente le texte de De Luc. Ces notes semblent avoir été rédigées vers 1822.
Julliard, 1987. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.