‎Massoudy ( Isabelle )‎
‎Les roseaux‎

‎Les Roseaux de Midas‎

‎Paris, Édition du Livre Mensuel, Paris, Édition du Livre Mensuel1919 ; in-12, broché. 189 pp., (1 p.), 5 ff. (annonces)ÉDITION ORIGINALE anonyme, publiée par une nébuleuse maison d’édition du Livre Mensuel sise rue de Navarrin (9e arrt.) et qui tenait librairie Boulevard des Batignolles. Albert Lantoine était gérant de ce petit commerce. Ce livre semble le premier publié à cette enseigne. Les ff. d’annonces donnent comme parus ou à paraître un Monsieur Sidi. Mémoires d’un chat par Côte-Darly, La Lanterne du cynique par Albert Lantoine, La Revanche d’Eros par Iann Karmor, Les Fées sont revenues par le dr. Rouby (de septembre 1918 à mars 1919). Ces ouvrages non mis dans le commerce étaient réservés aux abonnés. Les Roseaux de Midas sont des élucubrations d’Albert Lantoine lui-même, de l’auto-édition un peu camouflée, le 24 rue de Navarin étant le domicile du bonhomme. Il est né à Arras en 1869 et mort à Paris en 1949. Jeune, il avait publié des poèmes dans L’Echo des Rosati d’Arras, puis quelques romans, mais il reste surtout connu comme franc-maçon et historien de la maçonnerie. Les Roseaux de Midas, dédié au journaliste d’origine turque Albert Fua, est un salmigondis philosophico-mystique teinté d’occultisme et d’érudition factice. La moitié du livre est un réquisitoire contre Maeterlinck et les Belges en général. L’autre moitié titrée De la constipation de Baudelaire au relâchement de Paul Fort est un fatras de réflexions réactionnaires sur la poésie et particulièrement la poésie moderne. Lantoine est un fervent défenseur de la poésie qui rime : “La rime est une des conditions les plus essentielles du beau vers.” IL ne craint pas le poème en prose, mais refuse le vers libre, corruption causée par un “étranger” : “Un Français de pure race n’aurait pas osé inventer le vers libre. Il ne l’aurait pas pu. Ce fut un Juif qui le créa et le lança (Qu’on ne voie surtout pas dans cette constatation purement critique un sot esprit d’antisémitisme)”. Cette parenthèse a sans doute rassuré Gustave Kahn, le poète du recueil Le Palais des nomades. “Le vers libre est l’ersatz de la Poésie” clame ce Français de pure race qui préfère “Sully-Prudhomme et même les anciens comme Hugo et A. de Musset”. Une 2e série devait paraître avec d’autres cibles : Georges Clémenceau, écrivain français et Le bluff de Paul Claudel. Promesse non tenue !ENVOI AUTOGRAPHE “Au poète subtil et pur Jacques Madeleine, ce “Massacre des Innocents” qui le divertira, en cordiale fraternité.3Jacques Madeleine, de son véritable nom Jacques Normand (paris 1859 - Châtel-Guyon 1941) était un poète et un spécialiste de la littérature des XVIe et XVIIe siècles. Dans sa jeunesse il fut le secrétaire de Th. de Banville. Lecteur chez Fasquelle, il avait rejeté le manuscrit de Du Côté de chez Swann.‎

‎L'Or des Roseaux. Voyage photographique dans la Grande Cariçaie (planches en couleurs et en pleine page, suites photographiques).‎

‎Genève, Editions Slatkine 2001. Bel exemplaire relié, cartonnage orné, in-8 oblong (215x285mm) 119 pages.‎

‎Gravure de Traviès : Septicolor, Ortolan des roseaux, Ortolan‎

‎Furne, Paris Gravure In-4 (17 x 26,5 cm), gravure de Traviès en couleurs pour illustrer l'Histoire naturelle de Buffon, sans date (XIXe siècle), représentant des oiseaux : ici le septicolor, l'ortolan et l'ortolan des roseaux ; gravure aquarellée et gommée sur papier fort ; quelques infimes rousseurs, bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎Gravure de Traviès : Fauvette des roseaux. Rouge queue. Traquet‎

‎Furne, Paris Gravure In-4 (17 x 26 cm), gravure couleurs de Traviès aquarellée et gommée sur papier fort, pour illustrer l'Histoire naturelle de Buffon, sans date (XIXe siècle), représentant des oiseaux : ici la fauvette des roseaux, le rouge queue et le traquet ; quelques infimes traces, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎La Fauvette des roseaux‎

‎ Reliure de Georges Leroux, avec un dessin de Jean Hugo, signé. Alès, PAB, (mars) 1955. 1 vol. (80 x 83 mm) de 1, [4] et 2 f. Veau teinté en camaïeu de bruns, titre doré en long, tête dorée, doublures et gardes assorties, couvertures et dos conservés, étui (reliure signée de Georges Leroux, 1971). Édition originale. Avec un dessin de Jean Hugo, signé au crayon. Un des 93 exemplaires sur rives (n° 96). ‎

‎« La Fauvette des roseaux » décrit l'affairement de ce petit oiseau au plumage fauve, et l'adresse qu'il développe pour éviter « l'oeil du fusil », celui du chasseur que Char fut, dans sa jeunesse, avant de désavouer la pratique. Charmant dessin de Jean Hugo : Il s'agit de la première collaboration entre PAB et l'artiste. Exemplaire Paul Destribats (Christie's, Bibliothèque des avant-gardes, II, 2020, n° 73). Coron, Le Fruit donné, p. 33 ; Les Livres réalisés par P. A. Benoit, Montpellier, Musée Fabre, cat. n° 244 ; PAB, Bibliographie des oeuvres de René Char, 64. ‎