Le livre de poche 2020, format poche n° 35287 avec des photographies hors texte - très bon état
Reference : 80217
ISBN : 9782253005155
Librairie Alpha
Anne et Yvan Abbal-Touzart
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26100 Romans sur Isère
France
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Numéro spécial des CAHIERS DU SUD, n° 194, mai-juin 1937. Grand et fort in-8° broché. 444 pages. Bon état.
Textes de Jean Ballard, Albert Béguin, Walter Benjamin, Gottfried Bohnenblust, Gabriel Bounoure, Marcel Brion, Roger Caillois, Georgette Camille, Jean Cassou, Charles Du Bos, Jean-Paul de Dadelsen, Pierre d'Exideuil, Edmond Jaloux, Vladimir Jankélévitch, Jules Monnerot, Marcel Pobé, Denis de Rougemont, Jean Wahl.
Edmond de Goncourt (1822-1896) / Jules de Goncourt (1830-1870)
Reference : DMI-952
(1901)
Edmond de Goncourt (1822-1896) Jules de Goncourt (1830-1870) L'Art du XVIIIe siècle Paris, Bibliothèque-Charpentier / Fasquelle, 1901-1902, 413 + 452 + 455 p. [3 tomes reliés en 2 volumes], reliure de l'époque au chiffre de Claudius Jacquet signée par J. Vieulle + carte de visite autographe d'Edmond de Goncourt, 53 boulevard de Montmorency (Auteil) à Claudius Jacquet lui signalant la "réouverture du grenier", contrecollée sur la page de faux-titre du tome 1. Belle édition de ce classique de la littérature artistique du XIXe siècle consacré à Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, Les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard, Prudhon. Les frères Goncourt commencent à écrire sur l'art en tant que chroniqueurs dans de petits journaux. Ils ont reçu une formation artistique (Edmond a fréquenté l'atelier du peintre Dupuis), ils pratiquent tous deux l'aquarelle, leur ami et mentor Paul Gavarni les met en relation avec certains des artistes dont ils rendent compte dans leur Salon de 1852 : Charles Jacque, Célestin Nanteuil, Félix Haffner, Guiseppe Palizzi, Amédée Servin. D'entrée de jeu, ils seront ainsi sensibilisés aux techniques artistiques. C'est la pratique de la collection qui va ensuite les conduire vers la recherche historique, même si l'attention à l'art contemporain ne se démentira jamais, comme en témoigne le Journal, régulièrement tenu de 1851 à 1896. Au contact d'une tante, Edmond a acquis tout jeune le goût de chiner et commence assez tôt à acheter estampes et dessins à des prix abordables. Par ailleurs, traduits en 1853 devant la 6e chambre correctionnelle pour un article jugé trop licencieux, les Goncourt s'écartent du journalisme et se lancent dans l'écriture d'une fresque historique, qui s'appuie sur toute une collection de brochures et de petits journaux d'époque empruntés à un confrère. Dans cette Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), un chapitre est consacré à l'art, dans ses aspects institutionnels et idéologiques (la suppression de l'Académie de peinture, l'influence de David, le vandalisme révolutionnaire). Dans le volume suivant (Histoire de la société française pendant le Directoire, 1855), le chapitre sur l'art – publié simultanément sous forme d'extrait dans L'Artiste – comprend de rapides portraits d'artistes : Gérard, Girodet, Guérin, Isabey, Carle Vernet, Houdon et surtout Prud'hon. D'autres vont suivre, plus étoffés, suscités par la rencontre de tel ou tel document (manuscrit, estampe, dessin) : L'Artiste publie plusieurs études des deux frères sur le graveur Le Bas (juillet-août 1856), sur Watteau (septembre 1856), sur le peintre Doyen (novembre 1856), sur les Saint-Aubin, famille de dessinateurs (octobre 1857) : le XVIIIe siècle apparaît bien alors, tant au niveau de la collection que de l'écriture historique, comme l'époque de prédilection. Ces études sont ensuite, pour certaines, reprises en volumes aux côtés d'autres portraits, d'érudits, d'hommes de lettres (Portraits intimes du XVIIIe siècle, 1857-1858).Parallèlement, et selon la même méthode qui accorde une place essentielle aux documents autographes largement cités, à une iconographie finement décrite, les Goncourt se lancent dans de vastes monographies d'actrices (Sophie Arnould, d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, 1857), de reines (Histoire de Marie-Antoinette, 1858), de favorites (Les Maîtresses de Louis XV, 1860).Au seuil des années 1860, la rencontre de collectionneurs de tableaux du XVIIIe siècle (les frères Marcille, Louis Lacaze, Laurent Laperlier, François Walferdin), la visite de l'exposition Tableaux et Dessins de l'école française, principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections d'amateurs présentée de juillet à décembre 1860 boulevard des Italiens (Francis Haskell en a souligné le rôle décisif dans l'évolution du goût) et la découverte la même année des grands musées allemands et autrichiens permettent aux Goncourt le contact direct avec la peinture du XVIIIe siècle, à une époque où elle est encore peu représentée dans les musées français et surtout connue par le biais d'estampes. Cette expérience capitale, conjuguée à l'érudition minutieuse et au fétichisme documentaire précédemment mis en œuvre, va nourrir le vaste projet de L'Art du XVIIIe siècle. Au printemps 1868, chassés par le bruit de la rue Saint Georges, Edmond et Jules de Goncourt quittent leur appartement pour s'installer dans un petit hôtel particulier d'Auteuil. C'est à cette adresse, 53 boulevard de Montmorency, qu'ils espèrent trouver le calme au milieu de leurs œuvres d'art, notamment des bronzes japonais et des porcelaines de Chine. La proximité d'une voie ferrée les oblige à faire d'importants travaux qui dureront plusieurs mois. Après le décès de Jules le 20 juin 1870, Edmond envisage de louer la maison qui pendant le siège de Paris sera touchée par un petit obus, l'un des derniers tirés par les Versaillais. A l'automne 1884, Edmond de Goncourt décide d'ouvrir à ses amis le Grenier, ce qui avait été aussi le vœu de son frère. Il note dans le Journal : «Le haut de ma maison, je le bouscule et jette à bas les cloisons et cherche à faire des trois pièces du second sur le jardin une espèce d'atelier sans baie pour y installer, à la sollicitation de mes amis de la littérature, une « parlote » littéraire le dimanche.» Parmi les nombreux écrivains admis à fréquenter le Grenier on retrouvera les « dix hommes de lettres de talent » qui vont former la première académie. Il semble que Claudius Jacquet faisait également parti des intimes. Claudius Jacquet, secrétaire et collaborateur de la Nouvelle Revue, épousa en 1901 Angela Gras, la fille de Félix Gras. Le félibre mourut d'ailleurs l'année du mariage de sa fille. Claudius Jacquet fut également le beau-frère du peintre Edmond-Jean. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
[GAVARNI] - GAVARNI - Edmond TEXIER - Edmond et Jules de GONCOURT-Paul GAVARNI
Reference : 24618
(1855)
1855 Morizot, Paris,(1855) in-folio (38x28cm),, in-folio, percaline colorée, plats à motifs géométriques et floraux, écoinsons à devises morales et impériales estampées dorées, tranches dorées, 20 planches. chaque fascicule: 2ff. (faux titre et titre orné d'une vignette), 16 pages de texte et 10 lithographies pleine page numérotées dans le bas,page de titre de chaque Dizain illustrée,bon état,rare
Edition originale. Textes par Edmond Texier, Edmond et Jules de Goncourt. Bel exemplaire et 1er tirage des 20 lithographies de GAVARNI sur Papier vélin fort. Tirage sur blanc (verso blanc).en très bel état (pratiquement sans rousseur), sous serpentes, dont Une orgie. (bibliophile devant les boîtes des bouquinistes des quais de la Seine à Paris). Planche n°26 de la série D'APRES NATURE.Plats Reliure époque, gardes et dos muet modernes..GAVARNI (Paul Chevalier, dit), 1801-1857, est dessinateur et caricaturiste. En 1835, il crée le journal satiriste "Gens du Monde". Il saisit les attitudes de ses contemporains, lorettes, grisettes, bourgeois et pauvres gens, avec une verve inépuisable et une grande vérité d'observation. Au bas de chaque croquis de spirituelles légendes expliquent la situation et complètent la signification. C'est "Le La Bruyère des lorettes, des bals masqués et des boudoirs" (Jules Janin).La virtuosité des dessins de Gavarni est magnifiée par des légendes non moins savoureuses qu’il rédige lui-même. Les frères Goncourt, auteurs d’un livre sur leur artiste d’ami témoignent de la composition de ces dernières: «Un soir que nous parlions à Gavarni de ses légendes et que nous lui demandions comment elles lui venaient: "Toutes seules, nous dit-il ; j’attaque ma pierre sans penser à la légende, et ce sont mes personnages qui me la disent..."» (Gavarni, l’homme et l’œuvre). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
[Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle] - GONDINET, Edmond ; BERTON, Pierre ; ACHARD, Amédée ; [ MONTAN BERTON, Pierre ]
Reference : 56974
(1867)
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin rouge, dos à 4 nerfs orné (caissons), , Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1868, 2 ff., 93 pp. ; Deuxième édition, Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1867, 2 ff., 46 pp. ; Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1868, 2 ff., 60 pp. ; Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1867, 2 ff., 60 pp. ; Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1867, 2 ff., 61 pp. ; Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, Paris, 1867, 2 ff., 67 pp. Rappel des titres Le Comte Jacques. Comédie en trois actes, en vers, par Edmond Gondinet [Edition originale ] [ Avec : ] La Cravate blanche. Comédie en un acte, en vers, par Edmond Gondinet [ Avec : ] Les Grandes Demoiselles. Comédie en un acte, par Edmond Gondinet [ Edition originale ] [Avec : ] La Vertu de ma Femme. Comédie en un acte par Pierre Berton [ Edition originale ] [Avec : ] Didier. Pièce en trois actes par Pierre Berton [ Edition originale ] [Avec : ] La Vertu de ma Femme. Comédie en un acte par Pierre Berton [ Edition originale ] [Avec : ] Albertine de Merris. Comédie en trois actes par Amédée Achard
Bel exemplaire réunissant de nombreuses éditions originales dont de nombreux pièces d'Edmond Gondinet (1828-1888), ou l'édition originale de Didier, l'une des premières pièces de Pierre Berton (1842-1912), fils de l'acteur Francisque Berton et de la romancière Caroline Samson. Les 4 personnages principaux en sont un chimiste, un médecin, un chirurgien et un notaire.
[1912-1915]. Carnet in-12 carré (188 x 145 mm), 99 ff. n. ch. Similicuir noir décoré d’une signature de l’auteur et d’un portrait en médaillon.
Remarquable carnet de l'auteur. Le recueil rassemble 82 poèmes d’Edmond Rostand publiés dans les journaux et un poème manuscrit signé. Ce carnet est composé de coupures de presse soigneusement découpées et contrecollées pour former un volume de 82 poèmes inédits ou non réédités dans les nouvelles éditions de ses œuvres. Plusieurs poèmes figurent notamment dans la rare édition originale des Musardises (1890) mais n’ont pas été repris dans les éditions postérieures. Il comprend aussi un poème manuscrit intitulé “Le Chant des Astres” (13 ff. anopistographes), qui sera publié de manière posthume dans Le Vol de la Marseillaise en 1919, avec de nombreuses variantes. L’auteur s’est plu à décorer la plupart des pages d’encadrements à l’encre noire ou violette et au lavis, parfois accompagnés d’un petit dessin. En regard du titre, sur le contre-plat, il a collé la reproduction d’une photographie, probablement extraite de l’édition de ses Œuvres complètes de 1910 (la photographie originale le montre aux côtés de Constant Coquelin). Il a également ajouté à l’encre, pour quelques poèmes, le titre du journal et la date à laquelle ils avaient paru. La signature manuscrite de l'auteur apparaît à plusieurs reprises dans le recueil. Le recueil renferme : Vieux conte, Sonnet, Méditation amoureuse, I. La Chambre, L’Étui de pipe , III. Les Glycines, II. À ma lampe, À Mariani, Sonnet (“Ce que je fais, Monsieur? Des courses dans les bois…”), Balade (“Aussi vrai que d’Hermès naquit…”), Les Nénuphars, Ballade du petit bébé, un poème sans titre composé pour la fêtes des anciens élèves de Stanislas, Les Souliers roses, Ballade de bien s’aimer, La Mort de l’Hiver, La Chapelle, Loin d’Elle, Plaidoyer de M. Edmond Rostand à sa fiancée, deux sonnets d’Edmond Rostand – Hommage à Massenet, Ballade de l’ancien élève, À Sarah, Le Pastel, Le Printemps de l’aile (8 sonnets), Enquête sur les héros littéraires (2 sonnets inédits où Cyrano remercie les lecteurs), La Houppette, Le Livre de l’aimée, sans titre : “Ce n’est pas la faute à nous deux…”), Premier passage sur mon jardin, Van Beethoven, Sonnet en l’honneur de Sarah Bernhardt, La Reine de “Ruy Blas”, La Princesse lointaine, L’Aiglon, La Cathédrale, Magnard, Vieux conte, Albert de Mun, Jour des Morts, Le Cantique de l’aile, La Chemise rouge, Deux sonnets d’Edmond Rostand : Le Bleu d’horizon et Le Soldat, Deux sonnets d’Edmond Rostand : Psichari et Au buste de Max Barthou, À Sarah, Le Tombeau d’Achille (4 sonnets), Vers dédiés à Gaston La Touche, Bülow, L’Âme du soldat, Les Laquais du Cirque, Le Chant des Astres, La Charge, Les Condoléances. Précieux exemplaire de l’auteur.