La Renaissance du Livre sd, in-12 broché, 246pp; collection tous les chefs-d’oeuvre de la littérature française - bon état
Reference : 79589
Librairie Alpha
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« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.
Un roman d'amour et d'aventures superbement illustré, très en vogue à la Renaissance. Paris, N. Couteau pour G. du Pré, 1527. In-4 de (8) ff., 169 ff. y compris 3 grand bois à pleine page, (1) f. pour la marque de l’imprimeur, nombreuses majuscules ornées. Relié en plein maroquin brun, plats entièrement ornés d'un triple encadrement de filets à froid, et d'une large roulette feuillagée à froid, écoinçons dorés aux angles, fleuron central losange frappé or, dos à nerfs orné de roulettes à froid et de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées et ciselées. Laurent Claessens. 238 x 170 mm.
Première édition française de ce grand roman d'amour qui connut un énorme succès à la Renaissance. Fairfax Murray, I, n°79; Rothschild, II, 1744 ; Brunet, I, 1701-1702. C'est également un ouvrage de voyages puisqu'y figurent les descriptions du Mont Sinaï, l'Inde, la Macédoine, Chypre et la Corse... Ce grand roman d'amour en prose met en scène les aventures de deux amants appartenant à deux nobles familles de Ferrare, mortellement ennemies l'une de l'autre. Il fut rédigé et publié en italien à Parme alors que Jacomo Caviceo était vicaire de l'archevêque de Ferrare. Dédié à Lucrèce Borgia, ce célèbre roman est remarquable en ce qu'il est le tout premier à placer le récit dans la bouche même des personnages mis en scène. Ce roman commença à circuler, manuscrit, dans les cercles lettrés de la cour de François Ier, après avoir été traduit par François d'Assy. Cette première édition en français, imprimée en caractères gothiques, est ornée d'un titre en rouge et noir et de très nombreuses majuscules ornées. Elle comporte une superbe illustration formée de 3 grandes figures gravées sur bois à pleine page : l'une représente les amants, la seconde le pérégrin parvenant au monastère Sainte-Catherine sur le mont Sinaï sur la route de la Syrie, tandis que sur la troisième il arrive à Chypre, représentée sur la gravure. La marque de Galliot du Pré est imprimée au verso du dernier feuillet. Exemplaire à très grande marges, conservé dans une reliure d'inspiration renaissance de Claessens.
Maisonneuve & Larose 2004 In-8 broché, 91 pp; Traduit du Coréen par Buyng-Joon Cho
Amour est ici présenté pour la première fois aux lecteurs francophones. L'histoire implique trois personnages principaux : Bin AN, médecin-écrivain, Sounok SO qui l'aime sincèrement et Yang HO qui aime Sounok charnellement. Apparemment une relation d'amour triangulaire assez banale. Pourtant, la recherche, dans différentes sortes d'amour, d'une théorie sur la psychologie amoureuse à travers la réaction chimique du sang, ainsi que la description d'un amour " pur " platonique, proche du mysticisme et de la dévotion, nous plongent dans un univers poétique touchant et attachant. Bon état d’occasion
LES 30 ANS DU FESTIVAL DE LA VEZERE UNE HISTOIRE D AMOUR
Reference : Z40422HLW
ISBN : 2356310851
Relié sous jaquette très bon état .Dédicace de l'auteur .Coins de la jaquette légèrement érodés . 140 pages . 2010 . PHOTOS SUR DEMANDE
Édition originale du Sicilien, cette comédie-ballet piquante et délicate qui annonce Marivaux. Louis XIV y joua le rôle d’un Maure. Paris,Jean Ribou, 1668. In-12 de (2) ff., 81 pp., (2) ff. pour la fin du privilège, (1) f. bl. Plein maroquin rouge janséniste à grain long, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Mercier. 153 x 88 mm.
Edition originale de cette comédie de Molière en un acte, représentée pour la première fois le 14 février 1667 au Château de St-Germain-en-Laye. Tchemerzine, IV, 782. «La comédie du ‘Sicilien ou l’Amour peintre’ était comprise dans le Ballet des Muses de Benserade, le poète attitré de la Cour. Malgré la richesse et la variété des divertissements offerts au Roi il y manquait encore l’évocation de l’Orient. Aussi Molière voulut-il combler cette lacune. On avait à l’époque peu de détails sur les mœurs des Maures et des Turcs. Molière qui ne manquait pas d’imagination présenta à sa façon des personnages de fantaisie. Le Roi se déclara fort satisfait et comme il ne dédaignait point de participer aux divertissements qu’on lui offrait il joua un rôle dans cette fine et spirituelle comédie en figurant dans la mascarade finale de la pièce sous le costume et les traits d’un Maure de qualité. Le succès de la représentation fut très net et le ‘Sicilien’ prit place immédiatement parmi les belles réussites de Molière. La prose cadencée qu’il utilisa dans cette circonstance s’adaptait parfaitement à la musique et Robinet n’hésita pas à qualifier de chef-d’œuvre cette nouvelle expression théâtrale. Le 10 juin 1667 eut lieu la représentation publique à Paris, au Théâtre du Palais Royal, représentation qui fut très goûtée des spectateurs. On joua 17 fois le ‘Sicilien’ au cours des mois de juin et juillet 1667, puis 2 fois encore avant la mort de Molière. La pièce avait surtout conquis le public lettré par sa légèreté élégante et par le charme qui se dégageait des personnages. Les frères Parfaict, dans leur ‘Histoire du Théâtre Français’ ont parfaitement résumé l’opinion générale sur la comédie du Sicilien. ‘C’est la seule pièce en un acte, écrivaient-ils, où l’on découvre de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces, que Molière ne donnait que comme farces ont d’ordinaire un fonds plus bouffon et moins agréable. La finesse du dialogue, et la peinture de l’amour dans un amant italien et dans un amant français, font le principal mérite de cette pièce qui est ornée de musique et de danses». (Guibert, I, pp. 199-203) « On trouve dans le Sicilien quantité de passages piquants et délicats qui ne sont pas sans annoncer Marivaux et Musset. » (Dictionnaire des Œuvres, VI, pp. 127-128). «Le privilège est daté du dernier jour d’octobre 1667. Cette comédie est qualifiée de ‘belle et très agréable’, ce qui est une particularité d’autant plus remarquable, que les privilèges du Roi ne contiennent jamais d’appréciations littéraires, comme on en trouve dans les ‘approbations’.» (Lacroix, Bibliographie moliéresque, n°14). Bel exemplaire à très grandes marges (hauteur: 153 mm contre 147 mm pour l’exemplaire James de Rothschild) de cette édition originale, finement relié en maroquin rouge par Mercier. Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 3 Institutions publiques françaises seulement: B.n.F., Bibliothèque du Château de Chantilly et Bibliothèque de Reims.