Les éditions du Panthéon 16 mai 1947, relié demi-cuir, couverture conservée, 282pp avec neuf hors-texte en couleurs de Esteban Abril; collection Pastels; exemplaire en partie non coupé sur papier alfa mousse, numéroté ( un des 2350 ex. ); très légère décoloration au dos sinon très bon état
Reference : 63691
Librairie Alpha
Anne et Yvan Abbal-Touzart
1 rue Gérard Philipe
26100 Romans sur Isère
France
06 25 54 12 31
Au prix des livres s'ajoutent les frais de port : tarif de la Poste en lettre, lettre suivie ou en colissimo pour la France et au tarif livres et brochures pour l'étranger si le poids total est inférieur à 2 kg. Envoi des livres dès réception du règlement ( chèque d'une banque française uniquement, à l'ordre de Librairie Alpha ou par virement bancaire via IBAN/BIC ) paiement possible par PayPal sur adresse mail
Reference : LCS-A5
Cette œuvre, pionnière de la littérature d’anticipation, transporte l’auteur dans le futur au sein d’une société où sont mises en pratique les idées des Lumières ; elle connut un retentissement européen considérable. S.l. [Paris], 1786. 3 volumes in-8 de: I/ xvi pp., 380 pp., (1) f.; II/ (2) ff., 381 pp., (3); III/ (2) ff., 312 pp., (2). Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, tranches mouchetées, pt. manque de peau sur 2 plats. Reliure de l’époque. 189 x 120 mm.
Première édition complète, en partie originale, du premier roman d’anticipation, la première à comporter trois volumes. Ce roman connut de nombreuses contrefaçons entre 1771, année de sa première publication, et 1786, quand Mercier l’augmenta d’un troisième volume.Cette œuvre, pionnière de la littérature d’anticipation, transporte l’auteur dans le futur au sein d’une société où sont mises en pratique les idées des Lumières ; elle connut un retentissement européen considérable. L’An 2440, rêve s’il en fut jamais peut être considéré comme le premier roman d'anticipation dans lequel on retrouve le programme de la philosophie des Lumières. Il s'agit de la première utopie qui se situe ailleurs dans le temps, et non plus sur une autre Terre. Il exprime le contraste entre le système de l’absolutisme et une société libre, quoique encore sous la gouverne d’un roi, où le mérite personnel a remplacé les privilèges héréditaires. Ce texte, dont le plan de rédaction reprend fondamentalement l’organisation qui préside à la création du Tableau de Paris de chaque sujet précis en chapitre particulier, est, par-dessus tout, une critique virulente des tares de la société contemporaine. Voulant profondément le bien-être de ses concitoyens, l’auteur se sert de ce roman d’anticipation comme lieu de dénonciation des abus dans l’espoir que les dirigeants en place oseront effectuer les changements nécessaires à la félicité humaine. Mercier critique le fait que le roi ne s’occupe pas suffisamment du peuple. Il s’occupe du palais, des fêtes, des monuments et de la splendeur, au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple et de l’éclairer. La morale : « les monuments de l’orgueil sont fragiles ». Le narrateur, après une discussion avec un Anglais, qui lui montre toutes les tares de la société française en ce dernier tiers des Lumières (1770, sous le règne de Louis XV), s’endort et se réveille, après avoir dormi six cent soixante-dix ans, en 2440 au milieu d’une société bien des fois renouvelée dans une France telle que son imagination pourrait la désirer, libérée par une révolution paisible et heureuse. L’oppression, les abus ont disparu ; la raison, les lumières, la justice règnent. Tout le roman montre ce Paris renouvelé et se termine sur une scène où le narrateur va à Versailles et retrouve le château en ruine où il rencontre un vieillard qui n'est nul autre que Louis XIV : le vieux roi pleure, miné par la culpabilité. Un serpent, tapi dans les ruines, mord le narrateur qui se réveille. Plusieurs de ses prophéties se réalisèrent du vivant de Mercier qui put dire, par la suite, en parlant de l’An 2440, quoiqu’il ne crût guère au succès d’un mouvement politique avant 1789 : « C’est dans ce livre que j’ai mis au jour et sans équivoque une prédiction qui embrassait tous les changements possibles depuis la destruction des parlements jusqu'à l’adoption des chapeaux ronds. Je suis donc le véritable prophète de la révolution et je le dis sans orgueil. » Ce texte ayant connu trois versions (1771, 1786 et 1799), certains des ajouts de Mercier (principalement des notes en bas de page) montrent un auteur satisfait de préciser que tel abus a cessé depuis la première publication de son uchronie. A la veille de la Révolution, l’œuvre inspirée des Lumières est un brûlot contre le pouvoir royal et les inégalités sociales. Elle propose un gouvernement plus juste et une plus grande équité dans la distribution des richesses. Mercier pensait son uchronie comme une anticipation réalisable c’est à ce titre qu’il se vantera d’avoir annoncé la Révolution française. Mercier fait de la ville un espace social liant la liberté au travail et de facto le poussant à sacrifier la liberté individuelle au bonheur collectif du Paris de 2240 où les femmes sont cantonnées aux plaisirs domestiques. Le pouvoir prit le rêve du philosophe pour un pamphlet contre l’ordre social existant et l’ouvrage fut défendu ce qui explique les éditions mentionnant Londres comme lieu de parution. Il s’agit probablement de lieux fictifs pour échapper à la destruction du livre. Le succès de l’ouvrage dont la première édition date 1771 fut important et il fut abondamment traduit en italien, allemand et anglais. Ce texte a connu trois versions (1771, en deux volumes, 1786, augmentée d’un troisième volume, et 1799). Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque.
Très bel exemplaire en maroquin rouge de l’époque aux armes et au chiffre couronné du roi Louis XIV. Paris, Imprimerie Royale, 1670. In-folio de (4) ff., 8 pp. de texte, 11 gravures sur 7 double-pages, pp. numérotées 17 à 67 comportant pour la plupart une grande eau-forte, 9 planches de devises reliée entre les ff. 29 et 30, entre les ff. 35 et 36, 37 et 38, 43 et 44, 45 et 46, 51 et 52, 53 et 54, 60 et 61, 62 et 63, (1) f., pp. 65 à 104. Une seconde version de la planche 58 a été ajoutée au début du volume, coloriée à la main à l’époque et enluminée. Nombreux bandeaux, vignettes, initiales. 4 ff. brunis. Est jointe au volume une table des illustrations manuscrite d’une main contemporaine. Ainsi complet. Maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré, armoiries frappées or au centre, chiffre couronné aux angles, dos à nerfs orné de fleurs de lys dorées et de chiffres couronnés dans les entrenerfs, roulette dorée sur les coupes, roulette fleurdelysée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 560 x 410 mm.
Le plus beau livre de fêtes des premières années du règne de Louis XIV. Brunet, II, 337. L’ouvrage, dont le texte est l’œuvre de Charles Perrault, avec une relation en vers latins par Fléchier, est orné de 96 estampes gravées par Chauveau, et Israël Silvestre: 30 eaux-fortes de Chauveau représentant les cavaliers des cinq quadrilles et les caparaçons de leurs chevaux, 8 eaux-fortes oblongues sur quatre feuillets doubles, 55 eaux-fortes représentant des emblèmes et devises, 3 eaux-fortes doubles d’Israël Silvestre. L’ouvrage fait partie de la collection du Cabinet du Roy. Cette collection se compose de volumes d’estampes exécutées par ordre de Louis XIV et publiés d’abord séparément, en différents formats, avec des explications imprimées. Les exemplaires publiés séparément avant la formation de cette collection, ont l’avantage de présenter les premières épreuves des planches. Les courses de testes et de bagues, ici en premier tirage, représentent les fêtes données aux Tuileries à l’occasion de la naissance du Dauphin: cinq quadrilles en costumes somptueux exécutèrent des figures de Carrousel pendant trois jours. Le Roy y est représenté en costume romain. (Histoire de l’édition française. Le Livre triomphant, planche 12). L’origine de cette fête, et par suite de ce livre, serait la réalisation d’un rêve d’enfant. «A en croire Vulson de La Colombière, les images du ‘Théatre d’honneur’, superbe volume illustré édité à Paris en 1648, émerveillèrent le petit Louis XIV, et si l’on rapproche ces images de celles que le même artiste, Chauveau, grave après la Course de bagues de 1662, il semble que cette fête n’ait été que la réalisation d’un rêve d’enfant». Très bel exemplaire en maroquin rouge de l’époque aux armes et au chiffre couronné du roi Louis XIV.
Presses Universitaires de France Presses Universitaires de France, 1979, 334 p., broché, bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Stock Librairie Stock, 1951, 158 p., broché. Bords de la couverture et mors frottés, bords des pages un peu effilochés, bon état pour le reste.
Ania Teillard est une psychologue et graphologue de l'école jungienne. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Perrin Perrin, 1997, 719 p., "reliure souple" éditeur, une rainure en travers du second plats, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
De la série "Le rêve le plus long de l'histoire". Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.