Boivin 23 mars 1951, broché, 208pp; très bon état
Reference : 16901
Librairie Alpha
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Europe. 2007. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Intérieur frais. 364 pages - quelques annotations au crayon à papier à l'intérieur du livre ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Pauvre Lelian ? - Verlaine par Verlaine - à Verlaine - singulier Verlaine - ayant poussé - Paul Marie Verlaine - Verlaine à l'évidence - un article de Verlaine retrouvé - des joies de la misère - ce que le XVIIe siècle fait à Verlaine - une poétique sans paroles - un livre de contradictions - la pensée rythmique de Verlaine - l'intime et le politique chez Verlaine - Verlaine critique de Hugo dans les mémoires d'un veuf - la mort Verlaine - ce qu'est d'attendre à la gare etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Murphy Steve, Peureux Guillaume, Bernadet Arnaud
Reference : RO30363621
(2007)
ISBN : 2351500067
Rédaction et administration. 2007. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 364 pages. Rares rousseurs.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Paul Verlaine: Verlaine par Verlaine par Jean-Luc Steinmetz- Singulier Verlaine par Lionel Ray- Un article de Verlaine retrouvé par Michael Pakenham- Ce que le XVIIe siècle fait à Verlaine par Guillaume Peureux- La pensée rythmique de Verlaine par Benoît de Cornulier- L'intime et le politique chez Verlaine par Arnaud Bernadet-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
...Vous recevrez en même temps que ceci 2 petits poèmes qui, je pense, plairont là-bas. Veuillez en avoir soin et prendre souci d'eux et de leur destinée, s'il vous semble possible... J'espère que votre santé est meilleure que la mienne moi toujours alité, mais ça va mieux, un peu... Verlaine a noté en tête : ...16 rue St Victor (aux bons soins de Mlle Krantz)... [Verlaine s'était installé chez Eugénie Krantz en 1891. Il mena auprès d'elle une vie mouvementée. En février 1895 on le retrouve de nouveau chez Mlle Krantz qui avait déménagé au 16 rue Saint-Victor (comme indiqué ici), avant de s'établir rue Descartes (au 39) où mourut Verlaine le 8 janvier 1896] Verlaine fit de nombreux séjours en Angleterre et y rencontra de jeunes artistes britanniques. Mais, de ces rencontres, il demeure un mystère dans la correspondance, puisque seules neuf lettres (ou fragments) nous sont connus par la Correspondance (tome III) établie par Van Bever. Cependant, nous connaissons l'amitié qui unissait Verlaine au poète anglais Arthur Symons (il fut le premier à traduire Verlaine), qui publia dans la revue The Savoy en avril 1896, la dernière relation de voyage de Verlaine en Angleterre. Invité par Symons, il s'était rendu à Londres et à Oxford pour des conférences avec son ami le peintre William Rothenstein en novembre 1893. C'est probablement par l'intermédiaire de Symons que Verlaine fit la connaissance de l'éditeur du jeune poète anglais, William Heinemann (il fut également l'éditeur de Conrad) qui venait de fonder sa maison d'édition à Londres en 1890.
Paris, Très bon état. Tirage argentique contrecollé sur carton souple (740 x 550 mm) réalisé vers 1896 d'après le tirage original de 1876-1877 et retiré à quelques exemplaires à l'occasion du décès du poète. À la fin de 1876, Verlaine s'était fixé en Angleterre à Boston près de Stickney avec le désir d'y vivre en donnant des leçons particulières. Mais faute d'élèves il cherche un établissement d'instruction où il pourrait entrer comme professeur et trouve un poste à Bournemouth. En 1876 ou 1877, Verlaine est photographié à St. Aloysius, où il enseigne le français, le latin et le dessin. Le portrait est pris par son élève W. Clifford : le poète pose en train de lire en compagnie d’un autre de ses élèves, Alfred Spring. L’épouse du directeur du collège a ainsi légendé la photographie originale : "M. Verlaine et Alfred Spring, quand il était à St. Aloysius, Bournemouth, instituteur chez M. Remington en 1876, 1877. La photo était prise par un des élèves, Hon. W. Clifford, fils de Lord Clifford". Pierre Petitfils décrit Verlaine "raide comme un clergyman, à côté d’un de ses élèves, Alfred Schnid [sic], dont les traits évoquent curieusement ceux d’Oscar Wilde jeune". Voir Album Verlaine, Pléiade, reproduit p. 152 (n° 251). -- P. Petitfils, Verlaine, Julliard, p. 232 et sq. Sources : SOTHEBY'S Vente Livres et Manuscrits 24 mai 2018. Provenance Ader Tajan 20 mai 1992 Bibliothèque Jacques Guérin. Joint au tirage un feuillet manuscrit ancien évoquant le séjour de Paul Verlaine en Grande-Bretagne et quelques détails sur cette photo et sur les pièces écrites lors de son séjour qui figureront dans son recueil Sagesse.
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Paris s. d. [1890] | 21.30 x 14 cm | 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «III» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé: «Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète: «Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour: «Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «mes entractes», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique ? ! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas: «Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors: «Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods?» Malgré cette rêverie, Verlaine est «las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans ? !)» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité: «l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats ? !» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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