1 Aquarelle originale sur papier, rehauts d'argent, signée en bas à droite, 29.5 x 21 cm, cadre argenté.
Reference : 12722
Ce Cupidon féminin est vêtu d'une robe verte à l'antique, laissant voir ses jambes ses bas croisés sont retenus par deux coeurs en argent. Des bracelets ornent ses bras, des coeurs argentés ses oreilles. Elle tient à la main arc et flèches, deux petites ailes ornent son dos. Alexandre ZINOVIEW (1889-1977), d'origine russe, arrive à Paris en 1908 et s'installe à Montparnasse où il rencontre PICASSO. Il expose simultanément à Paris, Moscou et Saint Pétersbourg à partir de 1909. Engagé dans la Légion étrangère pendant la guerre de 14-18, c'est à son retour, il réalise des illustrations et des dessins de mode pour des journaux féminins, des décors et des costumes de spectacle. Indications manuscrites.
Librairie Chrétien
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« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.
S.l., Solar, (1969). Un vol. au format in-8 (208 x 137 mm) de 242 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex marine, dos lisse orné de filets gras doré, titre doré.
Edition originale. ''L'amour sorcier, c'est l'utilisation des forces obscure au service de la passion érotique. C'est la mie en condition et l'asservissement d'une chair rétive ou indifférente au profit d'une volonté supérieure, par les pratiques les plus diverses, de l'envoûtement à l'usage des philtres et des charmes, du recours à l'influence des planètes, des pierres ou des plantes à l'emploi de drogues et nourritures aphrodisiaques. L'amour sorcier, c'est aussi le développement jusque dans les plus extrêmes conséquences des thèmes obsessionnels dont se nourrit toute grande aventure entre deux êtres. C'est l'amour fou, c'est l'amour féroce et furieux, c'est l'amour sismique''. Belle condition. Exemplaire dépourvu de sa jaquette.
S.l., Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, (1961). Un vol. au format in-12 (177 x 108 mm) de lxii - 1.570 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex marine, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés, titre doré, sous rhodoïd.
- Infime défaut en tête du dos. Petite déchirure affectant le rhodoïd. Discret ex-libris en tête de la première garde. Du reste, belle condition.
Deuxième roman publié. Exemplaire Genevoix. Paris, Julliard, (26 août) 1960. 1 vol. (122 x 188 mm) de 219 p., [1] et 1 f. Broché. Édition originale et premier tirage. Un des exemplaires imprimés du service de presse. Envoi signé : « Pour M. Maurice Genevoix, en souvenir de nos rencontres et en très respectueux hommage, Jean d'Ormesson ».
Après L'Amour est un plaisir (1956), Jean d'Ormesson publie à 35 ans ce deuxième roman, qui prolonge une même veine d'élégance désinvolte et de mélancolie amoureuse : « [...] c'est l'histoire d'un amour qui aurait pu être heureux. Je ne sais si je la raconte pour la revivre ou pour l'oublier. Je sens seulement en moi le goût amer et tendre des larmes du souvenir. » Publié chez René Julliard, l'éditeur de nombreux jeunes talents littéraires des années 1950-1960, Un amour pour rien fut remarqué par la critique pour son écriture brillante et, bien avant la reconnaissance institutionnelle, marque une étape dans l'émergence d'un romancier qui se veut déjà en marge des grandes écoles du roman psychologique ou engagé. C'est tout d'abord avec l'oncle de Jean d'Ormesson, Wladimir d'Ormesson, écrivain et diplomate, membre de l'Académie française de 1956 à 1973, que Maurice Genevoix noua une belle amitié. Le neveu, Jean d'Ormesson, prendra la suite, en rentre à l'Académie française en 1973. Il aura pour Maurice Genevoix une immense et affectueuse admiration, tant pour l'écrivain que pour l'homme ; au lendemain de la mort de ce dernier, en septembre 1980, il lui rendait hommage en redisant, avec émotion, le bonheur de l'avoir connu : « Il savait ce qu'il valait : il n'était pas orgueilleux. Il pouvait être vif, incisif, il n'était jamais méchant. Il avait de la tendresse pour les forêts, les animaux, sa Loire natale, sa Sologne, pour ceux qui souffrent et qui meurent ; les hommes l'aimaient en retour. Il savait tout : il était le contraire d'un pédant. Il comprenait tout. Mais il savait vivre. Tous les honneurs étaient passés sur lui sans l'atteindre. Cet homme des bois et ce guerrier était un intellectuel. Il avait à porter témoignage sur tout ce qu'une génération de Français a connu de malheurs et de joies : la vie simple et heureuse, l'amour de la terre, la guerre et la paix, le souvenir. » Bel exemplaire qui témoigne de l'attention portée par le jeune romancier à son aîné. L'envoi, strictement contemporain de la parution du roman, donne les prémisses d'une relation qui n'ira que croissante en qualité et en amitié.
Paris, Guillaume de La Noüe, 1590. In-8, [56]-572-[49] pp., maroquin brun foncé de Chambolle-Duru, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, les initiales couronnées H.G. estampées à froid en queue du dos, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (quelques minuscules épidermures, rousseurs et taches occasionnelles).
Rarissime édition originale, vraisemblablement la seule de ce recueil de discours religieux du père Pierre Crespet. Il est dédié au duc de Guise, chef de la Ligue catholique et commanditaire supposé du meurtre de Gaspard de Coligny, auquel l'auteur adresse un long épître et plusieurs sonnets. Il est composé de discours relatifs à l'amour de Dieu pour l'Homme et celui de l'Homme pour Dieu, de l'amour salutaire de soi-même et enfin du spirituel amour du prochain. Il est l'ouvrage du père Pierre Crespet, prieur du couvent des Célestins de Paris, il a été largement inspiré du Institutio de Marulic qu'il cite et dont il conseille la lecture. Il fut publié dans le contexte de la lutte de l'Église catholique contre la Réforme calviniste. Tampon ex-libris des initiales couronnées H.G. au titre. Le CCfr mentionne 4 exemplaires en France, le WorldCat n'en mentionne aucun supplémentaire, il en existe un exemplaire non cité dans ces deux bases de données qui se trouve dans le Morbihan. Pettegree, French vernacular books, 14821; Richard; Giraud. Bibliothèque sacrée, VIII, 1822, 354; Béné, LEvangelistarium, maître-livre de Marulic [en ligne]. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.