Paris, Jullien Wolff, 1946. Un volume de 27x21 cm, broché, de 56 pages. Première couverture noire illustrée. Couvertures avec défauts d'usage. Illustrations en noir (d'après des photographies des Services Américains d'information, l'Ambassade d'URSS, British Official Photographs, les Services Cinématographiques de l'Armée Française (S.C.A.) et l'Association Nationale des Anciens F.T.P.). Une des premières publications illustrée sur les camps de la mort et les horreurs nazies.
Reference : 33161
Correct et rarissime.
Librairie Niçoise
M. Thierry Desouche
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MALSAGOV (Sozerko), Nikolaï KISSELEV-GROMOV.
Reference : 122603
(2011)
ISBN : 9782849412282
François Bourin, 2011 in-8°, 426 pp, traduit du russe, préface de Nicolas Werth, annotations de Galia Ackerman, 8 pl. de photos hors texte (4 en couleurs), 2 cartes, 2 illustrations en fac-similé, broché, bon état (Coll. Les moutons noirs)
"D'une main de fer, poussons l'humanité vers le bonheur !"... Au début des années 1920, les tchékistes décidèrent de faire du monastère des îles Solovki, dans la mer Blanche, près du cercle polaire, une prison. L'archipel devint bientôt le noyau d'un réseau de camps, le prototype du Goulag. Dans L'Ile de l'enfer, Sozerko Malsagov témoigne de la cruauté effroyable qui s'abat sur ceux que les bolcheviks considèrent comme leurs ennemis, en 1924, et raconte les circonstances de son évasion, couronnée de succès – fait rarissime – en 1925. Nikolaï Kisselev-Gromov dénonce l'existence de Camps de la mort en URSS. Son récit, postérieur à celui de Malsagov, est celui d'un tchékiste horrifié par ce qu'il observe : la finalité des camps, explique-t-il, c'est de "transformer les détenus en bois d'exportation", en les faisant travailler jusqu'à la mort... Deux témoignages exceptionnels, inédits en France, sur la naissance du système concentrationnaire soviétique tel que l'avait voulu Lénine.
Silvain gérard- fourcade marie madeleine (preface)
Reference : RO20253636
(2001)
ISBN : 2237005109
EDDL. 2001. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 418 pages - nombreuses illustrations noir et blanc, dans et hors texte. Jaquette correcte. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 296-Judaïsme
La question juive en europe, 1933-1945 - la france, l'allemagne, autriche, belgique, boheme moravie (partie annexee de la tchecoslovaquie), bulgarie, le gouvernement general (pologne), hongrie, italie, luxembourg, pays bas, union sovietique, yougoslavie, les camps de la mort, les camps de personnes deplacees Classification Dewey : 296-Judaïsme
Bureau du journal. 23 février 1939. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 22 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Le voyage en Algérie de Maurice Thorez, Camps de la mort, camps de la honte, ce que j'ai vu a Argelès par Stéphane Manier, Petites et grandes merveilles des P.T.T., L'espionnage nazi en France, La vie des girls de music hall, La guerre des mondes par H.G. Wells Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
[Imprimerie Emile Flouret] - DE LA BATUT, Jeanne et Pierre
Reference : 44471
(1900)
1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]
Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.
Journal illustré - 23 et 24 décembre 1950 - couverture en couleur - Grand format - 16 pages
assez bon état