Paris Pitois-Levrault et Cie 1840 In 12 Cartonnage un peu frotté . Collection " Nouveau spectacle de la nature ou Dieu et ses Oeuvres " . Définition . Organes fondamentaux ou de nutrition . De la racine . De la tige . Bourgeaons . De la multiplication des plantes au moyen des organes fondamentaux . Organes de reproduction . De la corolle . Calendrier de flore . Horloge de flore . De l'étamine . Dégénérescence des étamines en pétales . Fécondation des plantes . Illustré de nombreuses gravures dans le texte , sur bon papier . - 144 p. , 150 gr.
Reference : 003990
Couverture rigide Très Bon État . 1° édition
Au vert paradis du livre
Claire ( Anne Marie ) Dréau
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Lyon, Chez M. Savy 1865, 180x120mm, frontispice, XVIII + III + VIII - 506 + 692 + 375pages, reliure chagrin à bradelles avec titre, auteur, tomaison et filets dorés au dos. Cuir frottés par endroits, autrement bon état, hormis rousseures éparses. Un petit trous sur le milieu des pages 483 à 692 au tome deuxième.
21 gravures n/b à la fin du tome premier, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Paris, Chez P. Fr. Didot le Jeune, Libraire, quai des Augustins 1776 - 1777 - 1778 - 1779 - 1780, 220x150mm, collation - tome premier: titre gravé avec encadrement floral en couleur + 3ff. (Approbation, Privilege du Roi et Introduction a la Botanique - tableau de Nomenclature) + 32 pages + 120 planches en couleurs, tome second: 120 planches en couleurs, tome troisième: 120 planches en couleurs. Tome quatrième: 120 planches en couleurs. Tome cinquième: 60 planches en couleurs. Total: 660 planches en couleurs. Mouillures sur la page de faux-titre du tome premier. Tome second taches brune - sans atteindre les parties coloriées des planches - sur le coin du haut des planches 11 à 18 et 25 à 39, sur le bas et le bord latéral des planches 19 et 20, sur le bord latéral des planches 21 et 41. Reliure bradelle contemporaine demi-chagrin vert avec titre, auteur, tomaison et filets dorés au dos. Plats papier marbré. Non rogné. Les couvertures d’origines conservées à part. Imprimé sur papier vergé. Hormis les défauts du tome second, bel exemplaire.
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Paris, Maison Rustique 1877, 180x125mm, 732 + 872pages, broché.
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Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
[Paris, le jardin du Roi], 1789. 1 volume in-8° (200 x 130 mm) manuscrit à l'encre brune sur papier bleuté en deux parties de: I. [192] ff, [3] ff bl et 1 tableau dépliant ; II. [62] ff, [17] ff bl. ( taches et brunissures, traces de mouillure sur gardes). Demi-veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, tirtre de maroquin rouge, plats recouverts de papier à la colle jaune, tranches rouges. (taches et défauts d'usage).
Précieux exemplaire manuscrit du fameux cours de botanique du célèbre botaniste René Desfontaines dispensé jusquau 5 septembre 1789, texte suivi de lordre naturel des plantes du jardin du roi établis par Bernard Jussieu. René Louiche Desfontaines (1750-1833) est un botaniste français. Après ses études de médecine, il étudie l'histoire naturelle sous la direction de Bernard de Jussieu. Des articles publiés sur ses travaux de botanique lui valent d'être admis en1783 à l'Académie royale des sciences et il sera membre de nombreuses académies scientifiques. Il séjourne de 1783 à 1785 en Afrique du Nord. Nommé médecin du bey de Tunis, il voyage librement dans le Maghreb et rapporte un herbier de mille deux cents plantes qui fera lobjet de sa future « Flora atlantica », [Flore de l'Atlas], 1798. On lui doit des observations nouvelles sur le dattier, le loto de Libye, le chêne à glands doux, sur l'irritabilité des plantes. De retour en France, Desfontaines obtient la prestigieuse chaire de Botanique du Jardin du roi (avril 1786) à la barbe de brillants botanistes (dont Jean-Baptiste de Lamarck). Il ne quittera plus le Jardin des plantes ou il réside avec ses collègues dont les plus proches sont André Thouin et Antoine-Laurent de Jussieu (neveu dAndré). Le présent manuscrit est un des rares exemplaires du fameux cours de Botanique quil dispense jusquau 5 septembre 1789 (note au verso du feuillet 192). Un vaste public vient entendre son cours, dont de nombreuses femmes qui ont des places réservées dans le grand amphithéâtre. Ses leçons sont suivies par des centaines dauditeurs. La mode de la botanique, dont Jean-Jacques Rousseau a été un important instigateur dans les années 1770, reste longtemps vive. Seuls des extraits de ses cours seront publiés ultérieurement par le périodique révolutionnaire « Décade philosophique ». Desfontaines est un remarquable professeur, les témoignages en ce sens sont nombreux. Parmi ses illustres élèves : linventeur de la géographie botanique von Humboldt (1769-1859) et lexplorateur de lAmérique Aimé Bonpland (1773-1858). En introduction de son cours, Desfontaines explique la nature de laccroissement des plantes et traite de la disposition des fleurs ou des pédoncules selon leur groupe : fleurs en tête, fleurs en épi, fleurs en grappe puis il présente la « Méthode naturelle de Mr de Jussieu. Un tableau dépliant comportant les 3 groupes : « acotiledona, monocotilodona, dicotidelona » et leur division en 14 classes précède le 7éme feuillet ou débute la liste de 898 espèces dalgues, fleurs, plantes, arbres du monde entier, avec le nom latin et la description en français. Les 5 dernièrs feuillets décrivent des espèces exotiques non numérotées provenant surtout dAmérique, dAfrique du Nord et du Moyen orient et sachèvent avec le « cèdre du Liban ». Le verso porte linscription : « Les leçons de Mr. Desfontaines ont fini le 5 du mois de septembre 1789, année fameuse par une suite des révolutions. 1) Les froids rigoureux 2) La mort du Dauphin 3) L'assemblée des états 4) La prise des armes et le renversement du despotisme 5) Le droit de chasse pêche aboli 6) Les dimes détruites 7) La prise de la Bastille et sa destruction ». La seconde partie du manuscrit, qui débute au ff 196, est intitulée « Ordres naturels de Bernard Jussieu suivant lesquels sont disposés les plantes du jardin du Roy à Paris ». A la suite est placé un index alphabétique des 898 espèces avec leur nom en français et leur numérotation. René Desfontaines publie son premier ouvrage de botanique « la Flora Atlantica » entre avril 1798 et juillet 1799. Les plantes de cet herbier sont conservées au Muséum national dhistoire naturelle. Desfontaines est aussi lauteur de « Tableau de lécole de botanique » (1804) et « Histoire des arbres et arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de France » (1809). En tant que professeur de botanique, René Desfontaines a la charge des herbiers. Il doit les ranger pour en faciliter laccès, les entretenir, les augmenter. Il ne commence à sen occuper sérieusement quaprès la création du Muséum et il occupe la fin de sa vie au à son rangement. Lherbier compte dix mille espèces en 1802 et vingt-cinq mille en 1823. Cette fonction lui confère une place cruciale dans lhistoire et le développement de la botanique en France au début du XIXème siècle. Il échange des planches dherbier avec de très nombreux botanistes, comme André Thouin, titulaire de la chaire des Cultures, échange des graines avec les jardiniers du monde entier. Leurs correspondants sont célèbres : leur grand ami James-Edward Smith (1759-1828), président et fondateur de la Linnean Society of London ; Robert Brown (1773-1858), botaniste au British Museum, qui leur rend visite en 1816 puis en 1824 ; Carl Willdenow (1765-1812), professeur dhistoire naturelle à luniversité de Berlin, et qui séjourne à Paris en 1810 pour étudier les collections dAlexander von Humboldt ; le directeur du Jardin botanique de Copenhague, Martin Vahl (1749-1804), que Desfontaines a rencontré en Barbarie, où il avait été envoyé par le roi du Danemark. Parmi leurs correspondants figurent également des célébrités plus locales, mais qui nen jouent pas moins un rôle important à leur échelle, comme labbé René Le Berriays (1722-1807), cultivateur de poiriers normands et que Desfontaines aide à installer le Jardin botanique dAvranches (Manche). Document conservé dans sa reliure dorigine en assez bel état. 1 vol. 8vo (200 x 130 mm) manuscript in brown ink on blue paper in two parts: I. [192] ff, [3] ff blank and 1 folding table; II. [62] ff, [17] ff bl. (stains and browning, traces of water damage on endpapers). Contemporary brown half calf, decorated ribbed spine, red morocco title label, covers covered with yellow paper, red edges. (stains and signs of wear). A precious manuscript copy of the famous botanical course given by the renowned botanist René Desfontaines until September 5, 1789, followed by the natural order of plants in the king's garden established by Bernard Jussieu. René Louiche Desfontaines (1750-1833) was a French botanist. After studying medicine, he studied natural history under Bernard de Jussieu. Articles published on his botanical work earned him admission to the Royal Academy of Sciences in 1783, and he became a member of numerous scientific academies. He stayed in North Africa from 1783 to 1785. Appointed physician to the Bey of Tunis, he traveled freely throughout the Maghreb and brought back a herbarium of 1,200 plants, which would form the basis of his future work Flora atlantica (Flora of the Atlas), published in 1798. He is credited with new observations on the date palm, the Libyan lotus, the sweet acorn oak, and the irritability of plants. On his return to France, Desfontaines obtained the prestigious chair of Botany at the Jardin du Roi (April 1786), beating out brilliant botanists (including Jean-Baptiste de Lamarck). He never left the Jardin des Plantes, where he lived with his colleagues, the closest of whom were André Thouin and Antoine-Laurent de Jussieu (André's nephew). This manuscript is one of the rare copies of the famous botany course he taught until September 5, 1789 (note on the back of page 192). A large audience came to hear his lectures, including many women who had reserved seats in the large amphitheater. His lessons were attended by hundreds of listeners. The fashion for botany, of which Jean-Jacques Rousseau was an important instigator in the 1770s, remained strong for a long time. Only excerpts from his lectures were later published by the revolutionary periodical Décade philosophique. Desfontaines was a remarkable teacher, as numerous testimonials attest. Among his illustrious students were the inventor of botanical geography, von Humboldt (1769-1859), and the explorer of America, Aimé Bonpland (1773-1858). In the introduction to his course, Desfontaines explains the nature of plant growth and discusses the arrangement of flowers or peduncles according to their group: flowers at the top, flowers in spikes, flowers in clusters... then he presents Mr. de Jussieu's natural method. A fold-out table showing the three groups: acotiledona, monocotilodona, dicotidelona and their division into 14 classes precedes the seventh page, which begins the list of 898 species of algae, flowers, plants, and trees from around the world, with their Latin names and descriptions in French. The last five pages describe unnumbered exotic species, mainly from America, North Africa, and the Middle East, ending with the cedar of Lebanon. The reverse side bears the inscription: "Mr. Desfontaines' lessons ended on September 5, 1789, a year famous for a series of revolutions. 1) The severe cold 2) The death of the Dauphin 3) The assembly of the estates 4) The taking up of arms and the overthrow of despotism 5) The abolition of hunting and fishing rights 6) The tithes destroyed 7) The storming of the Bastille and its destruction." The second part of the manuscript, which begins on ff 196, is entitled Natural orders of Bernard Jussieu according to which the plants in the King's garden in Paris are arranged. This is followed by an alphabetical index of the 898 species with their French names and numbering. René Desfontaines published his first work on botany, Flora Atlantica, between April 1798 and July 1799. The plants in this herbarium are preserved at the National Museum of Natural History. Desfontaines also wrote Tableau de l'école de botanique (1804) and Histoire des arbres et arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de France (1809). As a professor of botany, René Desfontaines was in charge of the herbariums. He had to organize them for easy access, maintain them, and expand them. He only began to take serious interest in them after the creation of the Museum and spent the end of his life organizing them. The herbarium contained 10,000 species in 1802 and 25,000 in 1823. This role gave him a crucial place in the history and development of botany in France in the early 19th century. He exchanged herbarium sheets with many botanists, such as André Thouin, holder of the Chair of Cultures, and exchanged seeds with gardeners from all over the world. Their correspondents were famous: their great friend James-Edward Smith (1759-1828), president and founder of the Linnean Society of London; Robert Brown (1773-1858), botanist at the British Museum, who visited them in 1816 and then in 1824; Carl Willdenow (1765-1812), professor of natural history at the University of Berlin, who stayed in Paris in 1810 to study Alexander von Humboldt's collections; the director of the Copenhagen Botanical Garden, Martin Vahl (1749-1804), whom Desfontaines met in Barbary, where he had been sent by the King of Denmark. Their correspondents also included more local celebrities, who nevertheless played an important role in their own right, such as Abbé René Le Berriays (1722-1807), a Norman pear grower whom Desfontaines helped to establish the Avranches Botanical Garden (Manche). Document preserved in its original binding in fairly good condition.
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