FAYARD Broche bon etat . Texte propre . Couverture jaunie avec plis . Tranches piquees. Signature + date au stylo bleu en page de garde . 343 pages. AU BOUT DU QUAI Souvenirs irrespectueux d'un diplomate. 1976.
Reference : SP313CLW
ISBN : 2213002576
Livre au trésor
M. Hubert Colau
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Fayard, 1975, in-8°, 343 pp, préface de Michel Déon, 8 pl. de documents et photos hors texte, broché, couv. illustrée (avec un titre lég. différent : “Au bout du Quai. Souvenirs irrespectueux d'un diplomate”), bon état
"Dans l'abondante littérature sécrétée par le Quai d'Orsay, les diplomates condamnés au quasi-anonymat des correspondances confidentielles se défoulent. Il leur manquait encore la veine gauloise, la franche gaieté rabelaisienne, San Antonio dans la carrière, la foire aux gaffes diplomatiques ou les Copains dans les ambassades. La lacune est comblée avec “Au bout du Quai, souvenirs d'un retraité des postes”, de Jacques Baeyens. Des souvenirs d'une actualité toute fraîche, fourmillant de détails minutieusement étiquetés, assaisonnés d'un peu de vitriol, de beaucoup de poivre et plus encore de poil à gratter. Le rire célèbre, comme son coup de fourchette, sur tous les continents, retentit à chaque page. Entré dans la carrière en 1930, "année de grande cuvée, écrit-il, où l'on accédait au Quai, non, hélas ! par copulation", comme disait une ambassadrice, "mais presque par cooptation", l'ambassadeur Jacques Baeyens en est ressorti, quarante ans plus tard, après avoir colporté ses valises à Tokyo, Washington, Porto-Rico, Tunis, San-Francisco, Changhaï, New-York et représenté la République au Chili, en Éthiopie, au Brésil et en Grèce avec quelques escales aux directions d'Asie, d'Amérique et du service de presse du ministère des affaires étrangères. Au cours de ce long périple, il a accumulé dix mille pages de notes quotidiennes et déniché des documents de toutes sortes, graffiti de MM. Bidault et Molotov, épigrammes de M. François-Poncet et un inénarrable rapport daté de 1917, du futur Saint-John Perse, dans le style maison, précieux et pince-sans-rire. La prose de Jacques Baeyens est d'une autre encre. Sa truculence emporte tout sans porter préjudice à l'authenticité, à l'exactitude et à la précision de l'information. Gaudrioles et témoignages sérieux sont inextricablement mêlés. Le choc est plaisant quand, après le compte rendu de conversations avec de Gaulle – qui disait à l'auteur le 14 octobre 1960 : "Il n'y a pas, il ne peut y avoir d'Algérie française", et qui se prononçait sans ambages, le 31 janvier 1965, pour le partage de Chypre, – vous tombez sur la fabuleuse liste du corps diplomatique à base de calembours, plus ou moins pimentés, qui fait la joie des chancelleries depuis un demi-siècle..." (Maurice Delarue, Le Monde, 26 déc. 1975)