‎[BARÈRE]. ‎
‎Rapport à faire par Barère, au nom de l'opinion publique. ou Bertrand Barère, représentant du peuple, juge de M. Barère de Vieuzac, écuyer, conseiller du roi, rapporteur de la liste civile, président des Feuillans, valet de Mirabeau, de d'Orléans, de Danton, de Brissot, etc., et secrétaire en chef du crime sous Robespierre‎

‎Paris, chez les marchands de nouveautés [imprimerie de l'auteur], an III (1795) in-8, 15 pp., cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre fauve en long (reliure moderne). ‎

Reference : 240513

‎La pièce, rédigée à la première personne, est composée pour être comprise comme émanant de Barère lui-même, mais elle forme en fait un réquisitoire contre le conventionnel épargné par la révolution de Thermidor en dépit de son rôle majeur dans les épurations du Comité de salut public. Le contexte est la mise en accusation par Lecointre de Barère, Billaud-Varenne et Collot d'Herbois du Comité de Salut public ainsi que d'Amar, David, Vadier et Voulland du Comité de Sûreté générale, pour complicité avec Robespierre. La dénonciation aboutit : à la Convention, on décréta début Nivôse (fin décembre 1794) une Commission des Vingt-et-Un chargée d'enquêter sur la responsabilité de quatre conventionnels (Barère, Billaud-Varenne, Collot d'Herbois et Vadier). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎