‎[SUPPRESSION DES JÉSUITES]. ‎
‎Ordre général et définitif de tous les créanciers des ci-devant soi-disant Jésuites. tant en France que dans Les colonies. Clos & arrêté en l'assemblée générale desdits créanciers, tenue à Paris le jeudi 13 aout, 1772. Homologué par arrêt du Parlement de Paris du 5 septembre 1772‎

‎Paris, Pierre-Guillaume Simon, 1772 in-4, 42 pp., titre intermédiaire, 396 pp., 22 pp. de table alphabétique, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, encadrement de triple filet doré sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). ‎

Reference : 240269

‎Unique édition de cet état de clôture, que l'on joint parfois aux huit volumes de la collection intitulée Recueil de tous les arrêts du Parlement de Paris, déclarations, édits, lettres patentes du Roi, & autres pièces, concernant les ci-devant soi-disans Jésuites, et parue en 1766, à l'occasion des procédures parlementaires dirigées contre l'Ordre.Exemplaire d'Alexandre-Jean-[Vincent] Mignot (1725-1791), sous-diacre du diocèse de Paris, abbé commendataire de Scellières (Champagne) depuis 1755, avec vignette ex-libris armoriée contrecollée sur les premières gardes. Il fut conseiiler-clerc au Grand Conseil, de 1750 à 1770, puis conseiller-clerc au "Parlement Maupeou", de 1771 à 1774. Par sa mère, Marguerite-Marie Arouët (1686-1726), il était un des neveux de Voltaire, et s'occupa du transfert du corps de son oncle dans son abbaye en 1778.Cette provenance est des plus plaisantes : si Voltaire lui-même détestait autant les Jésuites que leurs ennemis Jansénistes, il ne faut pas oublier que son frère aîné Armand Arouët (1685-1765), receveur des épices au Parlement de Paris, était un fervent "ami de la vérité" comme nombre de ses collègues parlementaires et même grand admirateur du diacre Pâris, qu'il s'efforca de faire canoniser, défenseur des Nouvelles ecclésiastiques, etc.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎