Londres, imprimé pour l'auteur, 1812 in-8, VIII-306-(1) pp., avec un port.-front. gravé en médaillon, demi-chagrin havane clair, dos à nerfs (reliure postérieure). Petites mouillures au portrait.
Reference : 240043
Très rare .Il s'agit du premier ouvrage composé par le général de brigade Jean Sarrazin (1770-1848) après sa désertion. Comme on le sait, cet officier passa à l'ennemi le 10 juin 1810 en se faisant porter par un bateau pêcheur de Boulogne jusqu'à un brick anglais. Ce cas exceptionnel de désertion fut sanctionné, comme de droit, par la peine de mort prononcée sous forme de contumace par le conseil de guerre permanent de Lille (15 novembre 1810). Il ne pourra revenir en France qu'en avril 1814, et sera déchargé de toute condamnation par les tribunaux de la Première Restauration.Ce livre forme un étrange pamphlet, qui connut aussi en même temps une édition anglaise : c'est un long "aveu" de Bonaparte à Maury sur les méfaits, atrocités, meurtres qu'il aurait commis pour parvenir au pouvoir suprême, et qui étaient précisément les rumeurs colportées à l'époque par la presse anglaise.Absent de Davois. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Londres imprimé pour l'auteur par Vogel et Schulze, et se vend chez Thomas Egerton 1811 in-8 toile cerise gaufrée postérieure, dos lisse orné de filets dorés, pages roussies
viii pp., 306 pp., un f.n.ch. de table, un portrait-frontispice (Kléber).Edition française, parue en même temps qu'une anglaise chez les mêmes éditeurs. Il s'agit d'un violent pamphlet contre la personne même de Napoléon, diffusée par l'un de ses adversaires les plus connus : en effet, le général Jean Sarrazin (1770-1848) était passé à l'ennemi le 10 juin 1810, en se faisant porter à un brick anglais par un bateau de pêcheur de Boulogne. Condamné à mort par contumace par le conseil de guerre de Lille le 15 novembre 1810, il ne put rentrer en France que le 23 avril 1814, lors de la première Restauration. En-dehors de la thèse récente de Constans, il existe très peu de travaux sur ce militaire par ailleurs très doué.Chiffre M. F. P. poussé en queue du dos