S.l., 1787 in-8, 62 pp., 1 feuillet d'avis au relieur, cartonnage papier marbré à la Bradel (reliure moderne).
Reference : 238805
INED, 3189 : "Analyse critique de l'œuvre financière de Necker". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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NECKER (Jacques) - BLONDEL (Jean, attrib.) - DESGRANGES ou MARVILLE (Claude-Henri Feydeau de)
Reference : 157
S. l. (Paris), s. l. - Genève - Paris s. n. (Panckoucke) - s. n. - idem - Les marchands de nouveautés 1784 - s. d. (1787) - 1785 - idem 4 vol. in-8° (214 x 142 mm) de VII pp. - [1] p. bl. - clix pp. - [1] p. bl. - 353 pp. -[1] p. bl. + VII pp. - [1] p. bl. - 536 pp. + 468 pp. - [1] f. v. bl. - 107 pp. (en partie non coupées) - [1] p. bl., + 247 pp. - [1] p. bl. + [2] ff. - 116 pp., veau havane moucheté, dos lisses orné, roulette sur les coupes, tranches à mouchetures rouges (reliure de l'époque)
Un des très rares exemplaires sur grand papier, ici bleuté, agréablement enrichi, du plus grand best-seller économique du XVIIIe siècle Édition originale sur grand papier bleuté, exemplaire de deuxième état1, de l'un des grands ouvrages d'économie politique. Il fut composé par Necker après sa démission du poste de contrôleur des Finances en 1781 en vue non seulement d'être nous dit-il « de quelque service à la chose publique, ne fut-ce qu'en présentant avec ordre un grand nombre de connoissances absolument essentielles à l'administration des finances » mais également de critiquer les réformes entreprises par son successeur, Charles Alexandre de Calonne (1734-1802, Ministre et contrôleur général des finances de Louis XVI entre 1783 et 1787). L'ouvrage eut un succès considérable, tant en France qu'à l'étranger. Il débute par une longue et intéressante introduction dans laquelle Necker dresse le tableau le plus fidèle que nous ayons de la situation politique et financière de la France d'avant la Révolution. L'édition comprend un tableau dépliant dans le tome 1, donnant le « Résumé de l'étendue de la population de chaque Généralité » et le « Résumé des contributions de chaque Généralité, de leur rapport avec le nombre des Habitants ». L'ouvrage est ici immédiatement suivi du Mémoire de Mr. Necker, en réponse aux faits avancés par Mr. de Calonne, édition originale publiée en 1787 sans page de titre, comme indiqué par Conlon2. Deux autres éditions furent publiées la même année, en 88 et 56 pages. C'est une réponse au discours de Calonne qui accusait Necker d'avoir publié des fausses informations dans son compte-rendu au roi. Les deux ministres rentrèrent alors dans un sévère conflit public qui aboutira à l'exil de Necker en Suisse. Le quatrième tome renferme quant à lui deux critiques peu courantes en édition originale, la première, ici en grand papier, attribuée à Jean Blondel condamne l'abolition des corvées, des impôts sur le luxe et de la publication des comptes. La seconde qui serait de Claude-Henri Feydeau de Marville fait (ou ferait mine plutôt de faire) suite aux Lettres d'un propriétaire françois à M. Necker sur son Traité de l'administration des finances parues en 1785 attribuées à Desgranges, avocat en parlement, par Conlon ou à Marville par la BnF. Elle sera elle-même suivit d'une Troisième partie des Lettres d'un propriétaire françois à M. Necker, dédiée au beau sexe et faisant suite aux observations, tableaux et calculs, sur le nouveau plan de réforme, l'agriculture, la population, le numéraire, avec l'examen de la balance du commerce publiée toujours la même année qui serait aussi de Marville. Ministre des Finances de Louis XVI de 1777 à 1781, Jacques Necker (1732-1804) fut l'un des principaux propagateurs du néo-mercantilisme contre les théories physiocratiques alors régnant. Publié après sa démission, son traité des finances, qui contenait une critique sévère de l'oeuvre de Calonne, son successeur au ministère, fut interdit en France dès sa parution. Et pourtant, « jamais livre sur les matières financières n'obtint un succès si populaire », écrivent Coquelin et Guillaumin. Un petit défaut à la coiffe du tome 2, quelques rousseurs pales, quelques feuillets brunis. 1Carpenter, The economic bestsellers before 1850, Baker library, 1975, pp. 232Le siècle des Lumière, n°87/2453
, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Édition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Édition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Édition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Édition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Édition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Édition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Édition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale.
[Campagne d’Italie, Coup d’état du 18 brumaire An VIII, Abdication de Napoléon]
Reference : 4183
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