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[RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)].
Le Plus fort des pamphlets.. L'Ordre des paysans aux États-Généraux
Paris, EDHIS, 1967 in-8, titre, 80 pp., avec le titre comportant une petite vignette patriotique (un soldat sur fond de port de guerre), broché.
Reference : 236186
Réimpression anastatique de l'édition de 1789. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés à la presse (462/500). Il s'agit de la réédition, d'après la collection Michel Bernstein (1906-2003), de ce pamphlet certainement attribuable à Restif, d'après Lacroix, mais dont l'originale est si rare que le Bibliophile Jacob avouait n'en avoir jamais vu d'exemplaire. on se reportera à la bibliographie de Lacroix pour la discussion relative à l'attribution. Notre auteur proposait de passer de trois Ordres représentés aux États à quatre, en incluant celui des paysans (comme cela était au demeurant la coutume en Suède, où, jusqu'en 1866, les paysans imposables constituaient la quatrième chambre des Ståndsriksdagen).Martin & Walter, 25906. Lacroix, Bibliographie et iconographie de Restif de la Bretonne, XLI. Absent de Rives Child. Pas dans Cioranescu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Le plus fort des pamphlets. l'Ordre des paysans aux États-Généraux.
Sans lieu, , 1789. In-8 broché de 80 pp., couverture rose de l'époque.
Édition originale rarissime de ce pamphlet de Restif dissimulé sous le pseudonyme de Noilliac qui est présenté à la fin avec tous ses prénoms : Bénigne-Victor-Aimé, ancien soldat, à présent laboureur, « originaire du Val-du-Puits en Paillaux, diocèse d’Autun ». Le nom sonne comme une anagramme : on peut y voir Caillion (à une lettre près), prote chez l’imprimeur Grangé, ou plus approximativement, Nicolas. Mais il est plus probable que soit ici désigné Caillion, qui travaille alors sur la fin de l’impression des Nuits, et auquel Rétif a voulu jouer un tour.Paul Lacroix a attribué ce pamphlet à Restif, bien qu’il avoue n’avoir pas eu l’occasion d’examiner l’exemplaire cité dans un catalogue de livres en 1869. Jean-Claude Courbin, dans un article paru en 1960 dans le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, a été le premier à en décrire un exemplaire et à montrer sa parenté avec Le Thesmographe.L’examen plus précis du texte amène à constater que le pamphlet, d’abord Demandes aux États généraux, en englobe un autre, intitulé Très Humbles Remontrances au public, « petit pamphlet que je fis il y a six mois », qui occupe près de la moitié de la brochure (p. 15 à 52, soit 38 pages sur 80). Ces « six mois » renvoient à septembre 1788. Un arrêt du Conseil du 8 août précédent venait de convoquer les États généraux pour le 1er mai 1789. Ce « petit pamphlet est une fervente défense du pouvoir royal ; on sent que Rétif redoute que les États généraux n’affaiblissent ce pouvoir.Les Demandes, datées du 26 février, sont écrites au moment où commence le processus électoral. Elles sont donc, comme les Remontrances, antérieures à l’ouverture des États généraux le 5 mai. L’un et l’autre textes sont assurément de la plume de Rétif, et l’on y retrouve les principes du projet de société exposés dans L’Andrographe et Le Thesmographe.Rétif énumère, non sans répétitions, les réformes à ses yeux essentielles : l’instauration d’un ordre des paysans, du mariage des prêtres, du divorce, la suppression du monachisme, un nouveau code criminel, l’égalité devant l’impôt, le vote par tête, la suppression des droits seigneuriaux, la remise à l’État des biens du clergé, et un 5e ordre, celui des mères.Bel exemplaire dans sa condition de parution, à toutes marges.Paul Lacroix, Bibliographie et Iconographie de tous les ouvrages de Restif de la Bretonne, p. 542 ; Société Rétif de la Bretonne, Pierre Testud, Revue des oeuvres de Rétif.
Le Plus fort des pamphlets.. L'Ordre des paysans aux États-Généraux
Paris, EDHIS, 1967 in-8, titre, 80 pp., broché.
Tirage limité à 500 exemplaires numérotés à la presse (167/500). La librairie Gerits, dans son commentaire pour cette réimpression, précise : "Reprint of extremely rare first edition of one of the rarest of Restif de la Bretonne's works".Réimpression anastatique, d'après la collection Michel Bernstein (1906-2003), de ce pamphlet certainement attribuable à Restif, d'après Lacroix, mais dont l'originale est si rare que le Bibliophile Jacob avouait n'en avoir jamais vu d'exemplaire. Notre auteur proposait de passer de trois Ordres représentés aux États à quatre, en incluant celui des paysans (comme cela était au demeurant la coutume en Suède, où, jusqu'en 1866, les paysans imposables constituaient la quatrième chambre des Ståndsriksdagen).Lacroix, XLI (pp. 342 sqq.). Pas dans Cioranescu, ni dans Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
